|
Citation |
- Permanent Link:
- https://ufdc.ufl.edu/UF00081213/06705
Material Information
- Title:
- Le Matin
- Place of Publication:
- Port-au-Prince Haiti
- Publisher:
- [s.n.]
- Publication Date:
- Friday, April 30, 1926
- Frequency:
- daily
Subjects
- Subjects / Keywords:
- Newspapers -- Haiti ( lcsh )
- Genre:
- newspaper ( sobekcm )
- Coordinates:
- -72.2803802891673 x 18.5142993036392
Record Information
- Source Institution:
- University of Florida
- Holding Location:
- Bibliothèque Haïtienne des Frères de l'Instruction Chrétienne
- Rights Management:
- The University of Florida George A. Smathers Libraries respect the intellectual property rights of others and do not claim any copyright interest in this item. This item may be protected by copyright but is made available here under a claim of fair use (17 U.S.C. §107) for non-profit research and educational purposes. Users of this work have responsibility for determining copyright status prior to reusing, publishing or reproducing this item for purposes other than what is allowed by fair use or other copyright exemptions. Any reuse of this item in excess of fair use or other copyright exemptions requires permission of the copyright holder. The Smathers Libraries would like to learn more about this item and invite individuals or organizations to contact Digital Services (UFDC@uflib.ufl.edu) with any additional information they can provide.
- Resource Identifier:
- 000358166 ( ALEPH )
ABZ6468 ( NOTIS )
|
Downloads |
This item has the following downloads:
|
Full Text |
CFI K PBOPRlT*,HI-:
MPRIMF-IH
Li MAOuOlKE
Bois-Vk'Sa
Rue Am*ine' 1X"S
IjtfwTaO CENTIMES
QUOTIDIEN
TLPHOSE .V 212
M*SN# N
X 5789
PORT-AU-PRINCE ( HATI )
Lonque """' souverain /(/. cnuen
,-,ui quionidoutt du bon droit du Ira
ne, un geste de ///> //;/- clmence, s'il
appelle aux affaire du royaume les
courtisan* qui ne sont prsentement
ses amis que part* qu'aux heures de
pril* Us nom pa* eu le courage d'tre,
au grand jour, ses ennemis, il diminue
su puissance, puisqu'il humilie ses vri-
tables umis ei refroidit leur zle.
Cardinal de RICHEUEV
YKNDIU-nno AYIUL LbbbV
lire militaire de la Cura de l'Indpendance La Question de la frontire hatianodominicaine
_________. __________ --' ^
PAR NEMOURS
Quelques Apprciations
j N'cmoiirs avait
|Jtllral T"\|l(ii-.'.
| KO IV S si III il" 'l'.i'
fi de St-f.yivjlors
tic Vdorps d'Ar-
BV'Iu'fdon, '!"'' "
L (Trente lu Cainpn-
ffinral I .cri re ;i Si
je. l-e gnral apivs
Ijr flicit, lui ri-pon-
[Cette expdition l'ran-
| Jt-IUTilIfllUllt \) f u
[|,Bslori(|iic que vous
IHHiiblera sans doute
De. Votre autorit eu
[luidonnera sa va-
prciablc. Aprs l'a
le gnral Toulor^c
Iainsi l'ouvrage ; Je
Vis profondment re-
ntde m avoir envoy
inrre dont l'intrt est
pour un soldat
U'aiconsidr la carte
(ment tablie et trs
j'ai pris une dcision :
i en toute sincrit. Je
:(si vous ne voyez
aucun inconvnient )
] dans la Dpche Co-
des articles sur votre
vais annoncer ces
il me faut, ensuite,
1 de temps pour relire,
Intrt qu'ils mritent,
trs de ce tome 1er et
Mt le temps pour cou-
jks rflexions sugg-
I l'analyse. Je serai
eux de mire ce Ira-
Bit et fort utile
fci'eii suis convaincu,
fencorc, trs sincre-
el'enyoi de voire u-
lui m'instruira beau-
Itoncl'elz, attach
de l'aviation, nu
la (iuerre, l'li-
fcrd'avoir su, dans
m exalter les senti-
plus nobles, el piis-
'*l>ien il admirait la
henn.
pjaiidanlDidhoinme,
Rgment de Tirail-
lynens, parlait du
"vw lequel il avait
Wtainerninoin. nro-
Ecole de St-C\r,
Varits
avouait, lui aussi, le grau I
intrt avec lequel il avait In
l'ouvrage qui lui avait appris
pas mal de choses nouvelles.
Ku particulier, ajoute-t-il, je
prends avec le peuple d'Hati
un contact plus troit et a
m'ouvre bien des horizons. "
"Le Capitaine Hry. gale-
ment professeua l'Ecole de
SI-' Ai-, crivait : "Je viens de
finir ton beau livre que j'ai
ludi la carte en main et qui
me laisse une foule de souve-
nir! plus satisfaisants les uns
que les autres, i est une lu-
mire vile proiete sur le rle
jou dans notre vie franaise
par la socit, les richesses et
l'influence de nos Antilles,
l'ou- moi qui ai d vivre
de longues annes au mi-
lieu dAnglo Saxons pleins
de prjugs contre les gens de
couleur, c'est une superbe re-
vanche... ("est une belle rfu-
tation de la doctrine Darwi-
nisle... Ton livre fera autre-
ment de bien la cause de
I humanit chrtienne que les
opuscules de quelques institu-
teurs plus ou moins bolchvi-
ss. Je te remercie donc vive-
ment du voyage que lu m'as
lait luire dans la gographie et
dans l'histoire de cette perle
des \nlilles.
" Le Lieutenant-Colonel Le-
maire, du 51e Rgiment d'In-
fanterie, crit : "J'ai t ame-
n, par mes recherches per-
sonnelles, consulter votre
trs bel ouvrage. Nous l'avons
t'ait entrer dans la biblioth-
que du le Rgiment.
" l.e gnral Marjoulet, au-
jourd'hui en retraite, crivain
militaire, se faisait un devoir
d'adresser ses plus cor.liau
remerciements, en mme
temps que ses plus sincres
compliments, l'auteur d un
lude fortement documente
o vibrent la rois l'amour
de la patrie hailienne et celui
de la France.
" Le Gnral Tanant, ancien
Commandant d'Ecole de St-
Cyr, aujourd'hui division-
naire; "Je viens de lire votre
livre passionnant et crit avec
um loi si magnifique. Tous
ssaaaaaar m a*T ^
mes compliments sincres."
*
La Revue M lilaire Fran-
aise , publi avec le con-
cours de IT'.lat-M ijor de l'Ar-
me, est en France, la plus im-
portante Revue militaire.Dans
sa livraison du 1er Octobre
1925,elle publie une tude sur
l'Histoire de la (iuerre de I In
dpendance: "Le : olonel liai-
tien N'en ours nous donne une
lude dtaille de la guerre
qui ensanglanta St-Do ningue
sous le Consulat. "
Jusqu' prsent, l'attention
des historiens n'avait pas t
attire sur cette expdition
coloniale et pourtant plus de
2!).000 Franais y ont combat-
tu un nombre>1 peu prs gal
d'Hatiens. Le Colonel Se-
ul airs nous donne dans ce
premier volume un tableau
intressant de l'anne fran-
aise qui combattit Saint-
Domingue. Outre I eclerc,
beau frre de* Bonaparte, elle
Comptait des gnraux connus
comme Humbert, BoudeURo-
chambeau. Le lulur marchal
Clause! y fit ses premires ar-
mes. Les oprations lurent p-
nibles ; la fivre jaune dcima
le corps expditionnaire. Les
Haitiens combattirent brave-
ment sous les ordres d'un .bel"
qui eut d'incontestables quali-
ts: Toussaint-Louverture.
Au boni de 1res peu de temps,
une sorte de paix blanche l'ut
signe entre les adversaires.
On sait que Toussaint-Louver-
ture fut arrte la suite d'une
machination monte par Le-
clerc, qui tenait l'loigner de
l'ile par tous les moyens. Il l'ut
incarcr en France au Fort
deJoux.Toul en rendant boni-
mage au courage des troupes
franc lises,le 'olonel Nemours
attire l'attention sur les ver-
tus dployes par ses compa-
triotes au cours de celte dure
campagne. A le lire, il est cer-
tain que ces cheis Hatiens
semblent avoir l'ait preuve de
qualits militaires et avoir
trs bien compris la guerre de
gurillas, la seule qui pouvait
tenir en chec des troupes ha
qitues vaincre su r les
ehampsde bataille d'Europe.
DIMAN(:HE
i*i*entrainant,Mlle
KT?In l,H'""'n ses
RMS*8 dimunchc
^^fe^,atio,, llv raer
KP-,,,la*'-la valse.
f***. Dimanche.
?M>dlravcdes
&**"* "
Wiveei.i l"'0,,P l,lus
E?!** vhre"qu'e la
K,'"J """'ntriaue
Ptel, ."ni partenaire
*a/,r '^l^'IaMu.
fi buanse.se
I" '- n enten-
Reprsenkition commencera
par un beau libn en '.l parties.
Entre: 2 gourdes.
Loge: U gourdes.
MAURICE ETIENNE fils
Angle des Rusa du Maga-
aln de l'Etal ot des
Fronts Foi ta.
Iliclnndwds Ir.tiiais**
de la Mer
Grand drame en (> parties
avec
Simon Vaudra et Je
Entre : 2, 3 et i yourdes.
Broderie
BRODERIES en tous GENRES
Travail soit/n. Promptitude
/V/.r minires.
S'adressera
Mme Marcel G0URAIGE
Rue des Csars
Bonne occasion
Vente d'u ufs couver de
Plymouth slectionn.
S'adressera M.Lissade, Rois
Veruii.eii face de M.Jcimic.
2>oti pour une gourde.
La Rpublique Dominicaine prend
des dispositions militaires contre nous
Dans ion dition du 21 avril
c nirant, El Indepcndienle n
de Santo-Domingo (R. l).)pu-
bli :
la F.ohUi- D.iiiiiiiir.iiiir Itiil \io.r la pin 1110-
ralr et wfaMM mi ittUairn aln
ilr rastJn If pUss
Jilf lliniif j>rr>rulr
Editorlal
Les Armes db la Rpublique
Il y a arluoll >Tif>nl il.iv.ol '<> S>*
nat un projet d-t loi *OU(BM par le
l'ouvoir Ei^cutiloileal damand^
au COBff> de v,)ter \a cration 'te
deux compngnits de Pollen Nuti)
ni.- Dominicaine pour i;, l i.i :
I service policier ua la frooljf.
A cet etlel. il est d m in.lc les qui
|i munis ni5 f ii ..-s j.0 ir l'i i-lal
Llion de trois dations de ssn-li.
