QUOTWIEN
LE PLUS ANCIEN IVHAITl
Fondé en 1S0G
Dirccteur et Rédacteur en chef
LUC I EN MONTAS
Administrateur • Mine MAX CHAU VET
MEMBRE DE L'ASSOCIATION INTERAMERICAINE DE PREBSK
Adresse : HUE DU CENTRE
No. 212
PORT AU PRINCE (HAITI)
Phone : 2-2113 - 2 2114
BOITE POSTALE : 1316
Le Colonel
Claude Raymond nominé
chef d'Etat Major
Louables initiatives
des Ediles
Le Secret de Dyna Juste appréciation du Livre
PROPOS RECUEXLLIS
Par Marie - Carmel LAFONTANT
Selon une disposition du
Chef á Vie de la Nation, le
Dr. Frangois Duvalier, Clief
Supréme des Forces Armées
d'Haiti, ie Colonel Claude Ray
mond a été promu Général
de Brigade, Chef de l’Etat Ma
jor des Forces Armées d’Hai-
ti.
La cérémonie de remise des
Etoiles de Général de Briga¬
de s'est déroulée au Palais Na
tional hier peu avant cinq
heures de rAprés-midi.
Une Salve de 7 coups de
canon a marqué l’investitu-
re du nouveau Chef d'Etat
Major. Peu aprés le Général
Claude Raymond recevait
les honneurs d’un bataillon
de l’Armée aligné sur les pe
louses du Palais National.
Le Général de Brigade
Claude Raymond remplace
á ce poste le Général Gérard
Constant.
Contribution de 3 Ix>¿es
á rUrbanisme
Les Vénérables des Loges
situees á la Rué du Magasin
de l’Etat, notamment MM.
Gesner Figaro, Emmanuel
Désir, Gérard Dessables,
Léon Lamothe, ont écrit au
Secretaire d'Etat des Tra¬
vaux Publics, Transports et
Communications pour lui
faire part de Ieur projet .de
réaliser avec le concours des
fréres magons le bétonnage
ou l'asphaltage du¿ trongon
compris entre les rues
Champ de Mars et St. Hono
ré. ^ â–
Nóús publions ci-aprés la
satisfaisante réponse que le
Condamnation
du Portugal
NATIONS UNIES (AFP)
Le Conseil de Sécurité con
dorene Ar.ergiquement le Gou
vernement portugais pour
son invasion de la Républi¬
que dg Guinée et exige qu’il
indemnise intégralement la
République de Gu née des im
portantes pertes en vies hu¬
madles et en biens causées
par i'altaquo armée du 22 No
vembre.
Cette condamnation est con-
Icinie dans une résolution a-
Tro - nslfitique qui a été adop
tée par onze volx, sans op¬
position avec quatre absten¬
tions (Etats Unis, France, Ro
yaume UnÃ, Espagne). La ré
solution lance un appel k
t.ous les Etats pour qu’ils pré
tent une assistance morale
et matérielie & la Guinée a-
fin qu’elle renforce et étende
son indépendanco et son inté
u;ri té i erri LorÃale.
La résolution demande á
l.ous le.; Etats de s’abstenlr de
rournlr au Gouvernement
portugais’une aide militaire
olà matér'elle quelconque le
, mettant en mesure de pour-
.sui'vre ses actes de réprés-
sion contre la population de
1 ierritoires africains sous son
contróle ou indépendants, et
avert!!, solennellement Lis-
bonne mi'en cas de récidive.
le conseil envisagera lmmé-
diatement des mesures effica
ces conformes á la Charte.
Tltulalre du
en question
c.et effet
Département
leur a fait á
GESNER FIGARO (L’AMI-
1TE DES FF. RR. No, 1)
Nouvelles de
TAmbassadeur
Bucher
Une lettre de l’Ambassa-
deur Giovanni Enrico Bu¬
cher, écrite en frangais, est
parvenue á ia Police mardi
solr. Le Diplómate est en
bonne santé. Dans un mes¬
sage accompagnant la let¬
tre, les auteurs de l’enléve
ment demandent á la Poli¬
ce de réduire leurs recher
ches.
Les messages ont été trou
vés dans l’Eglise LÃbanaise
Maronite du Quartier de Ti
juca, dans le centre de la
Vllle. , '
Void le texte du commu¬
niqué dont la diffusion a
été demandée par les autor!
• tés de la premlére réglon mi
litaire qui centralise désor-
mais toutes les opérations
intéressant l’enlévement de
l’Ambassadeur :
Les autorités viennent de
terminer l’examen d’un mes
sage émanant des auteurs
- de l’enlévement de l’Ambas¬
sadeur de Suisse M. Giovan
ni Enrico Bucher. Ce messa
LEON LAMOTHE (LA VERI
TE No. 47)
EMMANUEL DESIR
(COEURS-UNIS No. 24)
EN VILLE.
Messieurs les Vénérables,
J’ai recu votre- lettre en
date du 27 Novembre der¬
nier par laquelle vous me
faites part du projet d’un
groupe de Membres de vos
Loges de conjuguer avec
vous leurs efforts en vue de
l'asphaltage ou du bétenna-
ge du trongon de la rué du
Magasin eje l’Etat compris
entre les rues St. Honoré et
du Champ de Mars, tron¬
cón oü sont sltuées les Lo¬
ges en question.
Vous me demandez, dans
la méme lettre, l’autorisa-
tion d’effectuer ces travaux.
Je m’empresse de vous l’ac-
corder pour vous aider á par
ticiper, comme vous l’expri-
mez, á la politique d’Urba-
nisme du Dr. Frangois DU¬
VALIER, Président á Vie de
la République, Serenisslme
Grand Protecteur de la ma-
eonnerie Haitienne.
II va sans dire que ces tra
vaux seront réalisés sul-
vant les normes techniques
en usage aú Département
des Travaux Publics. C’est
dite qu’ils seront placés sous
la Supervision directe et bé-
névole de nos techniciens.
Soyez aussi assurés de toute
l’alde matérielie, dont peut
disposer le Département.
Des que vous aurez décÃ-
dé d’entamer les travaux,
vous voudrez bien prendre
(contact avec M. Raoul La-
hens, Ingénieur en Chef au
Département des Travaux
Publics, des Transports et
Communications.
Veuillez agréer, chers Mes
sieurs, avec mes meilleurs
voeux de succés, mes salu¬
tations distinguées.
Raoul LESPINASSE, Ing.
Secrétaire d’Etat des TPTC.
NB.— Notons que le Co¬
mité composé de MM. Ges
ner Figaro, Pierre St Come,
Fritz Pierre-Louis, Roger Du
roseau, Lucien Nazon, Em¬
manuel Désir, Gérard Des-
Antoirie Moscova, Se-
Nous nous sommes fait l’é
dans un Précédent mi-
‘Ãaafsr«
d éclaÃrer aux lampes flúores
cenÃes la Rué Dantés Des-
meCoue 2St aT eMas
me we de nombreux com-
mereants ont répondu á l’Tn
Pe de l’EdiUté de ¿ort-au-
nes fhn °ffrant des Iam-
pes fluorescentes qui ont
ransformé en une y rale fe
éne une bonne parte de la
Eue Dan tés Destouches Le
mouvement est déffnitlve-
ment lancé.
mrhiiÃS ,aVC!nà Pfécédemment
publié la liste des conuner-
cants qui ont contribué D’
autres ont répondu favóra-
blemenÃ. I¡ s’agit de Bou
card et Co-, Continental Tra
ding, Henri P. Bayard, Pier
re Coles. Fritz G. Anson Mu
sic Center, Curagao Trading
Co., Toyota et Usaco Cette
dermere malson a faif parve
mr une lettre élogleuse pour
i action progressiste du Pr¿
sident á Vie de la Républi¬
que que see onde si Ãnteliigem
ment le Máire FIGARO. VoÃi
ci la lettre en question, a-
dressee au Président et aux
Membres de la Commission
Ctommunale de Port-au-Prin
Messieurs.
. La maison Toyota, tou-
jours soucieuse des moindres
demarches du Gouvernement
progressiste de sor Excel¬
lence L’Honorable Docteur
Francois Duvalier, Président
a Vie de ia Répubiique est
heureuse de partlciper á Te
mouvement, en vous faisant
parvenir 4 lampes phospho-
rrscentes, comme celies dé-
rtiDfallée's á la Rue Mantés
Destoücnes.
Elle vous félicite pour cet
te heureuse initiative qui con
tribu era á embellir ¡a Capita
Je a 1 occasion de la Noel et
du Nouvel An — Elle espére
aussi que beaucoup d’autres
commergarits étrangers et
nationaux sulvront l'exemple
de leurs prédécesseurs Cette
noble idée, est pulsée sans
nul doute dans le contexte
„Grande Révolution de
1957, dont la devise du Chef
est : Tout pour la nouvelle
Haiti dans ¡’Union qUi fait
la Force. L’historien de de-
main, en retragant les eran
des heures de ce pays, quand
sa plume voudra décrire les
miséres, les tatonnements et
mS vlrires de ce peuple, un
Nom, brillera á cóté de ceux
des ancétres, celui de l’Im-
®(j£I Docteur Frangois Du
yalier, 1 un des plus grands
NatÃonale. ** Pr°Spéri,A
La Toyota, toujours 'vlacée
alavant garde de la Révo
lution duvallérlste, vous prie
d accepter, Chers Messieurs
ses respectueuses salutations
E LABOSSIERE
r^7^RSAL EN,TREPRrSES
L/U.O.A
Les chauffeurs affectés
au service des trols mem¬
bres de 1’Administration ,Corr|
múñale de Port-au-Ptlncé
portent depus ce matin uiÃ
FIGARO uniforme impeccable. CómpleÃ
â– = gris-vert (style de gala mili
taire) avec boutons dérés
et képis de méme couleur.
C’est une initiative qui
réhausse le prestige de cette
catégorie d’employés en con
tact quotidien avec messieurs
les édiles
M-C. L — Dites-nous Dr.
ce qu’est la Pension Dyna ?
Dr. L. Bijou — La Pension,
Dyna est un service depen¬
dant de l’Inst.tut Medico -
Psychiatrique Dyna, fondé
en Juillet dernier.
M-C. L. — Quels sont les
buts de cet Instituà ?
Dr L. Bijou — L’Institut Dy
na poursuit dans le domain e
de la santé mentale diffé-
LE VERDICT DANS CINQ
OU SIX JÓURS
BURGOS (AFP)
La sentence du Conseil de
Guerre de Burgos devant le-
quel ont comparu les nationa
listes basquse ne sera pus con
nue avant plusieurs jours, 5
ou ü peut étre, laissait-on en
tendre mercred! soir á Bur¬
gos dans les milieux autorisés.
Les cinq juges mliitaires!
sont reunÃs en conclave pour
décider de la sentence. Si u-
ne peine de mort est pronon
cée, elle devra étre conflr-
mée par le Comnjandant de
la sixiéme région militaire a
vant d’étre transm'se' d’ur-
gence au Général qui déclde
ra de la grace éventuelle.
FunéraÃlles du
Colonel Demosthenes
P. Calixte
Pax Villa annonce le décés
survenu le 7 décembre en sa
résidence á La Boule du Colo
nel Démosthénes P. Calixte.
En cette pénible circons
lance Pax Villa et Le Nouvel
liste présentent leurs sincé
res eondoléances á sa Vve
née Rosa Buteau, á Vve Eu
gene Tassy née Pauléma Ca
lixte. á sa soeur Mme Anna
Calixte, aux families Israél
Calixte, Jean-Baptiste Calix
te, Jeanny Calixte pélins 8.
Calixte, Helvétius Calixte,
Délius P. Calixte, Nylle Ca¬
lixte, Névélus Calixte, Jean-
Baptiste Calixte, Ludóvic Ca
Uxte. Atila Calixte, Cléon Ca
lixte, Maurice Calixte, Fé
llx Calixte, Jacqueline et Lu
nie Caiixte, Bernard Calixte,
Dieudonné Calixte, Gérard
N Calixte, Marcienne Calix
te, Pétrus Calixte, Cadtellas
Calixte, Cantave Calixte,
Antonin Calixte, Lamartine
Calixte, Décius Calixte, Marc
Auréle C. Antoine, Franck
Charles Pierre, Rudes Chal¬
les Pierre, Gérard Deiva,
Ramsés Pierre-Louis, Smith
K. Voigt, Louis Jean-Jacques
Louis Moreau, Anthiocus La
fosse. Tertulien Jacques-An
toine, Clotaire Voltaire. La-
marre Phanor Alexis, Ullane
Corléan, Rosllia Bemadln,
Joseph Lamour, Buteau et á
tous les) autres parents et
alliés éprouvés par ce deull.
Les funéraÃlles Nationales du
Colonel Démosthénes P. Ca¬
lixte seront chantées le
vendredi 11 décembre &, 8 h
du matin en la Basillque
â– Notre Dame. Le convoi parti
ra de l’ancienne Cathédrale
oü la dépouille mortelle se
ra exposée dés 7 h"du matin
L’enlrée au cimetiére se fe
ra par la Rue Mgr. Guilloux
A la Réception pour
le Contre Amiral
Cawley
Dans l’asslstance noni-
breuse et sélecte qui avait
répondu á l’aimable invita¬
tion de l’Ambassadeur des
Etats-Unis et Mme Knox
pour rencontrer l’Amiral
Cawley, nous avons involon
talrement omis des noms de
personnalités de premier
plan.
Nous voulons réparer cet
te omission en signalant la
présénce árcette féte du Se¬
crétaire d'Etat des Travaux
Publics, l’Ingénleur Raoul
Lespinasse, le Président, le
Vice-Président de la Cour
de Cassation Me. Félix Diam
bois, Dr. Ulrick Noel, le Pré
sident de la Cour des Com ,
tes et Mme.Jules Blanchet.le
Sous Secrétaire d’Etat des FI
nances, Dr. Edouard Francis
que, le Sous Chef du Protoco
le M. P. Chavenet, l’Attaché
au Protocole, Me Yves Massil
Ion.
Les Officiels de
la CTA sont repartis
C’est par un avion de la
• Pan American World Air¬
ways que sont repartis ce
matin pour les USA MM-
Carlos Pellerano et Martin
Winsch réspeeivement Prési
dent et DirecLeur Général
de la Caribbean Travel Asso
ciation. Mme Jeanne West-
pha\ chargée de la Promo¬
tion et des relations publi¬
ques de cette Association a
égalqÃnent voyagé par la mé
me occasion.
Comme on 1# salt, ces per
sonnalités viennent de par-
tlciper aux travaux du Comi
té exécutif de la CTA qui se
réunit huit á dix fois par
an successivement dans clia
cun des pays membres de
la dite Association.
C’est grfi.ee fi la politique
de palx instaurée par Son
Excellence le docteur Fran¬
gois Duvalier Président á
Vie de la République d’Hal-
ti, que Por-au-Prince a été
choisÃe comme slége de cet¬
te importante réunion.
Les officlels de la CTA
ont été salués á J’Aéroport
par Monsieur Anthony Lavi
lette et par Mile Evelyne E-
tlenne de l’Office National
du Tourisme.
Tous nos voeux les accom
pagnént.
rents objectifs que nous pour
rions résumer comme suit :
Préventlon des maladies men
tales, traitement et réhabüi-
tat on des malades émotion-
nels, orientation et vulgarisa
tion.
M-C. L. — Nous connais-
sions en effet l’existence de
cet Institut par son program
me de vulgarisation. Vous
inaugurez aujourd’hui la Pen
sioh Dyna.Pourriez-vous nous
dire Dr pourquoi ,.vous les a-
vez dénommés ainsi ?
- Dr L. B jou — C’est lá un
secret qu’il nous coüte de di¬
vulguen je vous l’avoue. Le
nom Dyna vient du mot dy-
namlque — la dynamique é-
tant l’un des aspects de l’o-
rientation que nous voulons
donner tant á l’Institut qu’á
la Pension Dyna. Faire con-
naitre au grand public l-’im-
portance de l’hygiéne menta
le, aider les parents á préve-
nir chez leurs adolescents
Ies chocs émotionnels en leur
assurant au foyer un climat
de pa x et de sécurité, soi-
(Volr suite page 3)
d’Edouard C. Paul
Lettre á l’auteur
Port-au-Prince ce 7 Décem¬
bre 1970.
Mr Edouard C. PAUL
Directeur Général de l’Onaac
Monsieur le Directeur,
Justement hier au soir,
j’ai terminé, aprés uñe lectu
re réellement captiyante vo¬
tre important ouvrage :
- iL’Alphabétisatio en Haiti».
■Cette oeuvre écrite dans un
style propre á un éducateur
passionné et chevronné, étroi
tement doublé d'un techni-
cien doué de rigidité scientifi
que, amant des recherches
du réhgencement d’un problé
me d’actualité mondiale, par
ticuliérement propre aux
pays.du Tiers - monde.
