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NOU Sou ce Quo J'ai Eptrepria S.F m bu D6nloppement tA -De la Cthnmune de PETION-VILLE, K^; i)- 1b Wa Clanmmune de KENSCOFF. A);- t:, Quartitr de la CROIX-DES-MISSIONS. PORT-AU-PRINCE, HAITI. 7. .954 :,:: I GAt 'ZIU Pt AIs." J1 " V i : ii .4". .,. ' ,'o ~~- %.. :!,:.'- ,: . ',, '.:: .[ ." ..', ' . :I UNIVERSITY OF FLORIDA LIBRARIES I. -iNll i' i j rr : \i 1. P`; I'' .: ~~ib ?:; ~ .t: 'i' '-`i* :i ;; '" ~ : i i C ~~ 'I .;;; i , ). I,,r.~. i : A ;'!r ; ' :!'~ '~ '.~5?: ~i .- IM~ :: ~11:11 ...:, ;t.. ..,, i ,.i~~ai~- : 1 ~43'1~;. 9~kE: i`T '; :':: i '8:a ,? ; - ;~rr - i :. Y 5 k:L : i :* DAN IL F:GNOLE Deputg au Corps Lggislatif MON MANDATE ou Ce Que J'ai Entrepris En Faveur Du Developpement a)- De la Commune de PETION-VILLE, b)- De la Commune de KENSCOFF, c).- Du Quartier de la CROIX-DES-MISSIONS. PORT-AU-PRINCE, HAITI. 1954 IImp. LA GAZETTE DU PALAIS " Hl fl'csaa AVANT PROPOSE Aux elections du dimanche 8 Octobre 1950 les populations ,des Communes de Port--au- Prince, P6tion-Ville et Kenscoff me firent l'honneur de m'envoyer singer au Corps Legislatif. Ai-je d6fendu les int6rets du Peuple ? Les actes que j'ai accomplish, mes interventions 1 occasion de l'examen et du vote des lois, contracts et accords internationaux sont conformes aux promesses que j'avais faites au course de la champagne electorale et au serment que j'ai pret6 de main- Stenir les droits du Peuple et d'ftre fiddle h la Constitulion.J'ai agi en conformity de doctrines, d'id6es et d'un programme com- patibles avec ma position de NATIONAL-DEMOCRATE. D6pute du Peuple, je n'ai pas fait de distribution d'argent un grand nombre de compatriotes. On salt les pertes que j'ai subies dans la lutte aue j'ai engage contre l'exploitation de I'ignorance et de h misere des masses de l'arrinre-pays.Or sait ce que j'ai perdu au course des .venements politiques de Jan- vier 1954. Mais j'ai la satisfaction que l'l6ecteur conscient et patriote n'a pas vot6 pour moi dans le but d'obtenir de ma part une compensation picuniaire. Je ne suis ni corrupteur ni demagogue... N'ayant jamais 6te Secrftaire d'Etat sous le regime inaugu- r le 6 D&cembre 1950, je n'ai pu donner du travail a des cho- meurs ni appeler quelques compatriotes a des functions publi- ques. D6put6 du Peuple, je suis plut6t plac6 pour tenter d'in- troduire dans les lois de la R6publique des dispositions pou- vant conditioner le bien-etre collectif et non pas es satisfac- tions 6goistes de quelque uns... Je suis place pour Emettre a la tribune de l'Assembl6e don't je suis Membre. les idles que je crois etre compatibles avec les conceptions avanc&es d'une D&- mocratie Haitienne ordonn6e. Je n'ai pas cru devoir sacrifier mon rl1e de controleur des actes et de la gestion des Secr6taires d'Etat au detriment des interets de la Classe ouvri.re, du Pay- sannat et de la Jeunesse, Et si je demandais a un compatriote eclair6 son appreciation sur deux attitudes, a savoir: entrepren- dre des demarches pour faire appeler par tous les moyens un ami a un emploi ou intervenir a l'occasion du vote du Budget de la R6publique pour recommander l'augmentation des credits n& cessaires a l'6x6cution du Plan Quinquennal,il est certain qu'il me ben;rait d'avoir, pour 1'exercice 1953-1954, porter l'Ex6cutif a augmenter de DEUX MILLIONS DE GOURDES les credits en question. Que l'on consulate le num6ro du 27 Septembre 1953 du journal HAITI-DEMOCRATIQUE l'on constatera que je n'ai pas agi autrement. On y lit en effet en grandes manchettes: "UN MINISTRY A DIT ... "En l'ann6e 1953, un S&cretaire d'Etat passant pros du siege du Premier D6put6 de Port-au-Prince au course d'une seance de la Chambre, dit tout bas a Monsieur Daniel Fignole: Votre opposition au Budget du D6partement de 1'Education Nationale tel qu'il a 6t6 pr6sentE a l'Assemblee, a eu toute son importance. Car un Haut Fonctionnaire int6resse (1) m'a dcclar6 que c'est grace a votre s6vere intervention qu'il a 6t6 accord une substan- tielle augmentation d'allocation au Departement de l'Education. Et le D6put6 Fignol6 de r6pondre avec son sourire:" Vous constatez, Ministre, que mon opposition rend service au Pays. C'est 1 ma satisfaction... Un jour, pour l'histoire, nous 6crirons le nom de ce Ministre. (2) Mon intervention en faveur des Syndicats au vote de la loi-Eteignoir Clement Jumelle (3) vaut mieux que tout le con- (I),- Georges Marc, Directeur-GenEral de l'Education Nationale (2).. Mauclair Zephirin, Secr-taire d'Etat de la Presidence. (3].- Que l'on consulle LE MONITLUR du jeudi 30 Octobre 1952 oit est publige la loi du 19 Septembre dc la mrme annie, reglementanl le contract de travail, on verra que n'g- tail l'amendement Fignole a I'a.ticle 43, l'arret de mort du syndycalisme en Haiti gtait sign. La loi qui met per- sonnellemcnt I'ouvrier en presence du patron supprimait course que je pourrais prfter a quelqu'un en lui donnant cinq gourdes par mois. La position que j'ai souvent prise en faveui des Chauffeurs, des Commerqants, des Travailleurs haitiens en R6publique Dominicaine est de nature a provoquer dans 'or dre &conomico-secial des changements ayant une port6e si "6 minemment national et progressiste qu'on ne peut la compare au fait de donner un Inspecfeur au D6partement du Travail ou un indicateur au D6partement de 1'Interieur... C'est sur un plan 6lev6 d'organisation d6mocratique du Pays qu'il faut se placer pour apprecier la valeur de Faction du D6put6 Fignol au Corps L6gislatif autant dire au Gouvernement de la R6publique. On m'a envoy la Chambre des D6put6s non pas pour dis- tribuer de l'argent et des functions publiques, mais pour propo- ser des solutions aux problimes et questions que confrontent le Peuple Haitien en general et les milliers de compatriotes qui vi vent sur le territoire de la Premiere Circonscription Electorale de l'Arrondissement de Port-au-Prince en particuber. On m'a envoy a la Chambre des D6put6s pour Emettre sur les affaires de l'Etat toutes les opinions que je crois favorables h la meilleure fagon d'amrnager la Maison Haitienne. Je suis donc D6put6 au Corps Legislatif. Et ceux qui croient avoir des reproches a m'adresser ,doivent pouvoir les formuler dans le cadre de mes attributions de Parlementaire et relative- ment aux actes que j'ai accomplish dans l'exercice de ces attribu- tions. Sur ce terrain des problemes g6neraux du Pays et des ques tions r6gionales plus ou roins importantes, je crois Pvoir agi dans le'sens de l'am6lioration des conditions de vie des Haitiens sur le triple plan des faits politique, 6conomique et social. J'ai d6fendu les liberties publiques, j'ai pr6sent6 la D6mocratie cor me le meilleur i gime politique. A la Chambre des D6put6s, de Faction syndicate en abrogeant la Legislation des associa- tions quorierc intervint a temps pour sauver ce qui pouoait-e- tre sauoi en proposant l'amendement qui sauvegarde acluel- lement le principle de I'existence des Syndicais ouvriers et de leurs rapports avec le patronalt. vant 1'Assembl6e Nationale et dans les Institutions don't j'ai provoqu6 la creation, j'ai d6fendu avec courage et conviction les conquites du movement revendicatif de Janvier 1946. Les amendments quej'ai apport6s aux projects et proposi- tions de lois, mes propositions de lois (4), les Resolutions et Voeux votes par la Chambre sur mon initiative, mes r6pliques aux Ministres auxquels j'ai eu a dresser des demands de rensei gnements sur des faits d'administration, ma correspondence av c le Pouvoir Executif, tout cela montre mes idces en politique ex- terieure,mes id6es sociales, ma maniere de comprendre une po- litique Economique conforme a une equitable distribution de la richesse national, ma conception de la dispensation de la culture a tous les degr6s et la fagon don't je voudrais voir g6rer les finances publiques. Je ne me suis pas propose d'etablir tout cela dans ce pre- mier volume relatif a l'exercice de mon mandate de D6put6 du Peuple. Je dirai plut6t le bien que j'ai entrepris ou propose de faire aux populations de trois importantes regions de la Premiere Circonscription Electorale de l'Arrondissement de Port-au-Prince: I.- La Commune de PETION-VILLE, 2.- La Commune de KENSCOFF, 3.- Le Quartier de'la CROIX-DES-MISSIONS. 4],- Conformiment a I'article 57 de la Constitution de la Ripublique je me suis faith le deooir de dsposer .sur les Bureaux de la Chambre trois propositions de lois, I'une Ssur les parties politiques, la deuxieme sur la Presse, la Stroisieme sur le fonctionnement de la Commission' In- terparlementaire prioue a 'article 144 de notre Charte Fondamentale. Le Depute Daniel Fignol6 et la Commune de Petion-Ville DE L'EAU POUR L'ACRICULTURE 8 D6cembre 1950 Monsieur le Secr6taire d'Etat des Travaux Publics, Palais des Ministeres, Port-au-Prince.- Monsieur le Secr6taire d'Etat, Je crois qu'un D6put6 du Peuple est bien place pour pour attirer I'attention de l'autorite executive sur certaines questions qui, resolues, peuvent donner au Gouvernement la sa- tisfaction du devoir accompli. Le D6pute de Kenscoff, de Petion-Ville et de Port-au- Prince inaugure ses rapports avec les Secretaires d'Etat de l'Agriculture et des Travaux Publics par une revendication des habitants de FRERES. Les paysans de cette locality de Petion-Ville sont exposes a v6g6ter dans le ch8mage, la disette et la misere. Ils ne pourront pas envoyer leurs enfants a 1'6cole si le Gouvernement ne vint a leur secours avec c616rit6 dans l'urgence. Ils ne peuvent pas cultiver leurs champs, apporter au mar- ch6 les vivres alimentaires que consomment les habitants de Petion-Ville et de Port-au-Prince. ls n'ont pas de canne a sucre a vendre a la HASCO. I1 leur est impossible de tenter une pro- chaine r6colte de pois. Et la question se pose avec acuit6 en D6cembre. La morte-saison semble alors nous reserver un'cas de crise du mois de Juin que les Gouvernements ignorants, im- prevoyants et politicailleurs attribuent a des manoeuvres d'op- position... Si, done, GOUVERNER, C'EST PREVOIR, on peut dores et d6ja travailler a 6viter cette crise de vivres alimentaires qui a ete parfois artificielle par un exces d'exportation au d6tri- ment de la consommation locale, mais souvent reelle par le fait de l'insouciance du Gouvernement qui n'a jamais voulu tenir compete des conseils qu'on lui donnait sur la production a pro- mouvoir dans les regions qui sont les greniers naturels de Port- au-Prince. Monsieur le Secretaire d'Etat, quelque chose peut 8tre tent6 pour apporter par l'agriculture le bien-6tre social aux habitants de FRERES, qui ont eux-memes propose une solution de circonstance, une solution raisonnable a la question qu'ils con- frontent. Ils soulignent que le Gouvernement d6chu, sous-esti- mant le fait 6conomique et social de FRERES, a fait descendre toute l'eau vers ce qu'on appelle L'AIRE DE L'EXPOSITION, abandonnant ainsi hommes,cheptel et champs dans leur triste si- tuation actuelle, alors que des reparations faites au reservoir met traient un certain volume d'eau a la disposition du cultivateur. Je suis plac6 pour savoir que les habitants de FRERES qui attendent la possibility d'une prochaine r6colte de pois, se raient reconnaissants au Gouvernement de venir a leur secours par les simples reparations a faire au Bassin qui existe d6ja et par la reserve d'une quantity d'eau susceptible de tirer de la crasse et de la misere toute une population laborieuse. Recevez, Monsieur le Secr6taire, d'Etat, les remerciements anticip6s des habitants de FRERES et les assurances de ma con sid6ration distingu6e. Daniel FIGNOLE D1put6 de P6tion-Ville au Corps Legislatif. xxx 8 D1cembre 1950 Monsieur le Secretaire d'Etat de l'Agriculture, D6partement de 1'Agriculture, Damien.- Monsieur le Secr6taire d'Etat, Deput6 de Petion-Ville Eau Corps Legislatif, je me suis rendu dimanche dernier a FRERES pour entendre des habi- tants de la Section 'me parler de ce qui leur fait besoin. Mes d6marches aupres des Membres du Conseil Communal de Pe- tion-Ville, de Messieurs les Secr6taires d'Etat de l'Agriculture et des Travaux Publics montrent l'importance de la question que mes mandants ont pris soin de bien poser dans une lettre a moi adress6e. Les habitants de FRERES, Monsieur le Secretaire d'Etat, confrontent actuellement une situation d6sastreuse par le fait que l'eau qui favorisait la production agricole dans le milieu et partant une vie tconomico-sociale deja au-dessous du mediocre est utilis6e actuellement h Port-au-Prince. On ne peut plus parler de production de canne a sucre et de vivres alimentaires. Le d6sarroi est tel que le mois de D6cembre qui est generalement consid6r6 par les families haitiennes comme un temps de circula- tion d'argent, amine pour les habitants de FRERES l'impos- sibilite d'une procha;ne recolte de pois, par consequent le cho- mage et la misere. Et, cependant, Monsieur le Secr6taire d'Etat, le paysan propose une solution provisoire raisonnable. Ils suggerent que des reparations soient faites a l'ancien reservoir. Le Bassin rempli pour les besoins agricoles de la re- gion, I'eau pourra reprendre son course vers Port-au-Prince. En visage ainsi, la question parait simple et claire. J'aimerais h croire qu'il me suffirait de faire appel a votre sens d'une bonne distribution de la richesse national, de revendiquer l'application de la definition de la Democratie qui promet a tous, aux pay sans de FRERES comme aux clients des boites de nuit de la Cit6 de l'Exposition, les memes opportunities de bien &tre, pour que la vie a FRERES reprenne son course normal. I1 semble, Secr6taire d'Etat, que la question puisse etre r&solue dans le sens de la revendication soutenable et urgente des habitants de FRERES, qui comme moi, ne demandent point que Port-au-Prince soit priv6 du pr6cieux liquid, mais que seu- lement une parties en soit laiss6e au travail de la terre qui as- sure le bien-&tre social dans le milieu. Si, GOUVERNER, C'EST PREVOIR, dores et. d6ja nous pouvons nous mettre au travail pour 6viter a la population de P&tion-Ville et de Port-au-Prince la crise de vivres alimentaires quifnous confront vers le mois de Juin de chaque ann&e. Et la r6fection immediate du Reservoir de FRERES aura 6t6 un acte d'intelligence, de prevoyance, d'humanit6 et de haute port6e &co- nomico-sociale. Agr6ez, Monsieur le Secretaire d'Etat, les remerciements anticip6s des habitants de FRERES et les assurances de ma con- sid6ration distingu6e. Daniel FIGNOLE Deput6 de Petion-Ville au Corps Legislatif. xxx Port-au-Prince, le 8 D6cembre 1950. Messieurs les Membres du Conseil Communal de Petion- Ville, Hotel Communal de Petion-Ville:- Messieurs les Membres du Conseil, Les habitants de FRERES se plaignent amirement de ce qu'ils n'ont plus d'eau pour cultiver leurs champs. Ils disent que le precieux liquid descend vers Port-au-Prince pour les besoins des Etablissements de tous ordres situes dans ce qu'on appelle l'Aire de l'Exposition,.du Bi-Centenaire. A la v6rite les paysans de FRERES ne s'opposent pas a ce que la Capitale b6n6ficie d'une augmentation de quantity d'eau potable. Ils soutiennent que, si des reparations sont faites au Reservoir, ils pourront esperer arroser les terres qui produi- saient dans un pass recent, la canne a sucre et les vivres ali- mentaires. Or, Messieurs les Membres du Conseil, si au mois de D&cembre les habitants de l'endroit sont deja menaces de diset- te, de ch6mage et de misere, on peut prevoir ce qui adviendra vers ce qu'on appelle en Haiti la morte-saison Messieurs, j'avais tenu a vous mettre au courant d'une en- quete que j'ai menee a FRERES sur la demand de quelques habitants du lieu. Le sens d'une loyale collaboration entire les au- torit6s de la Commune me command de porter a votre con- naissance que j'ai entreprise d'6crire aux Secretaires d'Etat des Travaux Publics et de l'Agriculture au sujet' du.contenu de cet- lettre. Recevez, Messieurs les assurances de ma consideration dis- tingu6e. Daniel FIGNOLE D6pute de P6tion-Ville au Corps L6gislatif. xxx 8 Decembre 1950 Monsieur le Capitaine Commandant le District Militaire P6tion-Ville.