Le me lie pr >j t acco de l'a t irisa
t ri au < iiverneTir-nt d'ach ter
une certaine quantit d'a rui'in 'uts
poul la l'oti.' Nationale D.irn ui-
caine Nous considrons eomme
tant d'une urgence capitale la
cia'ion mthodique d'un bon a:
s1 .;il de guerre et la pri'-paution
bref dlai d un corps d: milice
pouvant onstituer demain notre
r serve nationale cipab'.e. au cas
chaat, ils reprsenter une petite
arme rgn'i e nous p >i mettant
de faire face t tOtM circonstances
imp vues ncessitant l'iaterv-n-
ti'i i .1 U force arme de la Hpu-
b'ique.
Nous n'avonslamoindrecrainte de
savoir que c'est celui ci ou celui l
qui a I.i responsabilit de la garde
les \roes d la Rpublique. Loin
c .aine nous le s n
annt ont considres soivent le<
eh se.j dans non lutta po itiq hs ;
ii i:i 4 avo r un DOial da VU* d cou
tint d'unes"uicin Ai p rli ini^'-'-e
d p 'iir .'t .!' m .: n uis d in
u-rions notre appui un crdit
p rmanenl, noi s ulernoit poar
t'.tcquinition d une quantit d ir
miin^uts dtaroiiac naii loin
nous prparer X I guerre i.en
liant la paix eo augm ntmt le L
sor cli que j -tir de I g .n Si >ir
des moyens lap. Is et po t'.ls
pour la dfensa nationale.
Au sujet de ce projet qui asradi*
cul au cours de U kSBea du Ion
dide cette semaine an nat i la
Kpub'.ique, nous avons entendu
des opinions tra divises : un cer
t.in pessimisme sur l'ah ii de
11 .' r . |i lit trsor en vue de n.)
lie liti'iie niiunile et betucoua
d'autres qm n us ui ons consiJS
r comme puriles, ridic les et
rr.i% ns malalio tes si i ou? ne c.on
naisaiona le prjug'< que mdin
loutaa ctn;es i'iatrt public ae-
tue'.
Si on allguait que n >t e prc.^i
re i>tlMtioQ on inique n^1 nous
.icrm'l pas de f tire oirtaiuaa d
penses, c saia:t asoa^abls ; mais
pi tendre qie a Hep b i \ ie n'a
pas bas do d me pirfai'e prpua
ti- D pour la dfaose t son terri
t.aie et encore moins de la cr.'a
tioa d'une armj rgulire, ce'i
ne peut pas avjir t dit pir un
snateur do la Rpublique coos
cient des constantes irr'gil cits
qui se msnif sleat daai la vie it
1 a tministratioud ; notru fronlir.
Et ce n'est pas parce qu. nous oen
a ins une conll graiioa p.sib.)
avec nos voisins de I'OumI nui-
b en parce que nousconuaissonsL*.
frquents dbarquements d'arm a
qui se lont dans lespirts de la
Rpublique lliitienne q i'il est m
turel pojr nous d'i ail r en ptrtie
nos trres d'au del\ li lionli.e
sans qu'il soit ncesiire p>ur
nous d'en rechercher la cuise
ijuartd des questions ss ra.tpor
teut mme indirectement SQS inta
rftts nationaux, bous avons pour
devoir de tout matre h trsde qasi
tiou. il nous faut oub ier un p) i
nos divergences intestin s p
vealr des gardiens jaloux de la
Patrie.
Pour cela.nous deVOOl nous ri
ger en juges de nos propre, peu
sees et nous mettre dms 1; j iste
milieu que nous ass gnent les pro
blcmes que nous avons tsou
dre. La po'itique latalemni est
partout et ede e-t une sourc ; da
prjug's q ai souveot ne uous pur
mettent pis du nous placer en un
endroit mieux appropri poar ir;
venir les chgons po aiblei du
lendemain.
l'ou q t'tlle n'exerc ; pli iSSl
de pression isf notre -s . il, il aal
bon que nous nous ieir>ons de
1 ile i| tel et col. i qui eu pr >ti .
Paf ai si nous u j*nri >ns pis
raidie publique une que-lion qui
les psyt, vraiment jaloux de leur
griodeur, ne livrent jtmtis la
pub.icd ;caf ce serait commettra
un acte d'inexcusable indiscrtion.
Les beaux sonnets
LES ROSES
DU SOUVENIR
Pour iiDf ras lui Linc ou qnr Ion caaillt,
Issar n'ai l'aaj prrndrr mi bas? qu'on I
p*l
liik mai lt\i rasiiasal ur If iasDat,
Il l'arbiulf inant rtl lu|onrx rrllfiiri.
I ii'-illf donc vin? rrjrrt au jarJii
Pmir iu'uii jiir U ijuirlaiif asksul a nos
Jiiijl>
Iflr fararf, Ifiunins df la roi.tr aiim.
fil laurifn 'enir Ifs Mal i'aulrrlms :
Infillf 1rs finira h jardia clos, runlle-b
IanIm,
liant ouf l Ire M wulf au tournant dr la rouir,
l'a-iphodrlf nr soit la Jrrnirrr des llrurs !
Ur n*i, d'aalrf, des |urn rcialus.|ir Mibinlr
(|or rr Irlf bouqurl qn on tardr Jaus |r eav,
has
tidor IIHl.lEllIIi,
Poar Elles ri po ir Eoi ..
Demain commencera le doux
umis de Mni. e lers chaque
jour, un ciel d'un bleu triom-
phant! du soleil en larges nappes
d'or, de la jeune verdure et des
fleurs (Luis les campagnes; (oui
le Printemps radieux et parfuv
un'-, baign de luniiere blonde.
La nature va chanter son hymne
de renouveau et de joie. Mais,
hlas il est des coins en les-
quels l'hymne de joie ne trou-
vera pus d'cho et se changera an
funbre gins, car, toute la galt
le Mai. toute la puissance le vie
qu'elle renferme, nempchenl
pas la souffrance et la mort.
Toute la gait de Mai n'em-
pche pas des hommes Si des
enfants, des enfauta beaux el
exquis de partir pour l'ulti-
me voyage, el rien n'est pJus
/.'/ ElJCable de San Juan
le !i Ma m ni. dan ; SOX S I
du 20 au il cou ant, annonce:
Crdits e irtici | our
11 I >)ll ,' po
Le snal de la R 'publique
vieni d'approuver un projet
de loi qui lui b 61c s m mis par
IcPouvoir l-a.'culif le nandanl
un crdit de 200 mille dollars
repartir c unie ^.iii :
Pour la e ->:i itruction de deux
casernes forteresses dont une
I) ij;il).> i ei l'antre Coin ;n-
dad n,. 12.0,). dollars.
Pour 2 I ) ni oies dans le
corps de police nation le do-
minicain spcialement affec-
tes au service le la frontire
30,000 dollars.
Pour leurs rlions el unifor
m ,22,0)1) dollars.
Pour a \i il .-i enlr lien de
cin |Uante m les 5,0 ) ) dollars
P .tua-lui de :>jy)> fusils
K..I. I.').()()() dollars.
Pour aelnt de 1.000 l'usiU
Springfteld 30,350 (dollars.
Po.ir.") )).()>!) en louches K.
J. 35.000 dollars.
pour 100 fusils ( Browning)
:Hiloinali(|Ues 12.674 dollars.
Pour 50 mitrailleuses 17.580
dollars.
pour ach il de cartouches
nom- les fusils automatiques
.O )t> dollars.
Pour acbal de 5,000 havre*
sacsd.' sol.I il 2.000 dollars.
Pour postes portatif*de ra
dio-llcgrapliie A Dajabon,
Comendador, Pdernales el
isua l.o ) riollars.
1.1 mise eu excution (le cf
crdit ser i un pas de fait vers
11 s iluiion du problme de U
frontire. Le premier devoir
du itouvorn imenl eal de ga-
rantir ci de dfendre 11 fron*
tire el son secon l devoir se-
ra de la coloniser.
A l'heure aclueUe.il neraslfl
plus qu'a fairoenlrer cette loi
dans le domaine.le la ralit
le |)lus toi possible.
dchiran] que la navrante
plainte d'i.....louianl se mlant
aux chuchotements tendres des
fiancs. Au dehors, toute l. la-
tante joie .le vivre, ici, toute la
douleur de voir mourir es quV n
aime de imites ses forces ai-
mantes, dcuples par l'horrccr
du moment C'est souvent Ira*
gique cette suprme indiffrents
de la nature pour l'humani
torture par la souffrance et
s usent cela lait mal. On vou-
drai! fuir toute la beaut am-
biante nom- se cacher loin da
tout et de tous ei pleurer lon-
uueiiu-il, amrement, jusqu'
"puisement de ses forces. On
voudrait fermer ses veux cl ses
oreilles lu merveilleuse chan-
son d'allgresse el d'espoirs.
Dieu I que la vie est parfo's
triste el lourds p..lier avec s s
deuils, ses dceptions, ses r.-
grets.sea dsirs Inassouvis et s* a
amours brises La rali e t
souvent loin du ivre cl ou BOUl
Ire par moments, ilii, isruH'iii.
de voir sombrer son rve, son r-
vle plus beau et le p us caress.
U y a des heures m nie o I. u
croirait (pie l'aine et J, cur se
placent sous la Iroide lrcintfj
LE MATIN' -, 30 Avril 192''.
C .}. ouvert, ,l,i PACROC
f'Il I uiji-t d'une oomnio-
IhImm '. l'A, ,(!trille (ta
Mt-ui-riiir dt P-.ri* lu pro-
ftKCUf LMIKbtUt, UiCdtcJD
pr.ii U|M| d la m.rute, v>-
don |ir'jfj.'ur de i>ii*
d DvBlM quvmIc.
.*.'ou ivuii ci I orc.
m i 'Aimer la PAUL IL
i las NMlUtl louj'iurt
xcllci.l:i. et [c.rfoli cton-
*.!*. i,in- BMN avoiw ob.i-
cnt. imiu permettrai : sn
afOr.i.T Ir'ikm.W Otoiud
VAMIANINI
Pii'i'.i!,.ti no,
M...U.il :* 0* <
L____.....
fJUCOVAL
'^SSJSBBSSSiSSBLSZ 3
......i 'outra lat ,
d la douleur mi nimpleni
> us I treinte de la prose ou 'I
lii scheresse de l'existence. Il y
h tics heures o l'on se d< man-
de a\ fi effroi si l'on n'a pan i l
fou de sacrifier le meillciw e
p pur de soi-mme une clii-
m i'c qu l'on croyail merveil-
leuse el (|iii, comme toutes les
-ni res, B'crole un jour ou
I mire, lamentablement, ne la
s ni aprs clic- qu'amertume 11
cji i|{i m el l'angoisse navrante
d iy n'r rail fausse route, de
Ir involontairement tromp en
eh' rcfianl son chemin, un che-
min tjue l'on pouvait dcoin rir
I" vlanl el sur lequel il y uvail
li jolies fleura parfumes, tout
pi s desquelles on ;i pas se sans
\ prendre garde, sims les voir,
parce qu'elles n'taient pas la
fleur unique el splendide vers
laquelle tendaient toutes les
forces el toutes les facults ai-
iii.mil s les plus prcieuses el les
plus dlicates.