Le fait de ne pas étre com
me vous un spécialiste en la
mattfere ne m’enléve pas,
pour autant, le sens d’appré-
c atÃon, la faculté de décan-
ter le travail déjfi fait dans
ce domalne en Haiti, et, en
particulier, votre programme
d’action en vue d’inventorier,
de synthétiser; car ils sont le
criterium indispensable á tou
te critique construct've d’oeu
est idée avant d’étre
In&tiÃimtáinés
par Claude DAMBREVILI.E
Lundi aprés - midi, est ar
rilé de Lisbonne, Portugal,
Monsieur Christopher Mojek
wu, avocat et d .plómate bia-
Ãrais. Son séjour en Haiti du
rera une semaine. Monsieur
Mojekwu est descendÃ! á la
Villa Créole.
Le méme jour, sont arrlvés
de Fort-tÃe-France, Martini¬
que, le violon'ste Robert Soe-
tens el la plañÃste Minka Ro
yer. Ces deux artistes fran
cais n’ont passé qu’un jour
parmi nous.
xxxx
Hier matin, est parti pour
New York Monsieur Léopold
Trouillot. II ne sait pas exac-
tement quand il nous revien-
dra. «Je viens d’enterrer ma
femme, m’a-t-il dit, et je suis
lei. Je vais letrouver mes en-
fants et mes seize petits-en-
iants-. Monsieur Trouillot a
quatorze pet ts - enfants fi
Mexico et deux ú New York,
xxxx
Sammy Zi^eik était á l’aé-
i'oport hier matin, pour ac-
cueillir sa mére et son frére.
Madame Victoria Zureik et
son fils William sont rentrés
de voyage, la mine réjouie.
Ils viennent de faire un beau
péripie. Ils ontl passé quinze
jours fi Beyrouth, Liban, et
un mois en Europe.
xxxx
Hier nialin, est repartie
pour les Etats Unis, son lieu
Ac residence, Madame Frantz
Gabriel jr, née Gerda Sandel.
Elle a passé deux semaines
au milieu de ses parents. Ger
da est secrétaire et travaille
aux Nations Unies.
Aujouid'hui neuf décem¬
bre, c est la Ãéte de la gent 1
ie et sympathique Laurence
Camille, alias Mimóse Méran
dard. Aux voeux qui lul ont
ete adressés par ses parents,
ses amis, et ses nombreux'ád
mirateurs, nous joignons les
liytres. . . , , j,
xxxx
Lundi soir, est rentré de vo
yage Monsieur Richard W. E-
lam, Consul des Etats Un s
cn Haiti.
Le méme jour„ sont ren -
Ires au pays, venant de Jacks
sonville, Floride, Monsieur
Half Martins, U.S.M.C. et sa
femme née Monika Théard.
xxxx
C’est le . dimanche six Dé¬
cembre dernier qu’a, eu lieu l’i
nauguration du dispérfsaire
l’hépital dé Darbonne, Léo-
gáne. Ce Centre, propriété de
l’Eglise Episcopale, comporte
vingt lits. Sept médec'ns hai
tiens, un dentiste ,et une la
borantine assurent son fonc-
tionnement. Environ 1500 ma
la des visitent chaqué mols le
dispensalre dé Darbonne.
Troi.s jours de la semaine
sont consacrés aux soins mé
dicaux légers et fi la petite
ch rurgie. Ont assisté' á l’lnau
guration du Dispensaire Hópi
tal de Darbonne les dona-
teurs et donatrices dont les
(Suite page 6 Col. 1)
FETES DES BLEUS A L’UNIYERSITE D’ETAT
A la Faculté de Médecine
Discours dn Président de la Féte, Dr Ludner Confident
A la Faculté des Sciences
L’éclosion méme de la vie
sur notre planéte s’est gref-
fée d’une condition essen-
tielle : la Santé. Cette con¬
dition s'impose á tous les é-
chelons des étres vlvants.
Et fi l’aube méme de.I’appári
tion de l’Homme de Croma-
gnon voire- de l’Homo Sa-
_ _ piens, il semble d’aprés le
i^enrehargé de plaiüfier et réalisme , haitien, que le
de coordonner les dits tra- chien, animal carnivore, sa
de cooroonn vait déjá emprunter les ver
sables,
riel Lafontant, Tony Auguste,
formé par le Grand Orient
d’Haiti k l’effet de préparer
la visite des 300 magons new
yorkals á P.au.P. le douze
janvier prochain est égale-
vaux de bétophage.
Un Grader pour'
la Rue 5
Les habitants de la rüe 5
nous prient d’étre leur inter-
préte auprés de l’Admin’stra vin d’honneur á i’Hótel de
tion compétente en vue d’ob jo Moirie a oÃ,* ?. 1 ,
teñir qu’un grader soit'uttU- ■a 1 intention des
sé dans cette artére 4é. fagon
á ce qu’un nivelage- hármo-
nieux et méthodique débar-
rasse ia rue de ces calloux qui
dans une certalne mesure,
tus medicinales des plantes.
L’EdÃlité offrira un
Vin d’Honneur
Nous soipmes en mesure
d’informer que l’Edillté de
Port-aú-Prince offrira un
300 magons qui arriveront á
Port-au-Prince le mardi 12
Janvier prochain á midi com
me hótes du Grand Orient
d’Haiti.
Le Président de la Com¬
mission Communale de P.au.
Pee., le poéte Georges J. Fì
garo promet aussi tout son
concours dans le projet de
*†„ 'IA au rllrA dp contribuent á rendre la circu
ge a été renos au cm de a latton difficile en cet endroit
Paroisse Maronite de la rue otl lle est SOuvent, assez in-
Conde Bonfln dans le Qu&r ^ense
tier de Tljuca. Selon les pre pfous sommes persuadés que
mléres informations, une let Ães responsables de l'Adminis bétonnage de la Rue du Ma ne “«uque annee a. nuuie
tre écrite en frangais de la tration concernée compren- gasln de l’Etat, bloc compris culté tous ses suffrages par-
maln de l’Ambassadur était dront le bien fondé de cette entre les Rúes du Chamn de ml les éléves de Philosophie.
Jotote au message. doléance. MarsTet Mgr. Beaugé. . . ^ ;
Mais il fallait attendre des
millénaires pour qu’un Hy-
pocraté réaUsfit que cette
Santé, couronne de la vie,
lie pouvait pas étre l’oeu-
vre de-la mágie et que la ma
ladle devait avoir une expli¬
cation objective. Et alors,
nous voilá parvenus k I’ére
de la pathologie, de la se-
meiblogie, de la chirurgie,
de lá radlologie, de l’é-
lectrocardlographie et que
sais-je encore. Malgré tout
le travail semble étre á pei¬
ne entamé. La Médecine est
done une oeuvre trop coios
sale pour que le médecin ne
se rédame pas d’une person
nalité et d’un état d’áme
particuliers qui lui font mé-
riter le respect qu’on lul
doit. Or nous voilá aujour¬
d’hui tremblant de doute et
d’inquiétude devant un é-
ventail disparate d’incon-
nus frais émoulus des cÃas-’’
ses humanitaires et encore
indignes de porter notre
blouse blanche. Certes, qui
ne connait pas le snobisme
presque proverbial qui don-
ne chaqué année á notre Fa
VENDREDI 35 BIZUTS
ONT ETE TONDUS
A lh 18 l’étudiant C. PRÃE
VAL responsable de la sec¬
tion des brimades donna
l’ordre «d’attaquer» les
«BLEUS».
Dés cette minute les pro-
fesseurs n’avaient plus qu’á
plier bagage et la salle de
l’amiée préparatoire se
transforma aussitét en upe
scéne de véritable désordre
organise oú sur la conduite
de C. PREVAL et Gérard AN
DRE (WAWA) Ies étudiants
ainés passérent quinze bon¬
nes minutes . á impression-
ner les nodveaux venus. Jus
te lé temps, de permettre á
A. VERNA responsable de la
section de sonorisation de
mettre ses batteries en po¬
sition. ’
Commenga alors le procés
des bleus, anliñé par ün ré-
qulsltoire exposé avec adres
se par les étudiants R. Mom
premier, P.P. Charles, H. A-
dolf, C. Préval et A. Angus-,
te.
A 9h 30 les accords du
groupe «BOSSA COMBO» par
venant déjfi jusqu’fi l’étage
i;appelérent qu’il fallait faf
pas
et
pri
artistique ne souffrit
trop. Alors C. PREVAL
Gérard ANDRE (WAWA)
rent les dispositions néces-
saires pour commencer la
brimade de l’escalier, souve
nir ineffagable de passage
á la Faculté des Sciences.
Avec l’aide de MM. MURAT,
Rifo Richard, L. PIERRE,
R. Ph. AUGUSTE, C. BOIS-
SON, B. LAFALAISE, W. RO
MAIN, W. CHARLES, Ar-
change PREVAL, les bleus
descendirent en parachutis
tes dans la salle d’atelier
convertie en salle de récep¬
tion gráce aux décors ingé-
nieux de R PH. AUGUSTE,
N. HYPPOLITE, J. GA¬
BRIEL, A. CESAR.
II était lOh 30 quand le
groupe «BOSSA COMBO» ou
vrit la jpartie artistique en
entonnánt son salut musi¬
cal. R. PH. AUGUSTE, pré¬
sident de cette section a
conduit avec succés la cho¬
rale de la FDS dans 1’hym -
ne international des • étii -
diants et dans ‘la chanson
folklorique «feuille sauvé la ,
vie molns» oü l’étudlant J.
R. GARDINER déyoila ses
talents de soliste.
re vite pour que la section (Voir suite en page 5)
La Revue
Le Mercredi Medical
Les úiligents médecins qui
dir gent le «Centre Médical»
de Chemin des Dalles vien¬
nent de livrer au grand pu¬
blic une publication médica-
le des plus importantes. 11
s’agil de la Revue intitulée
«Le Mercredi Médical». La Re
vue est semestrielle. On y
irouve lps etudes fouillées
sur les cas de Médecine géné
rale, de Médec'ne tropicale
qui ont fait l’objet de confe¬
rences prononcées par des spé
cialistes haitiens et étran-
gers..
Le sommaire indique les é-
(,lides suivantes :
1) Rapport sur le probléme
de la Tuberculose ... par le
Dr Eduardo Guerrero Sandi-
no.
2) — Dilatation Extempo-
ranée de l’urétre Stenose ...
par le Dr Antony Camille.
3) — Hygiéne Materno - In
fantile et Planif cation fami
liale ... par le Dr Ary Bordes.
4) —Infection Urlnaire pal¬
le Dr Décatrel Miirville.
5) — Bactérlémie due au
Protéus Mlrabilis compliqué
de shock toxique ... par le
Dr Albert Jolivert.
6) — Quelques Aspects Bio
logiques et'Psychologique; du
Probléme des Jumeaux, par
le Dr Antoine Pilié.
7) - La CoelipscnHje par
le Dr Fritz Lespinasse.
8) — Les Centres de Récu
pération nutr’tionnelle ...
Dr William Fougére.
et au$si des études du Dr
Serge M. Roe, des Drs Yjves
Jean Pierre, G. Désir et des
informations sc'entifiques/ju-'
tiles. [
Nous remercions®pour l’exem
vres littéraires et á leur con-
crétisalion dans la giaÃse du
léel.
Toui
fait.
A cet égard, l’histoire d’Hal
ti, ceiles de différentes socié-
tés composant l’humanité dol
vent étre bien distinguées en
tré elles et cataloguées pour
ceux lá á qui 11 Incombe la
mission d’architecturer, de
panser certaines infrastructu
res sociales archaiques pour
arriver á une structure bien
nijvelée, fer de lance d’une so
ciété bien équllibrée dont la
composante vivra moins an-
goissée et plus disposée á de
rudes sacrifices sur le plan
du patriotlsme et du civismo.
Mon cher Paul,
Analysant le «BOOM» de
l’éducation en Haità au cours
des deux derniéres décennies'
et spécialement durant les
treize derniéres années, j’ai
constaté comme vous, qui a-
vez cerné le probléme d’alpha
bét sation dans le contexte
Socio - Economique, que la
diminution du taux d’Tlettrés
a favorisé, et favorisera la li
berté d’action véritable de
l'homme haitien; cette lÃbpr-
té, contrairement a une struc
ture libérale suspee te. réside
non pas dans l’indépendance
ch'mérique á l’égard des loLs
de la nature, de la_soeiété car
une telle indépendance est
effectivement i impossible,
mais elle se situé plutót dans
une éducation bien charpen-
tée: la connalssance . des lois
et les actions fondées sur elle.
/volr suite en pace 2i
Grand Concours
Wella
PRODUITS CAPILLAIRES r
DÉ REPUTATION
MONDIALE
Aprés neuf années de pré
sence sur le marché haitien
au cours desquelles la WEL
LA s’est -multipliée en ef¬
fort pour satisfaÃre ses in¬
nombrables clients des 2 se¬
xes, elle croit de son de¬
voir d’apporter sa note de
gaieté "aux -fétes de fin d’an
née. en organisan* un grand
concours.
Ce concours est ouvert
aux cosmétologues, aux étu
diants; aux éléves, au pu¬
blic en général. Le sujet i
iraiter est le suivant;
«L’objectif des femmes a
toujours été d’étre belles,
les plus belles. A cette fin,
la chevelure a joué, dés la
plus haute antiquité, un ró
le prioritaire par sa lon¬
gueur, sa couleur, son é-
clat.
Montrer que la WELLA,
par la gamme variée de ses
produits adaptés á tous les
pays, comble ce profond dé¬
sir de l’éternel Ãéminin».
Les textes doivent étre
dactylographiés avec uii ml
nimum de cinq pa&fià et 2
interlignes. (/
Le postulant depra . remet
tre deux enveloppes, Pune
portant la mention «Con¬
cours WELLA 70» et conte-
nant les textes avec son pseu
donyme, l’autre enveloppe
portant le pseudonyme et
les nom et prénom ele l’au-
teur.
Ces enveloppes seront en
voyées á l’une ou 1'autre de
ces adresses :
«TAWFIK JAAIû
«Bazar La Poste». Avenue
Jean-Jacques Dessalines No.
307.P.O. BOX 393;»
«Frédéric TELEMAQUE, Ba¬
zar La'Poste». P.O. BOX 622»
Les postulants ont jusqu’au
30 Décembre pour l’envoi de
leurs textes et les résultats
seront proclamés ¡e 10 Jan¬
vier 1971 au cours
rémonie solennelle.
PREMIER PRIX :
DEUXIEME PRIX
TROISIEME PRIX
Le Jury chargé
d’une cé
$ 150
’’ 60
†40
d’attri-
buer les prix est ainsi com
posé :
Docteur Raoul PIERRE -
LOUTS
Me. le Professeur Ulys.se
PIERRE-LOUIS
M. Guy JEAN-LOUIS. Di¬
recteur du Centre d’Art
Cullnaire
M. le Professeur Wesner
Emmanuel
Mme Legrand BIJOUX, DL
rectrice de COS-COM¬
ART .
Mme, Solange EDMOND
PAGE 2
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ilbrT^ht,
L'ASSISTANCE mtlitairk
AME1UCA1NE
WASHINGTON (AFPi
M. William Rogers, Sécré -
(aire d'Etat améncain et Mel
vln Lahd,/“Sécrétaire á la dé
lense, ont présenté mardl de
vant la Sous-Commisslon Sé
nator ale aux crédits le pro-
jet, gouvernemental d’assis -
tance mllltalre á Israel et Ãi
divers pays du Sud-Est asÃa
tique. en particuller au Cam
bodge.
Ce projet vise á lier ces
différents programmes et &
les confondre dans un ac -
rord global totallsant un mil
liard de dollars. Déjá, 11 s’est
hcurté á l’hostilité de la Com
m ssion sénatorlale des af -
Ãaires étrangércs, pi
par M. William Fulbfl
qul s’est prononcée pour le
malntlen de la distinction,
méme si cette prise dé pos!
tion devait reporter le vote
du projet á l'année prochaine
Mardl, les théses exposées
par M. Rogers et Laird ont é
gaiement été violemment.'cri
tiquées.
Le Sécrétaire d'Etat amé -
ricain comme le Sécrétaire á
la Défcnee ont souligné une
notivelle fois la gravité de la
situat on au Cambodge et in
sisté sur le fait qu’il est im-
pératif de fournir de toute
urgence une assistance éco
nomiaue et militaire au gou
vernement Khmer.
II ne s'agit pas, a precisé
M. Rogers, de faire du Cam -
bodge un second Vietnam
mais d'empécher l'advcrsa-
re de saboter le plan de |viet-
namisation, condition néces-
saire au retrait progressif
du corps expéditionnaire a -
méricain au Sud-Vietnam.
