V
DMKCTUUR PROPRIETAIRE
IMPRIMEUR
Clment Magloire
BOIS VMRNA
1358 Rut Amrloalne
NUMERO ^Q CENTIMES
Quotidien
TELEPHONE No 242
18mt ANNIE N 633i>
PORT-AU-PRINCB (MAJTI )
-
ruN AMBWCAN
1fBa ftut de la vie e> i dans U
reclicrdi' du souverain hier
obtenu par l'accomplissement
du devoir. Faire son devoir,
c'est en* toutes circonstances
taire la volonli- de Dieu mani-
feste par la \oiwle la cens*
cienctt, pratiquer le bien et
viter le mal, combattre ses
mauvais penchants.
VENDREDI 17 OCToBKL' 1034
DESSALINES
A Poeeasion de l'anniversaire
de la mort
dpendance noui repiodusons
l'extrait d'une tude parut du
a sept ans a te mme plate, n
r it'unt' tude due la plu-
me de notre collaborateur P.
David :
Totalement dpourvu d'ins-
truction Dessaline9 n'avait point
pour y suppler, la vue per-
dante ni le sens avis d'un Loti-
venure. Il tait sans plus un
guerrier hirsute tout d'une pice,
un temprament bti .pour l'ac-
tion, ei pour l'action violente.
Car il tait un sanguin et par
consquent sujet de terribles
colres frisant la fureur du tau-
reau. L'imptuosit de ses sen-
sations lui donnait souvent des
clairs de gnie qui lui faisaient
accomplir alors des prodiges
Mais l'instant d'aprs.ses pen-
chants foDciers.repreuant le des-
sus, il t'abandonnait sa nature
voluptueuse et oubliait vite les
hsures tragiques qu'il venait de
vivre.
Voill pourquoi le sub!im. d
fensur do la Lirle Pierrot, le
glorieux chef di l'anne indi-
gne, dont le prestige, la bra-
voure, h tna n et I extraordi-
naire nergie furent incontesta-
blement le plus grauJ licteur
moral de notre in lpendance,
ressemble si peu I empereur
la charge de qui psent de si
lourdtsl mtes et qui montra une
m manifeste inexprience dans
I tablissement de notre pi smier
gouvernement
Il tait fatal qu'il en fut ainsi,
cir Dessaliues tait l'homme ds
son poque. Il tait l'exemplaire
achev de cette gnration d'es-
claves devenus soldats pour la-
quelle le pouvoir, quelqu'il lut,
tait une source de jouissances.
II tait comme les autres, victi-
me de ce prjug slupide qui
naquit du spectacle journalier
de la brutale tyrannie des Co
Ions. Son systme de gouver-
usmenl fnt donc dans s.s gran-
des lignes celui de l'atener. U
lustigaiion, la ghenne, la mort
la baonnette les toitures du
Hep, toutes peines hrites direc
Les fours de la rue
Mon ami revint triomphant.
Vous ave/dit, l'autre jour, que
le danger do la rue la.t les btcy
dettes. Eli bien, vous vous l
tromp (t il voua faut rhabiliter
1 s bonnes petites machines.
A bar!
Oui, il y a un danger plus
grand que les bicyclettes.
En ce moment un aro grondait
au dessus de nos tries. Je lui le
montrai :
C'est a t
Non.
Je crus qu'il voulait tre malin.
J'ai trouv, lis-je, c'est la
lionne deSaenz.'
Nenni. Pauvre lionne/
< e sont donc nos demoiselles
qui, avec leurs robes lgres d'au
jourd'hui, sans manches, et sur
des talons hauts comme des tours
risquent tout instant de s'enrhu
mer eu de glisser dangereusement
sur le blou '
Allons donc: laissez nos Je
m libelle- Iranquil'es. Elles sont
gentiues et o's i tout ce qu'il faut.
Le danger de la rue \ uus ne sa
v .. I h bien, voici. Il y a,
eta temps-ci, a Port au l'rincs une
luullilii'lf de dsuvrs st ds va
fabona I,.- | uliulenl. Ils station
tement d'un pass pourtant hon-
ni, taient encore en usage.
De mme, parmi la classe di-
rigeante, la spoliation et la po-
lygamie taient des marques
auxquelles on reconnaissait l'im
poi tance d'un fonctionnaire tout
comme jadis le grard planteur
se remarquait son laste et
la multitude de ses matresses.
Les concubinas de l'empereur
au nombre d'une vingtaine
cotaient 40.001) gourdes an-
nuellen.en' la eusse publique
Suivant cet exemple, ses au-
xiliaires prvariquaient ouverte-
ment, et formaient dans le sein
de l'empire une vaste corpora-
tion de tyranneaux- .Moin le
personnel blanc et l'institution
de l'esclavage, c'tait St-Dorain-
ue avec l'horrible despotisme
osischTs.
Ce n'est point pourtant que
Dessalines n'aimt la patrie qu'-
il tait en train d'difier, d un
amour protor.d, n ais aveugl
parles prjug s que nous sa
vons il avait cr de son droi'.
d'abuser du commandement
ainsi qu ; le faisaient nagure
les ch fs d'attlier ou les gou-
verneurs de la colonie.
C'est ce qui explique la toute
puissance dont il s'tait fait in-
vestir par son Conseil d Etat 11
avait centra is tous les pou-
vo rs dans ses mains t 11 Jii-
sait, scellait, promulguait les
lois; il avait la haute gestion des
li lai ces,ordonnt la frappe des
monnai s, en eu fixant le poids
et le type: il entretenait seul les
relations diplomatiques avx l\s
puissances trangres et cou
\raclait de mme avec elles, (lj.
Dj trop lourde pour un ad-
ministrateur prouv, cette ta-
che ne lui faisait point peur
pourtant. Mais quoiqu'il en
penst, le gouvernement de la
nation ne pouvait point tre as-
simil au gouvernement de l'a-
telier- Il se perdit dans l'eclie-
veau de ses attributions trop
vastes el trop co.mp exes, com-
mit des fautes graves, s'attira la
colre de ses subordonns et fut
une sorte de victime irresponsa-
ble de fautes in ucLbles.
mbulilnliiillOS, arlirlnll, Il
ttlS.
nent principalement aux abords
des marches et ds maisons de
c immeice. La cui.-inire qui, pour
faire son choix parmi les belles t >
mates et les choux frais, pose son
panier par terre, tout prs d'elle,
n,\ retrouve plus le rti et les l '
gumes qu'elle vient d'ach
elle revient bredouille vous conter
sa msaventure tandis que le saa
laadrin qui les a enlevs est, sans
doute, faite un copieux repas.
La pauvre marchande qui vienl au
march vendre les produits rcol
ts, Dieu sait aprs quels efforts,
de son champ, se voit souvent
allger du modeste produit de sa
vente par un de ces habiles presti
dgitateurs adeptes trop fervents
du communisme.
