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SERVICES IFANOAIS D'INFORMATION MINISTERE DE LA JEUNESSE, DES ARTS ET DES LETTRES) LA DOCUMENTATION FRANQAISE I MINISTER DES AFFAIRES ETRANGERES SERVICE D'INFORMATION Direction de la Documentation 14-16, rue Lord-Byron, Paris (8*). BULLETIN DE PRESS 14 fevrier 1947. QUOTrI'EN ETRANG RE Nouvelle 6Srie No 594 I. PRESS BRITANNIQUE a) UN NOUVEAU REGIME AU CAMBODGE (Times, 14/2): < Les Francais ont pu faire des concessions qui equi- valent a une autonomie total pour le Cambodge dans le sein de la F6d6ration indochinoise, parce qu'ils sa- vent que les 3 millions de Cambodgiens devront tou- jours computer sur une puissance ext6rieure pour les empicher d'etre absorbs par leurs voisins plus puis- sants : les Annamites et les Siamois. Les elections qui ont eu lieu en septembre dernier repr6sentent un progres immense dans l'6volution po, litique du Cambodge. Ces elections ont donn6 50 siAges sur 69 aux d6mocrates. L'Assembl6e cambodgienne Bla- bore actuellement une Constitution. Quand ce project. sera fait, il sera soumis au roi pour examen et, 6tant donned qu'il prend lui-meme la monarchic britannique come module, il fait peu de doute que cette Consti- tution sera applique. La Grande-Bretagne, berceau du regime parlementaire, pourra done se trouver dothe d'une prog6niture inatlendue, mais peut-etre vigou- reuse, dans ce coin recul6 de l'Asie. > (Du correspondent du Times A Pnom-Penh.) b) LA CRUISE DU CARBON. 1. Daily Telegraph (14/2, coniervarwur; : < Lundi, M. Dalton a laiss6 pr.6voir aux Communes une longue p6riode de rationnuement et de restrictions. Quelles sont alors les chances d'alteindre ce niveau 61ev6 de production essential au redressement du pays? Quels espoirs peut-on avoir dans le picin emploi de la main-d'oeuvre ? Qu'est devenue la c mnfiance passe du Chancelier de l'Echiquier e, sa certitude que la na- tionalisation entrainerait dans l'industri2 du carbon des conditions telles que ce combustible serait de nou- veau en abundance ? Notre d6tresse actuelle n'est pas une chose A laquelle on peut mettre fin en quelques jours ou en quelques semaines. Ce qu'il faut envisager, come l'a dit M. Dal- ton, et comme l'a soulign6 le d6bat d'hier soir A la Chambre des Lords, c'est une longue p6riode d'acti- vit6 r6duite et de ch6mage croissant. > 2. Daily Mail (14/2, conservateur) : < Le citoyen moyen .sait tres bien que le gouverne- ment prec6dent a 6chou6 .6galement dans beaucoup de domaines : industries, agriculture, defense national. Les stories n'ont pas su nous mettre en measure de lutter centre nos adversaires. Aujourd'hui, le gAchis est encore plus grand qu'au- paravant. La seule chose qui imported A 99 % des hom- mes de ce pays, ce n'est pas de savoir qui nous a mis dans ce p6trin, mais qui nous en fera sortir. C'est maintenant le moment pour tous les braves gens d'An- gleterre de mettre fin a leurs querelles de parti et de venir en aide a leur pays. > (FRANK OWEN.) 3. Daily Worker (14/2, communist) : < On ne peut pas faire de miracles sans main-d'oeu- vre. C'est M. Bevin qui est en premier lieu responsible du fait que ce pays se trouve, en raison de ses obliga- tions militaires, priv6 d'une grande parties de sa main- d'oeuvre qui se trouve engage dans des ventures im- p6rialistes. Lord Inverchapel a donn6 au gouvernemcnt ameri- cain l'assurance que ni l'opinion des gauches britan- niques, ni les besoins 6conomiques de la Grande-Bre- tagne, ne front d6vier le Foreign Office de sa ligne de conduite actuelle. Cette assurance est sans doute la bienvenue A Washington. > N. B. L'interruption des communications t6l6pho- niques n'a pas permis d'ins.rer l'analyse habituelle de press anglaise. II. PRESS