- SMonsieur le. Capitaine, A considered l'autorit6 don't vous etes invest P&tion-Ville, Chef-lieu du District Militaire don't vous etes le Commandant, je crois devoir vous associer a une entreprise favorable au bien- etre social d'une int6ressante locality de Ption-Ville. Les rensei- gnements que vous avez d6ja notes et les conditions dans les- quelles j'ai tenu a formuler la question, vous permettront cer- tainement d'entrer dans la bataille que je voudrais voir les au- torit6s de Petion-Ville engager pour donner satisfaction aux ha- bitants de FRERES. Je me fais le plaisir de vous communiquer copie des let- tres que j ai adressees au Conseil Communal de Petion-Ville et aux Secr6tairesd'Etat des Travaux Publics et de l'Agriculture. Monsieur le Capitaine, il s'agit pour nous autres de P&tion- Ville de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que FRE- RES obtienne la r6fection du Reservoir et un certain volume d'eau qui vienne sauver les habitants de la disette, du chomage et de la misere. Nous aurons meme travaill6 a effacer le spectre de la crise de vivres alimentaires que depuis quelques annees Petion-Ville et Port-au-Prince connaissent vers le mois de Juin. Agr6ez, mon cher Capitaine, avec mes compliments, l'ex- pression de ma consideration distinguee. Daniel FIGNOLE D6put6 de Petion-Ville au Corps L6gislatif. de Peftion-Ville, Le D6pute Fignol6 sollicite la collaboration de l'Administration Communale Messieurs les membres du Conseil Communal de P6tion. Ville. Hotel Communal de Petion-Ville. Mes chers Concitoyens, Deput6 de la Commune de P6tion-Ville au Corps L6gis- gislatif, je suis certainement renseign6, dans une tres large me- sure, sur ce qui fait besoin A l'interessante Commune. Je me suis pench6 s6rieusement sur ce que je pourrais appeler les , 1.- de l'Education Nationale, 2.- des Travaux Publics, 3.- de l'Agriculture, 4.- de la Sant6 Publique, 5,- de l'Economie Nationale, 6.- du Travail. II est evident qu'a mon titre de D6put6 du Peuple mes demarches -ne peuvent ref lter qu'une POLITIQUE REVEN- DICATIVE. Mais il est recommandable que je sois en measure d'attirer l'attention des Pouvoirs comp6tents sur ce qui doit etre entrepris pour que P6tion-Ville b6n6ficie dans un avenir pro- chain de tout programme de bien public qui aura 6t6 une obses- sion pour le Gouvernement de la R6publique. Or, le Corps Le- gislatif est une branch du, Gouvernement appel6 a donner des institutions au Pays et aux Communes. C'est a la lumiere de ces considerations que je me fais le devoir de chercher h savoir le programme du Conseil Communal de Petion-Ville. D6put6, je demand aux magistrats de la Com- mune que j'ai l'honneur de representer au Parlement, de bien vouloir me faire savoir comment, a leur avis, je peux les aider a chercher les solutions des questions qui int6ressent le d6ve- loppement sociographique du chef-lieu de la Commune et l'orga- nisation g6nerale de la Commune, Je sais que, pour le plus grand bien de P6tion-Vllle, vous devez pouvoir tirer de considerable avantages de vos bons rap- ports avec la Prefecture et les plus fortes autorit6s du Pouvoir executif. J'en veux pour preuve le movement de' civilisation Et de progres social qui peut sortir d'une serieuse application de l'article 128 de la Constitution (5) et d'une r6formes des institutions communales. Mais il est aussi vrai de dire que le Parlement est bien place pour tirer de ses rapports avec 'autori- te executive l'int6gration dans les faits d'une politique qui pous se les Communes de la R6publique vers une vie democratique a- vanc6e.Dans le cadre de l'organisationcommunale pr6vue par la Charte fondamendale, un Representant du Peuple est appeal h travailler au triomphe d'une scientifique et heureuse conception de l'Institution Communale. Mes demarches parent d'un bon natural, demeurent de bon aloi et de bon gout, a la pens6e que le Conseil Communal, le Conseil de la PrEfecture et le D6put6 de la Commune au Corps LUgislatif presentent les 1eements humans les mieux places pour bien poser les donnees d'une politique corn munale g6ntratrice de progres et de civilisation. Et votre Con- seil, Messieurs, a l'opportunit6 de "mettre au pied du mur" un D6put6 qui ne demand qu'a servir la Commune qu'il a l'hon- neur de representer au Parlement. Recevez, Messieurs les Membres du Conseil, les assurances de ma consideration distingu6e. Daniel FIGNOLE Deput6 de Petion-Ville (5).-Aurticle 128: Le Prefet, les Magistrats Communaux, Ic Corn missaire du.Gouvernement, les Juges de Paix- les Inspec- teurs des ecoles, les Agents des services de l'Agriculture, de la SantS Publique des Travaux Publics, les Directeurs de la Douane, des Contributions et de tous les reprisentants des services publics de la circonscription prefectorale forment le Conseil de la Prefecture. Ce Conseil se riunit obligatoirement deux fois par an au siege de la Prefecture pour dalibgrer sur routes questions d'ordre regionale et en faire rapport a l'Exeutif. Cependant, en cas, d. necessitlle Conseil se reunit i i'extraordinaire. ENQUETE 20 Janvier 1951. Monsieur Robert Bazile, Directeur-Administrateur du Bureau de Recensement de Port- au-Prince. Monsieur'le Directeur, J'ai entrepris de faire une 6tude. Une question est a po- ser. Mais une donnee s'avere indispensable pour que cette ques- tion soit scientifiquement congue, II me semble que cet l66ment puisse etre tire des chiffres du Recensement g6n6ral de la population de la Republique. Je voudrais done savoir a la lumiire des investigations et des statistiques de votre Office, le nombre d'Haitiens de 7 a 14 ans qui entrent dans la formation de la population de chacune des Communes de Kenscoff, de PNtion-Ville et de Port-au-Prince. Et je vous serais infiniment reconnaissant de me dire aussi le nombre des l66ments sociologiques d'age scolaire des Communes de Thomazeau, Ganthier, kCroix-des-Bouquets et des Arrondis- sements de Fort-Libert6, Valliere, Hinche, Lascahobas, Mireba- lais et Saltrou. Agr6ez, Monsieur le Directeur, mes compliments et mes remerciements anticip6s. Daniel FIGNOLE D6put6 au Corps LUgislatif S'V '; Uni Lyc~e pour Petion-Ville 30 Janvier 1951 SON EXCELLENCE MONSIEUR PAUL MAGLOIRE, President de la REpublique, Palais National. Monsieur le Pr6sident, Petion-Ville, Chef lieu de la Commune du meme nom, a deja pris les proportions d'une grande ville. Elle se dresse entire la Capital et une Cite touristique: Kenscoff. II est certain que Petion-Ville marchera vers la vie social advance si le Gouverne ment entreprend de lui faire ben6ficier de sa sollicitude dans tous les domaines. Des investigations demographiques permettent d'affirmer que les Sections rurales de Pernier, Greffin, Soisson, Freres, ME yotte, Diegue, par example, pr6sentent des elements sociologi- ques relativement avanc6s qui enverront leurs enfants a tout Lycee (6), toute ecole primaire superieure (7) ou tout 6tablis- sement d'orientation technique (8) que le Gouvernement aura cr66s a Petion-Ville, La clientele scolaire de la Commune est nombreuse. Une enquete objective menee dans les ecoles secondaires de la Capi- tale peut vous convaincre que je dis vrai. Ils sont nombreux les lives des lyc6s de Port-au-Prince, qui a cinq heures apres la classes, reprenneit la route de Petion-Ville. Nombreuse est dans cette Commune la clientele du Certificat d'Etudes Primai- res. Enfin le r6sultat du Recensement general de la population est considerable, quand on sait que cette Commune comptait en 1950 environ 30 708 habitants et Kenscoff 14.245. La creation d'un 6tablissement d'enseignement secondaire a P6tion-Ville aura Wt6 un commencement de solution heureuse (6).- Ecole d'enseignement secondaire. (7).- A ce sujet j'ai eu une important conversation a Pition-Ville mmme, avec le Directeur Ggnaralde l'Education Nationale, Mon sieur Georges Marc. Et sur sa demand j'ai repris la question dans une lettre a lui adressEe. (8) Fonctionne actuellement a Petion-Ville un Centre dirigi par le Pare Gimbert, ancien SupErieur de l'Ecole des Arts et Mtiers de Port-au-Prince. Je parole ici de I'Ecole qui fonctionne a i'A - venue Dessalines et qui est confine aux Peres Saldsiens; d'une des questions du probleme de decentralisation de Port-au- Prince. L'evoluton normal de Petion-Ville cr6e des besoins dans l'ordre social, 6conomique et politique. Et le Gouverr e- ment. en creant un lyc6e dans le milieu, aura exp6riment6 un terrain propice a l'organisation de l'unite national par 1'6duca- tion publique: les 616ments sociologiques qui forment la popula- tion de la ville et de la Commune, profiteront ccrtainement de l'opportunite d'envoyer leurs enfants 6tudier dans une &cole se- condaire national bien organis6e. Au moment done ou' le Gouvernement pense a la pr6para- tion du Budget de l'exercice 1951-1952, je me fais le devoir de demander h votre Excellence de poser un acte qui marifeste la tendance du regime a mettre a la port6e des fils de P6tion-Ville la culture du second degr6 et de mettre en evidence le principle que TOUS LES HAITIENS ONT LE DROIT D'ASPIRER A UNE HAUTE CULTURE ET A UNE FORMATION UNI- VERSELLE. De cette conception de l'organisation de l'Ecole en Haiti doit sortir aussi le capital human que la techr ique et les m6thodes scientifiques auront mis au service de l'industrialisa- tion progressive du Pays President, en donnant h Petion Ville un Lyc6e, vous per- mettrez aux ecoles secondaires nationals de Port-au Prince d'ou vrir leurs portes a des centaines de jeunes compatriotes que la misere des parents acculent a ne pas pouvoir monter en intelli- gence, en dignity et e'n culture. Veuillez agr6er, Monsieur le President, l'assurance de mes meilleurs sentiments. Daniel FIGNOLE D6pute de P6tion-Ville au Corps L6gislatif. A Propos de la Production Cafeiere: Une lettre du Deput6 Daniel Fignole au Senateur Marceau Desinor 26 Fvrier 1951. Monsieur Marceau D6sinor, S6nateur de la REpublique, Directeur de "Le Nouvelliste" Port-au-Prince.- Monsieur le Directeur, Dans son edition de ce soir "LE NOUVELLISTE" a soulign6 que le D6partement de l'Agriculture a tenu compete de ses suggestions quant a l'abandon dans lequel se trouvait la region des Cahos, autrefois si r6put6e pour sa production ca- f6iere.Vous avez, on le comprend, bien accueilli la Commission d'agronomes envoy6e sur les lieux pour ENQUETER SUR LES CAUSES DE REGRESSION DE LA CULTURE DU CAFE, SI PREJUDICIABLE A NOTRE ECONOMIC. Et, donnant de plus amples informations, votre journal a 6crit : "Cette Commission part incessamment pour les Cahos.L'Agro- nome Claude Pr6val s'occupera plus sp6cialement de l'etude des conditions socio-6conomiques de la region. L'Agronome Da- daille est charge6 d'6tudier les pratiques actuelles de la culture du caf6 et de determiner autant que possible les superficies sous culture ainsi que celles susceptibles d'etre employees en cette denr6e. Le p6dologue Fanfan, fera la classification des diff6rents types de sol de la region, en dressera la carte, ooerera les rele- v6s de sols pour les analyses a fa're au laboratoire. " Cette d4marche de votre journal est recommandable. Et le D6partement de l'Agriculture a certainement bien fait de pren- dre en s6rieuse consideration votre heureuse suggestion. Mais vous conviendrez avec moi, mon cher S6nateur, qu'il existe des habitations cafe6ires a P6tion-Ville, a Pestel, a l'Asile et dans dans les D6partements g6ographiques du Pays. Dans le domain du d6veloppement de la Culture Caf6iere, la tache d'intensifier notre production agricole d6passe le cadre des seuls besoins d'une region donnee. Au demeurant, si l'on doit fliciter le confrere d'avoir pose un bel acte en faveur de nos compatriotes des Cahos, on me permettra de voir dans le detail des attributions de la Commis- sion d'enquete l'opportunit6 de la solution gn&eralis6e d'une question de Gouvernement. Et j'aime a croire qu'a ce point de vue et dans ces proportions le D6partement de l'Agriculture efit pu penser a passer des instructions pour que des measures soient immrdiatement prises pour redonner aux regions produc- trices du cafe leur prosperity d'antan. Mon intervention est opportune, puisque, mon cher S6na- teur, il s'agit de donner satisfaction a vos mandants et au Pays. Si vrai que "Le Nouvelliste" lui-meme avait d6ja entrepris d'interviewer le S6nateur Dehoux sur LE RETABLISSEMENT DES ANCIENNES PLANTATIONS, L'ETABLISSEMENT NOUVELLES POUR L'INTENSIFICATION DE LA PRO- DUCTION. II y aura done lieu de croire que certaines r6ponses du S6nateur de l'Ouest int6ressent les Agronomes de la Com- mission d'enquete. Et je suggere que "Le Nouvelliste" etende la champagne au Pays entier et que le D6partement de l'Agricultu- re donne satisfaction a toutes les regions productrices du cafe. Ce travail scientifique permettra a nos economistes d'avoir des donn6es sur a).- La superficie propre a cette culture, b).- La superficie qui produit actuellement cette den- ree, c).- La production cafeiere. Et a la lumiere d'un Plan, le Gouvernement pourra bient6t entreprendre le d6veloppement de la culture cafeiere. Acceptez, Monsieur le Directeur, mes compliments et mes remerciements. Daniel FIGNOLE D6put6 de Port-au-Prince. Les considerations faites par le Deput6 Fignol ia 1'6chelle des besoins des cinq D6partements geographiques rcpondent a une necessity 6conomique ind6niable. L'article VI du Plan d'A- griculture vot6 le-9 Septembre 1951 est conforme a la maniere de voir du Depute. On y lit en effet : ARTICLE VI.,- Intensification des Denr6es d'exporta- tion: 1.- Cafe: Regn6ration 11.000 Has....................Gourdes 2.150.000,00 Extension 7.274 Has ................................... 3.746.110,00 Project Sp&cial Cahos................................. 244.200,00 Administration........................................... 339.800,00 L'auteur de la Lettre au Senateur Disinor, Membre de la Commission du Plan Quinquennal de la Chambre des D6put6s, avait done 6mis depuis Fevrier 1951 des points de vue qui sont conformes i un article du plan du Departement de l'Agriculture. 