La petite servante que vous en
voyez vous acheter un menu objet
de toilette. pay,r votre compte de
lessive chez le chinois revient en
pleurant vous dire qu'un voleur a
happe l'argent de ses mains et a
deim plus vite qu'un coureur de
profession. La jeune fille qui pose,
une seoonJe, son petit paquet sur
le comptoir el se dtourne pour
acquitter son emplette eherche
inutilement la paire de bu, la
pice de dentelle, la savonnette
qu'elle vient de payer
Passe/ muscade :
Vous ne vous imaginez pas,
mon cher, e> combien peuvent se
chiflrer ces mille petits vols qui se
l'o-uiu -t|. i.t audacicusemenl, en
plein jour dans les rues de la Ca
pitale. Les rues de Pprt au Prince
ne sont pas sures. Il laut crier :
au voleur, au secours !
Vous savez que mon Journal
est toujours cout lorsqu'il d
nonce un fait reprhensible ou
donne un cinseil ; eh bien, je vais
en parler el, je vous le donne en
mille, la semaine prochaine, la
Pi lice aura fait disparatre cet
autre danger de la rue : les dsu
vrset les vagaLonds.
En l'honneur
DE
Dessaliues
Rien russie la manifestation or
ganise aujourd'hui pir La Keoais
sanee l'occasion du 118e ann
versaire del mort du Fondateur
de l'Indpendance, beaucoup de
monde la Cathdrale o la messe
fut dite par le Cur Richard, avec
diacre et sous diacre A l'issue de
la crmonie religieuse, le cortge
dans le recueillement le plus com
Elet se forma, accompagnant le
usle de l'Empereur qui dominait,
etse rend.t au (Jimetire intrieur.
Le mausole dc ir aux couleurs
nhtionales fut orn de I' eur-, ainsi
que les tombes de Charlotm Hfarea
dieu et de Dlite, dite la Folle.
Aucun discours.
Ce soir, a l'arisiana. reprsentation
de Xfjikuilal, pice historique de
M Isnardia Vieux.
En cas de forte averse la soire
aura lieu demain soir.
Parisiana
Dimanche
Deuxime et dernire reprsen-
tation du chef du-jvre cinmalo
graphiq te
La Fau! 3d Odette
_ urtafcal
Jou par
I jure : <",. 2.oo
EramyLynn, Tou >l, Joub, De
c u et Dubosq.
I ialcon : .'j.oo Loge : 4.oo
---------------------------------------------- *
Les digues de PArtibr
nite soot rompues
A la suits des fortes aversesquo
ti tiennes,le niveau de l'Artibonits
a augment dans des pr.iporli ins
inattendues au point de rompra,
i a ait il, les digues dresses aprs
de longs et trs coteux travaux
pour contenir le volume de ses
eaux.
Dans ceilaiues rgions, les mii
sonnettes ont presque dptru sub
mirges par les < rues s''evan
sans cesse.
Cet communications sent impos
sibles et cet tat de choses menace
de durer.
Au Cap-Haltien
Il parait que la situation est
peu prs identique aux environs
di Cap tlaitien.
Il nous a t affirm qu'un aro
rjane parti d'ici s'est trouv dans
impossibilit d'atterrir au camp
d'aviation situ dans la banlieue
de la capitale du Nord.
Varits
CE SOIR
Le Conte de
-.Mente Cristo
iJ5e poque
h la Conqute de Paris
Entr* > U-0.6O
Nouvelles Etrangres
Par CaMe
rn Fhoniteof du Srierai
Calli's, prsident lu eu
lexique
PARIS Le comit France Am*
rique a reu solennellement le G\
nral Halles, prsident lu du Me
xique ISn groupe de socialistes du
parlement a offert aujourd'hui un
djeuner en l'honneur du gnral.
Au dessert, M. Renaudel, dput
du Var, a por' un toat a i | r^i
dent du Mexique, qui a alHrra sa
sympathie a l'gard du iTtouvem-nt
socialiste syndical frariis.
Les dispositions pour l'a-
mlioration de la situa-
lion HttMicire en Frauce
PAR'S Le tournai i dit que
M. Clmentel. ministre des finan-
ces, continuant les pourparlers au
sujet de l'opration de crdit en
do.lais avec les principales ban-
ques amricaines, a eu une longue
(onvorsalion avec les reprsentants
de la Banque Morgan. Le Jour-
nal ajoute que l'ide d'un petit
emprunt pour es chemins de fer
de l'Etat semble ire abandonne
et quant a une opration plus vas
le les ngociations n'en sont qu'
la phase priiminaiia. Le ministre
pense quelles te term neront bien
tt avec succs.
M. Clmentel tudie les moyens
d'eml orer la situation des trse
reries et de donner une nouvslle
lasticit la circulation fiduciaire.
L? mini trs a nv g div rset f r
mes d'emprunt et on pense qu'il
s'est arrt finalement I mis
t ion de bons de 1000 francs rem
boursables eu dix ans 1,'iOO frs
avec un taux d intrt piu lev
probablement ."> o|0. Il n'a pas en
c-re t dcid si l'admission se
rail limite :t ou 4 milliards de
f ancs ou si elle seraitjillimite K 1
tous ras, le mini 1rs considre qu 1
l moment est propice pour nue
opialion semblable qui aurait lieu
d'aprs < Le Journal > avant un
DM,
iulour de l'emprunt
allemand
PARIS- La pirt d' la France
dans l'emprunt al'emand eonfor
ment su plan Dawes soit :i mil
lions de livres sterling, a t enti
renient couverte par de* souscrip
leurs ventuels bien que la sous-
cription publique n'ait pas encore
(t ouverte.
LONDRES La IMe de sous-
cription de la part anglaise sur
les 100 mi liens de dollars de I cm
prunt Dawes sn fiveur de l'Alle-
magne a t dose hier aprs midi
st on anno'ica que la souscription
a t considrablement dpisse.
Anatole France, immortel
l")l US Icauroup d'amis d'A-
natole France pencnt que L gloi
re littraire du clre crivain dis
pente son nom de toute aidilion.