AMERICAINE Revue de Za press amiricaine du 13 fdvier 1947 1. ACCORD MILITAIRE AMIERICANO-CANADIEN L'accord americnno-canadien prolongeant la cooperation militaire du temps de guerre entire les deux pays fair I'objet d'un communique conjoint qui est rapport en premiere page des journaux. I1 pr6voit la standardisation des equipe- - ---------- BULLETIN QUOTIDIEN DE PRESS tTRANGERE ments, I'change d'officiers, l'usage reciproque des bases aeriennes, navales et militaires. Les dip&ches de Washington soulignent que le Canada et les U.S.A. ont envoy ce com- muniqud an secr6taire general de 'O. N.U. et qu'ils n ont pas l'intention de prendre des measures de cooperation qui puissent 6tre contraires f la Charte des Nations Unies. 2. LE CONSEIL DE SECURITr La decision prise hier au Conseil de Securit6 par un ote de neuf contre zero et l'abstention de I'U.R.S.S. et de la Pologne de tenir la question du control de l'.nergie ato- mique en dehors de celle du desarmement general est si- gnalee dans les d6p6ches de Lake Success qui consideoent qu'elle constitute une victoire des U.S.A. sur la Russie. Elles ajoutent toutefois que la question n'est pas d6finitivement roglee. 3. LA QUESTION ALLEMANDE Les declarations de M. Pauley, commissaire americain aux reparations, s'opposant h un accroissement de production industrielle allemande sont reproduites dans les diepches de Washington qui indiquent que, selon M. Pauley, le gdne- ral Marshall prendra fermement position A Moscou centre un accroissement semblable. M. Pauley souligna que la poli- tique d'apres la derniere guerre d'aide i l'industrie alle- mande grAce aux emprunts americains en vue de facility" des reparations par l'Allemagne avait conduit A la guerre de 1939. 11 fit egalement remarquer que 1'industrie alle- mande n'etait pas indispensable au rel&vement europeen et que des pays comme la TchBcoslovaquie, la Russie et la France pouvaient parfaitement d6velopper leurs industries. II cita un passage des instructions du President Truman tenues jusqu'ici secretes, disant notamment : Le gouvernement am6ricain est oppose e tout plan de reparations bas6 sur la supposition que les U.S.A. ou tout autre pays financeront directement ou indi- rectement toute la reconstruction en Allemagne on les reparations par l'Allemagne. i> Aucun commentaire n'accompagne ces declarations de M. Pauley, mais, de New-York, certain milieux industries amerioains protestent contre les measures prises par le gou- vernement militaire americain en Allemagne contre les car- tels allemands. Les interets amnricains associds a ces cartels, comme par example la General Motors, considerent que ce sont les contribuables americains qui front en parties les frais de cette operation. Une dbpbche de Berlin au New York Times signal un rapport du gouvernement militaire americain a Berlin cri- tiquant dans des terms extrgmement vifs la conduite des autorites sovidtiques dans cette ville. Selon le rapport, les Russes auraient soulev6 la haine des Berlinois par la pres- sion qu'ils auraient exerc6e pour imposer une domination communist A administration de la ville. La revue News Week du 17 f6vrier declare que, selon des informations de Paris et de Moscou, M. Bidault conduirait actuellement des negotiations avec los Soviets en vue de cr&er a un axe franco-sovietique a avant la Conference de Moscou. M. Bidault aurait propose aux Russes de les appuyer sur la question de la frontiere polonaise et sur cell des reparations A condition qu'en change ils soutiennent le principle de l'annexion economique de la Sarre par la France et 'etablissement d'un contr6le international sur la Ruhr. 4. BULGARIE La reconnaissance du gouvernement bulgare par la Grande- Bretagne est annoncee dans les dep&ches de Londres. Par ailleurs, le New York Times ecrit de Washington q qu'il ne serait pas surprenant si les U.S.A. reconnaissaient ig.Ile- ment bientBt ce gouvernement ). 