Ern m- ?... Peut-tre. I '..lu?...
Peut .ire encore. Mais qu'inv
poi le ? A quoi bon les inutiles
kvgrets .' a quoi bon permettre
In tristesse qui sommeille en
chacun de nous de se rveiller
< de submerger jamais notre
vaillance, notre nergie, le gol
q e nous avons de la vie ci de
Ju beaut absolue.de la ealt qui
e i une vertu, parce quelle cl
1res souvent du courage el par-
ce quelle cre autour d'elle de
I.i si'w mil ci de la joie.
La douleur est une certitude,
li. las Acceptons-la sans rvolte
et sans faiblesse; elle ne lue que
les mes mdiocres; elle affine el
lve les .mires; voil l;i vrit
dont tous nous devons essayi rde
nous pntrer quand nos pm res
curs saignent el que de lour-
des lai mes cachent a" nos \ < u\
( le magiedu Printemps t n II! ura.
Toute autre interprtation de la
douleur i si goste el lche...
Salul donc au mois de Mai
qui ommence demain, apo-
those du IVinlt nqis ISaluI au
mois les l'ieurs cl des parfums,
bu mois des matines radieuses
cl dl s soirs de posie Salul la
v i-dure d'une fracheur char-
i inle ci aux parKuna suaves
qui fiollenl dans l'an- tide el
dans le soleil clatant Salul
I li le des COUleun el de la lu-
mire et aux nuits de ic\c
P mlani lesquelles sous les pau-
pires closes liassent d'. sou-
ges roses cl des visions feri-
ques Salul au reno :\ eau de
la nature, mme s'il esl en
I accord profond avec la m-
lancolie cl la tristesse de nos
p lUVrea aines, un peu lasse, de
n ivre.de lullcr.de Bouffi n el de
voir souffrir... Salut, au mois
de Marie, la Vierge Immacafo .'
Noire il...
a vu pendant la unit d'.i-
v ' 'I hier un amricain qui lin-
11 il- Ile Vilmcnay ( Bois-
Xl ni i, elqui li .'aille l'Hpital
Amrii nin h itti e s i femme
Comme U cl jeter la
m ilheureusc le. en pleine
"" i qui est leur
petit.
L'homme furieux mil ensuite
le feu au petit matelas o repo
sait l'enfant.
La pauvre femme se rfugia
avec son gosse dans la cour
dune maison voisine o une au-
tomobile leur servit, pour la
nuit, de chambre coucher.
. Ce nVsl (pic |e lendemain ma
lin qu'aprs que des voisines
compatissantes lui eussent pr-
le des vlements, car, son bru-
lai niai i lavai! cli i isc en cos-
h"iie de nuit, qu'elle put, telle
une fugitive,aller demander hos-
l'ilalilc mie de ses amies.
lin vovani celle A mme transie
de peur, el ce bb qui ;relottail
de froid mais souriant encore,
une larme perla au bord de
Noire il.
verra dem lin soir Lati-
no... Mais pascle regards indis-
crets, Ces! nue sbrprise que
tous les veux cependant doivent
voir.
... n'a pa vu |)ora, hier soir
Latino ; m lis il a vu son blond
muscadin de I / ans qui s'amu-
sait el dansai! corps perdu.
Pauvre jeune homme Pauvre
m< le!
Prcalculalioo du temps
pir 1. ii. Tippenliauer
aoioordliui
Le 30. Pression atmosphri-
que 0.1 au-dessus. Temprature
<'.' au dessus. Index du temps
<>.l positif. Probabilits pluie0.1
posrtil.
Avis
I < public esl avis que le
Tirage de In Grande Loterie
di (.
Dim mehe 1 Mai \) heures
prcises du malin toujours
daifsl.i Cour de lu Respectable
'. I c public cal cordiale
mcnl invite a y a isistcr.
Zi
Arri
BORNO
Prsident de la Rpublique
Vu les articles 1) de la Gons
titution el if du Dcret du .-
Avril 1916;
C msidranl qu'il y s lieu de
pourvoir au remplacement de
Monsieur Amilcar Duval,Con-
seiller d'Etnt,
ARRTE:
Ai t r!e 1er. Le citoyen
Auguste Scoll esl nomme ,oi>
seiller d'Etat.
Art. 2. Le prsenl prt
scia public au Moniteur Offi-
ciel.
Donne au Palais National,
Port-au- rince, le 30 Avril
1926. an I23me de l'Indpen-
dance.
BORNO.
Parle Prsident,
( Suivent la signatures des
Secrtawa d'Etat ).
Cinma Populaire
Demain samedi et aprs-de-
main dimanche, il y aura i i-
nma populaire devant iiu-
Varites.
Programme des plus int-
ressants,
A |> ij m
10 5 eu
En repon-1. , |fl note publie
dans noire dition davanl-liier
concernant lesliiubreadeO.05qui
manquaient l'Administration
Gnrale des Postes cl pour ex-
pliquer qu'elle n'en tail pas res-
ponsable, ce doill nous nous
tions dj rendu compte, l'Ad-
ministration Gnrale des Postes
a envoy aux jouill uix la note
si.vauic que nous lui repro-
chons de ne pas nous avoir ga-
lement remise.ee qui nous aurait
pargn l'ennui d'une reproduc-
tion :
te hs p I idnnis'n ion V
laie qu m r-spoasnb'
L'Administration Postale nous
envoie ;
A propos le la noie parue hier
lans le Journal Le Matin >. il
ressort de l'cmpilc laquelle il
a t procde (pie l'Iauplov char
g de la venlc des liiulires la
Poste n'es! nullement responsa-
ble.
Il lui s t impossible de s'ap-
provisionner de llgurines.
I li'lic < I m il^.pw
Avant-hier, en plein foi l-au-
Pi ince.dans le quartier del Sa-
li ic.en plein jour, d lait I heu-
re de I aprs-midi, le gendarme
Tu iscar Lubin surprit le insai-
m Vevard Joseph cl Diloimisc
Plliogne qui se livraient des
nialcfii es et b des sorlili;es. I.es
incantstions et les sorcelleries
desdeux magiciens avaient pour
1 ut d'attenter aux jours des
deux jeunes enfants JLmeauxde
Demoithnes Ju-Baplista et de
Clia Hcracin.
Les deux prvenus furent con-
duits hier au Tribunal de Paix
le la Section Nord. Mais il veut
un tel attroupement de curieux,
toujours friands de ces speetfl-
cles, que le Juge dut lever l'au-
dience et renvoyer les accusi's
ht maison d'arrt.
Avis
Il est porte la connaissance
du public que lis prochaine*-
mcnl sera installe ()roxiniit
de la M; ison de Commera Ni-
colas Cordaseo, rue des Miracles
une pompe l .ci voir pour d-
biter de la gazoline.
Port-au-Prince, le 23Avril li2ii.
Touv, ,iu Hep - ntnt
I Ijjii 4 B rlnr
i/esl M. Georges Gentil qui
a t nomm par Monsieur le
Prsident de la Rpublique,
Envoy Extraordinaire el Mi-
nistre Plnipotentiaire d'Haii
Berlin el pics le Sl-Sige.
Ancien Reprsentant de la
Rpublique a la Cour d'Espa-
gne, ancien S crclairc d'Etal
des Relations Extrieures, Mr
Gentil saura maintenir cl res-
serrer les excellentes relations
existant entre la Rpublique
Allemande, le Sain! Sige el
notre Pays.
Nous lui renouvelons tous
nos compliments.
Failli le
Un petit commerant, Mon-
sieur Iphonse^jhrtienqui te-
nait, 1606, Grand'Rue, un ma-
gasin de jouets, de bimbelo-
terie el d'articles de luxe, a
mis la clef sous la porte et,
sans crier gare, avec toute sa
famille, a pris passage, pour
France, bord du De I a
Salle.
En vertu d'un jugement ren-
du le 28 Avril en faveur de sou
principal crancier, M. Emma-
nuel lfred, le petit commer-
ant a t dclar en faillite et
les scells apposs sur les por-
tes de sa maison de ".'ouimer-
ce.
Hier aprs midi, |e Juge
d'Instruction, M. Emmanuel
Beauvoir el le Juge de Paix de-
l Section Nord, M. .1. B. Ar
Ihur, ont commenc l'inven-
taire des marchandises lais-
ses par le failli qui seront
vendues aux droits de ses
cra liciers.
Dn l*s
Dimanche prochain, '2 Mai, se
jouera, au Pare l.eennte un'in-
tressant match de root-bail en-
tre deux quipes de 1re catgo-
rie; une quipe de la Jeunesse
Sportive Hatienne el un onze
dei'., Union Sportive Hatienne.
I.a parlic sera des plus inl-
ressantes el nul doute qu'on
n'aille en foule voir cette jouta
de (jeux de nos meilleures Asa i-
cialions sportives.
C F. T ''.
Le Comit Organisateur du
( bampiomial de rroisime ca-
tgorie de Fool-Ball rappelle que
le Dimani lie 2 Mai prochain a
dix du malin, le jeune Maurice
Germon), secrtaire de la Com-
mission de Pool hall de .{nie
Ordre fera une causerie sur les
Bfiorts chez Monsieur Alexandre
Villejoinl. patron des Poot-bal-
lers en face du Conseil d'Etat
Il aura certainement un audi-
toire choisi cl nombreux.
Le Prside il de la oinmission
de pool-bail de championnat de
3me Ordre.
Alph .use Si. CLOUD.
Les Ftes du mois
de fiii
Samedi ter Mat. l't Natio-
nale de l'Agriculture, de I Indus-
trie et du I ravail.
Li nui o1 Mai. Ple de l'Inven-
tion de la Sauite-CroiX.
Cette fle religieuse symbolise
la recherche couronne le suc-
cs, en .'l'Jii. de la vraie Croix de
J. C. par Sainte Hlne.
Dimanche '.) Mai. Fte de
Sainlc Jeanue d'Arc.
Cet! la seconde l'alronnf do
la l'rancc. C'est, en France, lu
Ple Nationale du Patriotisme.
Lundi 10, Mahui 11 m* Mercre-
di 12. Les Rogations.
Ce sont des fles religieuses
institues par Saint-Mamert en
Kiu. Dans les contres catho-
liques, notamment en Norman-
die, en Bretagne el en Vende,
des prires publiques et des
processions solennelles dans les
champs cl les fermes ont lieu
pendant ces trois jours qui pr-
cdent la Ple de l'.lsi ension
pour attirer la bndiction du
ciel sur les recolle-..