Il a t dcid de graver sur la
plaque de bronze du cercueil la
seule inscription :
ANATOLE FRANCE
1814 ISIf
sans ajouter la mention de 1 Aca-
dmie franaise.
le gouvernement Iranais
reconnatra la Rpublique
de 8oviels russes
Pais D'aprs les renseignements
obtenus dans les milieux officiels,le
gouvernement franais reconnsttra
ofhciellemeat vendredi la rpubli
que Jes Soviets russes.On annonce
que la teconnaieaace 1 de jure
de Is Russie se ferait de manire
k rscivei t>ua les droit-. Ju g>i
vernement franais et des citoyens
franais qui dlien-ient des obli.-i
lions russes pour li milliards de
francs or et qui ont des intrts
d'affaires en Russie.si pon y joint
les rclamations du gouvernement
franais pour les emprunts faits a
la Russie avant la guarre, le total
del 83-nme due k la France au
dbut de li guerre tait ds 19
milliards de l'rau :s
Cn Chiot
CVNTON Les rues viennent
d tre le th.Ure de violents com
bits entre des corps de velontai
res.de comtnermts et d] cequ'on
appelle l'anne rouge compose
d'ouvriers chinois. Ls bttaille con
tiniatt encore hier aprs midi sur
les contins de Shimins internet
pant complte .nent la circulation.
L'action amricaine en
Chine d'abris lej>oidl de
vue de la presse japo-
nais
MOKDEN Les fonctionnaires
inquiets de ce qu'on considre
comme une p 0|>a;ande insidieuse
mene par la presse japonaise cou
tre les amricains, ont I iat'nton
d adresser une pr 1 citation au mi
ni 1re des affaires trangre ja
(louais. D'apri les traduct 0.1s le
l air.ik.i Nie lu Nichi disait b er
que l'Am -nq te f mrnit sans aucun
d ute en secret des armes aux for
cis de le -li ( g>u eroemant Pj-
Ui 1 ,. I". nt quilre vingt dix mille
fusils out dj t livrs malgr
les traits t*1 ementant l'importa
lion des armas en Chine.
Li Minsli 1 N clii .N an dit
que des ofliiiers amricains pren
nsnt part A la bataille de Chanhai
1.111111 et dirigent les tanks de
I ti -11 n- nombreux suldits am
ricains finirent dans les rangs des
troupes de Tcheli portant l'unilor
me ch 11 >is.'.elle propagnndc a eu
piur rsultat de faire naltie de la
miiioce a l'gard des amricains
Moukl.n.
Comment le Secrtaire Hu
(lies co isidire le parti
indpendant
NEW fOlK Le secrtaire Hu
glus d ins un disco 1rs au Carnegie
Mail, hier, a continua son offensi
ve <-nlre le parti indpendant
qu il a trait dedaugireux ennemi
eta tn-ist pour l'tablissement
d'un Etat rpub'ieain afin d'viter
un srieux dsastre.
Le ZR3 aprs son vol
trarerl l'itlanliipie
L'Allemagne est crditrice do cot
de l'appareil gant
AERODROME LAKEHIHST
Le /R-'i reposait hier soir bien shri
t I arodrome de Liksliurst,
aprs son vol mmorable au-des
sus de l'Atlantique. Le dirigeable
qui vient d'tablir le record du
vol de fond ne semblait pas se res
sentir de l'effort. Il vient de fran
chir 's'H'i milles en un vol ioititer
rompu de Ht heures 17 minutes.
D'aprs les calculs olficiels, le li-
vre de bord in lioue que le dirigea
ble quitta Friedrichshafen ( Allema
gne ) 0 heures 35 du matin di
manche 12 octobre heure de IKu
rope centrale, il atterrit s
heure de "l'Est hier IS octobre. La
vitesse moyenne du zeppelin au
ours du voysge a donc t de ti'J
milles 350 I heure.
SVASHINCTO.N- Le prsident
Coolidge a touhait la bienvenue
au commandant du ZR3.
I ne somme d'environ de l.oOO.
O'j'i de dollars sera porte au tri
dit du compte dec rparations de
i Allemagne eavers lec Ktats l ni s
d*>* qie l 7A J aura t ofticielU
ment accept par le gouverneaeat
amiicain. Le croiseur arien re
prsente la part des Etats I nis da a
le compte de rparations spcul
imput l'Allemagne pour la d,
Iruction, apivs l'armistice, dan*
les ateliers de Friedrichshaten d'u
ne demi don/aine de /eppilins
compltement ou eu partie lermi
ns et que d'aprs les clauses de
1 armistice. l'Allemagne s'lait en
gage ilivieri ses anciens enne
rais.
Nouvelles diverses
PARIS Les importation! pou
les neuf premiers mois de l''-'4
ont atteint il* milliards pour 42
millions 710 mille tonnes Les ex
portations pour la mme priode
se sont montes 30 milliards
l 10 millions pour 21 millions .'il
mille tonnes dpassant de N'J|6el '
de 362ti mille tonnes la priod*
correspondante do 11)23 et de 23
milliards et BSS6 mille tonnes la
mme priode de LOI I,
rOflONTO-Le Prince de Gai es
est arriv Toronto avec sa suite
venant de Dtroit.
Foui' Cdior
L'Union des Socits Spsrtivet
Hatiennes, ainsi que ls Tivili
Club, dont Clnr est membre, p-
parent une manifestation l'occa
sion de son retour.
En attend tnt',a publication du
programme officiel de cette fte,
disons qu'aucune manifestation
n'aura lieu an Wharf. Uaedilgi.
lion recevra Calor k son arrivs t
l'accompagaera i la Place Giffrard
o ses, camarades et le public lui
fero- !e splendide accueil auqusl
lui donnant droit les immsas'S
succs obtenus eu France.
Il fiut flie 1er l'I'.S.S.II. s.ui a
eu la dlicate attention d'organiser
ce protocole dans le but de ne pas
troub'er le recueillement qui inar
quera l'arrivs ce jour des dptuil
les de Sydney et iliimn Paret
oui lurent membres honoraire 1 ds
l'I 11 ion -
L5S ils istonques
"Il laut que dais quelques m
ruies, il ny ait aucun Frai,ais
hors ds Yertires oo qie j'ji-
prennr, la mort".
Ce l\) Nivambre /SOI, ver Il
heures du matin, In bataille, au-
tiur de Nerlires, faisait ng ,
Kur les roleaux environnants l'ar
UlUris grondslt, dans les valls,
la fusillade erplaalt. Daim le fort
mme la m 'raille pleuvait .Ira
cimme gr!e. De part et d'autre
on se battait avec la mme ardeur
et le noM courage. Les dus
chels de la rserve, Gabart et
D ml. avaient excut l'ordre d
Dessaliues et svaient, Parmi au
bras, pass sous la mitraille d ;s
Franais :t fait flotter le drape tu
sur les hauteurs de Charrier.
Daut, impassible sous use pluie
de projectiles, traa de la point-
de son sabra les nouveau! rem-
parts et ou les noirs s'lanceraient
bientt k l'assaut de Vertires Le
duel d'artillerie devint formidab'e
et un des rgiments de Rochambeaa
sortit du fort avec deux pices de
canon pour essayer de dloger les
indignes de leurs nouvelles posi
tions.