II a ajouté que les Etats U
nis conti nuera ent leurs bom
bardements stratégiques au
Cambodge, mais qu’il n’était
pas question d'v envoyer de
conseillers militaires ni de
forces terrestres américains.
X X X X
LE MINISTRE LIBANAIS
DE LTNFORMATION
ASSTGNE LA BANQUE
ROTHSCHILD EN
( NOVVELLES DE L ‘ÉTRA1VGER )
DIFFAMATION ^
PARIS (AFP)
M. Ghassan Tueni, Minis¬
tre 1 banais de 1’information
a assigné devant un tribunal
parisién la Banque Roths¬
child, et son directeur le Ba
ron Guy de Rothschild.
Avant de devenir Ministre
de l’information, M. Tueni é-
tait directeur général du
Journal Al Nahar. II repro¬
che á la Banque Rotshchild
de s'étre servie du nom du
Journal dans un placard pu-
bl .citaire, ce qul lalsserait
supposes estime M. Tueni,
que Al Nahar est Client de la
Banque. Ce placard publici-
taire avait été publié le 23
novembre dernier par le jour
nal allemand Frankfurter Al
gemeine Zeitung vendu á Pa
ris. II s’agissait d’une offre
d’aide financiére de groupes
banca res, dont la Rothchild
International oü figuraient
les titres de six journaux
dont Al Nahar. M. Tueni con
sldére que cette référence
peut porter un préjudice con
sidérab’e á un journal de lan
gue arabe et constltue une
grave atteinte á son honneur
en ralson de la situation au
Pror.he Orient. M .Tueni a a
jouté qu’á la suite de cette
publication, 11 a été l’oblet
des critiaues de la part de
ses adversaires politlaues aui
l’ont occusé de collusioii avec
le slonlsme International.
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DECLARATION
SEKOU TQURE
La Gulnée et 1'Afrique at-
tendent de l’importante et
historique conference de La¬
gos qu ene mette sur pied un
pian opérat onnel visant á la
nbération de toutes les encÃa
ves coloniales du continent
africain, a déclaré mardl M.
Ahmed Sekou Touré, Prési-
dent de la République de Gul
née, dans" une allocution ra-
diodifÃusée destinée aux peu
pies d’Afrique et transmÃse
par la voix de la Révolut on
guinéenne, captée á Dakar.
M. Sékou Touré a relavé
qu’á la vellle de la réunion
du Conseil des Ministres et
du Comité de déÃense de l’or
ganisation dé l’Unlté Africa!
ne prévue pour mercredi á La
gos, lTmpérialisme falsa t de
ridicules appels á la bonne
volonté afriealne.
Le Président Sekou Touré
a exhorté les africalrts á ne
ñas entendre de tel appels,
II leur a demandé de se sou
venir que le vlngt deux No¬
vembre dernier, jour de l'at
taque contre Conakry, toute
l’Alrique, oubllant des divi-
s ons artificiellement entrete
núes par l’étranger s’était mo
biüsée pour affirmer sa soii-
darité avec la Gufnée.
xxxx
INCIDENTS A TRIESTE
AVANT LA VISITE EN
ITALIE DU MARECHAL
TITO
TRIESTE (AFP)
Des Incidents ont éclaté
mardl A Trieste, avant lá vi¬
site officlélle du Maréch&l Ti
to en Italic, qu. débütera le
10 Décembre, pour protester
contre, ¡’Administration You¬
goslave de la region.
Le Partà de la Droite Na¬
tionals, et le Mouvement So
clal Italien (Néo|,Fasciste) a-
-vaient-organise une manifes¬
tation, A laquelle ont partid
pé prés d’un m 111er de per-
sonnes qul ont défilé en por-
tant des drapeaux itallens et
des calicots affirmant le ca
ractére itallen de la ville. lis
se sont rendus en cortége au
slége du Partà Soclaliste ita¬
lien oü lis ont brfilé un dra-
peau rouge qu ! était accroché
á la fagade.
La police est inter venue,
en faisant usage de grenades
lacrymogénes, pour disperser
les manlfestants.
D’autre part une bombe a
explosé dans les toilettes d’un
bar de Trieste, oü on a remar
qué des Inscriptions en Slové
ne revéñfllcfif&ht la liberté
pour Theste.
Cette vague de protesta
tlbns' falt suité á des rumeurs
selón1 lesqtleñéá le Gou verne¬
ment tallen aurait l’inten-
tlon de céder défjnitivement
la zone B de la Vénétie Ju¬
lienne á la Yougoslávle á l’oc
caslon de la visite officielle"
du Maréchal Tito. Depuis la
seconde guerre monédale-, la>
Vénétie Jul enne est divisée 8
en deux zones. La zone A, quW<#
était sous contróle brltanni-l|0
que est main-tenant adminis-^
trée par l’Italie, mais la zone HORI.ZONTALEMENT
B est toujours sous contróle
«, Yougoslave.
T/ES MOTS CROISES
XPROBLEME No 7273 F.
miv y vtvnvmtit if
M. Aldo Moro, Ministre Ita
lien des Affaires Etrangércs
a récemment déclaré que le
probléme de Trieste n’était
1 — Transport en commun
-Peines beáücoup
2 — Place forte - Vade l’a
vant
3 — Coupe court - En roe
4 — Etait un protectoral
pas á l’ordre du jour de ses britannique - Chef de l’Eglise
entret ens avec le Président
Yougoslave.
Pharmacies assurant
le servir* r*fte ituit.
CÉNÜÜAli
'Blvd Dessallnes
LA PROVIDENCE
Rue de la Réunion
5 — Héros cornéllen
le pantoufle
Vieil
6 — Un peu monnale - Pous
sent danS les pays chauds
7 — Servent l’alpinlste
8 — Met nour la prejniére
fois - Voyelles
9 — Br&mer - Décliet
10 — Foüétter - Connü
X XJC X
VERTICALEMENT
I — SáutllÃér
II — Avait un bel éclaira
ge - Morceau de tartine -
On y va pbür le carnaval
III — Fleür odorante
IV — Monnale chinoise - Ni
bleu ni vert
V — Singé - Salubres
VI — Un modéle d’avarice
VII — Ce n'est pas un per
ronnage sérieux
VIII — Lac - Bloc de plerre
dure
IX — Preposition - EcÃmées
X — Possessif - Main
Lent la roue
Solution du probléme précédeuf
Une Juste appreciation dm livre de.
SOLUTION No 722 F
HORIZONTÃLEMENT
1 Rataplan - 2 Asie; On - 3
Opérát; E.O.R - 4 Modifier
5 Cierges - 6 Éniéme - 7 El;
NC; Ain - 8 Logeai; UEN
(nue) - 9 Lia; Iré; Ne - 10
Erigne; Tas
VERTICALEMENT
I Raon;\Selle - II Aspic;
Loir; III' Tiédie; Gal - IV
Aérienne - V Africain - \I
Litige; Ire - VII As; EEM -
VIII Erseau - IX Oo; Iéna -
X ENnibannés
(Suite de la lére page)
Autrement dit, les hommes telligence et, en proclamant
les plus libres, ce sont ceux la ralson au dessus de tout.
qui, s appuyant sur ia vérité
scientifique et, tenant coirrp-
te des lois du développement
social, luttent pour ce qu est
progressif, cest á dire, avec
la classe montante de leur é
poque.
Cest ainsi qu’au XlIIiéme
siécle, les Diderot, les Voltal
re et les écrivains de la bour
geoisie, alors classe montan-
Le préparérent la revolution
frangaise en mettant en pié
ce rideologle1 feodaié; en s’at
taquant á tout ce qu' sem-
blait alors presque sacré et
inviolable en reconnatesant
la valeur de la science de Tin
\
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PORT-AU-PRINCE
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Tous les Mardi - Jeudi —Sarnedi
Vol 601
Vol 602
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Départ Pt-au-Pce
Arrivée Kennedy Airport
8 h JO A.M.
11 h 45 AM *
1 h 45 P.M.
5 h 20 P.M.
N.B. Soulignons qu’en raison .te l'intensification du tratic. La Trans-Caribbean Airways orga¬
nise des vols supplémentalres.v
Aujourd’hui en HaitÃ, les
écrivains, les phllosophes et
les Intellectuels1 les plus li¬
bres sont ceux qui en défen
dant la cause du proletariat
et, en insplrant aux mas¬
ses ouvrléres et paysannes,
la foi dans la victoire dtà na
tionalisme et de l’intelligen
ce, sont les héritiers des meil
leurs- concepts de Toussaint
Louver-ture, de Dessallnes.
d’Henry hrlstbphe, de Salo¬
mon et sont les représetttants
les ping' authentlques de la
nation haitlenne' et de Sa cul
ture, e
Plus que tout autre, nous
sommes épr's de liberté, mais
pas de la liberté qui consiste
á exploiter sorv prochain; pas
de la liberté qul peut s’accoin
moder aux systémes capÃtalls
tes, communlstes, mais de la
liberté que touche de ses
doigts le Président Duvaller
en faisant de l’ONAAC, un
organisms >e»rle>' et en exécu
t,»nt. les- différentes étañes
d'affmnch'ssement de cette
forme d’escls.vage que constl¬
tue l’lgnoranee: une liberté
pure de toute hypocrisie so-
clale, net te de tout mehson-
ge.
Gráce a cet ouvrage que je
consldére; et qui dolt consti-
tuer un projet pilote, vous
réaliserez avec des cadres
que vous Ãftrmetez’vous - mé
me et des moyens dans les
possibllltés d’actiórt dü Gou
vernement de la RéptJtjlidue;
la liberté de l’hómme ha'tlen
dans les limites'imnosées par
un jugement éclalré... Et elle
se gaguera par l’effort et le
dvnamlsme. Votre' ouvrage :
(un proteF pilote) consécra-
tion dea réves chers dü Pré-
si d ent ’ Duvaller déñote pl us
d’nn acto et’me eontWiint á
l’admiratlon ; L’inteilectuei
de la classe mnvenne anneié
par le le PféfeÃdéiit Duválfer
a rempllr une fonctlon adm'
nistrative cié, a-t-il comprts,
appréhcndé son role dans la
nouvelle socié té, le sens du
devoir dans la conjoncture ac
tuelle ?
Je réponds deux pieds assu
,rés non pour la plupart ;
Quant á ,vous, mon cher
Paul, aprés avoir gardé-l’a no
nymat sur le plan d’action
pratique, semé, comme mol,
au gré du vent et des réfle -
xions, tout en vous insplrant
de la doctrine pollt que du
Président Duvaller mére de
la conference de téhéran,
vos idées propres sur les mo-
yens d'arriver, en fonction
des possibllltés économi-
ques du milieu, á l’aéradlca-
tion de l’ignorance, vous vous
étes adapté mécaniquement
et splrltuellement aux- voeux
du Prés dent et comme son
Excellence, vous vous étes
montré soucleux de voir dis
paraitre les Injustices socia¬
les, la misére, le mensonge,
l’avllissement et l’appauvris-
sement moral inhérent a cer
tains systémes politiquee. Vi
vant depuis plus de 40 ans
en militant avec ceux qu' su
blssent le plus dlrectement
ces Injustices de la soelété
haitÃenne, le Président Duva
lier vous met en sltuation et
disposition de clntribuer- aüs
si dans votre sphére d’ac -
t. on á remédier á cet ordre
de chose, un des soübssse -
ments du sous déve'onne -
ment. La liberté de l’homme
haltien vient de ce sentà -
ment exaltant d’efficacité
inspiration de l’homme grint,
:l’éiu du 22 Seotembre 1957.
Espérant crue ma plume,
mise au service de la classe
des griots au pouvoir, stimu
lera vos efforts et votre dyna
ru'srne, je vous saÃne en la
Patrie.
Le Licencié Widner Gé¬
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¡r
*1
i*
iRf:
Ãolgató au; gacrdot p rutége eÃfitacemént
la santé. eU lai beattté rffe..' vas’ Dents.
MERCREDI 9 Décembre 1970
/
PAOS 3
liilUll
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III!'!
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Le malenteitdii
Je n’aime pas beaucoup,
jc l’avoue, le tltre un peu
raJS0Urci du dernier livre
tljljgfvl. Philippe Alexandre :
•Le Duel» (l) (avec les
noms des... adversalres en
sons-titre : de Gauiie-Pomi
dou). Le mot de duel fait trop
penser & un combat singu-
iler, á une action au dénouc
ment rapide et il «’y attache
aussi une idée d offenseur
et d’offensé qui n'est pas de
mise. L’auteur du brlllant
récit dont les lecteurs du
¿FÃgaro» ont été les pre¬
miers á lire d’importants ex
traits s’est proposé de décri
re ce que Ãurent les rela¬
tions du général de Gauile
et de M. Georges Pompidou
entre 1944 et 1969, singulié-
rement les circonstances qui
ont entouré ce qu’il faut
bien appeier la disgráce du
Premier ministre au lende-
main des événements de
mai 1968 et la démission du
Chef de l’Etat, au vu des ré-
sultats du référendum du
27 avril 1969.
le s'expUquer? Toutes sor-
tes d’hypothéses ont été et
seront imaglnées, certaines
simplement romanesques ,
Philippe Alexandre apergoft
les causes prochalnes de la
rupture dans les apprecia¬
tions divergentes que les
deux hommes avaient por-
tées sur les événements ré-
volutionnaires du mois .de
mai — «insaisissables», dlt
alors le général — et daiis
les conclusions qu’ils en a-
valent tirées l’un et l’autre.
(On rappellera que notre
confrere a décrit ces jour-
nées dramatlques dans un
précédent ouvrage analysé
sous cette rubrique : «L’Ely
sée en péril» (2). II faut
dire que le portrait qu’il
fait d’un viéll homme un
peu pltoyable est loin de
correspondre k l’image que
les-Frangais gardalent, qu’
ils gardent encore pour
beaucoup d’entre eux de
l’homme des tempétes. Quoi
qu’il en soit, la brouille ne
fit que s’accentuer et 11 dé-
vint évident qu’il y avait
lncompatibilité entre le pré
sident et son Premier minis
tre. Celui qui avait obtenu
du chef de l’Eta't la dissolu
Le secret de Dyna
tion de l’Assemblée et qui
venait de falre entrer á la
Chambre 4a plus forte majo
rité gaulliste qu’on ait ja¬
mais vue se voyait écarté du
pouvoir, mis «en réserve de
la Répubiique». Lorsqu’ii
ariiÃonga, au début de 1969,
á Rome, qu’il serait, le jour-
venu, candldat á la premié
re magistrature du pays, le
général ressentit cela com-
me un outrage. L’échec d’
un référendum mal engagé
allait précipiter l’heure du
destin de Georges Pompi¬
dou.
(Suite de la lére page)
gner, orienter, , réhabiliter,
sont autant d’objectifs qui re
quiérent de notre part une
action dynamique; et seul le
nom dyna nous a semblé ca¬
pable de résumer tout ceci
cl’hygiéne mentale : la vulga
risatioq et l’orÃentation.
De Gaulle, Pompidou. E-
taient-us si peu faits pour
se supporter que Pnuippe a-
lexanare parait le penser v
«L'un, écrit-n, la téte dans
les nuées, monarque d’un au
tre age, qui compte les jours
en siecies et reve ia France.
l autre, cnoisi parmi cin-
quante millions de Frangais,
nuvergnat, un peu paysan,
at,tenui au cycle des saisons
et accueiuant comme cno-
sés dues les éblouissants ca
aeaux de la Providence.»
Une collaboration aÃtectueu-
se d’un quart de siécie, pres
que quoudlenne pendant
prés de dix années ne de-
vrait-elle pas nous convam-
cre que les oppositions qui
tenaient au caractére des
deux hommes n’étaient
pomt insurmontables? Et,
o’autre part, la séparation
ou, si l’on préfére, la ruptu¬
re Ãut-elle aussi dramatique
que i'auteur du «Duel» le
aonne á entendre? Pour re-
constituer ces événements
et ces péripéties, l’auteur
nous dit qu’il a entendu qua
tre-vingt-dix témoins par-
mi les mieux placés et, si
i on comprend qu’il ne les
nomme pas, il est permis de
le regretter. L’histoire ne
s’écrit pas á chaud, j’en ai
fait souvent l’observation a
cette place, mais en atten¬
dant le témoignage capital
des principaux protagonis -
tes, dés ouvrages comme ce-
lul-ei qui saisissent l’événe-
ment en train de se faire
sont d’une incontestable uti
lité. Le reporter, le ehroni-
queur prépare la táche de
1 historien.
Les relations du général
ue Gauue et de Georges
Pompidou remontent á 19^4.