0G son Une bibliotheque pour P6tion-Ville Le Deputy Fignole Ecrit a Monsieur Max Bissainthe 13 Mars 1951. Monsieur Max Bissainthe, Directeur du Service des Bibliotheques Nationales. Monsieur le Directeur, I 'me semble que la n6cessit6 de cr6er dans une ville une Bi- bliotheque publique soit souvent function du d6veloppement so- ciographique du milieu, de la clientele des &coles et des Univer- sit6s, du niveau intellectual des elements sociologiques lettres, de la population relativement 6lev6e, du besoin de s'instruire des ouvriers et travailleurs et du devoir des Gouvernants de mettre toutes les possibilities du savoir a la port6e de toutes les couches sociales. Or, dans une lettre adress&e le 30 janvier dernier au Pr6si- dent de la R1publique pour demander I'organisation d'un Lyc6e a P6tion-Ville, j'aidit entire autres choses: ,,Petion-Ville, chef-lieu de la Commune du meme nom, a de'j pris les proportions d'une grande ville. Elle se dresse entire la Capitale et une Cite touristique: Kenscoff. I1 est cer- tain que P6tion-ville marchera vers la vie social advance si le Gouvernement entreprend de lui faire b6neficier de sa sollicitu- de dans tous les domaines. -Des investigations d6mographiques permettent d'affirmer que les Sections rurales de Pernier, Greffin, Soisson, Freres, MWyotte, Diegue, par example, pr6sentent de 616lments socio- logiques relativement avances qui enverront leurs enfants a tout lyc6e, toute ecole primaire sup6rieure ou tout 6tablissement d'orientation technique que le Gouvernement aura cre6 a P6tion- Ville. ,La clientele scolaire de la Commune est nombreuse. Une enquite objective men6e dans les &coles secondaires de la Capi- tale peut vous convaincre que je dis vrai. Il sont nombreux les 616ves des lyc6es de Port-au-Prince, qui, a cinq heures, apres la la classes, reprennent la route de Petion-Ville. Nombreuse est dans cette Commune la clientele du Certificat d'Etudes Primaires. Enfin, le resultat du Recensement g6n6ral de la po- pulation de la REpublique permet d'affirmer que la gent sco- laire de P6tion-Ville est considerable, quand on salt que cette Commune comptait cn 1950 environ 30.707 habitants et Kens- coff 14.245.,, P6tion-Ville, qui est l'une des plus grandes et des plus belles vil es du Pays et qui a une jeunesse intellectuelle avanc&e, est en droit d'esp6rer que leDirecteur du Service des Bibliotheques publiques se penchera sur la question pose par le Depute Fi- gnol6. Et les Petionpolitains considbreront uneBibliotheque Na- tionale comme l'une des plus belles realisations de l'Administra- tion compEtente. S, vrai que, en comparison des villes haitiennes qui, hormis Port-au-Prince, offrent un lieu de loisirs sains et de recherches scientifiques et litteraires a leurs travailleurs intellectuals. Pe- tion Ville demeure victim d'un injustice. I Villes b6neficiant d'une Bibliotheque Population Cap-Haitien .........., , , 24.957 habitants Gonaives , , , , 13.534 Cayes , ,, ,,,,,,,, 11.835 J&r6mie ,,,,,, ,,,,,, 11.138 " Saint-Marc , , ,,, 10.485 " Jacmel ,, , ,, , 8.545 Port-de-Paix , 6.309 Or. Monsieur le Directeur, P6tion-Ville avec sa population urbaine PROPREMENT DITE, vient avant Jacmel et Port-de- Paix. Elle peut 6tre place avant bien d'autres villes si l'on con sidlre les milieux r6sidentiels allant des limits de Port-au-Prin- ce a l'entr6e de la ville et du Quartier G6n6ral du District Mi- litaire aux limits de Kenscoff. Je sais qu'il appartient au D6partement de l'Education Na- tionale de r6soudre la question, si la Commune ne l'envisage pas. Mais il est aussi vrai de dire que votre Administration ne pourra que gagner h augmenter le nombre des Bibliotheques pu- bliques. Et leur fonctionnement et leur distribution democrat ques auront attest les services 6minents que, dans votre domai- ne, vous aurez rtndus a la Patrie par la TPOPULARISATION' de la science et de le culture. Je veux faire de vous un considerable alli6 dans le system de defense de la cause de la jeunesse de P6tion-Ville que j'aime- rais voir monter en intelligence et en puissance c&erbrale. Posez done la question a l'attention du D6partement ministeriel com- petent. Je vous donne l'assurance qu'a la tribune de la Cham- bre je defendrai avec patriotism tous les projects de credit favo- rables a la dispensation de l'instruction dans les couches les plus profondes du people par le fonctionnement des Biblioth6- ques nationals. Veuillez accepter, mon cher Directeur, avec mes compliments et mes remerciements anticipes, 1'assurance de ma cond6ration distingu6e. Daniel FIGNOLE D6put6 de Petion-Ville au Corps LUgislatif. o-0o-o-o-o-o- A PROPOS DE DISPENSAIRES-HOPITAUX (9) Dans une lettre en date du 5 Juin 1951 le D6put6 Daniel Fignol parla ainsi au Secr6taire d'Etat de la Sant6 Publique, Monsieur Clement Jumelle: "Monsieur le Secretaire d'Etat, Aujourd'hui, a la seance de la Commission du Plan Quinquennal (10), j'ai suivi l'expos6 de votre conceptiondu pro- blame de la Sant6 Publique. en Haiti. Je vous adresse lapr6sente lettre pour vous demander d'accorder toute votre sollicitude aux populations des sections rurales de Kenscoff, de PEtion-Vil- le et des quarters populaires de Port-au-Prince, l'occasion de l'execution de votre programme de construction des latrines publiques, de systemes hydrauliques, de dispensaires-hopitaux et de dispensaires ruraux. (11) (9).- A propos de dispensaires-hopitaux, les gens qui ignorent I'historique de la question s'imaginent qu'il s'agit d'entrepri- ses nouvelles au Departement de la Santi Publique. Mais les archives de la Secretairerie d'Etat peuvent aider les gens peu informs a apprecier ies enquites et le commencement d'ex&cu- tion du programme de Monsieur Daniel Fignoli, Secretaire d'Etat de la Sante Publique du 19 Aodt 1946 au 24 Octobre de la mame ann"e- J'en veux pour preuve mes demarches aux Coteaux, a Bainet, a l'Anse-a-Veau eic (10).- Le Depute Daniel Fignoli fut Membre de la Commission du Plan Quinquennal. II rendit constitutionnel le project de loi de l'Ex&cutif par un important amendment a l'article 3. Le Depute de la Premiere Circonscription de Port-au- Prince, au course de la saance du 5 Juin attira I'attention du Ministre sur P6tion-Ville. (11).- C'est l'introduction de la lettre dans laquells le Deputa a fail d'importantes considerations en faceur de Kenscoff, de la Croix des Missions et des quarters populaires de Port- au-Prince. Le Deputy Fignol6 ecrit au Ministre F6lix Diambois (12) Monsieur le Secretaire d'Etat, Le 30 Janvier 1951 j'ai adress6e Monsieur le Presi- dent de la Republique une lettre par laquelle j'ai montr6 la n&cessit6 de creer a Petion-Ville une Ecole Secondaire. Le Secr&e taire d'Etat de la Pr6sidence (13), par sa reponse en date du 2 Fevrier, m'informa que suites utiles seront donn6es a ma communication, que le Secretaire d'Etat de 1'Education Natio- nale (14) en a ete touch et que, par ainsi, seront envisages les moyens propres a la r6alisation d'un voeu qui est cher au Presi- dent de la R6publique. Le 13 Mars je demandai a Monsieur Max Bissainthe de con- siderer la possibility d'organiser Petion-Ville une Bibliotheque publique. Le 16 du mois, 1'Inspecteur G6neral des Bibliotheques Nationales me fit savoir qu'il a propose au D6partement de pr6voir au Budget de l'Exercice 1951-1952 une valeur a cette fin. J'aimerais avoir la satisfaction de voir l'honorable Secretaired'E- tat Diambois poser ces deux actes de justice et de progres r6el en faveur d'une des plus grandes villes de la R6publique et d'une considerable Commune: Petion-Ville. Veuillez accepter, Monsieur le Secretaire d'Etat, avec mes compliments, 1'expression de mes salutations les plus distin- gu6es Daniel FIGNOLE Deput6 de Petion-Ville au Corps Legislatif (12).- Voir le journal "CONSTRUCTION" Edition du mer- credi 29 AoOt 1951. (13).- Monsieur Luc E. Fouchi (14).- Monsieur Camille Lh&risson. Debat Parlementaire Seance du 27 Aout 1951 INTERVENTION DU DEPUTE DANIEL FIGNOLE A L'OCCASION DU VOTE DE L'ARTICLE 691 DU BUD- GET DU DEPARTMENT DE L'EDUCATION NATIONA- LE (15) POUR L'EXERCICE 1951-1952 MONSIEUR LE DEPUTE DANIEL FIGNOLE.- C'est pour appeler encore une fois l'attention de l'honorable Secretaire d'Etat (16) sur le cas d'une des plus grandes villes de la Repu- blique qui demeure priv6e des conditions de propagation de la science et de la culture par les bibliotheques publiques : je cite P6tion-Ville. J'ai eu c &rire au Chef du Service competent a ce sujet. Je d6tiens meme une lettre de ce Fonctionnaire. Et je me rap- pelle avoir essay de faire triompher mon point de vue a la Com- mission du Budget (17) et avoir vu un collaborateur du Minis- tre prendre note de ma demand de mettre une Bibliotheque a la disposition de la jeunesse de Petion-Ville. Je rappelle cela au Secretaire d'Etat (18) (15)- L'article 691 du Budget du DEpartement de l'Edu:ation Na- tionale est relatif aux Bibliotheques Publiques. (16) Monsieur Felix Diambois: (17) Le Depute Daniel Fignoli profitade sa presence a la Com- mission du Budget pour proposer beaucoup de choses en faveur de plusieurs localitis du Pays (18)- Consulter le Procds-Verbal de la seance du 27 Aoat 1951 de la Chambre des Deputes Le Depute Fignol6 ecrit a 1'Administration Communale. 30 Aout 1951 Messieurs le President, et les Membres du Conseil Commu- nal de Petion-Ville, -P6tion-Ville. H6tel de Ville Messieurs, Ma lettre en date du 13 Mars adressee a Monsieur Max Bissainthe et la r6ponse de l'inspecteur Gen&ral des Biblioth6- ques publiques 6tablissent que le Repr6sentant de P6tion-Ville au Corps LUgislatif a demandE au Gouvernement de bien vouloir doter notre important ville d'une Bibliotheque Publique. La lettre de Monsieur Bissainthe et 1'intervention que je fis a la stance du 27 Aout a I'adresse du Secretaire d'Etat de 1'E- ducation Nationale relativement a la some pr6vue au Budget pour le fonctionnement des Bibliotheques nationals, prouvent que la lecture sans frais peut etre mise a la port6e de la jeunes- se petionpolitaine. I1 est entendu que dans le Plan Quinquennal il est allou6 au D6partement de l'Education Nationale une some pour cons truction et am6nagement de bibliotheques publiques et que ce point du Plan ne sera pas mis a execution des les premiers jours d'Octobre 1951. Je sais qu'a l'article 691 d'u Budget il est prevu 138.000 Gourdes pour le fonctionnement des Bibliotheques publiques. Mais Monsieur Bissainthe m'a propose de vous de- mander de bien vouloir mettre un local A sa disposition. J'6mets le voeu que vous apportiez a la question la solu- tion qui convient et crois devoir me mettre a votre entire disposi tion, si vous pensez que ma collaboration peut vous etre utile. Daniel FIGNOLE Ecole pour Adultes A la date du 21 Novembre 1951 le D6pute Daniel Fignole adressa h Monsieur Lelio Faublas, Directeur de la Section de l'Enseignement des Adultes, une lettre don't j'extrais ce qui suit: ,,Je vous propose aussi, Monsieur le Directeur, d'6tendre aux Travailleurs de Petion-Ville la sollicitude de la Section que vous dirigez. Cette grande ville a une classes laborieuse nombreu- se qui contribue-au fonctionnement de presque toutes les gran- des entreprises industrielles et commercials de la Capitale. Avec l'espoir que bient6t la Section de l'Enseignement des Adultes annoncera la creation de deux Centres, l'un a la Pre- miere Section rurale de Port-au-Prince, d6nommpe Varreux 1ere, l'autre a Petion-ville, (19) je vous donne, Monsieur le Direc- teur l'assurance de ma parfaite consideration. Daniel FIGNOLE D6put6 des Communes de Kenscoff, de Petion-ville et de Port-au-Prince au Corps LUgislatif. (19) La premiere Ecole pour Adultes de PUtion-Ville fut inaugu- rge le mardi ler juillet 1952: Prirent la parole a cette occasion Monsieur Lelio Faublas, Monsieur Georges Marc Directeur General de I'Education et le Deput1 Daniel Fignole. Consulter le journal CONSTRUCTION qui dans son numero du vendredi 4 juilled publia une note relative a l'inauguration de l'&cole: 0-0-0-0-0-0 Lettre au Directeur General de l'Education Nationale. Le 23 Novembre 1951 le D6pute Daniel Fignol adressa . Monsieur Georges Marc, Directeur G6neral de 1'Education Na- tionale. une lettre don't j'extrais ces lignes: "Monsieur le Directeur General, A la date du 13 Mars de cette ann6ej'adressai a Monsieur Max Bissainthe une lettre par laquelle je lui demandai de bien vou- loir penser a doter Petion-Ville d'une Bibliotheque Publique. Je ne reviendrai pas sur les donnees de l'enqufte objective que j'ai men6e. Mais je persisterai h attirer l'attention du D6partement de l'Education sur la situation faite a une grande ville de la R- publique. <,Petion-Ville est plus populeuse que Jacmel et Port-de-Paix don't les habitants lettr6s profitent des bienfaits de la Bibliothe- que qui fonctionne dans chacun de ces deux centres. ,Je dois dire que Monsieur Bissainthe, par sa lettre du 16 Mars 1951, porta a ma connaissance qu'il a propose au D6par- tement de l'Education Nationale de pr6voir au Budget de l'E- xercice 1951-1952 une valeur pour 1'6tablissement d'une bibliothe- que a P6tion-Ville. Et lors du vote de l'article 691 du Budget, je portai la paro- le pour appeler ercore ur:e fois l'attention du Secr6taire d'Etat de l'Education sur la promesse qu'il avait faite devant la Com- mission du Budjet, de doter P6tion- Ville de 1'Instruction en question. Et en stance publique (20) le Secr6taire d'Etat ac- cepta de donner satisfaction a Petion-Ville. En me basant done sur 1'article 9 de la Loi du 30 Aout 1951 qui stipule que la Direction Gne6rale de l'Education Nationale veillera a l'organisation et au contr6le des bibliotheques publi- ques, je viens vous demander de bien vouloir mettre h execu- tion la promesse faite par le Secr6taire d'Etat de l'Education National devant la Commission du Budget et en seance publi- que de la Chambre des D6put6s". (20] En reponse a l'intervention du Deputi Daniel Fignoli en da- te du 27 aoat: Consulter le procds-verbal de cette seance de la Chambre des D6putIs: COMMUNICATION AU CONSEIL COMMUNAL 21 Decembre 1951. Messieurs le President et les Membres du Conseil Communal de Petion-Ville, H8tel de Ville, P6tion-Ville.- Messieurs, A propos du contenu de la lettre que je me suis fait le devoir de vous adresser B la date du 30 Aout dernier, je vous mets sous les yeux la r6confortante reponse du Directeur-Ge- neral de l'Education Nationale a la demand que j'ai formula dans ma communication du 23 Novembre 6coul6 : "Le 20 D6cembre 1951. Monsieur Daniel FIGNOLE, D6put6 des Communes de Kenscoff, de P6tion-Ville et de Port-au-Prince au Corps L6gislatif, 19, Rue Ant6nor Firmin, Bel-Air, Port-au-Prince.- Monsieur le Deput6, En r6ponse a votre lettre du 23 Novembre &coule, j'ai l'honneur de vous informer que des instructions ont 6t6 passes aux Sections comp6tentes de la D. G. E. N. pour que suite soit imm6diatement donn6e h vos demands. "Pres de 500 volumes ont 6t6 deja achet6s par le Directeur de la Bibliotheque Nationale, Monsieur Max Bissainthe, en vue de l'6tablissemeut d'une bibliotheque a Petion-Ville. Il reste a trouver un local pour cette bibliotheque. Si le President de 1'Ad- ministration Communale de P6tion-Ville veut bien mettre une salle de l'Hotel de Ville ou toute autre salle a notre disposition la bibliotheque pourrra fonctionner d&s Janvier prochain. En ce qui concern la section des Varreux, l'Assistant-Di- recteur Antoine Darius, a 6t6 autoris6 a y ouvrir une cole, a partir de janvier 1952. I1 se mettra en rapport avec vous pour le choix du local. "Veuillez agreer Monsieur le D6pute, en meme temps que MES SINCERES FELICITATIONS POUR LE GRAND INTEREST QUE VOUS PORTEZ AUX POPULATIONS DE VOTRE-CIRCONSCRIPTION, (21) l'assurance de ma haute consideration. Georges Marc Directeur Gen6ral de l'Education Nationale. "Comme je vous le disais, Messieurs,j'inmets le voeu que vous apportiez a la question la solution qui convient et vous offre mon entire collaboration r toute entreprise tendant a lancer dans la voie du progr.s et de la civilisationn, l'importante Com- mune de P6tion-Ville que j'ai l'honneur de repr6senter au Corps L6gislatif. "Recevez, Messieurs, mes salutations distinguees et l'assu- rance de mes sentiments les meilleurs. Daniel FIGNOLE D6put6 de Port-au-Prince. (21) C'est moi qui souligne cesparoles d'un Haul Fonctionnaire de I'Etat qui reconnait dans une piece officielle le grand in- tf6rt que je porte aux populations de la Premiere Circons- cription Electorale de Port-au-Prince. Ces felicitations de Monsieur Georges Marc constituent une reponse officielle a toutes les critiques saugrenues de mes adversaires sans scru- pule. 0-0-0-0-0-0 APROPOS DE L'EAU DE BOISSON A PETION-VILLE Le 21 D&cembre 1951 Messieurs le Pr6sident et les Membres du Conseil Communal de P6tion-Ville, H6tel de Ville, PEtion-Ville. Messieurs, A l'occasion de l'6tablissement d'un Chlorinateur a Delmas j'ai pens6 qu'en ma quality de Repr6sentant de Petion-Ville au Corps LUgislatif autant dire au Gouvernement de l'Etat, je me devais d'clever la voix en faveur des habitants de notre Com- mune. Dans l'edition du Dimanche 16 Dicembre de mon journal "CONSTRUCTION" j'ai public une note 6crite de ma propre main (22)et don't j'extrais ce qui suit: 'On pretend que p usieurs technicians ne partagent pas la maniere de voir et d'agir du Directeur du Service Hydraulique a propos du Chlorinateur qui a cte p lac6 Delmas. "Au demeurant, une simple question de bon sens indique que l'appareil devrait etre place a Freres. Car les habitants de cette locality de P6tion-Ville autant que les clients des entreprises de la Cit6 de l'Exposition du Bi-Centenaire doivent consommer de la bonne eau. A l'occasion d'une entreprise de l'Etat, tous les Haitiens int6ress6s doivent ben6ficier des m mres opportunities de satisfaction. C'est, du reste, un des aspects de la definition de la Democratie. "Si le Chlorinateur est place Freres, les habitants qui vi- vent dans les localities allant de cette communaute au Front de mer sur le parcours du conduit, consommeront une eau potable tandis iue la position actuelle de l'appareil laisse exposes h tou- tes les maladies les ressortissants des localities de P6tion-Ville que traverse le conduit. "Et puis quant a la distribution de l'eau potable le cas des habitants de Petion-Ville doivent etre prise en consideration. 