A cette vue, Dessaliues appel!
le chef d'escadron Paul Prompt et
lui dit : < Il faut que dans quel
ques minute, il n'y ait aucun Fraa
prenne ta mort'.
Le chef d'escadron s'lance jcon
tre les troupes blanc lies qui se for
ment prcipitamment eu carr.
Mais rien ne peut arrter l'lan
de Paul Prompt. Dans une pou
vantable mr-le ou hommes et che
vaux se confondent, ou les cris de
rage dominent le carnage, les
Franais enfoncs lenlrenl dans
le Fort, en dsordre.
Au nombre des morts sn cem,
taie chef l m radi hi l'cul Prompt,
victime do son hroque dv\,u:
ment. '
V
UIK^CTLLR PROPRIETAIRE
YMPRlkBOR
Clment Magioire
BOIF VIRN
1358 Rat Amricaine
NUMERO 20CENriMES
Quotidien
TELEPHONE No 242
-
PAN M*
rj-fjfe f>ut de l vie e*l dans la
recllrclie lu souverain bien
obtenu par l'accomplissement
du devoir. Faire son devoir,
c'est, en*toutes circonstances
taire la volont de Dieu mani-
lestee par la M>i\Mle la cons-
cience, pratiquer le bien et
viter le mal, combattre ses
mauvais penchants.
18me ANNIE N 63311
PORTAU-PRINCK (HATI )
VENDREDI 17 OCTOBRE124
DESSALINES
A t I de l'iinmversmre
de la mort du ln tuteur 'le lin-
dpendance twus reproiwion
l'cilrait d'une lude, parut il y
a sept ans es te >nm plate, ti
fi d'une tude due ,i la plu-
me de notre ooilaborateur P.
David :
Totalement dpourvu d'ins-
truclion Dessalines n'avait point
pour y suppler, la vue per-
ante ni le sens avis d'un Lou-
veriure. Il tait sans plus un
guerrier hirsute tout d'une pice,
un temprament bti .pour l'ac-
tion- et pour l'aciion violente.
Car il tait un sanguin et par
consquent sujet la terribles
colres frisant la fureur du tau-
reau. L'imptuosit de ses sen-
sations lui donnait souvent des
clairs de gnie qui lui fanaient
accomplir alors des prodiges
Mais l'insUnt d'aprs.ses pen-
chants fonciers, reprenant le de-
sis, il f'abandonnait sa nature
voluptueuse et oubliait vue les
heures tragiques qu'il venait de
vivre.
Voil pourquoi le sublim. d
fensur do la Lrle Pierrot, le
glorieux chel de l'arme indi-
gne, dont le prestige, li b.-a-
voure, h tna< n et l extraordi-
naire nergie furent incontesta-
blement le plus grauJ licteur
moral de notre in lpendance,
ressemble si peu I empereur
la charge de qui p*ent de si
lourdtsl iules et qui montra une
M manifeste inexprience dan
l'tablissement de notre piemier
gouvernemnt
Il tait fatal qu'il en fut ainsi,
cr Dessalines tait l'homme de
son poque. Il tait l'exemplaire
achev de cette gnration d'es-
claves devenus soldats pour la-
quelle le pouvoir, quelqu'il lut,
tait une source de jouissances.
il tait comme les autres, victi-
me de ce prjug stupide qui
naquit du spectacle journalier
de la brutale tyrannie des Co
Ions. Son systme de gouver-
uemenl Int donc dans s. s gran-
des lignes celui de l'atener. U
lustigation, la ghenne, la mort
a la baonnette les toitures du
ep, toutes peines hrites direc
Les dangers de une
Mon ami revint triomphant.
Vous ave/dit, l'autre jour, que
le danger de la rue la.t Us bicy
dettes. Eli bien, vous vous t
tromp et il vous faut rhabiliter
1 s bonnes petites machines.
A bar!
Oui, il y a un danger plus
grand que les bicyclettes,
En ce moment un aro grondait
au dessus de dos ttes. Je lui le
montrai :
C'est ..a .'
Non.
Je crus qu'il voulait tre malin.
J'ai trouv, lisje, c'est la
lionne deSaenz.'
N'enni. Pauvre lionne/
Ce sont donc nos demoiselles
qui. avec leurs robes lgres d'au
jourd'bui, sans manches, et sur
des talons hauts comme des tours
risquent tout in>lant de s'enrhu
mer eu de glisser dangereusement
sur le hlou '.'
Alton donc: laissez nos de
m >ielles Iranquil'e. Elles sont
gentil.e et O'etl tout ce qu'il faut.
Le langer de la rue Vous ne ta
\<* \ u 1 li bien, voici. Il y a,
ces fiai ci, fort au l'rince une
multitude de dsuvrs et de va
|tbona t.- ullulent. Ils station
tement d'un pass pourtant hon-
ni, taient encore en usage.
De mme, parmi la classe di-
rigeante, la spoliation et la po-
lygamie taient des marques
auxquelles on reconnaissait l'im
pu t ni e d'un fonctionnaire tout
comme jadis le grard planteur
se remarquait son faste et
la multitude de ses maitresses.
Les concubines de l'empereur
au nombre d'une vingtaine,
cotaient 40.0U0 gourdes an-
nueileiLen' la ciisse publique
Suivant cet exemple, ses au-
xiliaires prvariquaient ouverte-
ment, et formaient dans le sein
de l'empire une vaste corpora-
tion de tyranneaux. .Moins le
personnel blanc et l'institution
de l'esclavage, c'tait St-Domin-
ue avec l'horrible despotisme
uDsehfs.
Ce n est point pourtant que
Dessalines n'aimt la patrie qu'-
il tait en train d'difier, d un
amour protord, nais aveugl
par les prejug s que nous sa
vons il avait cru de son droi'.
d'abuser du commandement
ainsi qu ) le faisaient nagure
les ch ts d'au lier ou les gou-
von eurs de la colonie.
C'est ce qui explique la toute
puissance dont il s'tait fait in-
vestir par son Conseil d Etat. 11
avait centra is tous les pou-
vors dans ses mains < Il Ili-
sait, scellait, promulguait les
lois; il avait la haute gestion des
li lai ces, ordonnait la frappe des
monnai s, en eu lixant le poids
et le type: il entretenait seul les
relations diplomatiques ,iv l s
puissances trangres et con
\raciait de mme avec elles. (1J.
Dj trop lourde pour un ad-
ministrateur prouv, celte ta-
che ne lui faisait point peur
pourtant. Mais quoiqu'il en
penst, le gouvernement de la
nation ne pouvait point tre as-
simil au gouvernement de l'a-
telier- Il se perdit dans l'che-
veau de ses attributions trop
vastes el trop comp exes, com-
mit des fautes graves, s'attira la
colre de ses subordonns et fut
une sorte de victime irresponsa-
ble de fautes in ucuhles.