5. LA REORGANISATION DE L ARMME AMI1RICAINE Selon une dep6che A.P. de Whshington, les autoritis ini- litaires americaines auraient prepare un plan de reorganisa- tion de 1'armee amnricaine prdvoyant une reduction de deux cent mille homes des effectifs actuels et une force total de 1.750.000 homes an jour d'une eventuelle mobilisation. Ce plan privoit Agalement P'etablissement de l'instruction militaire obligatoire, ce qui permettrait, un an apres cette mobilisation, d'avoir 5.500.000 hommes sous les drapeaux. 6. INDOCHINE Selon une depeche de Pnom-Penh au New York Times, Trumbull rapporte les declarations que lui fit le roi du Cambodge Sihanouk au course d'une interview. Le monarque dit notamment : o Nous ne voulons plus d'un protectorat. Mais nous voulons rester associ6s a la France dans l'Union frangaise. > Sihanouk ajouta que l'ind6pendance total se- rait a ridicule a. < Nous sommes trop pauvres, expliqua-t-il, pour nous suffire A nous-m6mes on pour nous d6fendre seuls. Nous avons besoin d'une grande puissance pour qu'elle nous donne des technicians et des troupes. Si ce n'etait pas la France, c'en serait une autre. Nous som- mes une petite nation de trois millions d'individus prise entire vingt millions d'Annamites et douze mil- lions de Siamois. . Enfin, le monarque declara qu'il n'existait aucun senti._ inent francophobe an Cambodge. 7. FRANCE Dans Wall Street JournaD, Hargrove signe une longue dd- pAche de Paris consacr6e an plan Monnet. Le correspondent craint que la r6alisation de ce plan ne soit difficile parce que, dit-il, les Francais s'interessent davantage a au beurre en 1947 qu'au redressement en 1950 ,. Callender signal la discussion par la Commission des Affairs etrang6res de l'Assembl6e de l'alliance franco- britannique. I1 declare que les communists auraient accepted finalement que l'alliance soit sign6e avant que les diver- gences s6parant les deux pays aient ete r6solues. Toutefois, ajoute-t-il, la commission a decide de recommander A M. Bidault d'attirer I'attention de la Grande-Bretagne an moment de la signature de l'accord, sur les revendications. de la France en Ruhr et en Sarre et sur celles qui concernent le carbon allemand. LE PROBLAME DU CONTROL DE L'ANERGIE ATOMIQUE. 1. New York Herald Tribune (12/2) : < Les deux derniers jours A Lake Success ont 6t6 particulibrement d6courageants. Les repr6sentants so- vi6tiques ont amen6 dans une impasse une question primordiale en invoquant des divergences de proc6- dure. Cette fois, il s'agit du contr6lie de P1'nergie ato- mique, question qui a une grande port6e et qui dolt faire l'objet d'un r6glement international, 6tant donn6 le caractere qu'elle rev t. Les Etats-Unis ont accompli un trbs gros effort dans ce domaine. L'Union SoviBtique bien que 'on doive supposed qu'elle ait une responsabilit6 analogue en ce qui concern l'avenir de 1'humanit6 n'a r6pondu a cet effort qu'en recourant A des manoeuvres de proce- dure. 11 n'est pas possible pour 1'Union Sovi6tique de tromper les Etats-Unis sur le problbme atomique. En agissant honn6tement, il sera possible de trouver une- solution A un tel prob,1me. > 2. New York Times (12/2) : o Les problmmes fondamentaux vont bien au delA de simples questions de procedure. Les Russes ne veulent BULLETIN QUOTIDIEN DE PRESS ETRANGERE pas donner d'importance a la Commission pour 1'6ner- gie atomique. C'est cela qui a conduit les Etats-Unis, ainsi que les autres nations, a adopter une attitude plus ferme. Les discussions ont toutefois donnA un bon rbsultat, A savoir que