11 (22) Dans cetfe outrage je n'ai pas reproduit les nombreux ar- ticles que j'ai Ecrils a "CONSTRUCTION" et a HAl TI-DEMOCRATIQUE" en faoeur du develloppement g9-- neral de P6lion-Ville: suffit de se rappeler que l'eau de la Source MILLET n'est pas trait6e au Chlorinateur pour 6tablir ce qu'i! convient de faire pour la sante des habitants d'une grande ville et d'une consi- d6rable commune". Mon service de renseignements m'a informed qu'apres avoir lu cette note le Directeur du'Service Hydraulique a envoy sur les lieux des technicians charges d'Etudier le cas de l'eau des- tin6e aux consommateurs de notre Ville et de Freres. On pre- cise que les Inspecteurs du Service competent ont te jusqu'a la Source MILLET et qu'il est question d'y placer un chlori- nateur. On dit aussi que cette eau trait6e pourra Etre reli6e au conduit de Freres par un tuyau de 6 pouces. Messieurs les Membres de la Commission Communale, je crois faire mon devoir en attirant votre attention sur une question qui, r6solue, aura ete un progres r6el dans l'ensemble des conditions de developpement de Petion-Ville. Je vous pro- pose done de bien vouloir user de vos bonnes relations avec le Pouvoir Ex6cutif pour la r6alisation de cet important project. Recevez, Messieurs, I'assurance de mes sentiments les meil- leurs et de mon d6vouement a la cause de l'avancement de notre Commune Daniel FIGNOLE D6put6 de Petion-Ville. XXX 22 D6cembre 1951. Monsieur le Directeur du Service Hydraulique de Port-au- Prince. Monsieur le Directeur, Disposer des chlorinateurs pour traiter l'eau distribute aux consommateurs de Port-au-Prince est une entreprise recomman- dable. Mais permettez-moi d'attirer votre attention sur l'injus- tice don't sont victims les populations diss6min6es le long du conduit allant de Freres h Delmas. Car la position du Chlorina- teur indique quelles besoins d'une important fraction de la Commune de P6tion-Ville n'ont pas retenu l'attention du Servi- ce competent. C'est l'occasion pour moi d'attirer votre attentoin sur ce fait que l'eau livr6e a la population de la Ville de Petion-Ville n'est pas traitee au chlorinateur. Veuillez agreer, Monsieur le Directeur, mes salutations dis- tingu6es et I'assurance de mes sentiments les meilleurs. DANIEL FIGNOLE Depute de Petion-Ville au Corps L6gislatif 0-0-0-0-0-0 Intervention en faveur d'un june paysan 10 Janiver 1952 Maitre Fl6ix DIAMBOIS, Secretaire d'Etat de l'Educatio- Nationale. Port-au-Prince. Monsieur le Secr6taire d'Etat, Je vous demand de bien vouloir accorder votre solicitude Sun jeune paysan de Petion-ville, qui vient de subir avec suc- ces ses examens de Certificat d'Etudes Primaires. Le Service competent du D6partemer t de 1'Education Nationale avait pro mis a ses parents de le faire entrer a 1'ECOLE DE CHA- TARD. Son phre actuellement malade, apres avoir vendu un boeuf pour permettre h son fils PAUL SAINT-AIME de b6n6fi- cier de la promesse du Service de l'Enseignement Rural, a ete simplement mystifi6. Aujourd'hui le jeune paysan studieux et intelligent qui a fait ses 6tudes primaires a 1'Ecole Rurale de FRERES, vou- drait etre recu dans une de ces 6coles professionnelles du Gou- vernement: a la Maison Centrale, chez les Sal6siens oui a Saint-Martin. Avant de former cette lettre, je desire fixer l'attention du Secr6taire d'Etat sur ce fait que je ne connais ni les parents de l'elve ni le jeune paysan lui mEme. Je veux dire que je ne sol- licite pas de faveur pour des amis, Le cas m'a Wte expose par une Institutrice de 1'Ecole de FRERES qui, avec bont6 et patriotism, avait eu a tenter les premieres d6marches qui ont about a la mystification des mal- heureux parents (23). J'aime a me rappelei, Monsieur le Secretaire d'Etat, les declarations que vous avez eu h faire a la tribune de la Cham- bre des D6putes au course de la derniere Session, relativemen. (23) Par letlre en date du 16 janvier 1952 le Ministre Filix Diambois me donna satisfaction en faisant interner Pau! Saint-Aim6 au Centre d' ppentissage de Saint-Marlin. Voir journal "CONSTRUCTION, edition du vendredi 25 janoier 1952. a ia dispensation des lumieres de l'instruction et de l'&ducation aux fils des paysans, pour avoir 1'impression que vous 6tendrez votre bont6 pour les fils des pauvres, h ce paysan de Petion- Ville qui a nom PAUL SAINT-AIME. Veuillez accepted, Monsieur le Ministre, mes compliments et l'assurance de mes meilleurs sentiments. Daniel FIGNOLE D6put6 de Ption-Ville. '0- 0--0--0- Pour filles et Gargons Le mardi ler Juillet 1952 le D6pute Daniel Fignol6 profit de sa participation a la cer6monie d'inauguration de I'ECOLE POUR ADULTES de P6tion-Ville pour appeler attention du Directeur G6neral de l'Education Nationale sur la n6cessit6 de faire fonctionner dans la ville un etablissement d'enseignement secondaire et des classes primaires sdp6rieures a l'intention des jeunes filles qui doivent ou d6sirent continue leurs 6tudes apres 1'obtention du Certificat d'Etudes Primaires. Monsieur Georges Marc demand au D1put6 Fignole de fixer par crit l'objet de la conversation. Le 3 juillet 1952 le Depute s'executa de bonne grace et adressa a Monsieur Marc une lettre don't j'extrais ce qui suit- "Monsieur le Directeur G6n6ral, Donnant suite a la suggestion par laquelle vous m'avez de mand6 de reprendre les questions que nous avons envisagees mardi dernier a Petion-Ville, je vous adresse cette lettre. ,Je vous ai demanded, Monsieur le Directeur, de bien vouloir instituer a P6tion-Ville les classes don't les programmes dispen- sent un enseignement plus avanc6 que le contenu cultural du Certificat d'Etudes Primaires(24). L'organisation d'une classes du Brevet aura marqu6 la sollictude du D1partement de l'Edu- cation envers les jeunes filles de Petion-Ville qui voudraient monter en intelligence et en culture mais qui ne peuvent fr& quenter les &coles de Port-au-Prince. J'ai attire aussi votre at- tention sur la n&cessite de cr6er dans la ville de Kenscoff deux bonnes &coles primaires nationals. Et je ne crois nullement exag6rer en appelant votre bienveillante attention sur les cons6- quences heureuses du fonctionnement d'une Ecole Secondaire a P6tion-Ville." Je veux avoir la certitude que vous allez faire tout ce qui est au pouvoir de votre science, de votre patriotism et de votre belle conception de la justice social pour donner a Kenscoff, deux bonnes ecoles primaires nationals, et a P6tion-Ville une Ecole Secondaire et un degr6 de culture primaire superieur au Certificat d'Etudes Primaires." (24) (24) J'employai cette circonlocution pour que ma demand ne' fat pas incompatible avec la rgforme que le Directeur gn6eral de rEducation Nationale me disait ,ouloir opirer dans la con- ception et le fonctionnement des classes de l'Enseignement Primaire Superieur. 0-0-0-0-0--0 A la Tribune de la Chambre A LA SEANCE DU VENDREDI 8 AOUT 1952 LE DE- PUTE FIGNOLE POSA A L'ADRESSE DU MINISTRY DE LA SANTE PUBLIQUE. MONSIEUR CLEMENT JUMEL- LE, ET DU TITULAIRE DU DEPARTMENT DES TRA- VAUX PUBLICS, LA QUESTION D'EAU DE BOISSON. MONSIEUR LE DEPUTE DANIEL FIGNOLE: Cette fois je vais avoir l'honneur de m'adresser aux titulaires des De- partements de la Sant6 Publique et des Travaux Publics. ,Mes chers Collegues, je n'ai pas seulement l'honnour d'e- tre D6put6 de la Capitale. Je suis D6put6 d'un autre Centre qui a besoin de la sollicitude des pouvoirs publics. Je cite P&- tion-Ville. <,Derniarement il a 6t6 installed a Delma un Chlorinateur pour approvisionner en eau bien traitee la population de Port- au-Prinee. J'ai eu a dire au Directeihr des Services Hydrauliques a mon titre de Deput6 de Port-au-Prince, que mes mandantes ont lasatisfaction d'obtenir l'installation decettemachine, mais qu'a mon titre de D6put6 de P6tion-Ville j'ai cru qu'il 6tait recom- mandable de donner une bonne eau aux habitants de P6tion- Ville. Car ceux qui se connaissent en la matiere parent de fail- les, d'interstices d'6coulement, d'eaux souterraines qui peuvent 8tre facilement polluees et distributes dans des conditions peu hygieniques. J'ai pens6 que l'appareil aurait pu 8tre place la source de captation. I1 y a plus. Les ingenieurs qui s'y connaissent je crois qu'en l'occurence nous sommes aides d'ing6nieurs americaitns et de techniciens- inclinent a penser que les Services Hydrauliques doivent toujours d6livrer leur eau trait&e au chlore." ,,11 me semble que l'eau service a P6tion-Ville ne r6pond pas a toutes lee conditions hygieniques. Je demand a l'honorable Se- cr6taire d'Etat des Travaux Publics duquel relive le fonction- nement des Services Hydrauliques, je demand 6galement au Secretaire d'Etat de la Sant6 Publique qui a certainement pour mission de veiller a ce qu'une eau potable, une eau t ait6e au chlore, soit delivr&e au populations de la R6publique, de pren- dre la question en mains." Un Memorandum pour Petion-Ville Le 12 Aout 1952. Son Excellence Monsieur Paul E. Magloire, President de la R6publique, Palais National. Monsieur le Pr6sident, J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir me faire sa- voir le jour et l'heure auxquels vous pouvez me recevoir. Je me propose d'entretenir votre Excellence de questions relatives au d6veloppement des localities de la Premiere Circonscription Elec- torale de Port-au-Prince. Veuillez accepter, Monsieur le President, l'assurance de mes sentiments les meilleurs. Daniel FIGNOLE Depute au Corps L6gislatif. xx Le 15 Aout 1952 MEMORANDUM A Son Excellence Monsieur Paul E. Magloire, President de la R6publique. Monsieur le President, Je vous remercie d'avoir bien voulu me permettre de vous entretenir de quelques questions relatives au developpement des localit6s de la Premiere Circonscription Electorale de Port- au-Prince. Je me fais le devoir d'attirer votre attention sur les points suivants: POUR KENSCOFF POUR PETION-VILLE A.- R6fection de la route P6tion-ville-Meyotte. B.- Rendre praticable aux voitures automobiles le troncon de la Rue Geffrard qui limited a l'Est la Place du March&. C.- Creation d'une Ecole Secondaire Nationale de Gargons. D.- Creation des Classes da Brevet a l'intention des jeunes filles qui ont obtenu le Certificat d'Etude Primaires. E.- Faire traiter au Chlorinateur l'eau de boisson d6livr6e a la population. F.- Possibilitg de venir en aide a la Commune en vue de la construction d"un H6tel de Ville compatible avec le d6- veloppement general de la locality. POUR PORT-AU-PRINCE: etc, etc 0-o-0-0-0-0 A propos de la route de Meyotte Au num6ro du dimanche 31 Aout 1952 du journal "CONS- TRUCTION" on peut lire ce qui suit dans le compte-rendu de la seance du mercredi 27 Aout 1952 de la Chambre des D- putes. "Le Secr6taire d'Etat des Travaux Publics allait se retire quand le Deput6 Daniel Fignol6 manifesta le desir de poser a son adresse quelques questions importantes. "Le D6pute de la Premiere Circonscription de Port-au-Prince a la parole: ''Je voudraib voir, dit-il,le Secr6taire d'Etat 6tendre sa solli; citude a M6yotte, int6ressante locality de P6tion-Ville. Car il y a lieu d'apporter certaines ameliorations a la route qui y con- duit. Des raisons sociales, &conomiques, de premier ordre plai- dent en faveur de l'entretien de cette voie de communication. Et quand on pense qu'il y fonctionne une Ecole Pr6vocation- nelle qui porte le nom d'une R6publique amie, je parle de la Repuplique de Cuba, et que 1'idte peut bien prendre des person- nalit6s cubaines ou le Representant du Gouvernement cubain de s'y rendre, on se doit de rendre la route voiturable. "Le Ministre Charles gagne la tribune. 11 y a peine deux mois que j'ai lu a ce sujet un article dans les colonnes du jour- nal "CONSTRUCTION" (25). J'eus & demander au Service competent du Departement des Travaux-Publics de consider la question. Mais on avait conclu au bon 6tat de la route. Je vais done ordonner une nouvelle inspection afin que satisfaction soit donn6e a la population de Meyotte." XXX Le journal "CONSTRUCTION" dans son edition du vendre- di 29 Aout publia ce qui suit: (25)- Voila une attestation officielle que Monsieur Daniel Fignoli a mis son journal "CONSTRUCTION" au service des intirets de la Commune de Petion-Ville. La population de ceite importance com- mune a done trouoe en Daniel FignolI un citoyen qui a travailli au diveioppement de la region et a la tribune de la Repisentation Natio nale et dans la- Presse. MINISTRES ET RAPPORTS LE CAS DE MEYOTTE. "Au course de la stance de mercredi dernier (26) de la Cham- bre des D6putes, le Representant de P6tion-Ville, le Deput6 Daniel Fignol6, porta la parole pour attirer l'attention du Se- cretaire d'Etat des Travaux Publics, Monsieur J. D. Charles, sur la n6cessit6 d'apporter des ameliorations a la route P6tion- Ville M6yotte.. Le D6put6 expliqua que M6yotte est un des centres ru- raux les plus avanc6s du Pays et qu'il y fonctionne une impor- tante cole professionnelle qui porte le nom d'une R6publique amie: Cuba. Le Depute rappela qu'un Cubain de passage en Haiti, que l'Ambassadeur de Cuba en Haiti peuvent eprouver le d6sir de visiter l'Etablissement et qu'il conviendrait de leur rendre le voyage agreable. Le Depute de P6tion-Ville n'a pas manqu6 de rappeler la necessity de faciliter le d6placement des instituteurs et institutrices qui sont charges de faire fonctionner l'Ecole, et de favoriser le d6veloppement 6conomique de la loca. lit6. A l'intervention du Depute Fignol6 le Ministie des Tra- vaux Publics, Joseph D. Charles,r6pendi t qu'il se rappelle avoir lu, il y a deux mois un article du journal "CONSTRUCTION" sur Meyotte et que le Departement y avait dejh pense, puis- qu'un fonctionnaire qui avait 6t6 envoy sur les lieux avait fait un rapport concluant au bon 6tat de la route. Le Ministre d'a- jouter qu'il se propose d'envoyer a M6yotte un autre fonc- ionnaire constater l'6tat du troncon Petion-Ville M6yotte. Le D6put6 Fignole qui sait que CONSTRUCTION n'a pas pu se permettre de mentir a la face de l'opinion publique en demandant I'am6lioration d'une route en bon etat. a retenu la premiere declaration du Ministre des Travaux Publics, avec la decision de se rendre a M6yotte le jour mrme da ns I'apres midi. "Effectivement, mercredi dernier vers trois heures de l'apres midi, le Deput6 Fignol6 accompagne d'un amr de Port-au- Prince et dcux des amis de Petion-Ville, fit le trajet Petion-Vil- ...(26)- "Mercredi 27 Aoai 1952. Lire i'intervention du Dipult Fi- gnoli a la page 2 du num6ro du IO Avril 1953 du journal "CONSTRUCTION". 40 le-M6yotte et a constatE de ses oreilles, de ses yeux, du tou- cher et de la march de la voiture qu'il pilotait, et a constate disons nous, le mauvais etat de la route. Tout en souhaitant que le Ministre des Travaux-Publics aillent sur les lieux dans sa voiture officielle, nous retenons que le fonctionnaire du D&- partement des Tavaux Publics est bien loin de la r6alite et que helas I le Ministre Charles eut malheureusement a oppposer a la demand du D6pute Fignolk et du journal "CONSTRUC- TION" les conclusions d'un pareil rapport ?... 