A i origine, on trouve une
part de hasard, comme U
arrive souvent. Le premier
geste de i’homme du 18 jum
a son retour á ParÃs avait,
ete de s'mstaller rué Saint-
Dommlque dans le salon
au premier étage qu’il avait
occupé si peu de jours en
mu comme sous-secrétaire
a'Etat á la guerre dans le
cabinet Paul Reynaud,. Par
ce cnoix, le général enten-
dait montrer que la Répu-
bnque continuait. Le cabi¬
net étalt dingé par Gaston
Palewski et par René Brouil
let. (Je regarde comme un
honneur den avoir fait par
tie á un modeste rang.)
C’est Brouillet qui fit entrer
dans l’équipe ce jeune pro-
fesseur «sans fortune, sans
nom, sans passé», piáis non
sans ambition qui, la vellle
encore, était occupé á un
commentaire de «Britanni-
cus». II se trouvait tout á
coup «en face de l’Histoire
vivante». Phihppe Alexandre
écrit' que le général ne conser
vera pas de souvenirs pre¬
cis de 'cette premiére ren¬
contre», 'mais je n’ai ¡ pas
gardé la méme impression.
De Gaulle avait apprécié les
talents de ce charge de mis
pión laborieux et zelé qui a-
prés son départ, devait si
souvent prendre la route de
Colombey pendant la « tra
versée du désert». Person-
ne he put done étre surpris
que ce füt á Georges Pom-
gjdou qu’il ait fait
pour diriger son
lorsqu’en 1958 René Coty se
tourna vers «le plus illustre
des Frangais». Et sa désigna
tion comme Premier minis--
tre le 16 avril 1962 pour sue
céder á Michel Debré allait
de sol pour tout le monde,
sauf pour quelques grognards
du gauüisme qui ne consl-
dérérent jamais Georges
Pompidou commé de la fa--
mllle.
Sa disgrace au lendemam
du triomphe des gaullistes
aux elections du 30 juin
1961 ne fut pas comprise
par l’opinion, encore molns
admlse.’ Comment la
M-C L.— Et comment la
Pension Dyna compte-t-elle
remplir sa fonction dynami¬
que dans notre milieu ?
Dr L. Bijou — Ici nous re-
cevrons les malades émotiyn
neis en état de crise aigue et
Ies traiterons de facón á les
replacer dans leur milieu ja i
turel avec le maximum de
succés pour l’avenir.
Les externes pourront étre
également traités, tandis que
les anciens pensionnaires c.;n
tinueront leur cure de reha¬
bilitation. . '
M-C. L. — Recevrez-vous
des malades de tons ages ?
Dr L. Bijou — Le Pension
Dyna est réservée aux adul-
tes et aux adolescents. Les en
fants continueront á étre re
cus á rinstitut Dyna en at¬
tendant que se réaVsent d’au
tres projets.
Le programme de vulgarisa
tion des principes d’hygiéne
mentale est comme vous le
savez déjá, menée á travers
ia presse. En ce qui concerne
l’orientation, l’Institut dispen
se des cours de psychologie et
de psycho - pathologie. Les
cours de psychologie sont o-
rientés vers la pédagogie et
l’Hygiéne mentale. L’Institut
dispense également un ensei
gnement post - gradué aux
infirmiéres et prépare des au
xiliaires psychiatriques.
Le Service pour enfants
dont nous avons déjá fait
mention est appelé á s’ampli
fier. En outre, gráce au con-
cours 'de l’Ecole St Vincent,
l’Institut supervise une école
spéciale pour enfants retar¬
des.
MC. L. — C’est á n’en pas
tiouter un personnel entrai-
né, apte á assister les mala-
des et á accélérer. leur reha¬
bilitation. II y a bien lieu d’é
tre fier Dr cravoir pu mettre
sur pied une maison de ce
genre ?
«Quelle belle sortie!» se
serait écrié le général. En
tout cas, son départ, son se¬
cond départ, aprés dix an¬
nées de régne qui appartient
á l’hlstoire, était conforme
á son personnage comme á
l’idée qu’il se faisait de sa
fonction et de sa mission
«Tót ou t a r d , lui
fait-on dire á ses jntimes.
il faudra que la vieille sacié
té trouve une nouvelle voie.
Alors les Frangais compren-
drqnt et me rendront justi¬
ce... Je laisse apx autres les
regrets. Ou les remords. Je
m’en vais la conscience
tranquille.» L’Etat avait été
restauré. Le nom de la Fran
ce sonnait haut dans le mbn
de. La Cinquiémc république
avait pris un bon départ
«Ses hérltiers' luà doivem
tout, écrit Philippe Alexan
dre. II ne leur doit» rÃen, U
savoure sa liberté.» Une fob
de plus, Charles de Gaullt
a retrouvé son ami de tou-
jours, la solitude. Il emploie
ses derniéres forces á ache-
ver ses souvenirs, son Me¬
morial. Quelle place le croe
malentendu si vivement é-
clairé dans «Le Duel» y tlen
dra-t-il?
Roger GIRON
Dr Bijou — Nous le sommes
tous ici, sachant combien il
est important de se préoceu-
per de la santé mentale dans
un monde chaqué jour plus
complexe. En tant que cito-
yen nous sommes également
fiers de mettre nos connais-
sances au service de notre
pays.
POUR TRAITEMENT5 MÉDICAUX ET ESTHETIQUES ¡ •
CELLULITE, RHUMATISME, OBÉSITÉ LUMBAGO ARTHRmcjon:
DOULEURS GASTRIQUES ET H EP ATIQU ES CONST! FfÃinu'
TROUBLES CIRCULATOIRES pmva^AxRf!^TION-
Lgue.
C’est sur cette derniére dé
claration que nous avons pris
congé du Dr Bijou le laissant
aux nombreux autres visi-
teurs qui étatent venus eux
aussi le féliciter pour son heu
reuse initiative.
ENVAH/SSEMENT GRAISSEUX e/c
MA$50C«0 éékdi
£ST SUPÉRIEUR.f ARCE QU A TRIPLE EFFET —
O AGTIOI de MASSAGE
O0EUGEMEIIT de CHslÃUR
O HAYOHHEMERT dÃNFRA RDDG
sÃÃsl-J!?;
M-C. L. — Pourriez-vous
nous parler Dr du personnel
technique de la Pension Dy¬
na ?
M-C L.— LTnstitut travail-
le-t-il parallélement a|vec la
Pension ?
Dr L. Bijou : LTnstitut Dy
na se préoccupe de deux as¬
pects de notre programme
Dr. L. Bijou — Le person¬
nel technique de la Pension
Dyna se compose de plusieurs
psychiatres dont un psychla-
tre - directeur — un neurolo
gue, une assistante sociale —
des assistants psychiatres, 2
theurapeutistes occupation-
nels, deux Infirmiéres spécia
lisées — deux auxiliaires et
un infirmier..
En compagnie de Mine Bi¬
jou, aussi active et aussi dy¬
namique que son époux, nous
avons fait le tour de la Pen¬
sion Dyna. ; un vasto immeu
ble doté de chambres indlvi-
duelles et de chambres dou¬
bles et tout le confort pro-
pre á une maison de santé.
S UTJJJSÃNT SUR TOUTES LES PARTIES
DU CORPS, " MASSOCfÃO
¡'AIT MAK.RIR
siiftcr/hu’s
nÃiCON(,i:ST,
/
cjra/óóes
' / ,
munition iÃe¿y
xinc.s. y'
ct 'RA RftlzRMIT Par j
at hvation/rÃe /a circulation ni ties échanges nutrÃti/s.
I vTE en abaii.tant la tension
y / /
cns/mblc 3 moye/is thércfpeutique
SOVLAAfE et DÉCÓNTR
neptfeuse /
^A-OSSOCho utilise
E
DUBO
DUBON
DUBONNET
Notons que la vallée du Ca
ñapé Vert oú se trouve pla-
cée la Pension Dyna eontri-
bue grandement á en faire
un cadre idéal pour les na¬
iades émotionnels.
Nous en félicitons une nou-
velle Ãois le Dr Bijou et un¬
te la brillante équ’pe qui se
dévoue de fagon si rema:qua
ble au bien étre de la cuilec-
tivilé.
M. C. L.
ens
LE MASSAGE
LA CHAÃEUR
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AfSectiras des Povnoas
déci-
sloiT du général pouyait-ei-
MERCREDI 9 Décembre 1970
Un journalist» de Port-au-
Prince aman, avec le dóta-
cncment a un sceptique et
d’un nomme qui neuut pas
inwo a Louie cetto bus Loire,
quo 1/ulmaspnéro etait sur-
cnaui'ieo. fcturcnaufüée, en
ciioc, elle reÃalo, et méme
c'ouut comme si un orage al
lan eciuusr. Les visages é-
taient cuspes, les gestes brus
ques, ios regaras auxietix at
i on se panait a voix basse
avec un accent concentré.
Pour sejdégager de cette
atinospnere et conserver
leur niciuné, les hommes ae
ponce avinent du mal a od-
tempórer a la voionté de
leur cneÃ. lis se renaaient
compte qu'iis pariaient un
langage oiÃiéreno des au-
tres ei qui les cnoquaient. En
les ecoutant aans Ãeur de¬
sir d éciairer les Ãaits, l'on
ouvrait ae granas yeux. Que
dit-u, celui-ia, 11 est dans
la iune, c'est ce que vou- ,
laient • dire les regards de
leurs interlocuteurs.
De plus, cette atmosphére
expdquera le comportement
de Maaame Marcer et de ses
filies, une foÃs appelée k la
gendarmerie. Pour Madame
Marcel, certes, 1’opinion que
son mari aurait llvré sa ill
le au demon pour satisfaire
son ambition, n’était pas va
lable. Mais une autre thése
était aussl discutée parml
les habitants. Et Madame
Marcel, en partle, semblalt
l’avolr adoptée.
Le coup recu & la tempe
n’auralt pas suffl pour que
meurt Germaine. Elle est
morte d’une syncope, c’est
en tombant qu’elle s’est co-
gnée la téte contre une pler
re. On luà avait jeté un mau
vals sort, c’est de quol elle
est morte. Aprés les funé-
rallles, poursulvalent les au-
tres, son corps aurait été dé
terré et transporté dans un
houmfort (sanctualre de ma-
glcien), oü on on luà aurait
redonné vie. Et ensulte elle
est vouée pour quelques
temps k de durs travaux
dans une plantation.''
La pauvre femme! la mal-
heureuse mére. elle ne for-
mulaft aucune thése avec
précision. Loln de lá. Mais
dans la furie oü la plon-
geait sa douleur, cette fem¬
me paisible et obélssante &
l’ordinaire, lalssalt enten¬
dre ses sentiments par un
I/Envers dé la moxt
Par: Jacques GAMA
(ROMAN FOIiHXORIQUE)
mot, une monosyllabe. Elle occurence. Elle n’entendait
était en plelne crlse. Par mo pas les paroles tendres de ses
ment, elle se lamentalt com
me une pleureuse d’Egypte.
Aprés, elle se taisalt dans
une prostration de tout son
étre, se repliant sur elle-mé
me comme une fauve, afÃn
de rebondlr aV;ec plus de
violence.
C’étalt une violence dlri-
gée contre des ombres. Et’
c’est 1& qu’on la comprenait
le mleux. Elle eut voulu se
précipiter dans les champs
oü sa filie travaillait peut-
étre sous le fouet de quel-
que monstre de l’enfer. O
douleur! jamais l’on ne vlt
de transports si brusques,,
une gesticulation si désor-
donnée. Trols mola de dou¬
leur, au lleu de l’apaiser, a-
vait augmenté son émotlon.
Elle ne se possédalt plus.
,11 fallalt la teñir par les
membres, par les épaules,
par les hanches, afÃn de mo
dérer ses élans. Pas de con¬
solation possible en cette
filies, ni les mots almables
des volsins et des volslnes,
ni les grondements rauques
de son marl.
C’est dans un tel état qu1
elle arrfvait á la gendarme¬
rie oü la police, sans pitié,
l’avait appelée pour une con
fronbatlon. Une confrónta¬
me, en répétant : Jacquo,
sobriquet afÃectueux qu’elle
luà accordant du temps oü
11 était le flaneé de Germal
ne.
Un moment de silence,
long comme un aléele parmi
les assistants. Un autre grou
pe s’approchait. Tante Léda
et Suze Donnar entr&lent
dans le poste de police. La
Nouvelles Recues
de l'éftraitger
INTENSIFICATION DES RE—ment brésllien revétant que
nrrT^r»/^,TTnn tout serait fait pour obtenlr
la Ilbération du diplómate le
plus tdfc possible.
tlon. Avec qui? Avec le dÃa petite pléce attenant á la pri
ble? Tels étaient ses propos son qui se trouvait au fond
en abordant le sergent de était encombrée. Tout ce^mon
garde.
II fallalt la calmer. Sa
belle robe du dimanche é-
tait chlffonnée. Les che-
veux crépus étaient comme
hérlssés. Du sang sortait de
sa bouche écumante. Elle
ressemblalt á une bacchante
en plelne exultation. Elle ne
se calma qu’au moment oü
Jacques Bontemps fut amené
devant elle. Et puis -
— Jacquo ! éructa Mada¬
me Marcel. Et elle tomba
dans les bras du jeune hom
de, augmenté de Modé, le
chef de-- lan. Police de Port-au
Prince, 'd’un . llentenant des
Recherches Criminellés, d’un
sergent, de deux gendarmes
et deux détectlves, c’en était
assez, l’on respiralt á peine
par cette chaleur accablante.
D’autant plus que, dans
la rué et méme sous la gale
rie, malgré la défense des
hommes de police, une foule
grouillante grosslssait. Vi-
slblement, tante Léda s’é-
tait habillée k la háte, sa
robe s’ajustait mal á ses é-
pauies, son chille tombait
sur son dos, ses bas tom-
balent sur ses talons.
Quant ü Suze, plus que
jamais, avec ses yeux ex-
horbltés, elle paralssaÃt élé-
gante. Jacques Bontemps lui
sourlt. C’est la seule person¬
ae qu’ll paralssaÃt avoir re-
marquée dans cette piéce
oü l’on étouffalt.
Que se passalt-11? on se
le demandait par des coups
d’oeil interrogateurs. Dans
la rué, parml la foule, l’on
entendit la volx éralllée,
presque Crlarde de Cocotte.
Madame Marcel qui un mo¬
ment s’étalt calmée, commen
Q9.lt ü s’agiter.
CHERCHES
RIO DE JANEIRO (AFP)
Plus dé 24 heures aprés 1’
enlévement de l’Ambassa-
deur de Suisse au Brésll, au
cun message dont l’authentl
cité alt pu ére confirmé par
la police, n’a été recu mardi
des auteurs de l’enlévement
Les recherches continuent
dans toute la réglqn nord du
Grande Rio. les patrouilles de
l’opératlon Peigne Pin ont
été méme - intenslfiées dans
les secteurs .de la Barra de
Tijuca, région balnéalre qui
abr-lte de nombreux hfitels
discrets. De nombreuses vil
las entourées de jardins soi
griés couvrent cette région
entre les pentes abruptes 4es
versants bolsés.
Trols lettres, selon certains
cinq, selon d’autres, ont été
recueillies par la police lun
di soir aprés des coups de
téléphone anonymes. Aucun
document n’a pu étre retenu
comme émanant du comman
do Juarez Guimaraes de Bri
to.
Cés documents deman-
daient que 60 & 70 prlson-
niers soient échangés contre
M. Bucher. Pour les considé
rer comme authentiques, la
police attend qu’iis soient ac
compagnés d’une note ma-
nuscrite de l’Ambassadeur
lul-méme.
Toutes les pistes suivies
lundi par les voltures de po
lice et des hélicoptéres n’ont
s’emble-t-il, abouti á aucun
résultat. L’Ambassade de
Suisse a regu de nouvelles
assurances du Gouveme-
en réalité celul d’une orga¬
nisation de résistance au
Franquisme, a déclaré mardi
soir Mme GIséle Halimi, dé
léguée par la Fédération In
ternationale des Droits de 1’
Homme comme obtservateur
judlciaire au procés des sei
ze nationalistes basques. Par
lant á une ' conférence de
presse, elle a aÃfirmé que les
accrusés avalent tous été tor
turés. Ce que l’on pourrait
reprocher d’aprés le dossier,
á dix d’entre-eux, a ajouté
l’avoc&te frangaise, c’est seu
lement un déllt d’opinion et,
pour certains, une détention
d’arme. Quant aux six au-
tres qui risquent la peine
de mort, il n’y a contre eux
aucune preuve. Certains élé
mentsdevraient méme jouer
en leu rfaveur. On ne peut
reprocher á ces hommes et
á ces femmes que d’étre des
militants politiques a souli-
gné Me Hallml.