(II).
1 ) louiiiuiiog uni, ridait, ]|
commet, i.i aiidacicusemenl, en
plein jour dans Us rues de la Ca
pitale. Les rues de Pprt au Prince
ne sont pas sres. Il laut crier :
au voleur, au secours !
Vous savez que mon Journal
est toujours cout lorsqu'il de*
nonce un fait reprhensible ou
donne un inseil ; eh bien, je vais
en parler el, je vous le donne en
mille, la semaine prochaine, la
l'ilice aura fait disparatre cet
autre danger de la rue : les dsa i
vrset les vagabonds.
Nouvelles Etrangres
nent principalement aux abords
des marches et d-s maisons de
ommeice. La cui.-inire qui, pour
faire son choix parmi le-i belles t.
mates et les choux frais, pose son
panier par terre, tout prs d'elle.
n. > retrouve plus le rti et les l
gumes qu'elle vient d'ach.ter ; et
elle revient bredouille vous conter
sa msaventure tandis que le mu
landrin qui les a enlevs est, sans
doute, a faire un copieux repas.
La pauvre marchande qui vient au
march vendre les produits rcol
ts, Dieu sait aprs quels efforts,
de son champ, se voit souvent
allger du modeste produit de sa
vente par un de ces habiles presli
d'gitateura adeptes trop fervents
du communisme.
La petite servante que vous en
voyM vous acheter un menu objet
de toilette, pay.r votre compte de
lessive chez le chinois revient en
Eleurant vous dire qu'un voleur a
appe l'argent de ses mains et a
ileu plus vite qu'un coureur de
profession. La jeune tille qui pose,
une seconde, son petit paquet sur
le comptoir el se dtourne pour
acquitter son emplette cherche
inutilement la paire de bis, la
pice de dentelle, la savonnette
qu'elle vient de paver
Casse/, muscade !
Vous ne vous imaginez pas,
mon cher, comble peuvent se
cbiflrer ce* mille petits volt qui se
En Vhonneur
DE
Dessalines
bien russie la manifestation or
ganise aujourd'hui pir La Menais
saoce l'occasion lu 118e ann
versaire de la mort du Fondateur
de l'Indpendance, beaucoup de
monde la Cathdrale o la messe
fut dite par le Cur Kichard, avec
diacre et sous diacre A l'issue de
la crmonie religieuse, le cortge
dans le recueillement le plus corn
plet se forma, accompagnant le
buste de l'Empereur qui dominait,
etse rend.t au Cimetire intrieur
Le mausole dc >r aux couleurs
nMionales fui orn de f.eurs, ainsi
3ne les tombes de Charlotio Marca
ieu et de Dlite, dite la Folle.
Aucun discours.
Ce soir, a Parisi ma. reprsentation
de Mach m lai, pice historiqu de
M Isnardiu Vieux.
Ko cas de forte averse la soire
aura lieu demain soir.
Parisiana
Dimanche
Deuxime el dernire reprsen-
tation du chef d'
graphiq ie
La Fautid Odette
Marchai
Jou [>ar
Kutre ; I'. 2.00
F.mmy Lytvi. 'fou il, Jouh, De
ci' n et 11 il. i-1.
l'.alcon : 3-00 Loge : 4.oo
*-----
Les digues de Prtibr
nite sont rompues
A la suite des fortes averses quo
li liennes.le niveau de l'Artibouiie
s, augment dans des prjporli toi
inattendues su point de rompre,
I a ait il, les digues dresses BfBii
de longs et trs coteux travaux
pour contenir le volume de ses
eaux.
Dans ceitaiues rgions, les uni
sonnettes ont presque disptru sub
mirges par les crues s' evan
sans cesse.
Les communications sent impm
sibles et cet tat de choses menace
de durer.
Au Cap-Hatien
Il parait que la situation est a
peu prs identique aux environs
di Cap tiaitien.
Il nous a t afiirm qu'un aro
|ane parti d'ici s'est trouv dans
impossibilit d'atterrir au camp
d'aviation situ dans la banlieue
de la capitale du Nord.
r
Varits
CE SOIR
Le Conte de
-ikMente Cristo
J5e poque
h ta Conqute de Paris
Entre* t UO 60
Par Cable
T riimiiii'iii' du Gnral
Callcs, pveilient <'1u lia
Mexique
PARIS-I.e comit France Am*
rique a reu solennellement le tti"
nral Galles, prsident lu du Me
xique l'n groupe de socialistes du
parlement a offert aujourd'hui un
djeuner en l'honneur du gnral.
Au dessert, VI. Renaudel, dput
du Var, a por' un toat a i i r-i
dent du Mexique, qui a altlrm sa
sympathie a l'gard du mouvement
socialiste syndical frarciis.
Les disposition! pour l'a*
int'linr.iiion Je la situa-
tion liniuicirr en Frauee
PAR!S Le tournai dit que
M. Clmeotal, ministre des finan-
ces, continuant les pourparlers au
sujet de l'opration de crdit en
do.lars avec les principales ban-
ques amricaines, a eu une longue
nnvorsalion avec les reprsentants
de la Banque Morgan. Le Jour-
nal ajoute que l'ide d'un petit
emprunt pour es chemin de fer
de l'Etat semble re abandonne
et quanta une opration plus vas
le les ngociations n'en sont que
la phase prlimtoaiie. Le ministre
pense quelles te term neront bien
tt avec succs.
M. Clmenlel tudie las moyens
dam! orer la situation des trs*
raries et de donner une nouvelle
lasticit la circulation fiduciaire.
Li mini Ira a nv g div rse* f r
mes d'emprunt et ou pense qu'il
s'est arrt finalement I mis
lion de bons de 1000 francs rem
boursables en dix ans 1500 frs
avec un taux d intrt |uu lev
probablement .' o|o. Il n'a pas en
C re t dcid si l'admiKsio:i se
rail limite a :i ou 4 milliards de
I ne* ou si elle serait ^illimite K 1
tous cas, le mini tre coesidre qu 1
I: moment est propice pour une
Opel l'ion semblable qui aurait lieu
d'aprs La Journal > avant un
mois.
Autour i'1 l'emprunt
allemand
PARIS La part d la France
dans l'emprunt allemand coifor
ment au plan Dawei soit il mil
bons de livres sterling, a t nti
renient couverte par det souscrip
leurs ventuels bien que la sous-
cription publique n'ait pas encore
d ouverte.
LONDRKS- La li-tc de sous-
cription de la part anglaise sur
les MM mi liens de dollars de I em
prurit Dawes en fiveur de l'Alle-
magne a t close hier aprs midi
et 00 annona que la souscription
a t considrablement dpasse.