0-- 0- -C- 0 Une intervention pour les Parents et les Ecoliers de Freres Le 3 D&cembre 1952 SON EXCELLENCE MONSIEUR PAUL E. MAGLOIRE, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE PALAIS NATIONAL.- Monsieur le Pr6siaent, J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur la situation deplorable que confrontent le personnel enseignant et les e6Ives de 1'Ecole Rurale de Freres. Apres avoir appris que les classes n'ont pas pu fonctionner normalement lundi (27), par le fait de l'ex6cution d'un jpge- ment en d6guerpissement signifi6 par la Hasco (28), je me suis fait le devoir de me rendre sur les lieux pour appr6cier DE VISU ce qui m'avait 6t6 dit. Devant cette situation p6nible je me vois oblig6 de sollici- ter l'intervention personnelle du Pr6sident de la R6publique en faveur des families et de la jeunesse d'une tres important loca- lit6 de la Commune de Petion-Ville. Je vous prie, Monsieur le President, d'accepter les remerci- ments anticipes de la population 6prouv6e. DANIEL FIGNOLE Deput6 des Communes de Kenscoff Petion-Ville et Port-au-Prince au Corps L6gislatif. (27)- Cette lettre ful &crite et dipos'e au Palais National le mer- credi 3 Dcembre. (28)- Des rectifications ont et1 faites a propose de"J'attitude de la Hasco dans cette affaire de Freres. Mais il Etait quand mame poi- gnant d'assister au spectacle des glAves et mobilier de l'icole jets sur la route ... A mon retour de Frbres je radigeai a II heures a.m. la lettre en question a l'adresse du Prisident de la Republique pour obtenir la construction d'un batiment. POUR LA COMMUNE DE KENSCOFF. Le Deputy Fignol6 et la Commune de Kenscoff -0- LE MAGISTRAT COMMUNAL REPOND A UNE LETTRE DU DEPUTE: ADMINISTRATION COMMUNALE DE KENSCOFF -o- 20 Decembre 1950 Monsieur Daniel Fignole. D6pute de Kenscoff au Corps L6gislatif. Monsieur le Depute, Nous avons l'avantage de vous accuser reception de votre lettre en date du 14 de ce mois en course, par laquelle vous nous demandez de vous faire des suggestions (29) sur ce que vous aurez a demander pour Kenscoff, au point de vue de 1'E- ducation Nationale, des Travaux Publics, de l'Agriculture, de 1'Hygiene Publique, de I'Industrie et du Commerce. Maintenant nous sommes en tourn6e dans toutes les sec- tions pour nous permettre de voir les besoins de la Commune, n'avons pas encore fini, notre Administration vous prie, Mon- sieur le D1put6, d'attendre une response precise jusqu'a la fin du mois de Janvier 1951. Veuillez agreer, Monsieur le D1put6, l'assurance de nos sen- timents les meilleurs. Benoit Jn. Pierre Magistrat Communal de Kenscoff (29).- Voila une piece officielle a opposer aux crapules qui pour ex- pliquer leurs malpropretls ou leur trahison, lenient toujours de faire accroire que Monsieur Daniel Fignole est un homme qui ne prend conseil de personnel. Cette leitre du Magistral Communal de Kens' coff, est une des mille pieces qui montrent le bon esprit de collabora- tion de I'homme de Gouvernement quest Daniel Fignole. Le Deputl soucieux de ses graves responsabilites ne se content pas de s'enfer- mer entire les quatres murs de son Cabinet de travail ; il se dipldce, memeenquete et sollicite les suggestions des autoritis de la Commune Le Deputy Fignol6 demand des Ecoles pour les Enfants de la montagne 0- 16 Janvier 1951 Son Excellence Monsieur Paul E. Magloire, President de la Republique, Palais National. Monsieur le Pr6sident, Je crois qu'un D6pute au Corps Legislatif a pour thche de travailler a mettre sa Circonscription electofale en measure de beneficier de la sollicitude des grands Pouvoirs de l'Etat. I1 est plac6 pour attirer l'attention de son Excellence le Presi- dent de la Republique et ses Secr6taires d'Etat sur les besoins des Communes qu'il repr6sente a la Chambre. Voill un aspect shrieux et 6lev6 de la collaboration qu'un Depute doit au Gou- vernement de la Republique. Ceci pos6, je me fais le devoir de demander au President de la Republique de bien vouloir user de son prestige de Pr&- sident du Conseil des Secr6taires d'Etat pour proposer et facili- liter la creation de quelques ecoles a Kenscoff. J'ai dejh 6crit aux Membres du Conseil Communal pour leur suggerer de m'aider a vous bien preserter les besoins de Kens- coff. Ils m'ont dit d'attendre qu'ils aient terminer la tourn6e qu'ils viennent d'entreprendre dans les sections rurales. En tout cas, les renseignements que mes activities de D6put6 m'ont permis d'obtenir, m'autorisent a souligner les points sui- vants a l'attention de votre Excellence: 1. A FORT JACQUES il n'y a pas d'6cole. 2 A ZOULIEN pros de 216 enfants d'age scolaire ne bn&6- ficient pas du pain de l'instruction. 3.- A CALEBASSE, pas d'6cole. Et il faut deux heures de march pour aller de Calebasse a Grande Savane oh fonctionne une &cole, 4.- A BONGARS plus de 156 enfants n'ont pas une cole a leur disposition, alors que ce lieu a Kenscoff il faut 4 heures de march. 5.- A NOUVELLE TOURAINE oi il n'y a pas un centre 46 d'education, on peut trouver plus de 244 enfants d'age scolaire. A l'occasion de la Fete paroissiale de Kenscoff, je n'ai pas pu, apres la messe, assister a la reception que le Magistrat Communal donnait chez lui. J'avais dEjA promise -aux Leaders de 1'EGLISE DE CHRIST POUR TOUS de visiter leur Quar- tier -G6neral a Fermathe, afin de renseigner le Gouvernement sur les besoins de Kenscoff et les services que leur organisation rend aux paysans du lieu. Voila, Monsieur le President, qui vient 6tablir que j'ai par- couru months, valleys et plaine de ma Circonscriptien 6lectorale pour faire comprendre aux paysans cue le Gouvernement s'occu- pait d'investiguer sur leur situation et de les pousser a une vie digne d'etre v6cue (30). Si, a ce sujet, votre Excellence desire avoir de plus amples renseignements, je me ferai toujours le plaisir et le devoir de les lui fournir par ecrit ou de vive voix pour le plus grand bien des paysans de la Commune de Kenscoff. J'ai l'honneur de saluer en la Patrie le President de la Re- publique. DANIEL FIGNOLE D6pute de Kenscoff au Corps LUgislatif. (30)'Voila la preuve qu'au course du mois de Decembre 1950monparti n'a lentf aucun movement subversif de l'ordre Public centre le Gou- vernement de la Ripublique. Le Dimanche 10 D&cembre 1950 j'al- lai a.Kenscoff et je profitai de ma presence sur le territoire de la Commune pour cause avec des notables et des gens qui s'nmtressent sincdrement au developpement de la localit. Sur I'Initiative du Deput6 Fignole La Chambre des Deput6s vote un voeu en Faveur de la Commune de Kenscoff. -0- Seance du Mercredi 2 Mai 1951 LA CHAMBRE DES DEPUTES Vu les articles 22 et 124 de .la Constitution de la R6publi- que relatifs a l'obligation scolaire, a la gratuity de l'instruction publique et a l'amelioration des conditions de vie dans !es cam- pagnes par 1'etablissement de centres d'education rurale ' Consid&rant que dans les sections rurales de Kenscoff un grand nombre d'enfants d'age scolaire grandissent priv6s du pain de l'instruction publique et qu'il imported que le Gouver- nement projette quelques lumieres parmi les masses rurales de Kenscoff ; Evisageant la question de 1'avenir de la Democratie hai- tienne a la lumiere de l'Education des masses (31) ; EMET LE VOEU Que le Departement de I'Education Nationale accord toute sa sollicitude aux enfants d'age scolaire des sections rurales de Kenscoff, notamment aux petits paysans de Fort-Jacques Zoulien, Bongars, Calebasse et Nouvelle Touraine. (32) (31).- Quand on sait que le Dipute Fignole est le rWdacteur de ce Voeu de la Chambre, on realise que la conception politique de I'homme n'a rien de commun avec les attitudes dimagogiques. Car loin d'exploiter l'ignorance des masses par des manifestations bruyan- tes a travers les rues, il fonde sa conception de I'avenir de la demo- cratie en Haiti sur l'education du Peuple. Evidemment il ne saurait itre question de I'education qui conditiontie la perpetuation de l'ex- ploitation de la misire du people, mais de l'aducation qui libere, iman- cipe et pousse l'arriere-pays vers la vie social digne d'etre o&ue. (32).- Le Plan Quinquennal dans le chapitre relatif a I'Education Nationale,ptr~oit la construction de 3 maisons d'icole pour Kenscoff. Le Depute Daniel Fignole fut, a la Chambre, Membre de la Commis- sion du Plan. A Propos de Dispensaires -0- EXTRA1TS DE LA LETTRE EN DATE DU 5 JUIN 1951 ADRESSEE PAR LE DEPUTE DANIEL FIGNOLE AU SECRETAIRE D'ETAT DU TRAVAIL, CLEMENT JUMELLE.- Monsieur le Secr6taire d'Etat. ''Aujourd'hui a la stance de la Commission du Plan Quinquennal, j'ai suivi l'exposed e votre conception du probl6- me de la Sant6 Publique en Haiti. Je vous adresse la present pour vous demander d'accorder toute votre sollicitude aux po- pulations des sections rurales de Kenscoff, de Petion-Ville et des quarters populaires de Port-au-Prince, 1 l'oecasion de l'e- x6cution de votre programme de construction de latrines publi- ques, de systemes hydrauliques, de dispensaires hopitaux et de dispensaires ruraux." S, . . .... . . . . . . .. . .. .... .. .. "Enfin, parlant de dispensaires ruraux, j'appelle attention du Secretaire d'Etat de la Sante sur la trag6die des habitants de plusieurs sections rurales de Kenscoff, entire autres Fort- Jacques, Calebasse, Bongars, Nouvelle Touraine." Debat Parlementaire Seance du Mercredi 16 Juillet 1952 -0- INTERVENTION DU DEPUTE DANIEL FIGNOLE DANS LA DISCUSSION TENDANT A REORGANISER SECRETAIRERIE D'ETAT DE LA PRESIDENCE.- MONSIEUR LE DEPUTE DANIEL FIGNOLE: J'ai suivi avec interet quelques paroles prononcdes par le Secr6taire d'E- tat de la Pr6sidence, a savor que le SIPP veillera a donner un programme &ducatif. Et bien, c'est pour, au vote de l'ensemble, essayer d'attirer l'attention du D6partement de la Presidence sur ce fait qu'il y aurait lieu d'intensifier, d'accord avec le D- partement de l'Education Nationale, une telle propaganda, par- ce que, hormis le cas des enfants que nous nous envoyons a 1'6- cole, le Secretaire d'Etat a parl de la portee hautement edu- cative de la mission confine a cette organisation. J'ai voulu le prendre au mot.et lui demander de faire de son intervention une reality, parce que la situation est vraiement douloureuse dans certaines communes de la R6publique oi l'homme des villes cons cient de ses responsabilit6s se trouve en presence d'un 8tre hu- main qui a les memes besoins physiologiques que lui, mais qui du point de vue de l'intelligence, de la comprehension, semble solliciter, de la part des pouvoirs publics, une intervention ener- gique en sa faveur. Je suis arrive cette constatation que des communes comme Kenscoif, meriteraient une attention particuli&- re des services de propaganda du Gouvernement de la R6- publique, sur diff6rents points, afin d'apporter h certain cito- yens, la sensation d'etre un homme. A les voir venir vous ven- dre un bouquet de fleurs, vous avez l'impression que beaucoup est a faire de ce cot6-la. Notre systeme d'cducation n'a pas en- core touch comme il convient ce monde de Kenscoff et ail- leurs. Lorsque les jours de march6le Depute de Kenscoff remote la montagne pour aller non settlement respirer un air pur et vi- vifiant, mais aussi considerer les problmes de la locality qu'il represente au Corps 16gislatif,il lui arrive d'envisager la situa- tion de certain paysans de Kenscoff avec un serrement de coeur, de considerer avec tristesse l'homme qui n'arrive pas en- core a raisonner, qui n'arrive pas encore a prendre conscience de ses responsabilites dans le corps social. Je demanderais au Secretaire d'Etat d'integrer au plus vite dans les faits, la por- tee hautement 6ducative qu'il se propose de donner au SIPP. xxx Intervention du Deput6 Daniel Fignol6 a la seance du vendredi 12 Septembre 1952 & l'oc- cation du vote du Budget du Departement de i'Education Nationale. MONSIEUR LE DEPUTE DANIEL FIGNOLE : En general on me rendra cette justice :je me montre raisonnable. Mais je n'ai pas seulement I'honneur de repr6senter les Communes de Petion-Ville et de Port- au-Pince a la Chambre. J'ai aussi l'honneur de representer une commune rurale que je tiens pour malheureuse jusqu'au moment oi je sollicite la parole pour de- mander que quelque chose soit fait par le D1partement de I'E- ducation Nationale. Messieurs, la ConsLitution de la Republique dit de belles choses quant a la defense des droits du citoyen. L'honorable Secretaire d'Etat, Avocat de carriere, ancien professeur de Ly- cee, ancien Secretaire d'Etat, de 1'Instruction Publique, Secr&- taire d'Etat de I'Education Nationale, sait que certaines com- munes doivent pr6tendre a une plus ,grande sollicitude de la part de son D6partement pour que ces Communes puissent pren- dre une part active au d6veloppement du -Pays sur les plans 6conomiques, politique et social. Puisqu'il est question a P'article 603 ''in fine" de creation de nouvelles ecoles, je voudrais avoir la satisfaction que bient6t, p l'occasion de l'ex6cution du Budget. Kenscoff, cette malheureuse Commune puisse comp- ter avec le patriotism des dirigeants du Departement de l'Edu- cation Nationale, que cette malheureuse Commune obtienne une cole de ville qui offre a ses 616ments de l'arriere-Pays l'oppor- tunite d'acceder a la culture et a une vie plus digne d'etre v6cue. J'ai tenu a prendre la parole pour vous demander une cole de ville pour Kenscoff, comme il en existe dans plusieurs chefs- lieux de communes de la R6publique. o-o-o--o-o-o Le Deputy Daniel Fignole6 crit au Ministre Pierre Liautaud. -0- Port-au-Prince, le 9 Juin 1954. Monsieur Pierre Liautaud, Secretaire d'Etat de l'Education Nationale, Port-au-Prince. Monsieur le Secretaire d'Etat, Le project de'Budget du 'Dpartement de 1'Education Natio- nale me laisse une impression dbsagr6able quand je le compare au Budget de l'exercice en course, pour constater les' nouvelles 6coles primaires nationales cr66es dans certaines communes de la Republique a la lumiere d'un Voeu vote par la Chambre A sa seance du 23 Avril 1951. Au course des trois dernieres sessions 16gislatives j'ai toujours propose a mes Collegues de la Commis- sion du Budget, a l'Assembl6e eL au Ministre int6resse de doter chaque chef-lieu de Commune de deux &coles primaires nationa- les au moins. De 1951 a 1954 plusieurs Communes de la R6publique ont befnficie de ma proposition et du Voeu vot6 sur mon initiative. Et pourtant je lutte encore pour obtenir que le Departement de l'Education Nationale etende sa sollicitude a Kenscoff. Et pourtant j'ai present ma demand dans une lettre 6n date du Jeudi 3 Juillet 1952 adressee au Directeur Gen6ral de l'Educa- tion Nationale, Kenscoff n'obtint satisfaction ni dans le Budget de i'Exercice 1952-53 ni dans celui dans 1'Exercice en course. Aujourd'hui pour expliquer l'impression d6sagr6able que j'ai ressentie a la lecture du project du Budget de votre D6parte- ment, pour montrer l'injustice don't est victim Kenscoff, je me base snr un acte du Pouvoir Ex6cutif : l'Arrate du 26 Septem- bre 1953 procedant a une nouvelle classification des Communes. Le project de Budget actuellement a l'6tude devant la Commis- sion de la Chambre des D6put6s pr6voit la creation de nouvel- les &colesr primaires nationals dans des communes de meme classes que Kenscoff ou de classes inf6rieures a ce considerable centre touristique de l'Arrondiseement de Port-au-Prince. Or, Monsieur le Ministre, c'est le President de la Republique, ce sont vos Collkgues, Ducasse Jumelle de 1'Int&rieur, Mauclair Zephyrin alors Ministre interimaire des Finances, qui reconnais- sent dans l'ArrWt6 du 26 Septembre 1953, que depuis le Decret- Loi du 23 Septembre 1935 certaines Communes don'tt Kenscoff, commune de quatrieme classes) ont acquis plus d'importance aux points de vue fiscal et politique. Si donc, Monsieur le Secr6taire d'Etat, le Budget de la Re- publique pr6sente un aspect de la distribution de la richesse na- tionale, il est comprehensible que le Representant de Kenscoff au Corps LUgislatif r6clame, quant