On n’a pas laissé parler
les inculpés aussi llbérément
qu’on a pu le dire, et je
crains en outre qu’aprés le
verdict, leurs avocats, qui
ont presque tous été dépor
tés ou intemés dans le pas
sé. ne fassent l’objet de me
sures administratives ou pls
a-t-elle conclu.
Daniel Mayer, Président
de la Fédéraion Internatio¬
nale des Droits de l’Homme,
a de son cóté appelé k agir
sur l’opinten publique Ãnter
nationale en faveur des in¬
culpés du procés de Burgos.
DAVID BROWN
TRACTEUR DIESEL
ACHETE! AUJOVRD'HUl
LA MONTHS DE DEMAIN
S.A.F.L C. 0.
Ua aan daas ۪̉Economie da pays
S. A. F. I. C. O.
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revalarlsattoa de la vie paysaaae
S. A. F. I. C. O.
Des milliers de bras haitieas gagneat chaqae jear
la batallle de la pradactioa
S.A.F. I.C. O.
Un milliea de saca de Sisal aa service de la Natioa Haitfeaae
S. A. F. I. C. O.
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S. A. F. I. C. O.
FDRTI
La premiére montre automatique
fabriquée dans le monde est en
vente á Vhorlogerie - bijouterie
E. BERTHOLD
33> Rué des Miracles
Les autorités brésiliennes
connaissent les risques que
court M. Bucher et savent
qu’il est aux mains d’hom¬
mes déÃerminés et préts á
mettre á exécution leurs me
naces Celles-c'i sont eonte-
nues (sous une forme cepen
dant modérée) dans le tract
laissé sur les lieux de l’enlé
vement et qui constitue jus
qu’á présent le seul docu¬
ment authenique venant des
révolutionnaires de l’avant-
garde populaire.
Le tract affirme que le
but de l’opération est d’ob
teñir la Ilbération des cama
rades prisonniers pour qu’iis
ne meurent pas comme Joa
quim Camara Ferreira sous
la torture.
Dans leurs pages dâ€infor
mations les journaux pu-
blient de longues et nom¬
breuses dépéches sur l’enlé -
vement et les détails des o
pératlons policiéres masslves
conduites dans toute la ré¬
gion de Rio et sa périphérie.
Mais aucun journal ne donne
le texte du tract laissé sur
. la place par les hommes du
commando Juarez Guima¬
raes de Brito, aucune radio
n’a méme mentionné la dé
couverte du tract sur les
lieux de l’enlévement.
En revanche, les journaux
publlent avec de nombrex
détalls la mort, samedi der
nier á Sao Paulo, de deux
membres des groupes armés
de l’ex-eapitaine Carlos La-
marca, responsable de l’enlé
vement du diplómate Suisse
Les deux terrotlstes, selon
la police, ont été tués au mo
ment oü lis allaient étre ar
rétés. Les ravisseurs de M.
Bucher pourralent accuser
la police de les avoir abat
tus de sang-frold, comme
dans le cas de Joaquim Ca
mara Ferreira, et durclr d’
autant leurs conditions.
xxxx
LONDRES (AFP)
La découverte de nouvel¬
les réserves de gaz naturel
dans le Yorkshire ont été
annoncées mardi par Home
Oil of Canada, BP Petrole¬
um et le gaz Council dans
le Yorkshire. Ces réserves,
situées a moins de 20 km de
Lockton pourralent permet-
tre une extraction quotidlen
ne de plus de 600.000 métres
cubes. C’est la troisiéme
nappe de gáz naturel déeou
verte dans la région, oü se
construit en ce moment in
uslne de traitement
xxxx
PROCES BURGOS
DECLARATION DE L’OBSER
VATEUR DE LA FEDERA
TION INTERNATIONALE
DES DROITS DE L’HOMME
PARIS (AFP)
Le procés de Burgos est
ytnw»HgpOT(wHOTngiaHa)atiHm(wrnn!(»)ii)noggomwHtom)mnn)y.ag.j!tgiwm>HBi>3! amBBBHUBBBUHBaMKWg
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«i pfMM OS OoodyMr.
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i sont pluraOrs, la oon-
L’antoÜao» ST,
> moqus
i«É d» rMMwlfMmnt pro¬
per me «onduto aportim
1*1
*
ImOODfYEÃB
/axaii nwnawa.
Void un beau Cadeau de Noel
Parker 51 Pen
Une des plus belles
choses dans la vie
Scientifiquement sculptée
Une plume quon est tier de posséder
f
AGENT : DON MOHR SALES CORP.
MERCREDI 9 Décembre 1970
7
«LK NOrrVTCI.I.THT»»
PAGE J
RHUM BARBANCOÜRT REPUTE DEPTHS 1862
Féte des Bleus a la Faculté des sciences
DANS NOR CINEMAS
(Suite de la lére page)
A 1 ;>)]■!;» ii .11 j J i en, P. Opr- ,sc nux Bhuis oil 11 lenr ill,
main, Y Histraitr. H Bien
Almc. K Thennldor du co-
milé tic nVcp!ion aniorcé -
rriil lr ('(ipiriixJbuffcl prépu
I'd cn hi cln’on.stam’P
Aprés lr premeir (our du
luillrl I'dludi^nl P P. Ch ir-
Ir.s rn sa (pial Id dr dirige ml
di' la Idle pnmnnra unr arbvs
rnmiircmlro runlversallté do
1'rn.srlKiU'mrnt qu’il.s vont re
rrvoii' á la F. D. S.
Eg dement animateur dr la
fdtr P. P. Chirles devait sus
pendre un moment le eérémo
nial pour demander une mi¬
nué d'allention 4 la mdmoire
du professeur de Math. Y.
Ogez tumbó l’année dernlére
i La suite cl'un cumplexe car
dlaque. 11 rappela que Y. O-
gez l'nt jm mcmlire de la mis
xión culture (ranga se qui a
enseigné pendant (3) ans 4
la F. D. S.
Un moment assez stibMme
de la féte fut encore le bap
teme des bleus.. Dans un ges
I’ROPR [ ItTA I Rh : (¡KORCJKS JAAi;
Le Soleil
SE TfÃOUVE AU MAC.A SIN
te cérómonlal chaqué bleu,
sous la l’lamme des cierges te
núes par leurs marralnes M.
Monoslet et M. Ph, Auguste
chaqué bleu regut un crayon,
symbole d’outtl de l’lngénleur.
S'ensuiWt le «Clearing» des
tetes avec le matérlel néces-
salre : ciseaux, tondeuses,
poudre magique. etc.
La partie. art stique a été
réussie dans l’ensemble. Bien
agrémentée par les blagues
et les plécettes 4 signaler la
fameuse «Gison» Ãnterprétée
par le quartuor : J. Lorthe,
Jr Lescoullair, C. Préval, A.
Verna; elle fut génée cepen-
dant par 1’acÃlon de l'assis-
tance surch^ufÃée et diffici¬
le 4 se contenir. Les propos
plutót forts de A. Verna et
de A. César et la frappe étin
celante de Bossa ont permis
de maintenir la gaieté nécos
sa re tusqu'4 la dernlére mi¬
nute. La clientele féminine si
pauvre 4 la Faculté des
sciences a montré, en dehors
du bullet, son talent dans la
partie arListlque égalemenl.
En e/fe i, M. Ph. Auguste.
M. Monosiet ,L. Duval, V. Jo
licoeur impeccablcs dans lour
tenue paysanne ont été d’un
grand appui 4 l(i chorale.
La ¿out oà sight» M. Mono
siet ne se surpassant dans le
noéme «Petit balser» de Ã!.
Philoetéte a réussi 4 secouer
le bleu Noel pourtant assez
corpulent.
V. Jolicceur a été trés goü
lée dans la chanson de Bar
bara «Dis quand reviendras-
tu ? II faut luà en étre gré
de s'étre si bien tlrée et aus
•sl loner l'accompagnement
improvisé et réussl du grou
pe Bossa Combo. Bravo 4 l’or
gañÃste !
A 12 h 4,5 les bVeues, Glséle
P. Antoine et Solange Dor-,
céan ont ét quittes pour quel
ques bonnes minutes de sus¬
pense quand PLL Charles an
nonga la phase de «déshabil-
lage». A ce propos 11 est |bon
de rendre un hommage 4 la
valeur morale de l’étudlant
Gérard André (Wawa) qu’ a
exécuté avec une,,¡attitude
exemplaire les consignes de
circonstance.
La féte se termina & 1 h 25
Avis Matrimonial
Le sousslgné Gérard Lau¬
rent, déclare au public, en gé
néral, au commerce en parti
cu Her qu’Ãl n’est plus respon
sable des actes de son épou
se née Daremise Etienne. Li¬
ne action en divorce devant
lni étre. intentée pour cause
d’adultére.
Boston 3 décembre 1970
Gérard Laurent
sur les notes joyeuses et in-
lassables du groupe Bossa
Combo,
,Et les étudiants Jr Lescou
flalr. et C. Elisma yérltables
Préfets de discipline de la fé
te depuls sa préparatlon jus-
qu’4 sat réallsatlon purent
prononcer un «ouf» de soula
gement.
Le Comité d’Qrganlsation
réeillement satisfalt, adresse
ses sincéres remerciements,
au corps professoral, aux Mal
sons de Commerce, aux étu¬
diants R. Rimpel, Roro Ri¬
chard, F. Métellus, E.-Lamo-
the, J. Salgado qui ont accep
té la delicate mission de tou
cher le publ c. •
Les remerciements se re-
nouvellent 4 l’endroit de Mon
sleur Olaf du, Groupe Bossa
Combo,, i tous les membres
clu groupe Bossa, enfin' 4 tou
tes les personnes qui 4 un ti
tre ou 4 un. autre ont aidé 4
la réallsatlgon de cette féte.
AU CAPITOL
Mercredi 4 0h et 8 h 30
LA CHAINE
Entrée Odes 3.00 et 5-00
Jeudl 4 8 h et 8 h 30
AVEC DJANGO QA VA SAI
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EntréeGdes 2.^0 et 4 00
BEL AIR CINE
RUE SAINT-MARTIN No 150
Mercredi U h et 8 h II
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Entrée Gde LOO et 1 50
Jeudi 4 6 h et 8 h Ã5
CARA VANE DE FEU
Entrée Gde 1.00 et 1 50
MAGIC CINE
Mercredi 4 0 h >15 et 8 h 15
BYE BYE BARBARA
Entrée Gdes 2.50 et 4 00
Jeudi 4 6 h 15 etg h 15
LE JO UR OU LA TERRE S’AR
RETERA
Entrée Gdes 1.50 et 2.50
REX THEATRE
15
Mercredi 4 6 h et 8 h
INGRID
Entrée Gdes 2.50 et 4.00
Jeudl i 8 h et 8 h 15
INGRID
Entrée Gdes 2.50 et 4.00
"8
Avis aux Commer^atÃlá
de ia Pllce
II. est porté á la connaissance des. ftt&blisse
meiÃts commerciaux. que Ja Fish Industry of
Haiti, S.à met á leur disposition ses chambres..
froides et freezer. tous les jours á partir de
8 h, A.M. á 4 h. P..M
Lé Samedi de 8 h á midi, les jours de féte
excepté-
Pour tous autres renseignements : adressez
vous a la Direction de cette Compagnie >. Ave.
Truman, Cité de l’ExpositÃon prés du Théátve
de Verdure.
".«KWCW*miKVtVYV\WVlÃVVVt\V%\V\ W VVIYVWSWKVV
CINE OLYMPIA
Mercredi en permanence
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Entrée Gde 1.50
Jeudi en permanence
L’EVASION LA PLUS ¿ON-
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CINE SENEGAL
Mercredi 4 6 h 15 et 8 h 15
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Entrée Gdes LOO 2.00 et 2.50
Jeudi4 6 h 15 et 8 h 15
FORT UTHA
Entrée Gdes 1.00 et 2.00
PARAMOUNT
Jeudl á 6 h .15 et 8 h 18
VTYRE -POUR VTVRE
Entrée Gdes 3.00 et -5 00
Jeudl 4. 0 h et 8 h 15
VIVKE POUR VTVRE
Entrée Gdes 3.00 et 5.00
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Mercredi 4 8 h et 8 h 15
TUEZ LES TOUS ET REVE
NEZ SEUL
Entrée Gdes 2.00 et 3.00
Jeudl 4 6 h et 8 h 15
LES ETRANGERS
Entrée Gdes 1.50 et 3 00
CINE PALACE
Mercredi 4 6 h et 8 h 15
3 DOLLARS DE PLOMB
Entrée Gde 1.50
Jeudi 4 6 h et 8 h 15
LES RICHES FAMILLES
Entrée. Gde 41.00 .
AIRPORT CIÑE
Mercredi 4 6 h 30 let 8 h 30
CHASSEURS D’ESPIONS
Entrée Gdes 1.50 ét 2.50
Jeudi 4 6 h 30 et 8 h 30
en lére part. LE SUPER
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XV*
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VOTRE HOROSCOPE
Por hrantt.s Drain
Discours du
de la
(Suite de la lére page)
X'i
Mf|.
X.ié. ‘¿'SÃ
‘herchcz la lecttcm correspondant au lour Je vntre anniver
aire de nali.iance et vous trouverez les perspectives que
uous kiqnalent les autres pour demain.
Droit de reproduction totale ou partielle r¿servé
Provriété Kino Features Syndicate — Exclusivity
xLE NOUVELLISTEi
.ILUDI 10 DECEMBRE 1970
21MARS au 20 AVP.IL (BE-
L1KK :
Les progrós sur le plan du
travail ou de .l’argenf peu-
veni él re un peu plus lents
mais la hule .sera plus Inté
ressante. Aecueillez Ãdées nou
vellex el suggestions ronsirue
Uves.
21 AVRIL au 21 MAT (TAU-
REAU) :
AjustcmciiUi, revisions, si
leal ions Inat.iendues se pré-
senleront Prcnez-les avec
philosophic et oriente'/ judi
cieuscment vos forces
22 MAI au 21 JUTN IGE-
MEAUX) :
Vous pouvez dormir sal¬
vos succéx pa.ssés mais pas
irop longtemps. Róvelllez-
vous car sl 1’lnUiative vous
fall défaut, vous él es eer-
'ain de régresser.
22 JUIN nu 23 .TUT! LET
à CANCER) :
Votre clon di: mener a
bien les tAches difficiles, de
dominer les situations Inal
lendues ou délicates, sera
mis mainlenont á l'ópreuve
ñoyez prét é l'action
24 JUILLET nu 27 A OUT
(LION) :
Les questions personnelles
vous troubleront. Etudiez-les
caimement e< complétement
Peut-étre exagérez-vous cer¬
tains details. II- n’y a pas
lieu de vous inquiéten
24 AOUT au 23 SEPTFMBRE
(VIERGE) :
V-otci le moment de vous
servir de vos dons de prévoy
anee, de bátir un program¬
me, de "réorganiser avee des
méthodes modernisées ou
complétement nouvelles. Tl-
rez-en le meilleur partÃ.
24 SEPTEMBRE au 2'< OCTO
BRE ( BALANCE) :
Evltez une tendance 4 T-
lmpulslvité. Pas de jugeniént
hátif et ne sautez pas 4 des
conclusions taaclées ou vous
commettriez de fácheuses er
reurs ... . â– s,
24 OCTCBRE.au 22 NOVEM
BRE (SCORPION) :
Attendez-vous 4 une cer-
taine opposition. Sl vous étes
préparé, vous l’affronterez a
vec davantage d’aisance.
23NOVEMBRE au 21 DECEM
BRE (SAGITTAIRE) :
Prudence dans les ques¬
tions quotidiennes et un peu
plus dans les situations bi-
ÃÃarres ou inhabituelles. II
faudra peut-étre modifier
certaines méthodes
Aussi, sans vouloir souses-
timer Ja vocation de plus
d’un, nous avoirs tenu quand
memo á vous habiller de la
peau d'tin fu tur médecin a-
fin que parmi nous, il n'y ait
pas des éléves mais des é -
ludÃan ts. C'est pourquot
nous vous invitons 4 volr
dans la féte des Bleus non
pas une simple tradition,
mats nlutfit une Initiation
au méme titre qu'une Initia
don maQonique ou sacerdo
tale. En effet, cette féte n’est
-elle pas l’équ valent des cé
rémonies qui devaient avoir
lieu lors de l'admission des
noiiveaux membres des cor¬
porations occultes et ésotéri
ques de 1’AnUquité ou de l’or
dre des Tempiiers, des ma -
gons du temps de Salomon.
Et encore, n’est-elle pas
f lie des traditions sacerdota
les des convents du Moyen-
Age qui, eux-mémes, ont été
4 l’origine des Universités.