Jeudi 13 Mai. Fte de l'As-
cension.
C'esl la commmoration du
jour o N. S. J. C. s'leva du
Monl des Oliviers au Ciel.
Samedi l Mai. Prestation de
serinent et entre en fonctions
de Son Excellence le Prsident
de la Hpublique.
MARDI 1 Mai. Pte de l'U-
niversit et du Drapeau.
Dimanche 'J.'l Mai. Ple de la
Pentecte.
Ces! l'anniversaire du jour o
le Saint Esprit descendit en les
Aptres dans la maison de Saint
Jean.
Dimanche 30 Mai. Fte de
la Trinit.
C'est une fte religieuse cl-
bre ds le onzime sicle, mais
ordonne par toute L'Eglise par
le Pape Jean XXII. vers 133 ).
M, Auguste Scott
Comme on le verra par l'Ar-
rt que nous publions aujour-
d hui, M. Auguste Scoll vient
d'tre nomm Conseiller d Ktat
par Monsieur le Prsident de la
lvpubliqne
Ce choix fait par le Prsident
Borno SSt des plus heureux.
Ancien Inspecteur des Ecoles,
Ancien Snateur de la Rpubli-
que, Ancien Secrtaire d'Etat
de l'Instruction Publique, M.
Scotl apportera certainement
dans les nouvelles fonctions
auxquelles vient de l'appeler le
Chel de l'Etal toutes ses proron-
des connaissances administra-
tives ci (oui le dvouement qu'il
a toujours montr la Chose
publique dans les diverses char-
ges qui! a occupes.
Nous renouvelons notre
vieil ami toutes nos plus chaudes
flicitations.
lofai** tFi Prou
ure reconnue d'utilit
Publique.
OuoerUre de lu Bibliothque
nationale au public
l.i Bibliothque Nation*'*,
pourvut de 300(1 volumes envi-
ion, sera ouverte aux Membres
de l'Amicale partir du Lundi
3 Mai IU20, tous |les jours, de
! heures Midi et de il heures
6 heures.
l'iinllu,.., ,
V1'.' e" "de al
t^,11-',,, civ,|!
,lls 8|iw
i';,;'i '?1
Hatiens el stl
luanilicn c! _
';-: a-:.vr,a
' oit-au-Prince U
Loi
Loterie d'un.
sise rue Bomie^oiS
du March dlai'
de Sud U ans,
toute hypothquai
par la Coopagii
The FrakunH
50)0 BiU
Le vritable
meuble et bO
espces.
t'olte loteite serai
bienfaisance ij|f
juin 1920.l'n m
dsign pour yi
Le propritaire^
Le Trsorier, f^
Le billet estdii.
le coupon est de t]
mie.
Les billets sont t.
Caves de Bordetud
eh Boit, Librairie!
Kosier, Kue du Cs
Ste Anne, Grandi
dey, Vil, Hue do
tNeleon, Place Pti
Htel de Franc;
Auguste Victor,Kat
Hue Bonne Foi No I
de la Maison qui
loterie.
Les billets
ment, dpecbez-ti
La paix iymI
OIDJDA.29M
lions franaise,
ne oui discut l'li.
statut administratif,!
mandrent A comi
ditions. Te qui
condition qu'ilsl
dans deui ou Iras)
d'un refus possiblil
des mesure lersS |
diatemaot.
Au secours
Par cable
DEaL'VILLB. 2I|
nioipalit de
50.000 francs A hU
lontaire pour la
ment.
WASHINGTON i
ant de l'tat de
garder l'anonymat,1
de faire un doo dif
la caisse d'smor
le relvement du
reui donateur d'.
lettre, qu'il a senti
franais pendant
s su apprcier lesi
tiques Je la l'rioc
par la mme occrSSl
mission amricain!^
peidu de vue la
niosit de l'Ame
tes de guerre, dit i
clal de no re nof
dant l.s i.2 ans
Par cable
MMfcS, 29 avrij-
Scierri, .'15 siis,aeeSSj
poison n son ami Sjtj
auxquelles elle aiait'
donuer des soins "
malade, vient a'tre i
mort.
Lcyh* ,;,...,./._ FoHifle le Cerveau, la Ma>lle pinire, tes Os et le Rain R'ndP*
,t i-rr tim er.fants dbit, les femm h.ibtes. Le, e.tonnes u*fim par de' traZ,xs%u,
Eo Teitle ihei : imon lient, ilfrcd Tieia, Lopn Rivera, t. stAve
d stock chez : R Brouard, QraisdRue Ho 1790.
K MM, liilidiiso Osir, J 3 B>rl>y, %m l. H. D)rul.
!'
LESalWa !Si Al"l '"
Termittus
BiS9@K&W-^
Propritaire :
A Widmasr
#0lS kfcyjL- ^e lus en plus heureuses qui
llU^KSlSi ment de Premier ordre 1.
im\ ,*voo. des ger ohice.
I8* nMMVriON I)K PREMIER CHOIX.-SERVICE
1
il
PENDULES
/ V REVEILS
flOvyil dequjlx* uiicnurf
*o0M'
s
1 aisoiici.esSpuris!
I Angle do. rues Roux et du Magasin de l'Etat j
| Ansonce se client* qu'elle vient de WW^g^^jf.
8 *". ff^**5^iM*MfcL M**
Grande Loterie
l Consistant en un s|.lendiile immeul.lo sis i||
port-au-l'rince \
avenue John Brown lo IHiO
4 lois .).<'!"' * "r- -''. ,
patronage d un Comit compos de .
MM. Emile Deslande,
Edouard Estve,
I 8,000
| BILLETS
Alexandre Vil rjont
IV J. Voile
niers bateaux arrivs d'Europe, le- >' ; -lais, wls /
Carimirs anglais Garbadeen anglais Palm tses", jW* 3g. asneM SOUS t lll
Khaki blanc suprieur, Toiles chnaies pou. hommes, ^ u0 jg ^ , U |ols gatjnanlS en espces
grand assortiment de toiU-Une^ Dgla.ses pour lemtne..^_p /; x ,-.. r.....;|/, Prtmn0s de .
de soie suprieure de toutes les coupure, bacs *' , p(
rieurs en cuir couleur tt en arg-nt, styles v"'w*:. 'orti-R
ttrisrt, Mallettes de voy.ee en cinq d.m- s'on*'^' lous ,,sjg&
ments de faux co!s|d/oits et rabattus mous et ' PJU1 ^*L W
H gots.' ravales d /toutes QOU, Boute, les soUnie eQ pi
!u u,s ouleuis e, grande, Fiches d. tojf. le gro ju^. W
Vj Plumes fontaines et petites plumes de re bauge u pjj
prix. Moutons i poigne, et d'anneaux de sly e* r f
Urnes. Echappa de ,oie de toute, les courenn. jygg
.ri. en flacon b.blo'. Ceintures tn cuir pour hommes, u
ir.ises < ouleuis pour bomn < -
s. .uO .
I.K lLLnT
EXEPT10NNEL
1 Lot M 000
I . 1 0O0
10 t KO 1,000
20 & 50 1,000
80 Lots 4 P. V p.-oo
0 40 O00
"l00 1 a lu 1.000
Un grand assortimeM de Chapeau* de P^^rS W
Ladite prur homr.es et enl.nl. &
I vous ve i./. sans perte d t-mps, faire une xsAejw j~
| Un stock de chaussures de premire qualit pour non ^
Achet/ un Billet pour avoi, 1- chnes do gag'! "e mals0
value 20,000.
mnies el citants.
lin, Hue Traoeniire
( halk' ancienne me ni occupe pur Mi Alfred \ ieux )
Ll maintenant pourvue de sou assortiment arriv par M
llesdemkis sleameis. Ii\le lire aux familles entre au-gj
Po celaineh*
fyetrerief
lires articles ;
Pommes de tebrb et Oiomons
\\\/. 1)1. mois QUALITS
Conserves alimentaires
Sauicsson Gother bt Jambon
Bonbons assortis
Vins PAR GALLON
Bire et Porter
Liqueurs pranaisbs
CHAMPAGNE
fi
m
m
W
UEmuilM
m
m Faence
W; LAMPES A KEROSINE
M MIROIRS
m EAU di-FLORIDA IMAGES RELIGIEUSES
I BIBELOT de toute sorte i
0) ti
d, TAHLEALX ESCADRES l.l SlS POl'li U '"%
ELEC1RIQVE
m
W> C'e,t une c. nsliuc'ion moderne, d'aM.n I ", l.aUlef'^e tros
F& belle apparence et ofisiM t < le OOeforl dWmb e.
W K.U eil s.tue au ...Ire d UDI v.|e ,,,, ll* ^SSonri-
P pieds de fa^de sur trois c nls .U profondeur lou e a propre
M , e,t amnage de. f..< >u rend e 1 imm. uble ; ur 6 I .
#. i. Uu mur plein f,rmc trois ct; di 11 pmpH tj et le fM
frime qui est la fa,; 1 le emporte un m r nui e o_ u
.ment et pilier, en briques et le tout lurm > J M
de en ciment. Un pont en bton et une barder e,. fer donnent
Mt o ua]0PisPpr!erres de fleurs ag.ublemMU dUpOSl sur des
/.A terrasses ornes de balustrade en cinv nt Ig^Minlil 1* p \
^ lie Hvant de la r^lp^,'' , ,.;., 1 ( .;
(H) 3 Les dpendance, sont disposes l'arrire d,i btiment S
" i pi ne pal et sont toutes tre spacieuse?.
# U maison principale est conslru.le sur une bonne .^p-
lion permettant tueiurlimer. .... %.Lua
Ltie/de ihauweesl en maonnerie mixte,! nqu etrcRi.
1 u co note cinq pi 1 : Un resiibule, un Mina, une Balle a
H nang un grand office, une grande if 1 d mm li r lo m ce
^^Sercompn.tentr'aJolhplitollAiWal Oinil et sont
entirement en miUl i,nn,
,| l ne grande galerie et .r. porche d'entre avec de: c, li .ne.
lin cLent et carrelage en caireaux de mosaque aoUtenJ 1 M
L'tage at en bois et briques, il comporte sept pices,
(
Nous dbitons aussi en Jgros et faisons des envois ou I
I province f
Port-au-Prince, Hati, le 20 Avril 1926.
ETC. BTC
CHEZ
1 ] Une antichambre
8 ) l'n boudoir
;t ) O.iatre chambres
4) Un cabinet de toilette av.c W. C. automu-
que el toul a 1 IfOt.
W> Les nlalonds de l tage sont gal meul en mtal tiava..,. LS
I;P| in de l-UKe es. tudie de
<> oLves indpendantes el s'ouvra! toutes sur l'enti.haml.re.U
. maison est toute neuve et soigneusement entretenue.