le point litigieux est une simple question de procedure et d'organisation. Comme le veto ne peut jouer sur une question de cet ordre, le Conseil .de S6curite devrait Atre en measure de regler rapide- ment ce problem. > III. PRESS SOVIETIQUF Revue de la piesle souidtique diu 13 fivrier 1947 Les questions de politique dtrangiro tiennent une place impprtante dans la press sovi6tique. Les dep&ches Tass qui en traitent peuvent 6tre classes en quatre groups : 1 La Conf6rence des Adjoints des ministres des Affaires etrangeres ; 2 Le Conseil de SCcurit ; .3 La Commission d'enquate en GrBce; 4 Les diverse incidences de la politique anglo-ambricaine dans le monde. 1. LA CONFERENCE DES ADJOINTS DES MINISTRIES DES AFFAIRES ETRANGERES Les journaux publient le texte des declarations faites par les dilguds ukrainien et bielorussien A la Conference des Adjoints, declarations qui font t'objet d'amples commen- taires. 2. LE CONSEIL DE SiCURITIP On trouve dans la press sovidtique des comptes rendus dBtaillis des discussions qui out eu lieu, le 12 fdvrier, sur le probl6me du disarmement. Une large place est donnee A l'intervention de M. Gromyko. 3. IA COMMISSION D'ENQUETE EN GHRCE Une large place est riservie aux declarations du delegu4 albanais. Celles-ci sont suivies de deux braves ddp&ches, l'une reproduisant un d6menti de 1'Agence T616graphique Albanaise aux informations d'Athenes touchant une pr6ten- due violation de la frontiere grecque ; 1'autre annongant la admission de M. Politis, ministry sans portefeuille, charge de la liaison avec la commission, admission intervene par suite d'un d6saccord avec M. Tsaldaris et le repr6sentant grec i la commission. 4. -- LES DIVERSE INCIDENCES DE LA POLITIQUE ANGLO-AMJRICAINE DANS LE MONDE Les journaux publient un large compete rendu des decla- rations du Comitd central du parti communist chinois, re- fusant de reconnaltre les emprunts et les accords conclus apres le 10 janvi'er 1946 ; ils se font 1'6cho des protestations exprimees an Panama centre le maintien de bases ambri- caines, ainsi que des protestations de la press d'Am6rique latine centre un project d'accord militaire panamericain. Les journaux relatent les manifestations anti-anglaises auxquelles se sont livr6es les 6tudiants d'Egypte ; ils annon- cent l'envoi de volontaires danois dans I'arm&e anglaise de Palestine, ils donnent des details sur la signature du traits anglo-birman et se font l'echo des critiques de la press irakienne A Pl'gard de la politique de Nouri Said. La situation politique en Italie (Krasnaia Zvezda, 12/2): < La situation actuelle en Italie est caractbrisbe par une lutte de plus en plus acharnbe entire les forces pro- gressistes et la c reaction > qui, par tous les moyens, essaie d'empicher la democratisation du pays. Ces groups r6actionnaires ont effectu6 le regroupement de leurs forces pour rompre l'unit6 d'action entire les com- munistes et les socialists. La scission qui s'est pro- duite lors du 25" Congres socialist et la creation du nouveau parti socialist ouvrier n'est pas sans rapport avec la visit du president de Gasperi A Washington, 6tant donn6 que les imperialistes amiricains sont favo- rables .au enforcement de la position des d6mocrates chr6tiens et de M. de Gasperi. Le voyage A Washington de M. de Gasperi avait une signification beaucoup plus politique qu'6conomique. > IV. PRESS SUISSE a) La crise en Grande-Breftagine (La Tribune de Ge- neve, 13/2) : < De l'avis unanime, le Royaume-Uni n'avait pas connu des heures aussi sombres depuis les tragiques journ6es de Dunkerque. L'opposition conservatrice, appuybe en I'occurrence par le vieux parti liberal, n'a naturellement pas laissA passer cette occasion de dire leur fait aux chefs