Volla pourquol la Féte des
Bleus demeure une tradition
universitalre Internationale
épousée par notre Faculté de
puÃs prés de 13 ans.
Notre ambition cette an-
née, c’est de faire miroiterde
vant le bleu la personnalité
et les devoirs d’étudlant et
de futur médecin sans les -
22 DECEMBRE au 20 JAN¬
VIER (CAPRICORNS) :
Agitation intérieure et vi
ve anticipation vous fe-
raient sortir du bon chemin
dans la pensée commc dans
l'action. Faites un effort spé
cial ponr ne pas dóvÃer de
votre route
21 JANVIER au 1!) FEtRIEH
(VERSEAU) :
Influences contrastéis vous
apportant avantages et dósa
vantages. Etudiez avec soin
loutes le.s situations avani de
prendre vos décisions.
20 FEVRIER au 20 MARS
(POISSONS) ;
Bonne journée si vous é-
tes prét a agir, bien organt
ser. raisonnablement méthodi <
que avec pourtant une Intel '
ugence assez souple pour ac ¡
cepter des méthodes et des,
idees nouvelles et réalisatri- ]
ces.
SI VOUS ETES NE AUJOUR i
D’HUI ;
Vous avez une brillante i â–
magmation et un grand appé
tit de savoir La recherche
vous plait et vous connaitngz
un grand succés dan? le do 1
maine de la science ou de’
la httérature. Vous étes ex- .
trémement divers et pourriez i
monter trés hauf que ce soit >
sur le plan des affaires ou I
des arts. Dans le premier,«
vous poiÃrrez étre un direc- I
teur ’ d'entrepnse ou un fi- '
nancler de grande classe
dans fe second un grand mu ,
siciep ou auteur dramatlque â–
Caráctéflsüques.,,.4",clgminer : ,
sénsitiUit'é excessive et góüt ’
dangereux pour le jeu.
Naissunce ae César Franck, J
compositeur de muslque.
RUSSO & CO.
Vous présentent
3 membres de la famille
Btllova
La Montre Caray elle
LaBuIbva
et
La Montre Abcutron
RUSSO & CO.
Rae Bonne Foi ño. 17
P.O. Box 38
Tel: 2-1336
quels 11 devient insolite dans
le monde médico-social. Pour
cela, nous avons essayé de
trouver un dénomlnateur
common 4 toutes les peines
physiques et morales de cet
te Initiation. Et ce dénom -
n a t e u r common c’est le
«Symbolismei sans lequel la
Féte des Bleus perdrait son
vrai Idéal.
Ainsi vous n’avez sans dou
te pas pensé qu’en vous dé -
pouillant de vos cigarettes
nous a.vons voulu faire souf-
Irir votre économle pour qu’
4 l’avenlr vous soyez dispo -
sés 4 offrlr vos soins voire mé
me des médicaments 4 un
malade dont la vie dépend
de votre générosité. Vous n’a
vez pas pensé également que
la chemisette ou la blouse
qu"on vous a fait nouer au -
tour de votre bras do it vous
rappeler que ,vous devez é -
tre disposés 4 utiliser méme
le tube de votre stethoscope
pour llgaturer le membre
d’un accidenté qui saigne a-
bondamment dans la rué. De
méme si on vous a demandé
d’enlever vos chaussures dés
le début de la féte c’est pour
symboliser la pureté que
vous devez emprunter avant
de pénétrer dans notre al¬
ma mater.
Par ailleurs, nous voulons
croire qu’il n’y a pas un seul
parmi vous qui n’ait pas été
tondu et celui-lá aurait été
indigne de porter- notre- blou
se. Car nâ€oubliez pas que le
Doyen, le jour méme de vo
tre rentrée, vous a appris
que cette Faculté est le tem
pie du savoir. II est done né
cessalre que tout prétre appe
lé 4 précher dans ce temple
allergique 4
par exemple.
la pénicilline
Malntenant la dernlére
partie de cette féte vous re-
vétlra de votre peau d’étu -
diant en médecine. Car no¬
tre faculté a ses tabous, sa
hiérarchie, ses traditions
que vous devez accepter et
respecter. Or, vos habitudes
de collégiens et de lycéens
représentent 4 nos- yeux des
CINE UNION
Mercredi 4 6 h 16 et 8 h
OMBRES SUR LE LIBAN
EJntrée Gde 1.00
Jeudi 4 6 h 15 et 8 h
DUEL DANS LA BOUE
Entrée GGde 0.60
De Laxe Aato Ciné
Mercredi 4 7 h et 9 h
L’HOMME A LA JAGUAR
ROUGE
Entrée $ 1.50 par voiture.
Jeudl 4 !â– h et 9 h
COMMENT REUSSIR EN A
MOUR SANS SE FATIGUER
Entrée $ 1.50par voiture
MONTPARNASSE
Messe du Souvenir
A l’occasion de l’annlver-
saire de la mort de la regret
tée Mme. Genel DOUYON
née Dolores Volcy, ses en
fants font chanter une mes
se de Requiem 4 l’Eglise St
Yves le vendredl 11 décem¬
bre á 6 h AM pour Ãe repos
de l’áme de la Défunte.
Cette annonce tient lieu
d’invitatlon aux parents et a
mis.
Ce 3 Décembre 1970
DRIVE IN CINE
Mercredi 4 7 h et 9 h ’
LE GROS COUP DU CAMELE
ON
Entrée $ 1.60 par voituun.
Jeudi 4 6 h 49 ?et' 9 h *
«Z» “
Entrée $ 2.00 par voiture
etóilEcine
Mercredi 4 6 h 30 et 8 h 30
COMMANDOS
Entrée Gdes 2.00 et 3.00
Jeudl 4 6 Hi30 et 8 h' SO ,
LA VIERGE DE NUREM¬
BERG ^
Entrée Gdes 1.50 et 2.5
[regolve la tonsure. D’autre qu’aucun antlhistamimlque de
Mercredi 46hl5et8h
2 PISTOLETS POUR UN LA
CHE
Entrée Gde LOO
Jeudl 4 6 h 15 et 8 h
parasites psychologiques qui UN COLT NOMME GANNION
ne pourront- étre abrltés sous Entrée Gde 0.60
le méme toit que nous. C’est
pourquol, le> Doyen, consoient „,,, 1
de la gravité du probléme a
délégué l’Iéquipe des épidé -
miologistes de la 3éme année
afin de.,détecter tous les cas
suspects. Cecl, dans le but
de prévenlr par une prophyl
laxie adéquate la contamina
tion des aÃnés.
Aprés un travail acharné
et fructueux, les épidémlo-
logistes ont. découvert cer -
taines entités pathologiques
qui sont justiciables d’un
traitement radical déflnitif.
Cltons: la «débraillomanie»,,
l’impertinentia frequentii ,
lhaphromanle p a r a s 1
taire», la «barbomanie i -
mitative», le tabagisme clan
destÃn pendant les cours, la
borlettose épidémlque récur-
rente aigue», la «minÃjupose
provocatrlce• chronique» etc. - • • .
ter’que.
greffent sl scandaleusement
4 la personnalité psychologl
que des fils d’Eusculape ? ,.
Non, car contre les antigé
nes. de Tes tares nous som -
mes les vérltaWese antlcorps
et nous décleucherons u une
réaction anaphylactique telle
!•»
t
L1SEZ
«LE NOUVELL1STF»
CINE STADIU!
Mercredi «ñ fpéÃrtláRence
100.000 DOLLARS POUR RIN
GO
Entrée Gde 1.00
Jeudi en pfermanence
LE TRAIN SIFFLERA 3 FOIS
Entrée Gde 0.60
part, si vous aviez eu les che
veux, épquriffés.j
sáü 4 la .peintúre?et 4 l’ami
don c’est pour que vous rl’a
yez pas 4 vous plaindre d’e¬
tre obilgés d’allef sans gran
de toilette au (chevet d’un
mnlade aul comnte des mi¬
nutes pour mourir d’un shock
A lpüer ou
á aiférmér
On demande 4 louqr ou 4
affertrier une bonne malson,
non meublée, de 3 ou 4 cltam
bres 4 coucher, soit 4 Pétion-
Ville, soil .4 Bpurdon, soit
dans lea hauteurs de Port-au
Prince. _
S!adreaser; 4U-: No; 24 vfiuei-dont j’auialÃiÃi bénéfiqier de
Roux ou Bonne Fol 4 Port-au cette Faculté. Amen.
synthése ne saura controler.
Ainsi, sur le feu de la bou
gle qui symbolise la lumlére
intellectuelle vous allez réci
ter,.J’apte de contrition des
Bleus.-.
«Grand Eusculape, je me
reconnais encore indigne
d’entrer dans votre progé-
niture splrituelle si je n’en-
terre pas au cours de cette
initiation tous les préjugés
et toutes les habitudes de
ma vle profane. Je promets
en outre de me pÃéter 4 tou
tes-,-les mesures thérapeuti -
ques ou jurldiques qui pour-
raient éventuellement étre
prises contre mol dans le
butr de mériter les avanta -
ges- lptellegjiuels et soclaux
LE NOUVELLI8TE
MERCREDI 9 Décembre 1970
INSTANTANE8
(Suite)
n mis sulvenl, : Monsieur et
Mmliuue Grovor C. Boling 8.
H-. Lo Itévúiend Póre Bnrrow
cl son épouso, Monsieur Tho
urns J Dygard C’t son épouse.
C'os dl.x I'lrungers sont repar¬
tÃs pour lrs Etats Unis hler
nuil In A l’uéroport, 11s furent
sillm's pur Ic Révérend Pére
Octave Lafontant, Curé de
Durbonne ,et. par plusleurs
nutres membres de l'Egllse E
lilscnpale. J
XXXX
lliei matin, est parné pour
la Florido _jMadame Suzanne
Mangonés. Elle sera de retour
dans Qualrc jours.
Le commergan |. Georges
Dacarctt. qui est parti a des-
(inat, on de New York le mé
me jour, nous revlendra au
début de la semaine prochal-
ne.
X X X X
Monsieur Roland Brulotte.
un professeur canadlen, est
arrivé au pays lundi solr.
Nous luà souhaitons la bien-
venue et un excellent séjour.
II passera un mols en HaitÃ.
Monsieur Brulotte logera &
l'Hótel Plaza.
X X X X
Hier mat n, par un acyion
de la Transcaribbean, est par
tie pour New York Mademoi¬
selle Gillette Décius. Son pré
nom constitue le motif de,la
jolie broche qui ornait son
corsage. Alors que j'expri¬
máis mon admiration pour le
bijou, je vis sour re la belle
voyage use. iL’arUste qui l’a
cxécuté n'est pas loin,» me
dit-elle. Et je fus agréable-
ment surpris d’apprendre
que 1'liomme qui se tenait
derriére elle, et qui écoutatt
d'un air modeste les qualift-
catifs sincéres que m’ava’t
inspirés cette broche, n’était
autre que Jean - Baptiste Pé
riclés, un réel orfévre en la
matiére.
X X X X
Le séjour á San Juan, Por
to Rico, de Monsieur Elle Tur
guemann n’a duré que deux
jours. Monsieur Turguemann,
qui est rentré au pays hler
matiiy est le Chef de la Mis¬
sion Technique Israél’erfne.
xxxx
Hier ifÃatin. sont partÃs
pour Amarillo, Texas, en vue
d’v passer la Noel, le Pasteur
Walter Crow, sa femme, et
leurs trois filies Lori. Juli, et
Keli. Cette derniére n’est á-
gée que de auelques semai-
nes. Lori et Jull, deux fillet-
tes d’environ neuf et sept
ans. parient oréole. franca’s,
et anglais. E'les sont si sym-
pathinues. si charmantes,
nu'un emniové de Vaéroport
qui m’n demandé de taire son
nnm. n'a rru s’emoécher de
Irur nffrir deux magnifinues
ponnécs Ãnd'eénes. Le Pas¬
ten- iiTpit.pr grow arvnartient
a l'Egiise du Nazaréen.
C IV OI! VE LIES DE L ‘ÉTRAJVCER )
MOSCOU (AFP)
La Pravda accuse ce matin
Israel et les Etats UnÃs de
trainer dans l’espolr de voir
entérée la résolution du Con
sell de Sécurlté concernant le
réglement du confllt Prochc-
Orlental.
Tel Aviv et ses protecteur.s
de Washington tenteut manÃ
fes temen t de trainer, af fir¬
me le journal escomptant,
peut étre, que la s.tuation de
ni paix, ni guerre se prolonge
rfi lndéfinlment, permettra
l’enterrement de la résolu¬
tion du Consell de Sécurlté
de Novembre 1967 et contrain
dra les Etats Arabes á accep
ter le fait accompli de l’occu
pation israél enne de leurs
terrltoires écrit le quotidlen
moscovite, cité par l’Agence
Tass.
xxxx
SAIGON (AFP)
Les aeienses anti - aérien
nes vieicung ont aoattu mar
CU un neucupcere americain
ü oDservauon uxi-ü qu. s est
écrase et a ete detrurt aans
la r-rovuice cutiere ae mnn
Thuan, a environ cent cm-
quante km au Nord nst ae
toaigou, a annonce mercreai
le norumanaement americain
L un des aeux memores» ü e-
quipage a ete tue et i'autre
biesse. Pendant la nuit de
march
leurs du Front National de Li
Conference
au CKESMS
Jeudi 10 Décembre 1970 a
7 H. 30 P.M. aura neu au lo
cal du Centre de Recher¬
ches en Sciences Humames
et Sociales la grande Ouver-
ture des «Jeucus du CRE
SHS» (Année Académique
1970-1971). En. cette occa¬
sion, le professeur Rony Du
rand, Docteur en Sciences
Economlques de TUniversi-
té de Paris, Chef du Dépar
tement des Sciences
Economiques et des Statisti
ques au CRESHS prononce-
ra la Conference intitulée
«Stratégie du Développe-
ment économique d’Haiti».
Les Professeurs, les Diplo
mates, les Officieds du Gou-
vernement, la Presse, les E-
tudiants, le public en géné-
ral sont cordialement invi-
tés.
Bienvenue a tous.
deration ont bombardé á la
Roquette ou au mortiér She
positions ou installations a-
mérlcalnes et sud vietnam en
nes sur l’ensemble du terri-
toire a ajouté le porte parole,
xxxx
NATIONS UNIES (AFP)
Par 30 volx contre vlngt
deux et cinquante absten¬
tions l’Assemblée Générale a
reconnu que le peuple de Pa
lestine a droit á l'égalité de
Drolt et & l’autodétermina-
tion conÃormément á la Char
te des Nations Unies.
L’Assemblée Générale a é-
galement déclaré mardi que
le respect ent.er des droits
inaliénables du peuple de Pa
lestine était un élément Indis
pensable de l’établtssement
d’une paix juste et durable
au Proche Orient.
Cette résolution avait déjü
été approuvée par 46 volx
contre 19 et 37 abstentions le
3 Décembre par la Commis¬
sion Politique spéclale au
cours du débat sur le rap¬
port de l’Ofgan’sation de TO
NU aux réfuglés de Palestine.
L’Assemblée Générale a dé
cldé que cette résolution ne
constituait pas une question
importante soumise á la ma-
jorité des deux tiers,
xxxx
HANOI(AFP)
Une délégation de TAssocia
tion des étudiants améri-
calns, qui séjourne actuelle-
ment au Nord Vietnam pour
établir un Tralté de paix a-
vec le peuple vietnamien au
nom des étudiants des Etats-
Unis dénonce, dans un com-
muiv'qué publié mercredi le
meurtre récent á Quinhon
(Sud - Vietnam) d’un colé-
Centre Médical 2^
Chemm des Dalles
Conférence du Mercredi D
Décembre 1970 a 8 h p.m. «La
HAT! et son oeuvre en Hai¬
ti ú. par le Dr Mortimer Har¬
ris. ^
Avis Professional
Dr Franck J. R cot, Gyné-
cologue, a le plaisir d’aviser
sa distinguée cllentéle que
sa clinique est transférée A
la Polyclinique Médico - Den
taire Papailler, Sise Rue Os¬
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et les Jours Fériés
glen sud - Teitnamien par
un soldat amérlcaln.
Aprés aVolraf firmé qüe ce
meurtre n’était pas un Inci¬
dent isolé, le communiqué a-
joute . en tant qu’étudiants
qui furent témoinsl’an der¬
nier, du meurtre de quatre é-
tud ants á l'Unlverslté d’E-
tat de Kent et de deux étu¬
diants de l’Etat de Jackson,
et qui chaqué jour appren-
nent d’autres meurtres de la
police contre les panthéres
noires, ces actions ne nous
surprennent pas.