a la question que je pose h votre attention, toute la sollicitude des pouvoirs comp6tents de l'Etat. Si Kenscoff a pu devenir une Commune de quatrieme classes par son importance aut points de vue fiscaletpolitique et par suite de facteurs 6conomiques et demographiques,il est just que le Gouvernement de la Republique manifeste son desir d'ai- der les fils des paysans de la montagne a monter en intelligence et en culture, en mettant a leur port6e deux bonnes ecoles 'pri- maires nationals, comme on I'a fait pour des communes de cin quibme et de sixibme classes. J'aime a esperer que le Departement de l'Education accom- plira un acte de justice et progres reel en mettant Kenscoff parmi les communes qui, dis Octobre 1954, doivent b6n6ficier de la creation et du fonctionnement de deux ecoles primaires nationals. Et c'est dans le but de collaborer a la r6alisation de cette Oeuvre que je prends la liberty de rappeler au Ministre de l'Education Nationale que l'ouverture des deux 6coles que je lui demand pour Kenscoff est possible, s'il veut bien accorder a cette Commune une parties de l'allocation prevue a I'article 603 pour les appointments de nouveaux instituteurs et la cr6a- tion de nouvelles ecoles. Veuillez agr6er, Monsieur le Secretaire d'Etat, mes remerci- ments anticip6s et l'assurance de mes sentiments les meilleurs. DANIEL FIGNOLE D6put6 de Kenscoff au Corps Legislatif CROIX POUR LE QUARTER DE LA :-DES-MISS IONS La Croix-des-Missions 6rig6e en Quartier. -0- La Loi portant reactionn de la Croix-des-Missions en Quartier (33) est publi&e au journal official de la Republique (voir le numero 84 du mercredi 26 Septembre 1951). On est unanime a souligner ces jours-ci l'importance d'une telle loi que nos. pred6cessseurs n'avaient pas pens6 a rendre et qui est un acte de progrbs r6el quant a l'organisation d'un endroit qui avait te 6rige en Poste Militaire bien avant 1890. consulterr Semexant Rouzier, Ducis Viara, Dantes Fortunat) La Croix-des Missions 6tait au meme rang que Carrefour. la Gonive, etc : Et la Gonave devint Quartier sous le Gouver- nement du President Salomon en vertu de la loi promulgu6e le 21 Mai 1888 Ce retard mis dans le developpement de la Croix-des-Mis- sions est certainement une insouciance manifesto de la part de nos gouvernants, Et l'on est ces jours-ci unanime a reconnaitre qu'il fallait mettr' a la Croix des Missions tous les 61lments d'une administration r6guliere et donner a cet endroit important un statut politique legal. Mais l1 serait decourageant de reprendre ici l'opinion de certaines gens quand il se fut agi pour le Premier Deput de Port au Prince (34) de proposer d'6riger cet endroit en Quirtier Les plus corrompus, voulant peut-etre nous rendre responsible de leur ignorance de la GCographie historique et de la Geogra- phie tout court, ne se ganaient pas pour insinuer que c'etait un acte electoral (35) (33).- C'est le Diputt Daniel Fignoli qui a ridige la Loi sur la de- mande du Ministre de I'lntirieur et en conformity de la proposition que lui, le Dipuut avait eu a diposer sur le Bureau de la Chambre et qui avait itW rlgulierement ootie par l'Assembl'e. C'est le Deputl Fignoli qui, pour faire du Bourg de la Croix-des-Missions une Ville en deOenir,'donna au Quartier une base economieo-sociale considera- ble, en etendant ron lerriloire a quatre imporlantes sections rurales (34).-Monsieur Daniel Fignoli. 35) Voir le journal "CONSTRUCTION" edition du Dimanche 7 Octobre 1951. Le D6put6 de la Premiere Circonscription de Port-au-Prince, le Professeur Daniel Fignol6, conscient de ses responsabilit6s et conformement aux engagements qu'ils avaient pris de faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre la Circonscription 6lec- torale qu'il represente au Corps L6gislatif en measure de ben6- ficier de la sollicitude des grands Pouroirs de l'Etat, n'a pas manque, au course de la premiere Sessimn Ordinaire de cette 16- gislature (36) d'cffrir au Corps Legislatif et au Pouvoir Ex6cu tif ses dispositions a coop6rer a toute oeuvre d'organisation r6el le du Pays. C'est ainsi que des efforts s6rieux ont 6t6 tents et des resul tats concrets obtenus en faveur de l'endroit denomm6 LA CROIX-DES-MISSIONS. Le Representant de cette locality a la Chambre des D6putes (37), loin de toute mesquinerie pr6ju- diciable aux int6r6ts des gouvern6s, a su apporter un bel esprit aux tentatives de developDement social du lieu. Apres que tous les 616ments d'une Administration reguliere y ont 6t6 introduits, une loi reconnaissant le d6veloppement e6 n6ral qu'a pris la locality en faisant un Centre de civilisation et de progres pour les quatre sections des Varreux lre et 2R- me et de Bellevue 3eme et 4eme, vient de lui conf6rer le pres- tige d'un des Quartiers les plus important et les plus avanc6s de la R6publique 2. A l'occasion de l'examen du Budget Gen&ral le D6parte- ment de la Sant6 Publique sut bien accueillir l'id6e du D6put6 Fignol6 d'assurer a la Croix-des-Missions un service r6gulier de la voirie et de travaux sanitaires, 6tant donn6 que l'endroit est un quarter r6sidentiel dans le sens urbain du mot, un lieu de villEgiature,en definitive un milieu fr6quente don't le developpe- ment economique et social en faith le principal centre des affai- resdes Varreux et de Bellevue.I1 a 6t6 done pr6vu l'article 328g Croix-des-Missions, deux journaliers a 105 Gourdes par mois (38) pour entretenir la propret6 des voices publiques de l'impor (36). La Trente-Sixieme. (37).- Monsieur Daniel Fignole, (38).- Voila une preuve que I'action cioilisatrice de Daniel Figniolg a des consequences heureuses sur le plan de la distribution de la richesse nationale.- Monsieur Daniel Fignol '" a l'gard de qui le Gouo rnement s'est toujours montrg, hostile n'est S pas en mesure. de faire nommer quelqm'un a une fonclion *int centre. 3. Et puisque d'apres la loi qui vient d'etre rendue, les qua tre sections des Varreux 1 ere et 26me et de Bellevue 3eme et 46me forment le territoire du Quartier de la Croix-des Missions il n'est pas i-nopportun de rhppeller la creation de 1'Ecole qui sera 6tablie a Duvivier (39) et qui est au nombre des 8 pr6vues a l'article 604 D du Budget de l'exereice 51-52. En attendant done que soit mis a execution le Plan Quin- quennal et le contenu des documents adress6s par le D6put6 Fignole au Pr6sident de la R6publique et au Secretaire d'Etat de la Sante publique, on peut dire que LA CRO1X-DES- MISSIONS A MARQUE QUELQUES POINTS (40). publique. Mais le Depute propose des choses qui permet tent a l'Etat de donner du travail un plus grand nombre]de compa- triotes. Meme si ceux-ci n'ont pas Ht6 nommes par Fignole qui d'ailleurs n'a pas Ie pouvoir conslitutionnel de ce faire, ils n'ont pu etre appeles aux fonctions qu'ils occupent que grace a la politique de Fignole qui a rendu possible et necesaire la creation des dites fonctions! C39,).- L'Ecole de Duvivier est la troisieme institution que le quar. tier de la Croix-des-Missions doit a la politique democra- tique de Daniel Fignole, si l'on se rapelle que c'est Daniel Fignole, Ministre de I'Education Nationale en 1946, qui a cr66 les importantes Ecoles rurales de Taborre et de Cazeau. (40).- Extrait du journal: Construction, edition du mercredi 19 Sep. tembre 1951.- Le D6put6 Fignol6 Demande La R6fection De La Route Cazeau-Tabarre. -o- Port-au-Prince, le 19 D&cembre 1950. Monsieur le Secretaire d'Etat des Travaux Publics, (41) Sous ce pli je vous envoie copie d'une lettre que m'ont adress6e des paysans de.Cazeau, Goureau, Tabarre, Petite- Place Cazeau, Fleuriot. Ils ont soulign6 qu'une collaboration patriotique du Titulaire des Travaux Publics avec le Repr&- sentant de Cazeau aura la vertu de faire beaucoup de bien pour nous autres paysans et pour le Pays (42). A mon titre de Depute de la Premiere Circonscription de Port-au-Prince, je vous adresse cette lettre pour donner satisfaction a mes mandants des regions sus-designees, qui croient au'il suffit qu'un Deput6 attire l'attention de I'auto- rite executive sur un besoin urgent d'une locality du Pays, pour que le Secr6taire d'Etat competent apporte sa sollici tude a la region en d6tresse. Je fais done mon devoir de Depute en appelant votre attention de Secr6taire d'Etat responsible sur la r6fectior possible d'un important trongon de route de penetration a anterieur: la route Cazeau -Gourau Tabarre Croix-des-Bou- quets. En attendant qu'a la tribune de la Chambre des D6putes je suggere aux Secretaires d'Etat des Travaux Publics et de 1'Economie Nationale un plan susceptible d'ameliorer la si- tuation des habitants de Thomazeau (43), Ga ithier, Croix-des- Bouquets, Leogane et de Port-au-Prince, par la diminution de .nos importations et par l'introduction d'un apport &co- nomique dans la vie de ces localities, le Secretaire d'Etat peut aider le paysan de Tabarre, de Goureau, de Cazeau (41).- Arsene Magloire. (42).- Malgri cette belle pense d&dige au Gouvernement on a trouov moyen de traquer les paysans qui ont sign la lettre adressee au Dipute... (43).- On sail ce qui j'ai personnellement tnen en faeur du di- veloppement de Thomazeau en faith de route, de dispensaire, d'icoles, d'irrigalion de la plaine de Manneville. a consulter facilement le Medecin de la Ville, a aller chaque jour au march vendre les vivres alimentaires products par des greniers naturels de Port-au-Prince, par la r6fection d'un trongon de route qui, en fait,est reconnu d'utilit6 publique. Monsieur le Secr6taire d'Etat de 1'Int&rieur et de la D6fense, Parce que la voie Cazeau-Tabarre est d'utilit6 publique, je vous demand de vous opposer a ce que des Chefs de Sec- tion convoquent les paysans aux fins d'entretenir une route sur laauelle passent les fils tel6phoniques des services de l'Etat, les champs de cannes de la Hasco et pour 1'Nclairage de la Croix des Bouquets, le materiel roulant de plusieurs entrepri- ses industrielles comme la Hasco, les Usines Gardere et le ma teriel roulant de l'Etat et de l'Arm6e d'Haiti. Pour toutes ces raisons 1'Etat doit prendre k sa charge 1'entretien de cette route qui permet aussi au Departement de l'Agriculture de contrbler et d'organiser l'irrigation d'une considerable parties de la Plaine du Cul-de-Sac. 11 ne se peut pas, Secr6taire d'Etat, que le paysan qui paie les taxes et les imp6ts sans, en retour, aucune garantie d'ordre 6conomiqueet social dela part de l'Administration du Pays, soit encore oblige de travailler a la r6fection d'une route defonc6e tres souvent par un materiel roulant qui ne lui appartient pas et qui n'est pas a son service. II ne doit pas travailler a cette rfection de route a laquelle ne participent pas les 6ta- blissements industries du lieu. Un geste du Secretaire d'Etat des Travaux Publics peut d6livrer le paysan de l'angoissant cauchemar: choisir entire une sortie de fonds du Budget consacr6 a l'entretien des routes (44) ou un credit extraordinaire." Et ce sera un acte gen6rateur (44,.- C'est cette solution qui a Ste adoptie a la suite d'une in- tervention directed du DiputS Fignole aupris du Prisident de la Republique le 16 Octobre 1951 au soir. Voir lettre de re- merciements du Daputg Fignole en date du 20 Novembre 1951. Les risultats obtenus relativement a la rifection de la route prou vent que Monsieur Daniel Fignole n'es! point un demagogue. II n'est pas de ceux qui promettent ce qu'ils ne tenteront pas d'obtenir ou de rialiser. On peut se rappeler que, a l'oc- casion d'un meeting electoral tenu a Goureau, le candidate Daniel Fignole avait promise a ses Electeurs intiressis qu'il tenterait des demarches en Due de redonner a la region l'im- portance qu'elle avail par la route Cazeau-Tabarre-Croix des- Bouquets. de consequences &conomico-sociales heureuses. Ce sera aussi un acte de justice a l'egard du paysan don't le travail fait aller la meilleure part des affaires de la R6publique. Recevez, Monsieur le Secr6taire d'Etat, les remerciements anticipes des habitants de Cazeau, de Goureau, de Fleuriot, de Tabarre et I'assuranee de mes meilleurs sentiments. DANIEL FIGNOLE Depute de Port-au-Prince au Corps L6gislatif. 0--0-0 Ecoles pour Enfants et pour Adultes a Duvivier. Le Depute Fignol' Ecrit au Prisident de la Rfpublique.- -0- SON EXCELLENCE MONSIEUR PAUL E. MAGLOIRE, President de la Republique, Palais National, Port-au-Prince.- Monsieur le President, C'est toujours un plaisir pour moi de faire mon de- voir en attirant I'attentijn d'un Pouvoir competent sur ce qui peut etre tented pour le bien-etre materiel et moral des ha- bitants de la Circonscription 6lectorale que j'ai l'honneur de repr6senter au Corps Legislatif. Dans mes relations officielles avec vous, je considere toujours que l'homme d'Etat, en g6- neral, a conscience de ses responsabilit6s et de sa mission his- torique. Une telle conception du r6le du Pr6sident de la R6- publique me command de maintenir a une certain hauteur les rapports d'un D6pute avec le Chef du Pouvoir Executif, a la pens6e qu'ils doivent tendre a l'execution de L'IDEAL SOCIAL: LE BIEN-ETRE MATERIEL DU PEOPLE ET DE L'IDEAL DEMOCRATIQUE: LA DELIVRANCE DES COUCHES SOCIALES INFERIEURES (,L'HOMME D'E- TAT", Jules Kornis). Done, j'ai profit de ce que le Corps Legislatif n'est pas en session pour enquiter sur les besoins de ma Circonscrip- tion 6lectorale et souligner a l'attention de votre Excellence CE QUI PEUT ETRE REALISE AVEC CELERITE DANS L'URGENCE. Aujourd'hui je me fais le devoir de porter a votre con- naissance que la population de DUVIVIER mnet le voeu que le Gouvernement lui donne une cole rurale, une bonne &cole primaire. J'ai pour soutenir cette demand, les raison suivantes : 1.- DUVIVIER est tris 6loign6 des centres ou fonctionnent des ecoles: Ville de Port-au-Prince, Cazeau, Croix-des-Mis- sions (45). 2.- DUVIVIER est un important grenier pour la Capitale. On y produit c6r6ales, fruits et vivres alimentaires. 3.- DUVIVIER a une population qui d6passe les exigences de la main- d'oeuvre agricole pour fournir une considerable clientele a la cat6gorie des hommes de peine de notre pe- tite industries de transformation a Port-au-Prince. 4.- A DUVIVIER nombreux sont les Adultes qui vou- draient recevoir le pain de l'instruction a une &cole du soir (46). 5.- La jeunesse &clair6e du milieu a deja fait de louables efforts pour y introduire un peu de lumiere (47). En tout cas, Monsieur le Pr6sident, dans le domaine de l'Education national quelque chose doit Etre tent pour Du vivier. Ce que les habitants de l'endroit r6clame est si insi gnifiant dans l'ordre des d6penses a consentir au Budget de la R6publique, que bient6t vous Irut donnerez satiofac- (45).-- L'Ecole de Drouillard, sur la route asphaltue, n'etait pas encore crde. Elle sera fondue sur la demand du Diputl Daniel Fignole. On se rappdlle qu'au course de la campa- gne electoral de i950 et au course d'un meeting a Drouillard, le Candidat Fignole avait promise aux habitants de la pre- mi're Section des Varreux qu'il entreprendrait des demarches en vue d'y fire etablir une &cole. (46).-- Les pieces que je mets sous les yeux du lecteur prouvent que le Depute de la Premiere Circoncription de Port-au-Prince a demanded aux Services compItents de l'Etat des ECOLES POUR ADULTES pour Paeion-Ville et les Sections rurales de Port-au-Prince d6nommses Varreux Premiare et Deuxieme De puis 1946 des Ecoles rurales fonctionnaient a Tabarre, a Ca- zeau sous l'Ngide de la politique inaugurbe par le Ministre Daniel Fignole. (47).-- La carence de liberty d'association tue tout esprit d'initia- tive qui permettrait d'apprcier et de favoriser le desir de la population de monter en intelligence et de marcher dans la voie de la civilisation. Les conqugtes du Syndicat des Tra- vailleurs de le Hasco, les manifestations lititraires et mon- daines du petit Club qui fonctionnait au carrefour, criait dans la milieu un bon stimulant. Voila des fits que la politicaillerie dangereuse peut ignorer systimatiquement mais que le sociologue au service de l'amilioration des conditions de la lutte pour l'existence ne peut sou--estimer... tion. Mon experience d'ancien Secretaire d'Etat de 1'Educa- tion et d'autres possibilities me permettent d'affirmer que l'oeuvre est realisable danb un laps de temps tres court, m8- me si l'on venait a consider des difficulties apparentes dans l'ordre: a).