Produits l\esll j
Lee marchaudise fabriques p; r la Maison Nestl & ADglc-
.SwigsCoadetsed Mi.k Ko.,sont iteounues partout comme trs I
[liupritures vu que la muibou NKATLI n'tmploie dans 1
Ija f.bricatiou de ses produits, le meilleur lait, cacao, etc., < ,
| oint une hygine iirprochuh'e dHiis tous ses Etablifstmentb. ,
J Nous recotaman loua luul particu.iremont le. mnrcbandiai* j
{loivantes: j
j Lait Condens Nestl. bail Evapor Nestl ou St f.harle-. J
fiL.it Slenliz Milkmaid Crme de lait .en lerbUnc de 8 1 f% \
100 5 l/ don/aines. Chocolat de tous genres en tablettes, tn 4
|Urits, etc,etc. Cacao Plera eu ferblanc de 1(4 et 1(2 1b.
IFrine Lacte poar les enfants et Laclogoe pour les bbs,
j Ces produits de la Maison Nestl se vendent dans toutes
les piceries assorties, tant a U Capitale qu'en Province. En
(gros chez. l'Agent Cural :
L PREETZHNOGGERHQL*
RLE LU- QUAI
S >t $$.$$
HAEtlNEH A. Co
WI i) L* _______r a.tuiinrai.venant
Service I lydraiil(ue de
port la-frioc fit Je
Ftion Vill
e
..-.
CHEZ
tl, rfw Honlu' l'1' 1,()
en or, tn argent, en ni ki, j cu||. r
jstS?gflse-,',-,,,b
l e 3ervice Hydraulique de I orl
., i.'nnce attire l allenlor. do ses
contribosbee tarin gesnde dimi
notion d'eau et leur demande de
l'aider en empocher le gaspil-
''lMeur rappelle, en outre qo.
,1M1, &bas susceptible de tnlrer,
.a contraire le g pillage d eau,
enlratnenit, par consquent, a
suppression de n'importe qu elle
prise qui ne serait reconnecte
!,,-aprs le paiement prvu pour
rtabl's*einont des conduite-
'eiu coupes.
1 e Service prolitc aussi de c ne
.',.,ronce pour aviser le public
Mu'il ne sera tenu compte, actuel
'e nen, d'aucune dem ui !c d ittfr*
lallation de pri^e.
Im Direction
L8beamer.
deKlrgstot, Gona.v s et M Marc
estatc.d laoepitle m J '
rtpartira U .mmeionr; pour up
Hatien. fDHUIa et lb';rupe,pe
liant fret el encore quelques pas,
s: ers. ., *,
Le steamer eUfUBt , mwi
d.CoraoaoTet Klagawa, sera ici
v rslel/Nfa-l. partira le ni^me
lo.r pour '.es ports du nmd et
l'Europe, pre ant passagers et
fl'l
Le m. r.*aTlrte Horn a lalaie
Lu 1res l courant pou: Su.
jMD, Pio Plate, Cap Hatien e.
Porl au Prince el el atten lu a la
capitale U t' IUI.
Oloflson U h ^ *
K lou(
nr
Jo e 4aiM-n*"ie euv 1 u. e
au Bas!d. Peu d Chue '\ve.nue
L tt- ur Ducuae av.c .ouieH
dpendancea. Bau.B Mia.CaUM
Electricit. u.vkha
S'adressir die/. Lapa. HiM.ua
Capital : Or
Eug.Le Boss $Co
AjeDls Gnraux
m
E, -......-----------111 P. a
ImuranceCo
Une des plus foriez Coiup U" esg
canadiennes d'assurau es 1
sur la vie.
M M
Eug. Le Boss & uo.4
Y
LEMATIN 30 Avril 192J
Cou roie de Transmission
OOOD
_____ *
(omme%fiu te* utr* p odui Go^rl-Y-
que ses courroies dap i 0** ni h d n *pela rg labo-
re dans les labo ao\s.
Les cour ici* odinaire en eu r aprs aUotr servi
pendant un c ut etpec-i de te.rp* siamincUvenl, .se /en-
dilUrtt, et flnahnunl cdent.
Ceci a pour cuise la friction a laquelle ve^ courroies son! soumise, sans qu'il
soit possiMe de les lubrifier.
-es couiroies Got;l Year au contraire ont une substance
dans la toile jni entte dans leur cOa8truclion,qni leelabrine aulomali^iiement,
conservant pjr ainsi leur louplesse et leur hi&ficif*
Quand on se se! conven.tl>!eiJK\>t I s courroie* (M Year, efl direnl (ces
longtemps et donnent un service surprenant.
Les courroies de transmission Bood Y'ar sont laite
tions, et pour Joute sorte de travail.
i
Busayrg-Ie la prochaine loi.
Courroies (ioo
TbeVVeslIndiesTrading on p my
P0RT-i(JPF!fCF, GONAIVEi. CiP-HKITCH
'J
*&f 4L-
: '
vS'v- .
J- --J- <^M*.
La maison
C. L
Le
. t
>
rn^xastnimi
' 2 a .l'Avant?
Polices en vigueur dans la Crown Lift
018-517,398,195
1919$21,338,339
1920-$25,745,826
1921-$29,806,174
1922$34,460,044
1923-$42,175,160
1924-$50,611,214
"Quoique l'anne qui vient de ".e terminer ait t malheureuse-
me^.t une p-riode d'ir,:ertit-Je et de stagnation danc plusieurs
lignes d'nffair;3, les rluffre? de notre rapport annuel sont ont
preuve qu'il n'y a ni halte ni hsitation dans le progrs de notre
compagnie. l.o Crown Ufe va 'de l'avant'agrandissant plu*
rapidement que jamais son cLemp d'utilit et de service public"
Extrait de ledreise du Prsident assenv'Je annuelle.
LA COMPAGNIE D'ASSURANCE-VIE
Mardi uni TaiH nr
Ao 822 lia du Majasin le '
Se rt'commuiJe au public et a si qofnbreufee clientle
pour l'lgam o Jo la couj e et la protlipte I \ cuti m misa
dans lt>s ouvrages conli-'s i m's soin?.
La Maison reste ouvert i j isqu'i 8 heu s du loir
Prix modrs,
Le seul liiium qui, tir d'.\ Icjos fl.liur !s ol>l nus
directement par Distillation Simple do Sirop des Cannea
d'.in Dni'lll" cl toujours mmd lantation et le seu" qui,
vieillit par I artnn du temps d
rgoure:ge de tous dang reux Secrets d fabrication
e sans adjonction d'aucun ingrdient d'usine, ron-erve au
j iga a ut de la plupart dft nos .No'nbilits Mdicales et sui
vint l'apprciation de bons atnateuis, Ir suavit ircompirable
du bouquet (t les plus remarquables qualits hyginiques
Mme pris avec excs, Khum Nectar n'enivre "pas et n p*~o
duit pas rAlcooliame ta longue, comme 1s actr-ti produits
similaires et comme les autres spiritueux.
; 23E9^artE
"'a Raison +Les SP<
Ochoa & C'
An$>le do Rues Houx et du Magasin de l'Etat
Annoncfnt ai \ Clients de la Maison qu'ils vu
de bbcevoih
fin beaj stocke chaussnresjde premier chou
pour !i i.ii'ii;'-;, I.".mies, fillettes et entant*
Prix a vanta (jeux
'.""-'.--. ss^^
=E
- T> T
\*&&28&
?-
...... S2a -<
-: -
-4 m
A. de
at^eis il 0 Agents pour Hati
jg? mis** ^.^ tK m ssr&arm
S9* *&.*
g?**? f*gtm
W
SDBtesii^V
Autrefois on ne connaissait d'autre
remde contre les Maux de Dents que
extraction douloureuse. Aujourd'hui, la
plupart du temps, i suffit de prendre une dose de
U m t i ra i i sfcJsisVi
Eu v.n i m uUs 1rs ?wmKi<*
iip- .' r!iz H. Sr.eimitiiis a *.. A
u, Agents
|
Full Text |
xml version 1.0 encoding UTF-8
REPORT xmlns http:www.fcla.edudlsmddaitss xmlns:xsi http:www.w3.org2001XMLSchema-instance xsi:schemaLocation http:www.fcla.edudlsmddaitssdaitssReport.xsd
INGEST IEID EX2KDTUPB_75HHG2 INGEST_TIME 2011-11-03T17:20:26Z PACKAGE UF00081213_06705
AGREEMENT_INFO ACCOUNT UF PROJECT UFDC
FILES
PAGE 1
LEMATIN 30 Avril 192J Cou roie de Transmission OOOD • % % (omme%fiu te* utr* p odui Go^rl-Y- !eiJK\>t I s courroie* (M Year, efl • % • direnl (ces longtemps et donnent un service surprenant. Les courroies de transmission Bood Y'ar sont laite •rn^xastnimi 2 a .l'Avant? Polices en vigueur dans la Crown Lift 018-517,398,195 1919—$21,338,339 1920-$25,745,826 1921-$29,806,174 1922—$34,460,044 1923-$42,175,160 1924-$50,611,214 "Quoique l'anne qui vient de ".e terminer ait t malheureuseme^.t une p-riode d'ir,:ertitJe et de stagnation danc plusieurs lignes d'nffair;3, les rluffre? de notre rapport annuel sont ont preuve qu'il n'y a ni halte ni hsitation dans le progrs de notre compagnie. l.o Crown Ufe va 'de l'avant'—agrandissant plu* rapidement que jamais son cLemp d'utilit et de service public"— Extrait de ledreise du Prsident assenv'Je annuelle. LA COMPAGNIE D'ASSURANCE-VIE £ Mardi uni TaiH nr Ao §822 lia du Majasin le 's ouvrages conli-'s i M'S soin?. La Maison reste ouvert i j isqu'i 8 heu s du loir Prix modrs, Le seul liiium qui, tir d'.\ Icjos fl.liur !s ol>l nus directement par Distillation Simple do Sirop des Cannea d'.in Dni'lll" cl toujours mmd lantation et le seu" qui, vieillit par I artnn du temps dle do Rues Houx et du Magasin de l'Etat ANNONCFNT AI \ CLIENTS DE LA MAISON QU'ILS VU DE BBCEVOIH fin beaj stocke chaussnresjde premier chou pour !i i.ii'ii;'-;, I. ".mies, fillettes et entant* Prix a vanta (jeux '.""-'.--. ss^^ =E — T> T \*&&28& % -• % S2a -£< % -: -4 m A. de at^eis il 0 Agents pour Hati jg? mis** ^.^ tK m ssr&arm % S9* *&.* g?**? f* gt m W SDBtesii^V Autrefois on ne connaissait d'autre remde contre les Maux de Dents que extraction douloureuse. Aujourd'hui, la plupart du temps, i suffit de prendre une dose de U m t i ra i i sfcJsisVi Eu v.n i m uUs 1rs ?wmKi<* iip.' r iz H. € Sr.eimitiiis A *•.. A u, Agents %Â