Nous sommes plus convaln
cus que jamais, déClarent
d’autre part ces étudiants a-
mérlcains, que tout le peuple
vietnamien ne souhalte rÃen
d’autre que la paix, l’lndé-
pendance et l’auto-détermi-
nation, qui ne peuvent étre
obtenues que par le retrait
complet des troupes amérl-
calnes.
Cette délégation est compo
sée de onze membres (dont
deux jeunes filies) pour la
plupart Présidents des divers
mouvements qui composent
l’Associatlon Natlonale diri-
gée par un jeune notr, étu-
AU MONDE CHIC
se fait l’agréable plaisir
d’lnvlter sa distinguée
; cllentéle á venir visiter
| son établissement á l’oc-
casion des fétes de fin
d’année, oü comme tou-
, jours elle trouvera ó, sa
disposition tous articles
et cadeaux nécessaires
en la circonstance. II
vous présente : guipure,
dentelle, broderi? suis-
se, tolle de fil, batiste,
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ses et draps brodés,
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tes, moustlquaires etc.
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AU MONDE CHIC
adresse á tous ses voeux
de Bonne et Heureuse
Année pour 1971
Grand Conconrs
Welia
(suite)
Mile. Mireille FIGARO, E-
léve de la classe de Philo,
(Saint Frangois d’Assises)
La WELLA souhalte á. vous
tous bonne chance et tlent
á votre disposition une do¬
cumentation appropriée.
diant en Médecine, cette dé-
légat’on-compte séjourner u-
ne . quinzalne de joürs au
Nord - Vietnam.
xxxx
SAIGON (AFP). —
Des combats ont éclaté
mardi, a 20 Km. de Saigon,
tandis que dans le Delta les
opératlons de ratlssage se
sont poursuivies, causant de
lourdes pertes aux forces
vietcong, a déclaré mercredi
le porte - parole de l’Armée
sud-vietnamienne.
Une. trentalne de vietcongs
ont été interceptés aux por¬
tes de la Capitate, dans la
Province de Gia Dlnh, par
une compagnle de rangers
sud-vietnamiens, Malgré la
brifeveté de l’engagement,
qui n’a duré que 10 minu¬
tes, les forces gouvernemen
tales, soutenues par des tlrs
á partir d’hélicoptéres, ont
tué 10 ennemis et falt pri-
sonniers sept autres, sans
subir aucune perte.
D’autre part, d’importants
combats se sont déroulés
dans le Delta oü Tadversal-
re a subà de lourdes pertes,
a déclaré le porte-parole.
Le bilan des opératlons qui
se poursulvent dans la forét
de U Mlnh, zone marécageu
se devenue une Importante
base opérationnelle viet¬
cong, et dans la Province de
Kien Hoa, sltuée á 70 Km de
Saigon, fait état de 160 en¬
nemis tufes dans la journée
de mardi.
MANIFESTATION
A WASHINGTON
WASHINGTON (AFP) —
Une quarantaine de jeu¬
nes, pour la plupart arabes,
ont manifesté mardi aprés-
midi devant la Maison Blan
che contre le Rol Hussein de
Jordanl en visite á Washing
ton.
Certaines des pancartes
brandies par les manlfes-
tants accusalent le Souve-
rain hachémlte d’avoir été
le boucher d’Amman, en
comparant la repression de
la rebellion palestinlenne du
mois de Septembre demler
au massacre de My Lai.
D’autres pancartes procla-
maient : Vive la Révolutlon
Palestinlenne.
En raison d'une ordon-
nance municlpale récem-
men passée, les manifes-
tants se sont vus interdire
le trottolr qui longe les gril
les de la Maison Blanche et
ont dü se rassembler de l’au
tre cóté de TAvenue de Penn
sylvannie, dans le Square La
fayette.
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Les deux détectlves sort! -
rent pour oÃfrlr une place &
Cocotte, dont le sourire, un
rictus grimagant signifiait
son trlomphe. Tel guédé, ce
dleu de la plalsanterie, elle
salua : Monsleur-Dame, la
aoclété, en esquissant de ses
mains desséchées un geste
large et comique.
— Psip ! Pslp 1 dit le ser -
gent, pour mettre fin á sa
jubilation.
Mala Cocotte dévisagea Jac
ques Bontemps :
— N’est-ce pas, c’est lci que
je devals vous rencontrer,
dit-elle en un créole pitto -
resque et plein de gaité.
Interrogée par Modé, dont
en ce moment la courtoisie
parut exquise, Cocotte racon
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Cator, le Racing a remporté
une pénible victoire sur TEx
celsior par 1 but á zéro. Ce
Ãut un match de niveau tech
ñique trés bas et 5000 specta
teurs présents, ne inanqué-
rent pas de siffler les 22 ac-
teurs pour les nombreuses
passes á l’adversaire, les drib
bles sans inspiration, et en¬
fin le manque de pergant des
divisions offensives.
Seuls les quelques arréts
parfois miraculeux de Jean -
Claude Désir, le gardien de
l’Excelsior apportérent une
note de satisfaction dans ce
dit une nuit) Jacques amena
Germaine dans un bosquet, * out^s <^^^lses1eur®^
non loin du centre de Tho
mazeau. II évoqua sans mé
nager la pudeur de ces in
terlocuteurs la scéne d’a .-
mour qui s’en suivit, le dé
part de Jacques qui eepen -
dant retouma peu aprés, et
retrouVa Germaine étendue
dans la position oü il 1’a -
valt lalssée, étendue sur le
sol, la robe en désordre. En
suite, vint la lutte á la fin
de laquelle la jeune filie fut
assallie par son amant.
Naturellemeñt, plus d’u -
ne fots au cours du récit,
Madame Marcel rageuse.é-
chevelée, Tinterrompit. Aln
si, sa déposltlon dura plus
de deux heures. A la fin, el¬
le se touma vers Jacques et
ricana.
— Mais pourquioi, dés votre
arrestatlon, n’avez-vous pas
révélé Tauteur du crime.
A nouveau, Cocotte rica -
na. A Thomazeáu, dit - el¬
le, on la persécutait, en re-
fusant de la nourrir : Je
mourais de faim chaqué
jour, dit-elle. Tandis que,
dans la prison, au moins
deux fois par jour, elle man
geait, slnon á sa falm, mais
assez pour ne pas étre affa
mée, comme A Thomazeau.
Done, elle préférait la pri -
son de Port-au-Prince A la
liberté A Thomazeau. A
(Thomazeau, conclut-elle,
J’étais libre de mourir de
falm
la plupart du temps le pas
sur les attaques. Le Racing
domina le plus souvent, mais
ne réussit son unique but
qu’á 15 minutes de la f n par
Nazalre.
LES EQUIPES :
RACING — Duchatelier (5)
— St Jean (5), Nazaire (6),
D. Antoine (5), Auguste (4)
— Dorsainvil (6), Théo (5)—
E. Antoine (5), Domingue (4)
E. Plerre (4) puis Caspard
(4), Léandre (4).
EXCELSIOR — Désir (7),
— DelÃils (5), Brice (5), Mi¬
chel (4), Destiné (4) — Lai-
bhen (4), Gaspard (5) — Jn
Joseph (4), E. Jn Baptiste
(4), Jh Marie (6), Naudy (4).
Dambreville (3).
LES CLASSEMENTS
COUPE PRADEL — 1 Violet
te 8 points — 2 Don Bosco de
Pétionvlile 8 points — 3 Ra¬
cing 5 points — 4 Aigle Noir
5 points — 5. Excelsior 3 pts
— 6 Etoile 1 point. -
COUPE RNM — 1. Sanon 5
buts — 2 Dorsainvil, St Vil,
Cadet 3 buts — 3 Raphael,
Guy Frangois, Théo, Audal,
Pierre, Beiotte, Laroche, 2
buts — 4. Barthélemy, Elis-
cot, ,Argélus, Jean, Boursicot
Calixte, Dély, Jn Marie, Gas¬
pard, Fanfan, Benoit, .Vorbe,
Nazaire 1 but.
COUPE ACCRA : 1 Emma¬
nuel Sanon 33 points.
2 — Philippe Vorbe 32 pts
3 — Bernard Audal, Théo¬
dore Jn Bapt ste, Alix Paul
Roc, Jean Paul, Rony Pierre,
31 points.
4 — Ernst Jn Joseph 30 pts
5 — Guy Dorsainvil, Hervé
Brice, Bermilus Cadet, .29 pts
6 — Wilner Nazaire, Yves
Gaspard, Wilfrid Louis 28 pts
7 — André Dély, J. C. Ro¬
mulus, 27 points.
8 — Pierre Bayonne, Guy
Frangois, Roger St Vil, Jn Ma
rie, Paul Jacques, Guy Laro-
s here, Roosevelt Jean, Ernst
Beiotte tous a 26 points.
COUPE 4 SAISONS :
(Meilleure attaque) 1.- Don
Bosco de Pétionvlile, 11 buts
— 2. Violette 9 buts — 3. Ra
cing, 8 buts. 4.— Aigle Nolr,
6 buts — 5. Excelsior, Etoile.
5 buts. .
COUPE PIERRE O. GABRIEL
(Meilleure défense)
1. — Violette 3 buts encais
sés — 2. Excelsior, Don Bos¬
co 5 buts — 4. Aigle Noir 7
buts — 5. Rac’ng. 8 buts —
6. Etoile, 14 buts.
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senter nos sinceres compli¬
ments A ses pere et mere Nl.
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nos voeux de robuste sante
a Rémy.
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tf’anniversaire
A l’oceasion de l’annlver- H
saire de la mort du regretté B
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épouse et ses enfants font
chanter une messe de souve
nir en l’Egiise du Sacré-
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12 décembre á 6:00 a.m. pour
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Claude Raymond nommé
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Selon une disposition du
Chef a Vie de la Nation, le
Dr. Francois Duvalier, Chef
Supréme des Forces Arnmiées
d'Haiti, .e Colonel Claude Ray
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de Brigade, Chef de Etat Ma
jor des Forces Armées d’Hai-
ti.
La cérémonie de remise des
Etoiles de Général de Briga-
de s'est déroulée au Palais Na
tional hier peu avant cing
heures de |’Aprés-midi.
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canon a marqué l’investitu-
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Major. Peu aprés le Général
Claude Raymond = recevait
Jes honneurs d’un bataillon
de V’Armée aligné sur les pe
louses du Palais National.
Le Général de Brigade
Claude Raymond = remplace
a ce poste le Général Gérard
Constant.
Contribution de 3 Loges
a l’Urbanisme
Les Vénérables des Loges
situees 4 la Rue du Magasin
de lEtat, notamment MM.
Gesner Figaro, Emmanuel
Désir, Gérard Dessables,
Léon Lamothe, ont écrit au
Secrétaire d'Etat des Tra-
vaux Publics, Transports et
Communications pour lui
faire part de leur projet .de
réaliser avec le concours des
fréres macons le hbétonnage
ou Vasphaltage du troncgon
compris entre les rues
Champ de Mars et St. Hono
ré. .
Nous publions
satisfaisante réponse
ci-aprés la
que le
Condamnation
du Portugal
NATIONS UNIES (AFP)
Le Conseil de Sécurité con
damne snergiquement le Gou-
vernement portugais pour
son invasion de la Républi-
que de Guinée et exige qu'il
indemnise intégralement la
République de Gu'née des im
portantes pertes en vies hu-
maines et en biens causées
par i'altaque armée du 22 No
vembre.
Cette condamnation est con-
tenue dans une résolution a-
fro - asiatique qui a été adop
tée par o1ze volx, sans op-
position avec quatre absten-
tions (Etats Unis, France, Ro
yaume Uni, Espagne). La ré
‘solution lance un = appel a
tous les Etats pour quis pré
tent une assistance morale
et matérielie 4 la Guinée a-
fin qu’elle renforce et étende
son indépendance et sen inté
arité territoriale. /
La résolution demande a
Lous les ELats de s’abstenir de
fournir au Gouvernement
portugais une aide militaire
ou matér’ele quelconque le
- mettant en mesure de poyr-
suivre ses actes de répres-
sion contre la population de
‘territoires africains sous son
contrdle ou indépendants, et
avertit solennellement = Lis-
bonne aten cas de récidive.
le conseil envisagera fmmé-
diatement des mesures effica
ces conformes a ja Charte.
Nouvelles de
Ambassadeur
Bucher
Une lettre de \'Ambassa-
deur Giovanni Enrico Bu-
cher, écrite en frangais, est
parvenue a la Police mardi
soir. Le Diplomate est en
bonne santé. Dans un mes-
sage accompagnant la let-
tre, les auteurs de l’enléve
ment demandent a la Poli-
ce de réduire leurs recher
ches.
Les messages ont eté trou
vés dans l’Eglise Libanaise
Maronite du Quartier de Ti
juca, dans le centre de la
Ville. _
Voici le texte du commu-
niqué dont la diffusion a
été demandée par les autori
- tés de la premiere région mi
litaire qui centralise désor-
mais toufes les opérations
intéressant l’enlévement de
VAmbassadeur :
Les autorités viennent de
terminer examen d’un mes
sage émanant des auteurs
~de Venlévement de l’Ambas-
sadeur de Suisse M. Giovan
ni Enrico Bucher. Ce messa
ge a été remis au curé de la
Paroisse Maronite de la rue
Cotide Bonfin dans le Quar
tier de Tijuca. Selon les pre
miéres informations, une let
tre écrite en francais de la
main. de ’Ambassadur était
jolnte au -message.
Titulaire du Département
en question leur a fait a
cet effet
xX XXX
GESNER FIGARO (L’AMI-
TIE DES FF. RR. No. 1)
LEON LAMOTHE (LA VERI
TE No. 47)
EMMANUEL DESIR
(COEURS-UNIS No. 24)
EN VILLE.
Messieurs les Vénérables,
J'ai recu
date
votre. lettre en
du 27 Novembre der-
nier par laquelle vous me
faites part du projet d’un
groupe de Membres de vos
Loges de conjuguer avec
vous leurs efforts en vue de
Vasphaltage ou du bétcnna-
ge du troncon de ia rue du
Magasin de l’Etat cemoris
entre les rues St. Honoré et
du Champ de Mars. tron-
con ot sont situées ‘es Lo-
ges en question.
Vous me demandez, dans
la méme lettre, l’autorisa~-
tion d’effectuer ces travaux.
Je m’empresse de vous l’ac-
corder pour vous aider & par
ticiper, comme vous l’expri-
mez, a la politique d’Urba-
nisme du Dr. Frangois DU-
VALIER, Président & Vie de
ja République, Serenissime
Grand Protecteur de la ma-
connerie Haitienne.
Tl va sans dire que ces tra
vaux seront réalisés sut-
vant les normes techniques
en usage au Département
des Travaux Publics. C’est
dixe qu’ils seront placés sous
ja Supervision directe et bé-
névole de nos techniciens.
Soyez aussi assurés de toute
Yaide matérielle, dont peut
disposer le Département.
Dés que vous aurez déci-
dé d'entamer les travaux,
vous voudrez bien prendre
contact avec M. Raoul La-
hens, Ingénieur en Chef au
Département des Travaux
Publics, des Transports et
Communications.
Veuillez agréer, chers Mes
sieurs, avec mes meilleurs
voeux de sucees, mes salu-
f distinguées.
Fo oul LESPINASSE, Ing.
Secrétaire d’Etat des TPTC.
NB— Notons que le Co-
mité composé de MM. Ges
ner Figaro, Pierre 5t Come,
Fritz Pierre-Louis, Roger Du
yoseau, Lucien Nazon, Em-
manuel Désir, Gérard Des-
sables, Antoirie Moscova, Se-
riel Lafontant, Tony Auguste,
formé par le Grand Orient
d’Haiti A Veffet de preparer
la visite des 300 macons new
yorkais @ P.au-P. Je douze
janvier prochain est bgale-
ment chargé de planifier €
de coordonner. les dits tra-
vaux de bétonnage. 7
Nee ORR mae
Un Grader pour
la Rue 5
Les habitants de la: rue 5
nous prient d’étre leur inter-
préte auprés de |'Admin stra,
tion compétente en vue-d'ob
tenir qu’un grader soit utili:-
sé dans cette artére de;facon-
ce qu’un nivelage~harmo~’
4 iouxeet méthodique débar-
rasse la rue de ces calloux qui
dans une certaifne mesure,
contribuent 4 rendre la circu
Jation difficile en cet endroit
ot elle est, souvent, assez in-
tense. . - /
Nous sommes persuadés que
les responsables de lAdminis
tration concernée compren-
dront le bien fondé de cette
doléance. ,
-la’ -Mairie
: 300 macons qui arriveront a
_ Louables
initiatives
des Ediles a
Nous nous sommes fait l'é
cho dans un précédent nu-
méro de lenthousiasme sus
cité dans le monde des com
mer¢ants par l’heureuse ini
tiative du Maire FIGARO
’ d’éclairer aux lampes fluores
centes la Rue Dantés Des-
touches. C’est avec entousias
me que de nombreux com-
mer¢ants ont répondu a lap
pel de l’Rdilité de Port-au-
Prince en offrant des lam-
pes fluorescentes qui ont
transformé en une vraie fé
érie une bonne partie de la
Rue Dantés Destouches. Le
mouvement est définitive-
ment lancé.