- du local, b).- du terrain oi peut etre etablie 1'Ecole. Le D6put6 de la Premiere Circonscription de Port-au-Prin- ce se tient a la disposition du Pr6sident de la Republique et du r)partement de l'Education Nationale pour tous ren seignements et toute collaboration relatifs a la realisation d'une oeuvre d'ideal humanitaire. Votre Excellence aura po- se un tel acte en attirant 1'attention du Departement de l'E- ducation sur la n6cessit6 de donner satisfaction a la nom- breuse population de Duvivier qui desire que ses enfants b6- n6ficient de la DEMOCRATISATION DES CONDITIONS DE DISPENSATION DE LA CULTURE DU PREMIER DEGRE, d'autant que cette region constitute un centre economique de premiere importance quant la main-d'oeu- vre agricole et indus trielle. Veuillez accepter, Monsieur le President, les remerciements anticip6s des habitants de Duvivier et de leur D6put6 DANIEL FIGNOLE. 0-0-0-0 Pour Le Chef-Lieu Du Quartier: -0- 20 FEVRIER 1951. SON EXCELLENCE MONSIEUR PAUL E. MAGLOIRE, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, PALAIS NATIONAL.- Monsieur le President, Je pose aujourd'hui a l'attention de votre Ex- cellence quelques ameliorations qui peuvent 8tre apportees aux conditions de vie des habitants d'un important secteur de Port-au-Prince: LA CROIX-DES-MISSIONS. Cette locality a des caract&ristiques d'un centre a la fois urbain et rural. Traverse par une route asphalt6e, elle est un prolongement natural de la Capitale. Elle a deux Ecoles primaires et une Eglise frequent6e. Eclairee a l'l6ectricit6, elle sert de lieu de residence. I1 y fonctionne le D1partement de l'Agriculture et un Cen- tre Universitaire: L'ECOLE NATIONAL D'AGRICULTU- RE. Considr6e sous cet angle, la Croix-des-Missions a besoin de confort, qu'il s'agisse de tout ce qui constitute les aises de la vie du citadin 6volu6 ou de l'assistance a apporter aux travailleurs des champs. Alors se pose la question de CONSTRUIRE UN MAR- CHE qui vienne faire oublier la carence de conditions hy- gieniques dans le d6bit des products alimentaires. Un local bien amenag6 viendrait mettre nos braves marchandes a l'abri du soleil de plomb et ferait disparaitre ces petites tonnelles qui vont a l'encontre des lois de 1'urbanisme. Une autre consideration important: Le principal centre de la Croix-des-Missions a la forme d'un triangle rectangle don't l'hypot6nuse qui va de la fontaine au pont, est asphaltee. Ne conviendrait-il pas d'achever le travail en jetant quelques gout- tes d'asphalte sur les deux autres c6t6s du .triangle? Et les plus avances demandent 1'AMENAGEMENT D'UNE PLACE PUBLIQUE & l'endroit ou fonctionne actuellement le march. Ce poumon de la Croix-des-Missions contribue- rait a decongestionner Port-au-Prince et trainer le s&den- taire vers le cinema educatif, la musique (48) et I'air pur et vivifiant. Enfin, le point le plus urgent: L'ETABLISSEMENT D'UN CENTRE D'HYGIENE qui offrirait a la nombreuse et labo- rieuse population du lieu les bienfaits. a).- d'un Dispensaire, b),- d'une Clinique pr6-ratale, c).- d'une Clinique des Enfants malades, d). d'une Clinique dentaire, e).- d'une Pharmacie. Voyez-vous, Monsieur le President, les consequences d'un Centre d'Hygiene mis a la disposition des habitants de Ta- barre, Goureau, Chateau-blond, Tapage, Cazeau, Duvivier, Butte-Boyer, etc; etc. Et puis, le developpement 6conomique du lieu et des regions environnantes sont autant de raisons qui plaident en fa"eur de ce que je viens de soumettre a votre Ex- cellence. Je pense a tout ce que le Gouvernement peut ten- ter pour rendre la vie digne d'etre v6cue aux travailleurs de la Ferme de Damien, des champs de cannes et du chemin de fer de la Hasco, des Usines Garderes et aux paysans seden- taires qui ont organism families pour 6voluer sous des lois et actes g6n6rateurs de civilisation et de progres social. Je me resume done en demandant au President de la R6publi- que de bien vouloir computer parmi ses obsessions ces points qu'un regime civilisateur peut d6dier au bonheur des popu- lations qui habitent et qui environment la Croix-des-Mis- sions: I).- Contruction d'un Marche, 2).- Asphaltage des autres c6tes du Tribunal qui for- me le centre de la Croix-des-Missions, 3).- Construction d'une Place publique, 4).- Etablissement d'un Centre d'Hygiene, 5).- R6organisation serieuse des deux &coles pour qu'elles preparent des enfants au Certificat d'Etudes Primaires. Avec l'espoir que ces points peuvent trouver place dans un (48.-- Et lorsqu'on organise de ces seances de cinema agrimenties de muwique, n'est-ce pas une entreprise recommandee dans le pro- gramme de FignolE? programme de bien public je demand au Pr6sident de la Re- publique d'accepter les remerciements anticipes des populations qui s'int6ressent au developpement economique et social de la Croix-des-Missions. DANIEL FIGNOLE D6put6 de Port-au-Prince au Corps Legislatif. 0-0-0 A La Chambre des Deputes -0- MONSIEUR DANIEL FIGNOLE EN COMITES ET EN COMMISSIONS COMME EN SEANCES PUBLIQUES, A TOUJOURS DEFEND LES INTERESTS DE LA POPU- LATION DU QUARTER DE LA CROIX-DES-MISSIONS.- Membre de la Commission du Plan Quinquennal, le D6put6 Fignol6 fit tout ce qui 6tait en son pouvoir pour obtenir a la Croix-des-Missions l'etablissement d'un Centre de Sante. J'en veux pour preuve ma lettre en date du 5 Juin 1951 adressee au Ministre de la Sante Publique, Monsieur Clement Jumelle. Membre de la Commission du Budget en 1951 je defendis la cause des habitants de Duvivier quant a la creation des 6coles don't il est question dans une lettre au President de la Republique. S'agissant de la route de Cazeau, "le Depute de la Premie- re Circonscription de Port-au-Prince ne se laissa pas d6couia- ger par la reponse du Secretaire d'Etat en date du 16 Janvier 1951. Si vrai que, lorqu'il se fut agi, a la Commission du Budget de diminuer de 50.000 Gourdes I'allocation pr6vue a l'article 447 pour les routes et points, il attira encore une fois l'attention des Secr6taire et Sous-Secretaire d'Etat des Travaux Publics Magloire et Michaud sur 1'6tat des troncons: 1.- Beauduy Monquet Chateaublond Barriere-Rouge; 2.- Tabarre Barriere-Rouge Goureau Cazeau ; 3.- Duvivier Carrefour-Vincent. (49). En stance publique 4la question de r6fection de ces tron- cons de route fut posse a l'occasion du debat sur la vente de la canne-a-sucre, qui init en presence le D6put6 Fignol et le Secretaire d'Etat du Commerce. On vit et entendit Monsieur Jules Domond lui-meme reconnaitre que l'etat des routes ci- dessus mentionnbes est un handicap pour les petits produc- teurs de la Plaine du Cul-de-Sac. (49).-- Consulter "CONSTRUCTION", edition du Mercredi du 5 Septembre i951. Et le D6pute de Port.au-Prince saisit l'occasion pour rap- peler les d6marches qu'il avait eu h entreprendre en faveur des habitants de Beauduy, Monquet, Caradeux, Chateaublond, Ta- barre, Goureau, Cazeau, Duvivier.> 049) Et a la stance du 27 Aotit 1951 on vit Ie Deput6 Da- niel Fignol porter la parole l'occasion du vote de l'article 604 du Budget du D6partement de 1'Education Nationale- MONSIEUR LE DEPUTE DANIEL FIGNOLE: Malgr6 les apparences, Messieurs, Port-au.Prince n'est pas riche, et il convient que j'attire l'attention du Secr6taire d'Etat, encore une fois, sur l'Ecole qui doit etre cr66e a DUVIVIER. Je ptux reprendre l'historique de la question. J'ai eu B. crire son Excellence le President de la R- publique pour lui demander cette &cole. Une lettre du Se cr6taire d'Etat de la Presidence m'a confirm l'intention du President de la R6publique de cr6er cette ecole. Et je me rappelle avoir demand au Secretaire d'Etat de l'Education Na- tionale de bien vouloir comprendre cette institution parmi les 8 ecoles rurales qui vont &tre cr66es. (50) Je crois done que le Pr6sident de la R6publique et ses honorables Collaborateurs de la Pr6sidence et de 1'Educa- tion N rationale ne manqueront pas de donner a cette malheu- reuse section des Varreux une seule des 8 6coles pr6vues a cet article, conform6ment d'aillburs a la promesse qui nous a ete faite par le Secr6taire d'Etat. (51) (50).-- Le Depute mettant a profit son experience d'ancien Minis- Ire, a trouvi lui-meme un article du Budget qui rendait possible l'ouverture de l'Ecole de Duvioier. (51).-- Que de politesse et de compliments, mon Dieu! pour obte- nir la creation d'une ecole!... Le Deputi intgressg, Mon- sieur Daniel Fignole, a pu la faire ouvrir enfin... Consul ter le Proces-Verbal de la stance du 27 Aodt 1951 de la Chambre des Dkputes. Le Depute Fignole entreprend des D6marches en faveur de Drouillard. -0- 19 Novembre 1951. SON EXCELLENCE, MONSIEUR PAUL E. MAGLOIRE, PALAIS NATIONAL, PORT-AU-PRINCE. Monsieur le President, Par sa lettre en date du 14 Fevrier 1951 le Secr6taire d'E- tat de la Pr6sidence me fit savoir que L'ATTENTION DE VOTRE EXCELLENCE S'ETAIT PARTICULIEREMENT ARRETEE AUX CONCLUSIONS DE MON ENQUETE SUR LES BEOINS DE LA POPULATION DE DUVIVIER. Et le Secr6taire d'Etat de 1'Education Nationale, au course d'une reunion de la Commission du Budget, acc6da h mon d6sir de voir le Gouvernement computer parmi les huit &coles pr6vues h l'article 604- O l'institution qui fonctionne actuellement dans la locality. Aujourd'hui je viens attirer votre attention sur le cas des enfants de la Section rurale de Varreux 1 re. Je vous prie de bien vouloir manifester le d6sir que soit fondue une ecole rurale dans la region de Drouillard. La position que j- propose, mettra l'institution h tres court distance des habitations Mar6-Rouge, Machaudiere, Truitier. Baussan, et a la port6e des enfants de Mais-Gate, region abandonnee de la Section de Saint-Martin 5eme. Au moment done oai le Secr6taire d'Etat de 1'Education pense certainement au Budget des d6penses de son D6parte- ment pour le faire parvenir h son Collgue des Finances le 15 Decembre prochain, il n'est pas inopportin que je vous suggere d'user de votre prestige de President du Conseil des Secr6taires d'Etat pour faire maintenir a l'article 604- D l'allocation pr&- vue pour la creation de quelques &coles rurales. Et je demand au President de la R6publique d'accorder toute sa sollicitude a la Section rurale de Varreux 1 re. Veuilllez accepted, Mousieur le President, Mon salut en la Patrie. Daniel FIGNOLE xxx 23 Novembre 1951. Monsieur Georges Marc, Directeur General de l'Education Nationale, D6partement de l'Education Nationale, Port-au-Prince.- Monsieur le D;recteur G6n6ral, Je ne fermerai pas cette lettre, Monsieur le Directeur G&- n6ral, sans vous parler de l'etat d'abandon dans leauel vivent les enfants de Varreux lire. 11 vous suffira de longer par la route national, la distance qui va de l'entr6e principal de la Hasco au Carrefour-Vincent, en passant par Drouillard, pour constater le nombre d'enfants d'Age scolaire qui grandissent priv6s du pain de l'instruction. Je vous prie d'6tendre la solli- citude de l'importante Division que vous dirigez aux g6n6ra- tions rhontantes d'une Section rurale don't les limits septentrio- nales sont a moms de huit kilometres de !a Capitale de la Re- publique. Je vous prie de ne pas laisser v6geter aans les t6ne- bres de l'ignorance les enfants de Macoujole ,Chancer lle, Fon- taine, Mare-Rouge, Machacdiere, Baussan et ceux de l'habita- tion Mais-Gat6 situ6e dans la Section de Saint-Martin Sme." Daniel F1GNOLE D6put6 des Communes de Kenscoff, de Petion Ville et de Port au Prince au Corps Legislatif. Ecoles pour Adultes -0- 21 Novembre 1951 Monsieur Le1io FAUBLAS, Directeur de la Section de l'Enseignement des Adultes, Direction G6nerale de l'Education Nationale, Port-au-Prince Monsieur le Directeur, Malgre les apparences la Commune de Port-au-Prince demeure l'une des plus malheureuses de la Republique, quant a la dis- pensation de 1'instruction et de 1'education. Pour vous con- vaincre que je dis vrai, il suffit de consider, par example, le cas de la Section de Varreux 1 re. Je vous demand done de bien vouloir vous pencher sur la situation des Habitations Macoujole, Chancerelle, Fontaine, Drouillard, Mare-Rouge, Machaudiere. Baussan, qui four nissent i la HASCO et a d'autres entreprises industrielles une inpor- tante fraction de la clientele de leurs hommes de peine. Et si 1'&cole pouvait 6tre place a Drouillard, elle attirerait certainement les travailleurs d'une important locality de la Section de Saint-Martin 56me. Je cite l'habitation Mais-Gat6 DANIEL FIGNOLE Depute des Communes de Kenscoff de Petion et de Port au-Prince au Corps L6gislatif. Le Deput6 Fignole obtiet la route de Cazeau et 1'Ecole de Drouillard. -0- 20 Novembre 1951. SON EXCELLENCE MONSIEUR PAUL E. MAGLOIRE, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, PALAIS NATIONAL.- Monsieur le President, Je crois devoir vous adresser quelques mots de remercie- ments pour les travaux qui s'effectuent au trongon de route Cazeau Carrefour-Marassa. Vous avez tenu les promesses que vous m'avez faites le 16 Octobre dernier au soir, a savoir que la refection de la route serait entreprise, que les paysans des lieux ne seraient pas as- treints au travail forc6 et que le Departement des Travaux Publics ferait son devoir. Je ne puis pas regretter d'avoir demand& a votre Excellen- ce d'accorder toute sa sollicitude aux paysans de Cazeau,Gou- reau, Tabarre, etc ; et de consid6rer cette question de route don't la solution en course aura fait la joie des habitants qui en beneficient. Veuillez agr6er, Monsieur le Pr6sident, mon sa- lut en la Patrie. DANIEL FILNOLE Premier D6pute de Purl-au-Prince, xxx XXX 15 October, 1451 SON EXCELLENCE MONSIEUR PAUL E. MAGLOIRE, President de la REpublique, Palais National, Port -au-Prince.- Monsieur le President, J'ai l'honreur de vous demander de bien vouloir me faire savoir le jour et I'heure auxquels vous pouvez me recevoir. Je desire entretenir votre Excellence de quelques questions rela- tives au d6veloppement de la Circonscription 6lectorale que je repr6sente au Corps L6gislatif. Veuillez agr6er, Monsieur le Pr6sident,mes remerciements an- ticip6s et mon salut en la Patrie. DANIEL FIGNOLE XXX LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE Recevra Monsieur Daniel Fignol le Mardi 16 Octobre pro- chain h 6hreB,p.m Palais National, le 15 Octobre 1951 PAUL MAGLOIRE. XXX A la date du 20 Decembre 1951, Monsieur Georges Marc, Directeur G6n6ral de l'Education Nationale, adressa au D6pu- t6 Daniel Fignole une lettre don't j'extrais ce qui suit: ,,Monsieur le Depute, En r6ponse a votre lettre du 23 Novembre kcoul6, j'ai l'hon- neur de vous informer que des instructions ont Wte passes aux Sections comp6tentes de la D. G. E. N. pour que suites soie-t imm6diatement donn6es a vos demands En ce qui concern la section des Varreux, l'Assistant-Direc- teur Antoine Darius, a 6t6 autoris6 a y ouvrir une &cole rurale a partir de Janvier 1951. 11 se mettra en rapport avec vous sur le choix du local." xxx 22 D&cembre 1951. Monsieur Georges Marc, Directeur G6n6ral de 1'Education Nationale, D6partement de l'Education Nationale, Port-au-Prince.- Monsieur le D;recteur G6neral, J'ai recu votre r6ponse a ma lettre en date du 23 Novem- bre 6coul6. Je me fais le plaisir de vous presenter mes felicitations et mes remerciements pour deux actes de progres reel que vous avez pos6s en faveur des populations de P6tion-Ville et de la Pre- miere Section Rurale de Port-au-Prince. Recevez, Monsieur le Directeur, I'assurance de mes sen- timents les meilleurs et de ma haute consideration. Daniel FIGNOLE Depute de la Premiere Circonscription de Port au Prince Maisons d'Ecoles pour la Croix-des-Missions. -0- INTERVENTION DU DEPUTE DANIEL FIGNOLE A LA SEANCE DU VENDREDI 8 AOUT 1952.