Anatole France, immortel
Toi ItS Beaucoup d'amis d'A-
natole France peoent que la gloi
re littraire du clre crivais dis
pente son nom de toute aidition.
Il a t dcid de graver sur la
plaque de bron/e du cercueil la
seule inscription :
ANATOLE FRANCE
18M Vj.,
sans ajouter la mentien :de 1 Aca-
dmie franaise.
1 e gouvernement Iranais
reconnatra la |^|uibli(|ue
des Soviets russes
Paus D'aprs les renseignements
obtenus dans les milieux oluciels.le
gouvernement franais reconnatra
ofHciellemeat vendredi la rpubli
que des Seviets russes.On annonce
que la reconoareance < de jure >
de la Busaie se ferait de manire
a rseivei t>iu les droit. Ad g>i
vernemeat franais et des citoyens
franais qui dtiennent des olilUi
nous russes pour li milliards de
francs or et qui ont des intrts
d'affaires en Russie.si pon y joint
les rclamations du gouvernement
franais pour les emprunts fiits a.
la Russie avant la gusrre, le total
de It s ) n a
dbut de U guerre tait de II
milliard* de frau:s
n Cliiite
(AN ION- Les rues viennent
d tre le t li Ire de violents com
bits entre des corps de velonhii
rei.de commerants el d: ce qu'on
appelle l'arme rouge compose
d'ouvriers chinois. La b itaille con
tinu ut encore hier aprs midi sur
les contins de Shimios interrom
pant compltejneut la circulation.
Lkaction tmriclM en
Chine d'aort-* le DOtll le
vue de la presse japo-
nais
MoKDItN Les fonctionnaires
inquiets de ce qu'on considre
eomme une p oprande insidieuse
mene par la presse japonaise con
tre les amiricaiot, ont 1 iit ml on
d adresser une pnestalion au mi
ni 1re des alUires trangre ja
poriais. I)'aur<'* les Iraduct 0.1s le
Tairaku Nichi Nichi disait h er
que l'Ain Sriq 1e fiurnit sans aucun
d ute en secret des armes aux for
en de fcieli ( g m rrueiiM il P
Uii/. Cmtquitre vingt dix mille
fusils out dj\ t livrs malgr
les traits r^ ementant l'importa
lion des armes en Chine.
Lj" Mmsh 1 S lu N oh 1 d I
que des ofliciers amricains cr
nent part a la bilsitle de Chauhai
k m m et dirigent les tanks de
I ti.'li. t)a nombreux sold ts am
ricaios li^urent dmis les rangs des
troupss de fcheli portant l'uuilor
me ch nais.Celte propagande a eu
piur rsultat de f.iire naltie de la
m.i iiice a l'gard des amricains
Moukl n.
( minii'iii le Secrtaire Hn-
ghea eu ldirc le parti
indpendant
NEW YORK Le secrtaire llu
ghesdios m discoirsau Carnegie
Mail, hier, a c. >iitinu sen offensi
va contre le psrli indpendant
qu il a trait de daug.ireux ennemi
et a in-iit pour l'tablissement
d'un Etat rpub'icaiu afin d viter
un srieux dsastre.
Le ZR3 a pris son vol i
iravMs l'iUaotiqat
L'Alleiagoe est crdiiric
de l'appareil gant
AERODROME LAKEHCRS
Le /R'i reposait hier soir bien abri
t l'arodrome de Likehurst,
aprs son vol mmorable au-des
sus de l'Atlantique. Le dirigeable
qui vient d'tablir le record du
vol de fond ne semblait pas se res
sentir de l'effort. Il vient de fran
chir .V'C'i milles en un vol ininter
rompu de si heures 17 minutes.
D'aprs les calculs olficiels, le li-
vre de bord in lique que le dirigea
ble quitta Friedricliehafen ( Allema
gne ) 6 heures 33 du matio di
manche \t octobre heure de l'I.u
rope centrale, il atterrit A a h. H
heure de'l'Est hier 19 octobre. La
vitesse moyenne du /.eppelin au
cours du voyage a donc t de ti'J
milles 350 l'heure.
WASHINGTON- Le prsident
Coolidge a louhait la bienvenue
au commandant du /RI.
I ne somme d'eaviron de MiOO.
Ou1) de dollars sera porte au cr
dit du eompte des rparations de
1 Allemagne envers lee Ktatt L nia
d*s q.i l ZR J aura t officielle
ment accept par le gouverueaeat
amiicain. Le croiseur arien re
prsente la part des Etats I ois da* a
le compte de rparations spcUl
imput l'Allemagne pour la d.
truclion, aprs l'armistice, dans
les ateliers de Friedrichshaten d'u
ne demi dou/aine de /epp
compltement ou eu partie termi
ns et que d'aprs le clauses de
I armistice. l'Allemagne s'tait en
gage livier ses anciens enue
mis.
Nouvelles diverses
PARIS Les importations pou '
les neuf premiers mois de 1924
ont atteint i<> milliardo pour 4z
millions 710 mille tonnes Les ex
portations pour la mt^me priodx
se sont montes a 30 milliards
I >0 millions pour 21 millions -il
mille tonnes dpassant de H916et '
de 362i> inill<- tonnes la priod
rorrespondiin'c de 1923 et de 23
milliards et Sii mille tonne la
mme prio ta de 1913,
TORONTO-Le Prince de Gai'es
est arriv Toronto avec sa auite
venant de Dtroit.
Foui1 Ctitor
L'Coion des Seeils Sportives
Hatienne*, ainsi que le T.vili
Club, dout Celer est membre, p.-
parent une manifestation l'occa
sion de son retour.
En attend ml la publication du
programme officiel de cette ft,
disons qu'aucune manifestation
n'aura lie nu Wharf. Unedilg 1.
lion recevra Calor a son arrive t
l'accompagaera a la Place Giffrard
o se camaradsk et le public lui
fers* !e splendide accueil auqusl
lui donnant droit les immsaeff
succs obtenus en France.
Il fiut flicler l'I'.S.SH. o,ui a
eu la dlicate attention l'organistr
ce protocole dans le but de ne pat
troub'er le recueillement qui inar
quera I arrive ce jour des dp mil
les de Sydney et Thomai Paret
qui furent membres honoraire* ds
1 Union.
Les mois bislori
"Il laut que dais quelques m
rotes, il n'y ait aucuo Frai.ais
hors de ertieres on que j'41-
preiae ta mon".
Ce /'JNivambre MOI, veri II
heures du matin, la bataille, au-
t)ur de Nerlires, faisait ng .