PAGE 1
LE MATIN' -, 30 Avril 192''. C .} % % ouvert, ,l,i PACROC • f'Il I uiji-t d'une oomnio% IHIMM '. l'A, ,(!trille (ta Mt-ui-riiir dt • P-.ri* lu proftKCUf LMIKbtUt, UiCdtcJD pr.ii U|M| d • la m.rute, v>don |ir'jfj.'ur de i>ii* d DvBlM QUVMIC. • .*.'ou IVUII ci I orc. m i % 'Aimer la PAUL IL •i las NMlUtl louj'iurt •xcllci.l:i. et [c.rfoli cton* % .!*. i,inBMN avoiw ob.icnt. imiu permettrai •: sn afOr.i.T Ir'ikm.W Otoiud VAMIANINI Pii'i'.i!,.ti no, M...U.il • :* 0* •< L fJUCOVAL '^SSJSBBSSSiSSBLSZ 3£ ......i 'outra lat d • la douleur mi nimpleni > us I treinte de la prose ou 'I • lii scheresse de l'existence. Il y H tics heures o l'on se d< mande a\ fi effroi si l'on n'a pan i l fou de sacrifier le meillciw e p pur de soi-mme une cliim i'c qu l'on croyail merveilleuse el (|iii, comme toutes les • -ni res, B'crole un jour ou I mire, lamentablement, ne la • s ni aprs clicqu'amertume 11 cji i|{i m el l'angoisse navrante d iy n'r rail fausse route, de Ir involontairement tromp en eh' rcfianl son chemin, un chemin tjue l'on pouvait dcoin rir I" vlanl el sur lequel il y uvail li jolies fleura parfumes, tout pi s desquelles on ;i pas se sans \ prendre garde, sims les voir, parce qu'elles n'taient pas la fleur unique el splendide vers laquelle tendaient toutes les forces el toutes les facults aiiii.mil s les plus prcieuses el les plus dlicates. Ern m?... Peut-tre. I '..lu•?... Peut .ire encore. Mais qu'inv poi le ? A quoi bon les inutiles kvgrets .' A quoi bon permettre In tristesse qui sommeille en chacun de nous de se rveiller < % de submerger jamais notre vaillance, notre nergie, le gol q e nous avons de la vie ci de Ju beaut absolue.de la ealt qui e i une vertu, parce quelle cl 1res souvent du courage el parce quelle cre autour d'elle de I.i si'w mil ci de la joie. La douleur est une certitude, li. las Acceptons-la sans rvolte • et sans faiblesse; elle ne lue que les mes mdiocres; elle affine el lve les .mires; voil l;i vrit dont tous nous devons essayi rde nous pntrer quand nos pm res cœurs saignent el que de lourdes lai mes cachent a" nos \ < u\ ( le magiedu Printemps t n II! ura. Toute autre interprtation de la douleur i si goste el lche... Salul donc au mois de Mai qui ommence demain, apothose du IVinlt nqis ISaluI au mois les l'ieurs cl des parfums, BU mois des matines radieuses cl dl s soirs de posie Salul la v i-dure d'une fracheur chari inle ci aux parKuna suaves qui fiollenl dans l'antide el dans le soleil clatant Salul I li le des COUleun el de la lumire et aux nuits de ic\c P mlani lesquelles sous les paupires closes liassent d'. souges roses cl des visions feriques Salul au reno :\ eau de la nature, mme s'il esl en I accord profond avec la mlancolie cl la tristesse de nos p lUVrea aines, un peu lasse, de N ivre.de lullcr.de Bouffi n el de voir souffrir... Salut, au mois de Marie, la Vierge Immacafo .' Noire œil... • a vu pendant la unit d'.iv % 'I hier un amricain qui lin11 % ilIle Vilmcnay ( BoisXl ni i, elqui li .'aille l'Hpital Amrii nin h itti e s i femme Comme U cl jeter la m ilheureusc le. en pleine "" i • qui est leur petit. L'homme furieux mil ensuite le feu au petit matelas o repo sait l'enfant. La pauvre femme se rfugia avec son gosse dans la cour dune maison voisine o une automobile leur servit, pour la nuit, de chambre coucher. Ce nVsl ( pic |e lendemain ma lin qu'aprs que des voisines compatissantes lui eussent prle des vlements, car, son brulai niai i lavai! cli i isc en cosh "iie de nuit, qu'elle put, telle une fugitive,aller demander hosl'ilalilc mie de ses amies. lin vovani celle A mme transie de peur, el ce bb qui ;relottail de froid mais souriant encore, une larme perla au bord de Noire Œil. ••• verra dem lin soir Latino... Mais pascle regards indiscrets, Ces! nue sbrprise que tous les veux cependant doivent voir. ... n'a pa vu |)ora, hier soir Latino ; m lis il a vu son blond muscadin de I / ans qui s'amusait el dansai! corps perdu. Pauvre jeune homme Pauvre m< le! Prcalculalioo du temps pir 1. ii. Tippenliauer aoioordliui Le 30. Pression atmosphrique 0.1 au-dessus. Temprature <'.' au dessus. Index du temps <>.l positif. Probabilits pluie0.1 posrtil. Avis I <• public esl avis que le Tirage de In Grande Loterie di ••(. seiller d'Etat. Art. 2. Le prsenl prt scia public au Moniteur Officiel. Donne au Palais National, Port-aurince, le 30 Avril 1926. an I23me de l'Indpendance. BORNO. Parle Prsident, ( Suivent la signatures des Secrtawa d'Etat ). Cinma Populaire Demain samedi et aprs-demain dimanche, il y aura i inma populaire devant iiuVarites. Programme des plus intressants, A |> IJ m . il ressort de l'cmpilc laquelle il a t procde (pie l'Iauplov char g de la venlc des liiulires la Poste n'es! nullement responsable. Il lui s t impossible de s'approvisionner de llgurines. I li'lic •< I M il^.pw Avant-hier, en plein foi l-auPi ince.dans le quartier del Sali ic.en plein jour, d lait I heure de I aprs-midi, le gendarme Tu iscar Lubin surprit le insaim Vevard Joseph cl Diloimisc Plliogne qui se livraient des nialcfii es et b des sorlili;es. I.es incantstions et les sorcelleries desdeux magiciens avaient pour 1 ut d'attenter aux jours des deux jeunes enfants JLmeauxde Demoithnes Ju-Baplista et de Clia Hcracin. Les deux prvenus furent conduits hier au Tribunal de Paix le la Section Nord. Mais il veut un tel attroupement de curieux, toujours friands de ces speetflcles, que le Juge dut lever l'audience et renvoyer les accusi's ht maison d'arrt. Avis Il est porte la connaissance du public que lis prochaine*mcnl sera installe ()roxiniit de la M; ison de Commera Nicolas Cordaseo, rue des Miracles une pompe l .ci voir pour dbiter de la gazoline. Port-au-Prince, le 23Avril li2ii. Touv, ,iu Hep ntnt I Ijjii 4 B rlnr i/esl M. Georges Gentil qui a t nomm par Monsieur le Prsident de la Rpublique, Envoy Extraordinaire el Ministre Plnipotentiaire d'Haii Berlin el pics le Sl-Sige. Ancien Reprsentant de la Rpublique a la Cour d'Espagne, ancien S crclairc d'Etal des Relations Extrieures, Mr Gentil saura maintenir cl resserrer les excellentes relations existant entre la Rpublique Allemande, le Sain! Sige el notre Pays. Nous lui renouvelons tous nos compliments. Failli le Un petit commerant, Monsieur Iphonse^jhrtienqui tenait, 1606, Grand'Rue, un magasin de jouets, de bimbeloterie el d'articles de luxe, a mis la clef sous la porte et, sans crier gare, avec toute sa famille, a pris passage, pour France, bord du De I a Salle. En vertu d'un jugement rendu le 28 Avril en faveur de sou principal crancier, M. Emmanuel lfred, le petit commerant a t dclar en faillite et les scells apposs sur les portes de sa maison de ".'ouimerce. Hier aprs midi, |e Juge d'Instruction, M. Emmanuel Beauvoir el le Juge de Paix del Section Nord, M. .1. B. Ar Ihur, ont commenc l'inventaire des marchandises laisses par le failli qui seront vendues aux droits de ses cra liciers. Dn l*s „ ,;,...,./._ FoHifle le Cerveau, la Ma>lle pinire, tes Os et le Rain — R'ndP* ,t „ „ i-rr tim er.fants dbit, les femm„ h.ibtes. Le, e.tonnes u*fim par de' traZ,xs%u, Eo Teitle ihei : imon lient, ilfrcd Tieia, Lopn Rivera, t. st A ve £D stock chez : R Brouard, QraisdRue Ho 1790. K MM, liilidiiso Osir, J 3 B>rl>y, %m l. H. D)rul. !'