tra- vaillistes. Elle reproche a M. Atllee el A ses collogues d'avoir manque de pr6voyance 'et d'avoir fait passer leurs preoccupations doctrinales avant les n6cessitis de la production. Elle semble oublier, cependant, que la nationalisation des mines avait obtenu l'assentiment des anciens proprietaires eux-m&mes, qui ne se fai- saient pas d'illusion sur 1'Atat de v6tuste de leur outil- lage et sur le caractere archaique de leurs mithodes d'extraction. D'autre part, la nationalisation 6tait le seul moyen de stimuler le zele d6faillant des mineurs qui, detail A noter, se plaignent moins, aujourd'hui, de la modicitA des salaires que du faith qu'ils ne trouvent rien A acheter pour leur argent. Pourtant, et avec cette haute conception qu'elle se faith de ses devoirs civiques, la nation britannique s'est imm.-diatement ressaisie. 'Comprenant que I'heure n'est pas aux recriminations stariles, elle fait mpntre du mime esprit d'abn6gation et de discipline librement consentie qu'A 1'epoque of 1'Angleterre 6tait seule A tenir tAte aux furieux assauts de 1'Allemagne victo- rieuse. L'opposition elle-meme a mis une sourdine A ses attaques et s'applique A ne pas gener inutilement la tAche du gouvernement. Conform6ment aux regles d'une saine d6mocratie, elle s'en remet au jugement ult6rieur du corps electoral. En presence des critiques s6veres auxquelles il est en butte, le Cabinet travailliste a eu, aussi, 1'habiletF de faire devier le d6bat sur le terrain purement poli- tique, en se posant en victim des men6es r6action- naires. Cette manoeuvre lui fut facilitBe par la veh6- mente intervention de M. Churchill. < C'est un fait 6ta- bli, s'6tait 6crie le leader de l'opposition, que le socia- lisme signifle gabegie administrative et d&g&n6rescence progressive de notre vie publique. > En r6ponse A ce requisitoire, toutes les forces du Labour Party, y com- pris les t mutins > de l'extreme-gauche, et la grande armee des Trade-Unions, avaient aussit6t fait bloc au- tour du gouvernement. Celui-ci peut computer de la sorte sur la fidelit6 de sa majority pa'rlementaire et sur l'entier dAvouement des organizations" syndicales, si bien que le risque d'une crise ministerielle parait de nouveau ecartA pour longtemps. > (PAUL DU BOCHET.) 4 BULLETIN QUOTIDIEN DE PRESS ETRANGIRE b) Le traitW de pai a(vec l'Italie (Basler Nachrichten, 13/2, editionn du soir) : < Sur qui 1'Italie fonde-t-elle encore des espoirs ? A cette question, on peut r6pondre sans la moindre h6si- tation : 'Italie compete sur 1'Am6rique Sur l'Ami ri- que, qui est aujourd'hui le grand, le seul espoir de tous les Europ6ens qui veuleni sauver leur L;bert6, leurs foyers, leur civilisation de nouveaux malheurs si effroyables que nul n'ose se les repr6senter. Les Amn- ricains, se dit-on en Italie, sont de tous les vainqueurs les seuls qui se soient montr6s pour nous des amis v6ritables, non seulement en paroles, mais aussi dans leurs actes. Quand les hostilities prirent fin ils oublib- rent rapidement qu'il y avait eu une guerre entire l'Ila- lie et eux, et ils fournirent au people italien I'aide n&- cessaire en lui envoyant des denrbes alimentaires et des matieres premieres. Au course des n6gociations de paix, ils s'efforcerent d'obtenir des conditions plus supportables pour le pays vaincu. Et maintenant, l'an- cien sous-secrktaire d'Etat Berle declare que le trait de paix avec 1'Italie < n'a de sens qu'en tant que par- tie d'un r6glement ge6nral pour l'Europe > ; et il con- seille au S6nat de diff6rer la ratification de ce docu- ment qui seule lui donnera force de loi pour les Etats-Unis de preference jusqu'A la conclusion du trait& de paix avec I'Allemagne. > S. P. I. !mp.. 27. rue Nicolo, Paris 31.3009 Prix : 6 fr. |