Sur les coteaux environnants l'ai*
till<-rie groudiit, dms les vall ,
la lusillade erpilett. Dans le fort
mme la m '.raille pleuvait .Ira
omme grAIe. De part et d'autre
on se batta'l avec la mme ardeur
elle marna courage. Les dajx
chels de la rserve, Gabart et
1 ut. avaient excut l'ordre da
DeeieUoea et avaient. Parmi au
bras, pass sous la mitraille d *
Franais et fait flotter le drape m
sur les hauteurs de Charrier.
Daiil, impassible sou une pluie
de projectiles, traa de la poioti
de son sabra les nouveaux rem-
parts et ou lus noirs s'lanceraient
bientt l'assaut de Nerlires Le
duel d'artillerie devint formidab'a
et un des rgiments de Rochambeaa
ortM du fort avec deux pices de
canon poui nyer de dloger les
indignes de leurs nouvelles posi
fions.
A cette vu. DeeSslleet appel11
le chef d'escadron Paul Prompt et
lui dit : 1 II faut que dans quel
ques minutes, il n'y ait aucun Fran
rais hors de Nerlires ou que j'ap
prenne ta mort''.
Le chef d'escadron s'lance |con
tre les troupes blanches qui se for
ment prcipitamment eu carr.
Mais rien ne peut arrter l'lan
de Paul Prompt. Dans une pou
vantable mle ou hommes et che
vaux se confondent, o les cris de
rage dominent le carnage, les
Franais enfoncs rentrent dana
le Fort, en dsordre.
Au nombre des morts en comp
laie chef i ledroe Peol Pronptv
victime de son hroque dvyo,:*
ment. '
JR
IF MATIN
k '
Pagol
nergique antiseptique urinaire
.-..
<;.-?
Agit vite et radicalement
Supprime le douleur
de la miction
tvite toute complication
- S
*v r
la HII Itl|1|ll03l. M
mait im tlint 4m '"
arinairaa %n' I raaaat aaplala-
oudI 4 a*ul fugalaot lou
U> microkti nui lu otoiuat
Cl CBatciim l r. vi<(icinnti. p.ii
Horn Une
l e tearrer "Claus Horn" venant
rie Hambourg ti l't erlo IVa t
attendu a 'oil an l'rites u i ma
tin
Il roi tu uert l> r .'-rr r y i r oui
King ton Sto Pi m g' S ' le r '
de 6aeo*;f, Core
prenant fret et pas'**"''1
Oloffson LLCIS & Cie
L d.Vouvarta du PAOtOC
t fil l'ubjrt d'un* commu-
i l 'Vtd^mia dd
Mdinr de Paria du pra>
faaaeur Laasabatle, mldocin
pnnnpal du la mani.t, an-
etafl pr.>raaamr fl*a Cessa
de mdecine natale.
Noua avoua au looca-
aoa d tudier le PAOEOL
et lea r-eaullata toujours
cxealianta. et pai fula et
oaiit*. que ooua avom obW-
u om permittenl d'en
Mrnier refltcarllc absolue
al cuutUule
qyy-fg>*
VAMIANINE
Avaria, Maladies de laPeau'*
RUCOVAL
PcmmaJe non loiiqu* oontrt
nalsdies de u Mu-
. SERGE] VAILLANT, Cosignataire pourJHaili
Messe de Requiem A PrOpOS des bODS du
Vendredi Ji courant G haurei n
lri du matin une messe i
.1. Requiem sera hante la llasi W ggpJMgggg
MU
de
liqun de Notie Dame p.iur le repos
de l'Ame de la regrette Madame
.lula Harllie ne .lu'ia Andr.
Les ami et parent* sont ins
de considrer le piset comme
invitation. _________
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Notre organe, qui eecourage et
p ionne, nu besoin, lesinilialivr*
apprciables, appiend avec inlini-
mei.1 de plaisir que le Cercle -F
mina qui poursuit un but ro -
im rameni ebartibfe, en assistant,
avec tes faibles ressources, les c o
titra de la clas.e ncetsiteus \a
bientt inaugurer une srie de ce n
lreUces mensuelles. A celle lin,
i ^ est s tir le concours de nos
meilleur.-* cuseuis. H nous reviei t
mme que la premire confrent e
fera pronome par une femme de
Mires bien connue, que nos lec-
l. uis devineront sans peine, quar.d
nous aurons dit que le ban-Jtau
d'argent orne son noble front.
Di s invitations gracieuses seiont
iioehainermnt lauces.
Nous souhaitons plein et enlicr
succs aux dvoues et distingues
membres de celte socit, qu'ai-
end une moisson de gioire dais
la poursuite d un doub.e idal bu
roanilaire et ducatif. Nous y
reviendrons.
Funraillis des
Frres Paret
Far le s|s Claus lloru de la
Horn Line, arriveront les corps
des regrettes S\Jney et Thomas
l'arel. Le-bateau est attendu luu
at| et flieuic des funrai les sua
lixe dis s< n arrive.
DcS
I ne dpcha de Petit Cove
nous annonce la mort survenue
ette nuit de Mme Itigaud, femme
le notre ami le Docteur Itigaud.
Nous prsentons nos sincres
condolance* aux parent* prou
vs.
A louer ;'*/".'
Lee grand maison basse entre
, saut bum et barrire pour aulc.
" S'adresaer au Docteur Molir-,
en faee de la maison du lin. i ur
1 o-nond.
Port au Prince, W octobre LBI!
[/on aa.ll quelle dlicate m tu a
lion s'est heurte la C immission
des II c'amalioni qtnnd duos le
doss'er de certains rclamants il a
l retrouv des effets poitant les
ni mros des b >ns dj brls
II- me-'ire s impo ait cet gard
pour pe mettre a la Commission
d'appri-ier la valeur des effets
actuellement pr-en'^au rembour
a>mmt et c'ist ce'le dont rous
poblion* aujourd'hui la conclusion
q Telle s'esl B't'el dan* sa sance
p b ique du fi ^ep'emLre coul :
Pur ces motifs, la Commission
da< ItVamalion*. aprs en a%o r
dlibr dit que l'Etat et ei r-'in
cipe civilement te- u lu ri ni d*e
bons du tr or 'mi confo- 'ment
| l'irrt fi li 11 janvier 91? T-
donne -ne erqile aux lin de sa-
voir ite la r- mmission d mis i m
des etila bo-s tep raiso r pour les
i|n l le chiffre ds -.'-i i . .;
de l'Airt1 du 2i janvi r ll> B
si les effrt b:ftls, aux termes du
proeti verbal du U Noven h-v
gl.i.-vHient (M en tout ou n par
tie rimprims
lion, et t* des arciens agents
tlu'iervire de la trtsoreri eti.it m
ment de MM. Simm >ada Frr*.