PAGE 1
LESalWa !Si Al"l '" Termittus BiS9@K&W-^ Propritaire : A Widmasr #0lS kfcyjL^ e lus en plus heureuses qui llU^KSlSi ment de Premier ordre 1. i m \ ,*voo. des ger ohice. I 8 nMMVriON I)K PREMIER CHOIX.-SERVICE 1 il PENDULES / V REVEILS flOvyil dequjlx* uiicnurf *o 0 M s 1 aisoiici.esSpuris! % I Angle do. rues Roux et du Magasin de l'Etat j | Ansonce se client* qu'elle vient de WW^g^ ^jf. 8 !" !" *". ff^**5^iM*MfcL M** Grande Loterie l Consistant en un s|.lendiile immeul.lo sis i|| port-au-l'rince \ avenue John Brown lo IHiO 4 lois .).<'!"•' % % •• % • "r, -''. patronage d un Comit compos de MM. Emile Deslande, Edouard Estve, I 8,000 | BILLETS Alexandre Vil rjont IV J. Voile niers bateaux arrivs d'Europe, le>' ; -lais, wls / Carimirs anglais Garbadeen anglais Palm tses", „ jW* 3g. asneM SOUS t lll Khaki blanc suprieur, Toiles chnaies pou. hommes, ^ u0 jg ^ £, U | ols gatjnanlS en espces grand assortiment de toiU-Une^ Dgla.ses pour lemtne..^_p /; x ,-..„ r ;|/ Prtmn0 s de de soie suprieure de toutes les coupure, bacs % ' % „£, p( rieurs en cuir couleur tt en arg-nt, styles v "' w *:. o r ti-R ttrisrt, Mallettes de voy.ee en cinq d.m s on *'^' lous ,, s j g& ments de faux co!s|d/oits et rabattus mous et '• PJ U1 ^ *L W H gots.' ravales d /toutes QOU, Boute, les soUnie eQ pi § !u u,s ouleuis e, grande, Fiches d. tojf. le gro • ju^. W Vj Plumes fontaines et petites plumes de re bauge u pjj prix. Moutons i poigne, et d'anneaux de sly e* r f Urnes. Echappa de oie de toute, les courenn. jygg .ri. en flacon b.blo'. Ceintures tn cuir pour hommes, u ir.ises < ouleuis pour bomn < s. .uO I.K lLLnT EXEPT10NNEL 1 Lot M 000 I . 1 0O0 10 t KO 1,000 20 • & 50 1,000 80 Lots 4 P. V P.-OO •0 „ 40 O00 "l00 1 a lu 1.000 Un grand assortimeM de Chapeau* de P^^rS W Ladite prur homr.es et enl.nl. £&£•£ % % % I vous ve i.•/. sans perte d t-mps, faire une xsAejw j~ | Un stock de chaussures de premire qualit pour non ^ Achet/ un Billet pour avoi, 1chnes do gag'! " e mals0 value 20,000. mnies el citants. lin, Hue Traoeniire ( halk' ancienne me ni occupe pur Mi Alfred \ ieux ) Ll maintenant pourvue de sou assortiment arriv par M llesdemkis sleameis. I i\ le lire aux familles entre au-gj Po celaineh* fyetrerief lires articles ; POMMES DE TEBRB ET OIOMONS \\\/. 1)1. mois QUALITS CONSERVES ALIMENTAIRES SAUICSSON GOTHER BT JAMBON BONBONS ASSORTIS VINS PAR GALLON BIRE ET PORTER LIQUEURS PRANAISBS CHAMPAGNE fi m m W UEmuilM m m Faence W; LAMPES A KEROSINE M MIROIRS C'e,t une c. nsliuc'ion moderne, d'a M .n I ", l.aUlef'^e tros F& belle apparence et ofisiM t < le OOeforl dWmb e. W K.U eil s.tue au • % ...Ire d UDI v.|e ,, % ,, ll* % ^SSonriP pieds de fa^de sur trois c nls .U profondeur lou e a propre M e,t amnage de. f..< >u rend e 1 imm. uble ; ur 6 I #. i. Uu mur plein f,rmc trois ct; di 11 pmpH tj et le fM f rime qui est la fa,; 1 le emporte un m r nui e o_ u .•ment et pilier, en briques et le tout lurm % % > J M • de en ciment. Un pont en bton et une barder e,. fer donnent M t o u a ]0 P is P pr!erres de fleurs ag.ublemMU dUpOSl sur des /.A terrasses ornes de balustrade en cinv nt Ig^Minlil 1* p \ ^ lie Hvant de la r•^lp ^, ''• , ,„.;„., 1 ( % .; (H) 3 Les dpendance, sont disposes l'arrire d,i btiment S i pi ne pal et sont toutes tre spacieuse?. #• U maison principale est conslru.le sur une bonne .^plion permettant tueiurlimer. .... %.LUA Ltie/de ihauweesl en maonnerie mixte,! nqu etrcRi. 1 u co note cinq pi 1 : Un resiibule, un Mina, une Balle a H nang un grand office, une grande if 1 d MM li r lo M ce ^^Sercompn.tentr'aJolhplitollAiWal Oinil et sont entirement en miUl i,„ nn ,| l ne grande galerie et .r. porche d'entre avec de: c, li .ne. lin cLent et carrelage en caireaux de mosaque aoUtenJ 1 M L'tage at en bois et briques, il comporte sept pices, ( Nous dbitons aussi en Jgros et faisons des envois ou I I province f£ Port-au-Prince, Hati, le 20 Avril 1926. ETC. BTC CHEZ 1 ] Une antichambre 8 ) l'n boudoir ;t ) O.iatre chambres 4) Un cabinet de toilette av.c W. C. automuque el toul a 1 IfOt. W> Les nlalonds de l tage sont gal meul en mtal tiava..,. LS I; P | in de l-U K e es. tudie de oLves indpendantes el s'ouvra! toutes sur l'enti.haml.re.U maison est toute neuve et soigneusement entretenue. Produits l\esll j Lee marchaudise fabriques p; r la Maison Nestl & ADglc• .SwigsCoadetsed Mi.k Ko.,sont iteounues partout comme trs I [liupritures vu que la muibou NKATLI n'tmploie dans 1 Ija f.bricatiou de ses produits, le meilleur lait, cacao, etc., < % % | oint une hygine iirprochuh'e dHiis tous ses Etablifstmentb. J Nous recotaman loua luul particu.iremont le. mnrcbandiai* j {loivantes: j j Lait Condens Nestl. — bail Evapor Nestl ou St f.harle-. J fiL.it Slenliz Milkmaid — Crme de lait .en lerbUnc de 8 1 f% \ 100 5 l/ don/aines. — Chocolat de tous genres en tablettes, tn 4 |Urits, etc,etc. — Cacao Plera eu ferblanc de 1(4 et 1(2 1b. IFrine Lacte poar les enfants et Laclogoe pour les bbs, j Ces produits de la Maison Nestl se vendent dans toutes les piceries assorties, tant a U Capitale qu'en Province. En (gros chez. l'Agent Cural : L PREETZHNOGGERHQL* RLE LUQUAI S >t $$.$$• HAEtlNEH A. Co WI i) L* r a.tuiinrai.venant Service I lydraiil(ue de port la-frioc fit Je Ftion Vill e ..-—. CHEZ tl, rfw H onlu l ' 1 1,() en or, tn argent, en ni KI J cu|| „ r jstS?gflse -, -,,,b l e 3ervice Hydraulique de I orl .,„ i.'nnce attire l allenlor. do ses contribosbee tarin gesnde dimi notion d'eau et leur demande de l'aider en empocher le gaspil''lMeur rappelle, en outre qo. 1M1 &bas susceptible de tnlrer, .a contraire le g pillage d eau, enlratnenit, par consquent, a suppression de n'importe qu elle prise qui ne serait reconnecte !,,-aprs le paiement prvu pour rtabl's*einont des conduite'eiu coupes. 1 e Service prolitc aussi de c ne „.',.„,ronce pour aviser le public Mu'il ne sera tenu compte, actuel 'e nen, d'aucune dem ui !c d ittfr* lallation de pri^e. IM Direction L8 b e amer.
PAGE 1
£CFI K P BOPRlT* ,HI : MPRIMF-IH Li MAOuOlKE BOIS-VK'S A Ru e Am* ine 1X S IjtfwTaO CENTIMES QUOTIDIEN TLPHOSE .V 212 M*SN# N X 5789 PORT-AU-PRINCE ( HATI ) Lonque """' souverain /(/. cnuen ,-,ui quionidoutt du bon droit du Ira ne, un geste de //•/> //;/clmence, s'il appelle aux affaire du royaume les courtisan* qui ne sont prsentement ses amis que part* qu'aux heures de pril* Us nom pa* eu le courage d'tre, au grand jour, ses ennemis, il diminue su puissance, puisqu'il humilie ses vritables umis ei refroidit leur zle. Cardinal de RICHEUEV YKNDIU-nno AYIUL LBBBV lire militaire de la Cura de l'Indpendance La Question de la frontire hatiano—dominicaine % — --' % • — ^ PAR NEMOURS Quelques Apprciations j N'cmoiirs avait |Jtllral T"\|l(ii-.'. | KO IV S si III il" 'l'.i' % fi de St-f.yivjlors tic Vdorps d'ArBV'Iu'fdon, '!" '•' % % % L (Trente lu Cainpnffinral I .cri re ;i Si je. l-e gnral apivs Ijr flicit, lui ri-pon[Cette expdition l'ran| Jt-IUTilIfllUllt \) f u [|,Bslori(|iic que vous IHHiiblera sans doute De. Votre autorit eu [luidonnera sa vaprciablc. Aprs l'a le gnral Toulor^c I ainsi l'ouvrage ; Je Vis profondment re% ntde m avoir envoy inrre dont l'intrt est pour un soldat U'aiconsidr la carte (ment tablie et trs % j'ai pris une dcision : i en toute sincrit. Je :(si vous ne voyez % aucun inconvnient ) ] dans la Dpche Co des articles sur votre vais annoncer ces il me faut, ensuite, 1 de temps pour relire, Intrt qu'ils mritent, trs de ce tome 1er et Mt le temps pour coujks rflexions suggI l'analyse. Je serai eux de mire ce IraBit et fort utile fci'eii suis convaincu, fencorc, trs sincreel'enyoi de voire œului m'instruira beauItoncl'elz, attach de l'aviation, nu • la (iuerre, l'lifcrd'avoir su, dans m exalter les sentiplus nobles, el piis'*l>ien il admirait la henn. pjaiidanlDidhoinme, Rgment de Tiraillynens, parlait du "•vw lequel il avait Wtainerninoin. nro• Ecole de St-C\r, Varits • avouait, lui aussi, le grau I intrt avec lequel il avait In l'ouvrage qui lui avait appris pas mal de choses nouvelles. Ku particulier, ajoute-t-il, je prends avec le peuple d'Hati un contact plus troit et a m'ouvre bien des horizons. "Le Capitaine Hry. galement professeua l'Ecole de SI-' Ai-, crivait : "Je viens de finir ton beau livre que j'ai ludi la carte en main et qui me laisse une foule de souvenir! plus satisfaisants les uns que les autres, i est une lumire vile proiete sur le rle jou dans notre vie franaise par la socit, les richesses et l'influence de nos Antilles, l'oumoi qui ai d vivre de longues annes au milieu dAnglo• Saxons pleins de prjugs contre les gens de couleur, c'est une superbe revanche... ("est une belle rfutation de la doctrine Darwinisle... Ton livre fera autrement de bien la cause de I humanit chrtienne que les opuscules de quelques instituteurs plus ou moins bolchviss. Je te remercie donc vivement du voyage que lu m'as lait luire dans la gographie et dans l'histoire de cette perle des \nlilles. Le Lieutenant-Colonel Lemaire, du 51e Rgiment d'Infanterie, crit : "J'ai t amen, par mes recherches personnelles, consulter votre trs bel ouvrage. Nous l'avons t'ait entrer dans la bibliothque du le Rgiment. l.e gnral Marjoulet, aujourd'hui en retraite, crivain militaire, se