- MONSIEUR LE DEPUTE FIGNOLE: C'est pour porter la parole a I'attention du Secretaire d'E>:at de 1'Education Na- tionale. Secr6taire d'Etat, depuis quelque temps, en function du plan quinquennal on entreprend de construire des maisons d'ecoles un peu partout sur le territoire de la Republique. Mais il nous semble qu'a quelques kilometres de Port-au-Prin- ce se trouvent des ecoles qui fonctionnent dans des conditions que nous nous critiquerons pas amerement mais qui merite- raient de b6ndficier 6galement d'une certain solicitude. Je prends, par exemple, 1'6cole de Drouillard. J'avais promise aux dignitaires du Departement de 1'E- ducation Nationale de ne pas critiquer les conditions dans les- quelles cette &cole fonctionne, etant donn6 qu'il s'agissait de faire un premier pas et que l'ecole pouvait etre 6tablie me- me sous un arbre, car notre id6e fondamentale 6tait d'ob- tenir que le pain de l'instruction soit distribu6 aux enfants de la Premiere Section des Varreux. Mais puisque nous avons pens6 & 6tendre la sollicitude du Gouvernement de la R6pu blique a plusieurs points du Pays, c'est pour moi l'occasion d'attirer votre attention sur les sections rurales de la CROIX- DES-MISSIONS. Une cole fonctionne a Tabarre. certainement l'Etat paie des loyers. Une cole fonctionne a Cazeau et il se trouve que l'Eco- le de Cazeau est c6t6e parmi les meilleures 6coles rurales de la R6publique. On a pu obtenir que certain 6llves r6us- sissent au Certificat d'Etudes Primaires. Je crois 4ue cette &co!e m6riterait d'etre encourage. Et lorsque le Secr6taire d'Etat aura men6 enquete, il trouvera mille raisons de donner satisfaction aux habitants de ces endroits. Enfin il y a le cas de Duvivier. Evidemment, je veux etre de bonne foi. Je ne peux pas me mettre en tete que je suis le seul D6- pute a pouvoir recommander quelque chose pour sa circonscrip- tion. Tous mes Colligues ont besoin de voir prosperer leurs circonscriptions. Mais il faut dire que les habitants que j'ai 1'honneur de representer ne voudraient:pas 6tre traits en pa- rents pauvres. C'est ce sur quoi j'avais tenu a attirer l'attention du Secr6taire d'Etat de l'Education Nationale. -o-o-o- Quelques Questions Qui interessent la Croix-des-Missions. -u- Dans le M6moire adresS6 par le D6pute Daniel Fignol, au President de la Republique le 12 AoOt 1952, on peut lire entire autres choses : Construction de locaux scolaires a: a).- Drouillard, b).- Duvivier, c).- Cazeau. N.B.- Pour le cas de Cazeau la solution peut etre trouv6e facilement si le Departement de I'Education Nationale veut aider le Citoyen Antenor Francois a achever la construction d6ja commence. XXX AU PARLEMENT INTERVENTION DU DEPUTE DANIEL FIGNOLE A LA SEANCE DU 18 AOUT 1952 A L'OCCASION DU VOTE DE LA LOI REGISSANT LES VEHICLES A TRACTION ANIMALE'- MONSIEUR LE DEPUTE DANIEL FIGNOLE: Notre intervention n'a pas pour but de combattre le project de loi don't tout a l'heure nous venons de voter le principle. Cependant en notre quality de Lgislateur conscient de nos responsabilites quant a la conduite des affaires de notre Pays et quant a la sollicitude que le Gouvernement de l'Etat doit a toutes les humenites qui forment notre grande humanity haitienne, il n'est pas de mauvais gout qu l'occasion du vote de cette loi nous prenions la parole pour attirer l'at- tentiop du Gouvernement sur certaines dispositions qu'il con- viendrait de prendre quant a son application. L'Ex&cutif nous demand de voter un project de loi ten- dant a proteger les routes asphalt6es, et routes ces routes qui content toutes ces consid6rables depenses au Tr6sor Pu- blic. Ceci est sage. Cependant il n'est pas inopportun que j'attire aussi votre attention sur la maniere de mettrj en ap- plication cette loi dans les six premiers mois pr6vt-s dans le project. II est question de peine a l'occasion de toute in fraction a l'un des paragraphes de cet article. Mais nous vi- vons dans un pays oi le nombre des ch6meurs est consid6 rable. A l'occasion du vote de ce project de loi nous voulons demander au Secrctaire d'Etat de bien vouloir recomman- der au Service comuptent de son D6partement d'entreptxn- dreune tournee de propagande tendant h aider les ouvriers pay- sans qui s'adonnent a construction de ces v6hicules a traction animal. L'honorable Secretaire d'Etat qui, comme nous autres, con nait un peu les miseres de notre pays, sera d'acord avec nous ce fait que ces paysans qui cherchent a gagner leur vie n'ont pas eu le bonheur d'ctudier les sciences math6matiques. 11 conviendrait meme avant ce d6lai de 6 mois, d'entrepren- une petite tourn6e de propaganda dans le but de leur incul- quer certaines notions qui leur permettent d'observer la loi quand elle sera en vigueur. J'ai pris la parole, comme vous venez de le constater, pour attirer attention du Secr6taire d'Etat sur des dispositions humanitaires qu'il conviendrait de prendre pour que lors de l'application de la loi on n'eprouve pas cette sensation que certaines gens ne peuvent pas vivre de leur m6tier. Cette propaganda aurait pour but de leur montrer le bon c6te de la loi, tandis que la science de l'Education Nationale se mettant a l'oeuvre, contribuerait a les aider a compren- dre certaines donnies math6matiques qui leur sont indispen- sables Pour Duvivier -0- Dans le num6ro du dimanche 30 Novembre 1952 du jour- nal "CONSTRUCTION" ont lit cette note: ,"Vendredi dernier (28 Novembre) Monsieur Daniel Fignole profit de sa presence a la Direction de l'Enseignement Rural pour dire qu'il a l'impression qu'en matiere de locaux sco. laires les sections rurales de la Premibre Circonscription de Port-au-Prince sont trait6es en parents pauvres. 'Monsieur Antoine Darius, Assistant-Directeur G6n6ral pour l'Enseignement Rural, r6pondit que le Pr6sident de la Repu- blique a recommande de donner satisfaction au Premier D6 pute de Port-au-Prince pour ce qui concern l'Ecole de Du- vivier". XXX Pour Cazeau et Tabarre.-- -0- A la stance du Lundi 10 AoOt 1953 le D6pute Daniel Fi- gnol6 appela l'attention du Ministre de l'Education Nationale sur l'6tat des locaux des ecoles de Cazeau et de Tabarre. Voici ce qui a ete dit: MONSIEUR LE DEPUTE DANIEL FIGNOLE: C'est pour dire au Secr6taire d'Etat que des 6tablissements scolai- res se trouvant tres proches de la Capitale peuvent etre visits par un Officiel du Departement de l'Education Na- tionale pour appr6cier ce qui a WtC fait aui environs de Port- au-Prince. Nous sommes h quelques kilometres de Cazeau. On peut entrer h Tabarre et voir que jusqu'a present notre cole se trouve dans une situation desastreuse. MONSIEUR LE SECRETAIRE D'ETAT DE L'EDUCA TION NATIONALE: J'en tiendrai compete. Je ferai les vi- sites necessaires. Question d'Irrigation.-- -0- Pour Duvivier qui fait parties de Varreux 2eme de Port- au-Prince, il suffit de faire un tour a la Croix-des-Missions, aux environs du Poste de Cazeau pour constater que l'eau cou- le chaque jour dans des habitations privil6gi6es et qu'elle n'arrive pas a l'humble travailleur de LAROUSSE. Cette question a fait l'objet d'une interessante conversa- tion le Jeudi 4 Juillet entire le Deput6 Fignol et le Sous- Secretaire d'Etat Claude Preval a l'occasion de leur rencon- tre a l'Ambassade des Etats-Unis a Bourdon. (50) A la stance de Mardi dernier (4 aoft 1953) le D6put6 Daniel Fignol6 a pris occasion du vote de l'ensemble du Budget du D6partement de l'Agriculture pour appeler l'attention du Ministre responsible sur la deplorable situa- tion dans laquelle se trouvent les paysans cultiva- teurs astreints au paiement de la taxe d'irrigation. Je sais qu'en maniere d'objection on peut me referer a la loi de transfer du Service d'irrigation du Departement de 1'Agricul- ture au D6partement des Travaux Publics. Mais, en faisant men intervention, je me tiens sur la position ferme des in- cidences d'une irrigation deficiente dans la production agri- cole. Le Pays entier n'6tant pas encore arrive a un haut stade d'industrialisation, la production haitienne demeure fon- damentalement agricole. Dans ce cas, le Ministre de l'Agri- culture a de graves responsabilites dans l'organisation de la production et doit avoir un droit de regard sur tout ce qui contribute ou peut nuii-e au developpement de l'agriculture. Or l'irrigation est un facteur indispensable en agriculture. Et voyez-vous, Monsieur le Ministre, les paysans de Ca- zeau, de Duvivier, de Marin patient leur taxes pour une eau qu'on ne leur donne pas. Je ne veux pas etre injuste a l'egard de Damien en disant qu'il garde toute l'aeu qui n'ar- rive pas h Duvivier. Mais je sais que Damien a deux pompes et que les eaux de la source-Cazeau continent a couler, (50).-- Consulter "HAITI-DEMOCRATIQUE", edition du diman- che 12 Juillet 1953. mais que les habitants de Duvivier n'en reooivent pas une goutte alors qu'ils produisent cannes-a-sucre et vivres ali- mentaires et qu'on leur fait obligation de payer la taxes d'irrigation. A Cazeau, dit le Deput6 Fignole, d'oa coule la source que l'on salt, le paysan n'est pas plus heureux et un im- portant secteur de la Circonscription 6lectorale que j'ai 1'hon- neur de representer ici je suis aussi Deput6 de la Plaine- confronte une situation qui appelle l'attention du Departe- ment de l'Agriculture. Car, a parler d'irrigation, il est aussi question de fournir A la population de la Capitale de la R6pu- blique des vivres alimentaires et d'encourager le travail- leur des champs. (51). (51).-- Consulter "HAITI-DEMOCRATIQUE", edition du vendre- di 7 Aoat 1953. La Croix-des-Missions et le Budget. -0- INTERVENTION DU DEPUTE DANIEL FIGNOLE A L'OCCASION DU VOTE DES CONCLUSIONS DU RAP- PORT SUR LE PROJECT DE BUDGET DE L'EXERCI- CE 1953-1954. MONSIEUR LE DEPUTE DANIEL FIGNOLE: Eh bien ! que voulez-vous, D6pute de Port-au-Prince, je cite le cas de Port-au-Prince, le cas des sections rurales don't les habitants, eux aussi, contribuent a verser dans le Tr6sor Public des recet- tes qui servent au fonctionnement de 1'Administration et a l'ex6cution de travaux. Allez a TABARRE; il ne reste que ce que le Ministre Daniel Fignol6 lui a d6di6 en 1946... (52) Allez A CAZEAU: il ne reste que ce que le Ministre Figno- 16 a d6di6 a cette communaute en 1946... (53) Qu'est ce que vous avez fait pour changer la si- tuation? H1las! le Plan Quinquennal ne s'en est pas occupy. Allez au fond de DUVIVIER (54), le spectacle est encore plus affreux. Avons-nous b6n6ficiE du Plan Quinquennal? Allez sur la route national, la grand'route asphalt6e qui traverse la Croix-des-Missions. A DROUILLARD, un incen- die a detruit les tonnelles qui abritaient les classes.' (55) Et l'on parle de 250 ecoles. En attendant que je vienne avec des chiffres, dites-nous ce qui a Wte fait pour nous en ce (52).-- C'est sous le Ministate Daniel Fignole que ful fondle l'Ecole de Tabarte. Le Minisire Daniel Fignoli procdda per- sonnellement a l'inauguration de cette Ecole. 53).-- C'est le Ministre Daniel Fignole qui fonda I'Ecole de Cazeau en 1946. (54).-- II est pourtant prgvu dans le Plan Quinquennal la construc- tion d'une maison d'Ecole pour Duvivier. Le Deputl Daniel FignolJ ful Membre de la Commission du Plan a la Chambre. (55).- Des ameliorations ont etg apporties a la situation de l'Ecole de Drouillard. sens? Nous ne voyons rien. (56) (56).-- Consulter le proeds-Verbal de la seance du vendredi 24 Juillet 1953 de la Chambre des Dpaltes. On sail qu'apris l'interoention du Deputg Daniel Fignolf l'allocation prg- cue pour le Plan Quinquennal a ts augmentle de DEUX MILLIONS DE GOURDES. Une augmentation d'alloca- tion a 0t6 igalement accordie au Departement de i'Educa- tion Nationale. -0-0-0- Pour Duvivier -0- On se rappelle que le D6put6 Daniel Fignol6 eut a faire plusieurs interventions a la tribune de la Chambre a propos de l'irrigation a DUVIVIER (57), region de la deuxieme Sec tion rurale des Varreux de Port-au-Prince (58). A Foccasion du vote du Budget, le D6put6 Fignol6 eut a porter la parole a l'adresse de Monsieur Daniel Heurtelou, Secr6taire d'Etat de l'Agriculture, et de Monsieur Georges Cauvin, Scretaire d'Etat des Travaux Publics. Nous avons pu savoir qu'une enqu&te a Wte menee a pro- pos de ce qu'avait d6clar6 le Deput6 Fignole et que le Mi nistre Cauvin est tomb6 d'accord avec l'Ingnnieur Haspil sur la construction d'un canal qui apporte des ameliorations a la distribution de l'eau h Duvivier. (59) xxx Comme on le voit, je n'ai pas pu dire dans ce premier vo- lume de -MON MANDAT", tout ce que. j'ai faith ou propose de faire pofr les populations des Communes de P6tion-Ville, Kenscoff et du Quartier de la Croix-des-Missions. Les autres volumes de l'ouvrage pr6senteront 6galement la defense de leurs int&rets par mes interventions relatives aux questions"de taxation, de division du territoire de la R6pt blique. de syn- (57).-- A ce sujet un important d.bat sur l'Economie Nationale mit en presence le Ministre Lucien Hibbert et le Depute Daniei Fignole au course de la seance du vendredit II Juin 1954. (58).-- I y aussi les Varreux de la Commune de la Croix-des- Bouquets, (59).-- Voir "HAITI-DEMOCRATIQUE", edition du dimanche 30 Aodt 1953. dicats (60), de cooperatives (61), de salaires (62), d'ecoles primaires sup6rieures et secondaires, de prix du kilowatt de l'6nergie 6lectrique (63). Le Deput6 Daniel Fignole a fait d'im- portantes declarations de prncipe sur les entreprises qui me- nacent la propriety du sol par le Paysan et a dit de facon claire et nette'ba maniere de comprendre le fonctionnement de la Marchine Administrative dans un D6mocratie Haitienre ordonn6e. Quand a son rl1e de contr6leur du Pouvoir Executif, le De- pute l'a jou6 sans d6faillance. Port-au-Prince, le 12 Juin 1954. (60). -iA la Chambre des Deputfs comme a l'Assemblge Nationale [le Deputi Daniel Fignole a dEfendu, comme Leader syndi- caliste 6prouvo, les intlrate des traoailleurs des cilles et des champs. (61).-- Les proce-verbaux des seances de la Chambre des Diputfs Etablissent que le Deputi Daniel Fignole a beaucoup fail dans ce domaine. Au point de oue democratique le Premier Depute de Port-au-Prince apporta d'importants amendments a la loi sur les cooperatives. (62).- Au vote du Budget de la Republique ou a l'occasion du vote de lots sp&ciales le Deputi Fignole, dans des notes writess de sa propre main ou a la tribune a toujours recommandg d'aug- menter les appointments et salaires des juges de Paix, Of- ficiers de l'Etat-Civil, Instituteurs et de tous les petits em- ployes et travailleurs des. Se voices publics. (63).- On peut se rappeler l'important dMbat que le Depute Fignole ouorit avec le Ministre des Travaux Publics, Joseph D. Charles 4.i CRRATA PAGE 2 et 3. A la note 3 lire: La loi qui met personnellement l'ouvrier en presence du pa- tron supprimait l'action syndicale en abrogeant la legislation des associations ouvrieres. Le D6put6 Daniel Fignole, d6fenseur intraitable des interets de la classes ouvriere intervint temps pour sauver ce qui pouvait ftre sauv6 en proposant l'amendement qui sauvegarde actuellement encore le principle de l'existence des syndicats ouvriers et de leurs rapports avec le patronat. PAGE 45, no 29 infine lire: il se deplace, mane enquete et sollicite des suggestions des au- torit6~ de la Commune. PAGE 57, note 33 infine, lire: en etendant son territoire a quatre importantes sections rurales. PAGE 58, lire: Le Depute de la Premiere Circonscription de Port-au-Prince le Professeur Daniel Fignole, conscient de ses responsabilites et conformement aux engagements qu'il avait pris de faire tout ce qui est ep son pouvoir, etc. PAGE 87, lire: Quant a son role de controleur du Pouvoir Ex6cutif, le Depu- te l'a jou6 sans defaillance. Date Due Due Returned JUL 5 '6 l an i '1 1 " Due Returned |