Robert^ Dullon a 'o.'. M. Altie
ri, D. Svlvain et Co. le mon'i nt
exact des droit* prb vs pour comp
te du Gouvernement d'lliii p-
dant le mois .te l-Yvii.r UMV t =
le montant exact des'.Rons i'u Ir
sor qu'ils n' rrru en compen a
tinn des drO'Uor. ".t ni I impor
talion 00*1 l'exportation. :t : le
sort qui a l lait cee lots de
bons du trsor a!oi
le sorl qui a l fait du reliquat
des hnnsqii. d'aprs le* Mata pu
bl* devaient tre entre leur*
m'in i1 qu'au momei t r le
Cou*'". BeBt leur a enlev lser
vice de la trsorerie Dit que les
membres suivants de la Cominis-
sion d'mission d s bons du trscr
se trouvant actuellement Port au
P.icc. tels oue MM T. A. Dupi-
ton, A'bert Horelle. J. O. La'er
lire, Ualae Daulant, Pmv'
Ascencio, Henri Brisson, Krdric
(.laetjens et St Louis Jean, et les
anciens agents du service de la
trsoreiie seront c invoqus la
diligence do Secrtaire Gnral da
la Commis-ion a romparaitre u<>
tre audience lu 7 Octobre 1981
h.tl2 p. m ces derniers avec
leurs livres. pitVos, documen's et
dcharges, le cas ch'anl, sous la
tanelion prvue en cas de non
n mpsrution.par la loi du .10 Octo
| re.IV22, aux lins de reneigner
la Commission.
MENAGERES 1
Pour teindre tous tissu* I
LAiNt, COTON, SOIB, #o.-
aucuu produit n'uala
"La MAVRESQVE"
Ffi. iii.lforiaU-rlBc bauiacie W BUCR
iJirAma J<* J*b RapUat* 1II1HAIHII
M'tikiiHi ti u>i,'r. boa net u*\ du de RaJu.
t*$*>t,ie* |'. . ( et f-m M' aM>ai#a e *
|V^C.rRCOQ.lh^LSte)te)lrc4i
tianailles ;J
Nous avons reu la carte de
fianailles de Melle Dasciane VU
bon avec Mr daston Nau.
i otnp m.- a ta.
CotnpaMittic 'iTtriale
Trans itl.iiiliqtie
Le p.quib t MuoiiD tarti de
l.orlenux le 10 louraot est ull.n
du a Poil au Hriuce le 2/.
Il n parlira le len letnaiti de son
arrive pour Baolug i de Cuba et
les port du lad.
Lu >uile de l'itiniaire sera lixe
k l'an iv. c du paqui bot.
Port au Prisas 15 Ue-lobre 1924
L'Agent. E. ROBELIN
ai, Il II .^Ta>
Rcpisss adir*
Le rcpiss No 2ii0.de la Corn
mirsion Baslien s levant i Cdca
381*18 est adir. Dt pi cala en un
tollicit.
Ce 5) Octobre 1034
J. M. BREDY, avocat
Le r''c-!p fs au No. t(il de
G. 500,110 de la Commission Dau
piiin isV par erreur au nom de
M Lestage pour M. Desages est
adir. Je le dclare nul, duplicata
dmai l en tre forer,
PoitauPrin e, le II Octobre 1084
M. UESAGES
ALUMINUM LINE
New-Grlean.& M
American Stsatnship Co lue
Procliains dnatts directs pottT l'urt-au.PrineeJaili.
\fr $;$ \UriU tauwra 9U* Orfcaa*
U, SB d>aw.at Diiectenvcat paa: ^ait-a:-
Le steamer Bolama laissera |e*0rlaos le 30 'Octo
bre courant peur tous les ports trHaiii.
A. de Malteis&C0
Sl-TI-INl
LE ROI DES ROUTES
Viennent d'arriver a
lajinaisati
L PREETZMINN AGGERHOLM
Hue du Quai
RIeu d'outre mer N240
Fers repasser, EspadrilUs,
Houes, Serpettes, MancheUes, fil
en peloUe,filiordsj\o 4 501160
PNEUS
DUNLOP
Cest le Pneu
Iraction Cord
Dunlop Canadienne
Faire de la rclame pour un article^esl un/^tis
montrer la preuve est autre chose.
Demandez donc aux cliaulleurs des roules
Haitien et des Cayes.
Colombian Seamship Company lue
Vapeur dirig parafa Colombidn
Steamship Company lnc.,pour comp
fc de United States SUipping Board-
Ee Steamer Baracoa ayant laiss How-York
le II Octobre courant pour Cap-Hailien et St-Narc,
est attendu Portau-t'rince le 19. Il repartira le
, mme'jour dir*cten.iiil pour Cayes, en roule pour
tap |m^sl0|1 j3) el^ igS p()ris de^la o!omlie prenant
Irt et paasatjers.
Pori au Fr'nce, le 14 Octobre 1924
Cj \ w\ 1 m Fon au frnee, le i* ueioore \\i*\
est le Pieu des Tropiques Gbara I c.Agenis,
Lu vente citez John M'oollcy, Port- au- Prinee, Chs.
Javau.x, Cap-Baitien, Mme Y>e SetxiraJ, aux cayes. P.
Gousse, liratjoane, D. lomhace, t'eiit-Suave et Shiel l
St fIarc, B. Wolll, Qonaives, Tillanueva H' Cie, Port
de Paix, P: Dorsainville, IVlil-Bivite, Salim leus^a,
Loijane. B. Clerius eori|cs, ircahaie
W. Qunliu Williams.
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Bicyclettes bicy ciel tes
oontre
"constipation
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SUISSES
4t DELORT. Pharmacien,
11, Jo Bmlnl-Ai.loiaa
PAJUS)
C'EST LE MEILLEUR
DES PURGATIFS
l.oBTaoPB",,c,1
Ai.FTHUS. Pbara.au: A-i.fc-1.
rhamaotc dy D- JuaUn VUPU
bn.-io" f".rmci-
Paiement de la Littnci
Le Bureau des Contributions de
cet Arrondissement rappelle a tous
ceux qui nt sutreints au paie
ment de la licence, que le deruier
jour auquel ils peuvent payer cette
taie pour l'enarcice I9it i5,expi
re le 20 Octobre I92i.
I ne pnalit ie lOop pour eba
Ml 010 m i- . Ii n de mois de
r-'tarl, Mrs '-|>''que h tous retai
,|
juin l''-i Le fuit d'ignorer la date
IsqueMe cette taxe doit i*lre pa
ra dispenser le contri
i uible d'el'tecluer le paiement de
p.naliles encourues.
Lea bordereaux affran'- < e
taxe peuvent tre obtenus du bu
reau local des Contributions, situ
a la rue du 'Jentre ( Ancienne
Admiu'atistioii des Finances ),
Port au Prince, 1 1| Octobre 1 We
Aux grands Magasins
\)v Fournitures (jnerales pour la Cordonnerie
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Nicolas Gordascco
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