faisait un devoir d'adresser ses plus cor.liau „ remerciements, en mme temps que ses plus sincres compliments, l'auteur d un • lude fortement documente o vibrent la rois l'amour de la patrie hailienne et celui de la France. Le Gnral Tanant, ancien Commandant d'Ecole de StCyr, aujourd'hui divisionnaire; "Je viens de lire votre livre passionnant et crit avec um loi si magnifique. Tous ssaaaaaar m a*T % • ^ mes compliments sincres." La Revue M lilaire Franaise , publi • avec le concours de IT'.lat-M ijor de l'Arme, est en France, la plus importante Revue militaire. Dans sa livraison du 1er Octobre 1925,elle publie une tude sur l'Histoire de la (iuerre de I In dpendance: "Le : olonel liaitien N'en ours nous donne une lude dtaille de la guerre qui ensanglanta St-Do ningue sous le Consulat. Jusqu' prsent, l'attention des historiens n'avait pas t attire sur cette expdition coloniale et pourtant plus de 2!).000 Franais y ont combattu un nombre>1 peu prs gal d'Hatiens. Le Colonel Seul airs nous donne dans ce premier volume un tableau intressant de l'anne franaise qui combattit SaintDomingue. Outre I eclerc, beau frre de* Bonaparte, elle Comptait des gnraux connus comme Humbert, BoudeURochambeau. Le lulur marchal Clause! y fit ses premires armes. Les oprations lurent pnibles ; la fivre jaune dcima le corps expditionnaire. Les Haitiens combattirent bravement sous les ordres d'un .bel" qui eut d'incontestables qualits: Toussaint-Louverture. Au boni de 1res peu de temps, une sorte de paix blanche l'ut signe entre les adversaires. On sait que Toussaint-Louverture fut arrte la suite d'une machination monte par Leclerc, qui tenait l'loigner de l'ile par tous les moyens. Il l'ut incarcr en France au Fort deJoux.Toul en rendant bonimage au courage des troupes franc lises,le 'olonel Nemours attire l'attention sur les vertus dployes par ses compatriotes au cours de celte dure campagne. A le lire, il est certain que ces cheis Hatiens semblent avoir l'ait preuve de qualits militaires et avoir trs bien compris la guerre de gurillas, la seule qui pouvait tenir en chec des troupes ha qitues vaincre su r les ehampsde bataille d'Europe. D IMAN(: HE i*i*entrainant,Mlle KT? In l,H '""'n ses % RMS* 8 dimunchc ^^fe^ ,atio,, llv raer K P ,,la *'-la valse. f***. Dimanche. ?£M>dlravcdes &**£"* % " Wiveei.i l "' 0,, P l ,lus E ?!** vhre"qu'e la K,' "J % "•"•' % ntriaue Ptel, ."ni partenaire *a/, r '^l^'IaMu. fi buanse.se I" 'n entenReprsenkition commencera par un beau libn en '.l parties. Entre: 2 gourdes. Loge: U gourdes. MAURICE ETIENNE fils Angle des Rusa du Magaaln de l'Etal ot des Fronts Foi ta. Iliclnndwds Ir.tiiais** de la Mer Grand drame en (> parties avec Simon Vaudra et Jeoti pour une gourde. La Rpublique Dominicaine prend des dispositions militaires contre nous Dans ion dition du 21 avril c nirant, El Indepcndienle n de Santo-Domingo (R. l).)publi : la F.OHUID.iiiiiiiir.iiiir Itiil \io.r la pin 1110ralr et wfaMM MI ittUairn aln ilr rastJn If pUss Jilf lliniif j>rr>rulr Editorlal LES ARMES DB LA RPUBLIQUE Il y A arluoll >Tif>nl il.iv.ol '<> S>* nat un projet d-t loi *OU(BM par le l'ouvoir Ei^cutiloileal damand^ au COBff> de v,)ter \A cration 'te deux compngnits de Pollen Nuti) ni.Dominicaine pour i;, l I.I % % : % I service policier ua la frooljf. A cet etlel. il est d m in.lc les qui |i munis ni5 f ii ..-s j.0 ir l'i i-lal Llion de trois dations de ssn-li. Le me lie pr >j t acco de l'a t irisa t ri au < iiverneTir-nt d'ach ter une certaine quantit d'a rui'in 'uts poul la l'oti.' % Nationale D.irn uicaine Nous considrons eomme tant d'une urgence capitale la cia'ion mthodique d'un bon A: s 1 .;il de guerre et la pri'-paution bref dlai d un corps d: milice pouvant onstituer demain notre r serve nationale cipab'.e. au cas chaat, ils reprsenter une petite arme rgn'i e nous p >i mettant de faire face t tOtM circonstances imp vues ncessitant l'iaterv-nti'i i .1 % U force arme de la Hpub'ique. Nous n'avonslamoindrecrainte de savoir que c'est celui ci ou celui l qui a I.i responsabilit de la garde les \roes d • la Rpublique. Loin c .aine nous le s n annt ont considres soivent le< eh se.j dans non lutta po itiq HS ; ii i:i 4 avo r un DOial da VU* d cou tint d'unes "uicin Ai p rli ini^'-'-e d p 'iir .'t .!•' m •.: n uis d in u-rions notre appui un crdit p rmanenl, noi s ulernoit poar t'.tcquinition d une quantit d ir miin^uts dtaroiiac naii LOIN nous prparer X I % guerre i.en liant la paix eo augm ntmt le L sor cli que j -tir de I g .n Si >ir des moyens lap. Is et po t'.ls pour la dfensa nationale. Au sujet de ce projet qui asradi* cul au cours de U kSBea du Ion dide cette semaine an nat i la Kpub'.ique, nous avons entendu des opinions tra divises : un cer t.in pessimisme sur l'ah ii de 11 .'• r .• |i lit trsor en vue de n.) lie liti'iie niiunile et betucoua d'autres qm n us UI ons consiJS r comme puriles, ridic les et rr.i % ns malalio tes si i ou? ne c.on naisaiona le prjug'< que mdin loutaa ctn;es i'iatrt public aetue'. Si on allguait que n >t e prc.^i re i>tlMtioQ on inique n^ 1 nous % .icrm'l pas de f tire oirtaiuaa d penses, C saia:t asoa^abls ; mais pi tendre qie a Hep b i \ ie n'a pas bas do d me pirfai'e prpua tiD pour la dfaose t son terri t.aie et encore moins de la cr.'a tioa d'une armj rgulire, ce'i ne peut pas avjir t dit pir un snateur do la Rpublique coos cient des constantes irr'gil cits qui se msnif sleat daai la vie it 1 a tministratioud ; notru fronlir. Et ce n'est pas parce qu. nous oen a ins une conll graiioa p.sib.) avec nos voisins de I'OUMI nuib en parce que nousconuaissonsL*. frquents dbarquements d'arm a qui se lont dans lespirts de la Rpublique lliitienne q i'il est m turel pojr nous d'i ail r en ptrtie nos trres d'au del\ li lionli.e sans qu'il soit ncesiire p>ur nous d'en rechercher la cuise ijuartd des questions ss ra.tpor teut mme indirectement SQS inta rftts nationaux, BOUS avons pour devoir de tout matre h trsde qasi tiou. il nous faut oub ier un p) i nos divergences intestin s pons de 1 ile i| tel et col. i qui eu pr >ti •. Paf ai si nous u J* nri >ns pis raidie publique une que-lion qui les psyt, vraiment jaloux de leur griodeur, ne livrent jtmtis la pub.icd ;caf ce serait commettra un acte d'inexcusable indiscrtion. Les beaux sonnets LES ROSES DU SOUVENIR Pour iiDf ras lui % Linc ou qnr Ion caaillt, Issar n'ai l'aaj prrndrr mi bas? qu'on I p*l liik mai lt\i rasiiasal ur If iasDat, Il l'arbiulf inant rtl lu|onrx rrllfiiri. I ii'-illf donc vin? rrjrrt au jarJii Iflr fararf, Ifiunins df la roi.tr aiim. fil laurifn 'enir Ifs Mal i 'aulrrlms : Infillf 1rs finira h jardia clos, runlle-b IANIM, liant ouf l Ire M wulf au tournant dr la rouir, l'a-iphodrlf nr soit la Jrrnirrr des llrurs Ur n*i, d'aalrf, des |urn rcialus.|ir Mibinlr (|or rr Irlf bouqurl qn on tardr Jaus |r eav, has )ll ,' po Le snal de la R 'publique vieni d'approuver un projet de loi qui lui B 61C S m mis par IcPouvoir l -A. 'culif le nandanl un crdit de 200 mille dollars repartir c unie ^.iii : Pour la e ->:i itruction de deux casernes forteresses dont une I) ij;il).> i ei l'antre Coin ;ndad n,. 12.0,). dollars. Pour 2 I ) ni oies dans le corps de police nation le dominicain • spcialement affectes au service le la frontire 30,000 dollars. Pour leurs rlions el unifor m • % ,22,0)1) dollars. Pour a \i il .-i enlr lien de cin |Uante m les 5,0 ) ) dollars P .tua-lui de :>jy)> fusils K..I. I. ').()()() dollars. Pour aelnt de 1.000 l'usiU Springfteld 30,350 (dollars. Po.ir.") )).()>!) en louches K. J. 35.000 dollars. pour 100 fusils ( Browning) :Hiloinali(|Ues 12.674 dollars. Pour 50 mitrailleuses 17.580 dollars. pour ach il de cartouches nomles fusils automatiques .O )t> dollars. Pour acbal de 5,000 havre* sacsd.' sol. I il 2.000 dollars. Pour postes portatif*de ra dio-llcgrapliie A Dajabon, Comendador, Pdernales el isua l.o ) riollars. 1. 1 mise eu excution (le cf crdit ser i un pas de fait vers 1 1 s iluiion du problme de U frontire. Le premier devoir du itouvorn imenl eal de garantir ci de dfendre 1 1 fron* tire el son secon l devoir sera de la coloniser. A l'heure aclueUe.il neraslfl plus qu'a fairoenlrer cette loi dans le domaine.le la ralit le |)lus toi possible. dchiran] que la navrante plainte d'i louianl se mlant aux chuchotements tendres des fiancs. Au dehors, toute l. latante joie .le vivre, ici, toute la douleur de voir mourir es quV n aime de imites ses forces aimantes, dcuples par l'horrccr du moment C'est souvent Ira* gique cette suprme indiffrents de la nature pour l'humani torture par la souffrance et s usent cela lait mal. On voudrai! fuir toute la beaut ambiante nomse cacher loin da tout et de tous ei pleurer lonuueiiu-il, amrement, jusqu' "puisement de ses forces. On voudrait fermer ses veux cl ses oreilles lu merveilleuse chanson d'allgresse el d'espoirs. Dieu I que la vie est parfo's triste el lourds p..lier avec s s deuils, ses dceptions, ses r.grets.sea dsirs Inassouvis et s* a amours brises La rali e t souvent loin du ivre cl ou BOUl Ire par moments, ilii, isruH'iii. de voir sombrer son rve, son rvle plus beau et le p us caress. U y a des heures m nie o I. u croirait (pie l'aine et J, cœur se placent sous la Iroide lrcintfj
|
|