Nous avons précédemment
publié la liste des commer-
cants qui ont contribué D’
autres ont répondu favora-
blement. Il s’agit de Bou
card et Co, Continental Tra
ding, Henri P. Bayard, Pier
re Coles. Fritz G. Anson Mu
sic Center, Curacao Trading
Co., Toyota et Usaco Cette
derniére maison a fait parve
nir une lettre élogieuse pour
Vaction progressiste. du Pré
sident & Vie de la Républi-
que que seconde si intelligem
ment le Maire FIGARO. Voi
ci la lettre en question, a-
dressée au Président et aux
Membres de la Commission
Communale de Port-au-Prin
ce,
Messieurs,
La maison Toyota, tou-
Jours soucieuse des moindres
démarches du Gouvernement
progressiste de sor Excel-
lence L’Honorable Docteur
Francois Duvalier, Président
a Vie de la République, est
heureuse de participer a ce
mouvement, en vous faisant
parvenir 4 lampes phospho-
rescentes, comme celies dé-
ja installées 4 la Rue Dantés
Destotiches. —-
Elle vous félicite pour cet
te heureuse initiative qui con
tribuera 4 embellir la Capita
le & Voccasion de la Noel et
du Nouvel An — Elle espére
aussi que beaucoup d’autres
commercants étrangers et
nationaux suivront l’exemple
de leurs prédécesseurs. Cette
noble idée, est puisée sans
nul doute dans le contexte
de la Grande Révolution de
1957, dont la devise du Chef
est : Tout pour la nouvelle
Haiti dans l’Union qui fait
la Force. L’historien de de-
main, en retracant Jes gran
des heures de ce pays, quand
sa plume voudra décrire les
miséres, les tatonnements et
les victoires de ce peuple, un
Nom, brillera A cété de ceux
des ancétres, celui de 1’Im-
mortel Docteur Francois Du
valier, Pun des plus grands
forgerons de la _ prospérité
Nationale.
La Toyota, toujours “placée
4 Vavant garde de la Révo
lution duvalériste, vous prie
d’accepter, Chers Messieurs,
ses respectueuses salutations
E LABOSSIERE
UNIVERSAL ENTREPRISES
CO.8.A
q
Les chauffeurs affectés
au service des trois mem-
bres de l'Administration Com
munale de Port-au-Ptincé:
portent depus ce matin ad
uniforme impeccable. Complet
gris-vert (style de gala mili
taire) avec boutons dérés
et képis de méme couleur.
Cest une initiative qui
réhausse Je prestige de cette
catégorie d’employés en con
tact quotidien avec messieurs
les édiles_ .
eee
LE VERDICT DANS CINQ
OU SIX JOURS :
BURGOS (AFP)
La sentence du Conseil de
Guerre de Burgos devant le-
quel ont comparu les nationa
Hstes basquse ne sera Pus con
hue avant plusieurs jours, 5
ou 6 peut étre, laissait-on en
tendre mercredi soir 4 Bur-
gos dans les mieux autorisés;
Les cing juges militaires!
sont reunis en conclave pour
décider de la sentence. Si u-
he peine de mort est pronon
cée, elle devra étre confir-
mée par le Commandant de
la sixiéme région militaire a
vant d’étre transm'‘se* d’ur-
gence au Général qui décide
ra de la grace éventuelle.
Funérailles du
Colonel Démostheénes
P, Calixte
Pax Villa annonce le décés
survenu le 7 décembre en sa
résidence 4 La Boule du Colo
nel Démosthénes P. Calixte.
En cette pénible circons
tance Pax Villa et Le Nouvel
liste présentent leurs since
res condoléances 4 sa Vve
nee Rosa Buteau, a2 Vve Eu
gene Tassy née Pauléma Ca
lixte, 4 sa sceur Mme Anna
Calixte, aux familles Israé]
Calixte, Jean-Baptiste Calix
te, Jeanny. Calixte Délius BP... Pan
Calixte, Helvétius Calixte,
Délius P. Calixte, Nylle Ca-
lixte, Névélus Calixte, Jean-
Baptiste Calixte, Ludovic Ca
lixte, Atila Calixte, Cléon Ca
lixte, Maurice Calixte, Wé
lix Calixte, Jacqueline et Lu
nie Calixte, Bernard Calixte,
Dieudonné Calixte, Gérard
N_ Calixte, Marcienue Calix
ie, Pétrus Calixte, Cadtellas
Calixte, Cantave Calixte,
Antonin Calixte, Lamartine
Calixte, Décius Calixre, Marc
Auréle C,. Antoine, Franck
Charles Pierre, Rudes Char
les Pierre, Gérard Delva,
Ramsés Pierre-Louis, Smith
K. Voigt, Louis Jean-Jacques
Louis Moreau, Anthiocus La
fosse, Tertulien Jacques-An
toine, Clotaire Voltaire, La-
marre Phanor Alexis, Liliane
Corléan, Rosilia Bernadin,
Joseph Lamour, Buteau et a
tous les| autres parents et
alliés éprouvés par ce deuil.
Les funérailles Nationales du
Colonel Démosthénes P. Ca-
jixte seront chantées le
vendredi 11 décembre & 8 h
du matin en la Basilique
~Notre Dame. Le convoi parti
ra de l’ancienne Cathédrale
ou la dépouille mortelle se
ra exposée dés 7 h“du matin
L’entrée au cimetiére se fe
ra par la Rue Mer. Guilloux
MEMBRE DE L’ASSOCIATION INTERAMERICAINE:
poe
75éme année
DE PRESS
Le Secret
de | Dyna
PROPOS RECUEILLIS °
Par Marie - Carmel LAFONTANT
M-C. L — Dites-nous Dr.
ce qu’est la Pension Dyna ?
Dr. L. Bijou — La Pension,
Dyna est un service dépen-
dant de l’Inst.tut Medico -
Psychiatrique Dyna,
en Juillet dernier.
M-C. L. — Quels sont le
buts de cet Institut 2 -
Dr L, Bijou — L’Institut Dy
ha poursuit dans le domaine
de la santé mentale difté-
fondé
reve ere
A la Réception pour
le Contre Amiral
Cawley
Dans Jassistance nom-
breuse et sélecte qui . avait
repondu a Vaimable invita-
tion de.l’Ambassadeur des
Etats-Unis et Mme Knox
pour rencontrer 1l'Amiral
Cawley, nous avons involon
tairement omis des noms de
personnalités de premier
Plan.
Nous voulons réparer cet
te omission en signalant la
présénce a-cette:féte-du Se-
crétaire d’Etat des Travaux
Publics, lIngénieur Raoul
Lespinasse, le Président, le
Vice-Président. de la Cour
de Cassation Me. Félix Diam
tes et Mme. Jules Blanchet,le
Sous Secrétaire d’Btat des Fi
nances, Dr. Edouard Francis
que, le Sous Chef du Protoco
le M. P. Chavenet, l’Attaché
au Protocole, Me Yves Massil
lon. :
Les Officiels de
la CTA sont repartis —
C’est par un avion de la
American World Air-
ways que sont repartis ce
matin pour Jes USA MM..
Carlos Pellerano et Martin
Winsch réspecivement Prési
dent et Directeur Général
de la Caribbean Travel Asso
ciation. Mme Jeanne West-
phal chargée de la Promo-
tion et des relations publi-
ques de cette Association a
également voyagé par la mé
me occasion.
Comme on ié sait, ces per
sonnalités viennent de par-
ticiper aux travaux du Comi
té exécutif de la CTA qui se
réunit huit 4 dix fois par
an successivement dans cha
cun des pays membres de
la dite Association.
C'est grace a la politique
de paix instaurée par Son
Excellence le Docteur Fran-
cois Duvalier Président a
Vie de la République d’Hai-
ti, que Por-au-Prince a été
choisie comme siége de cet-
te importante réunion.
Les officiels de la CTA
ont été salués a ]’Aéroport
par Monsieur Anthony Lavi
lette et par Mlle Evelyne E-
tienne de l’Office National
du Tourisme.
Tous nos voewx les accom
pagnent.
rents objectifs que nous pour
rions résumer comme suit :
Prévention des maladies men
tales, traitement et réhabiji-
tat-on des malades émotion-
nels, orientation et vulgarisa
tion.
. M-C, L. — Nous connais-
Slons en effet l’existence de
cet Institut par son program
me de vulgarisation. Vous
iInaugurez aujourd’hui la Pen
Sion Dyna.Pourriez-vous nous
dire Dr pourquoi vous les a-
vez dénommés ainsi ?
~ Dr L. B jou — Crest 1a un
Secret qu’il nous cottte de di-
vulguer, je vous Vavoue, Le
hom Dyna vient du-mot dy-
namique — la dynamique é-
tant l'un des aspects de Vo- -
rientation que nous voulons
donner tant a l'Institut qu’a
la Pension Dyna. Faire con-
naitre au grand public Vim-
portance de l’hygiéne menta
le, aider les parents a préve-
nir chez leurs adolescents
les chocs émotionnels en leur
assurant au foyer un climat
de pa’x et de sécurité, soi-
(Votr suite page 3)
Adresse’; RUE DU,CENTRE |
No. 212.
PORT AU PRINCE (HAITI)
Phone : 2-2113 — 2-2114
BOITE POSTALE -: 1316
. MERCREDI 9 Décembre 1970
Juste appréciation du Livre
@Edouard C. Paul
Lettre 4 Vauteur
Port-au-Prince ce 7 Décem-
bre 1970. :
Mr Edouard C. PAUL
Directeur Général de l'Onaac
Monsieur le Directeur,
Justement hier†au soir,
j'ai terminé, aprés une lectu
re réellement captiyante vo-
tre important ouvrage :
-sL'Alphabétisatio en Haiti».
-Cette oeuvre écrite dans un
style propre 4 un éducateur
passionné et chevronné, 6troi
tement doublé d’un_ techni-
cien doué de rigidité scientiti
que, amant des recherches
du réagencement d’un problé
me d’actualité mondiale, par
ticuliérement propre a Ux
Ppays.du Tiers - monde.
Le fait de ne pas étre com
Me vous un spécialiste en Ja
matiére ne m’'enléve pas,
pour autant, le sens d’appré-
cation, Ila faculté de décan-
ter le travail déja fait dans
ce domaine en Haiti, et, en
particulfer, votre programme
d’action en vue d’inventorier,
de synthétiser; car ils sont le
criterium indispensable a tou
te critique construct’ ve d'oeu
. 2 .
woos Lastantan
sident de la Cour des Com , .
par Claude DAMBREVILLE
Lundi aprés - midi, est ar
rivé de Lisbonne, Portugal,
Monsieur Christopher Mojek
wu, avocat et d plomate bia-
frais. Son séjour en. Haiti du
rera une semaine. Monsieur
Mojekwu est descendu a& Ia
Villa Créole.
Le méme jour, sont. arrivés
de Fort-de-France, Martini-.
que, le violon’ste Robert Soe-
tens et la pianiste Minka Ro
yer. Ces deux artistes fran.
cals n’ont passé qu'un jour
parmi nous.
XXXxX
Hier matin, est parti pour
New York Monsieur Léopold
Trouilint. I] ue sait pas exac-
tement quand il nous revien-
dra, «Je viens d’enterrer ma
femme, m’a-t-il dit, et je suis
ici. Je vais retrouver mes en-
fants et mes seize petits-en-
fants-. Mousieur Trouillot a
quatorze pet'ts - enfants a
Mexico et dewx 4 New York.
XXX XK
Saminy Zugeik etait a l'aé-
roport hicr matin, pour ac-
cueillir sa mére et son frére.
Madame Victoria Zureik et-
son fils William sont rentrés
de voyage, la inine réjouie.
Us vieinent de faire un beau
péripie. Ils ont] passé quinze
jours & Beyrouth, Liban, et.
un mois en Europe.
x x Xx
aA
Hier matin, est renartie
pour les Etats Unis, son lieu
ae residcnce, Madame Frantz
Gabricl jr, née Gerda Sandel.
Elle a passé deux semaines
au milieu de ses parents. Ger
da est secrétaire et travaille
aux Nations Unies.
FETES DES BLEUS A L'UNIVERSITE D'ETAT
A ‘la Faculté de Médecine
Discours du Président de la
L’éclosion méme de la vie
sur notre planéte s'est gref-
fée d'une condition essen-
tielle : la Santé. Cette con-
dition s'impose & tous les. 6-
chelons des étres vivants.
Et a Vaube méme de.!'appari
tion de l’Hemme de Croma-
gnon voire de ’Homo :Sa-
piens, il semble d’aprés le
réalismeée ,Haitien, que {
chien, animal carnivore, sa
~ vait déja emprunter les ver~
tus médicinales des plantes.
L’Edilité offrira un
Vin d’Honneur
Nous sommes en mesure
dinformer- que l’Edilité de
Port-au-Prince offrira un
Vin d@honneur 4 l’Hétel de
a& Vintention des
Port-au-Prince le mardi 12
Janvier prochain & midi com
me hétes du Grand Orient
d’Haiti.
Le Président de la Com-
mission Communale de P.au.
Pce., le poéte Georges J. Fi-
garo promet aussi tout son
-concours dans le projet de
bétonnage de la Rue du Ma
gasin de |’Etat, bloc compris
entre les Rues.du Champ de
Marsiet Mgr. B é seh Mg
le.
Féte, Dr Ludner Confident
Mais il fallait attendre des
miflénaires pour’ qu'un Hy-
pocrate réalisét que cette
Santé, couronne. de la vie,
ne pouvait . pas étre l’oeu-
vre de la magie et que la ma
ladie devait avoir une expli-
cation objective, Et alors,
nous voila parvenus 4 lére
de la pathologie, de la se-
meiologie, “de ja chirurgie,
de ‘la radiologie, de lé-
lectrocardiographie et que
sais-je encore. Malgré tout
le travail semble étre a pei-
ne entamé. La Médecine est.
done une oeuvre trop colos
sale pour que le médecin ne
se réclame pas d’une person
nalité et d’un état d’Aame
particuliers qui lui font mé-.
riter le respect qu’on iui
doit. Or nous voila aujour-
a@hui tremblant de doute et
@inquiétude devant un é-
-ventail disparate d'incon-.
nus frais émouwlus des clas-?
ses humanitatres et encore
indignes de porter notre
blouse blanche. Certes, qui
ne connait pas le snobisme
presque ‘proverbial. qui don-
ne chaque année a notre Fa
culté tous ses suffrages par-
mi leg. elves de Philosophie.
ge-5)::
' Ala Faculté des Sciences
VENDREDI 35 BIZUTS
ONT ETE TONDUS
A ih 18 l'étudiant C. PRE
VAL responsable de la sec-
tion des brimades donna
Vordre « d’attaquer » les
¢BLEUS>. :
Dés cette minute les pro-
fesseurs n’avaient plus qu’a
plier bagage et la salle de
Vannée préparatoire se
transforma aussit6t en une
scéne de véritable désordre
organisé ot sur la conduite
de C..PREVAL et Gérard AN
DRE (WAWA) les étudiants
ainés passérent quinze bon-
nes minutes . 4 impression-
ner les noyveaux venus. Jus
te le temps, de permettre 2
A. VERNA responsable de la
section de sonorisation de
mettre ses batteries en po-
sition. ’
Commenga alors le procés
des bleus, animé par un ré-
quisitoire exposé avec adres
se par les étudiants R. Mom
premier, P.P. Charles, H. A-
dolf, C. Préval et A. Augus-
te,
_A 9h 30 les accords du
groupe «
par
venant .déja jusqu’a l’étage
appelérent qu’il fallait faf-
ite: 2
artistique ne souffrit pas
trop. Alors C. PREVAL et
Gérard ANDRE (WAWA) pri
rent les dispositions néces-
saires pour commencer la
brimade de l’escalier, souve
nir ineffacable de passage
& la Faculté des Sciences.
Avec l’aide de MM. MURAT,
RUro Richard, L. PIERRE,
R. Ph. AUGUSTE, C. BOIS-
SON, B. LAFALAISE, W. RO
MAIN, W. CHARLES, — Ar-
change PREVAL, les bleus
descendirent en parachutis
tes dans la salle d’atelier
convertie en salle de récep-
tion grace aux décors ingé-
nieux de R. PH. AUGUSTE,
N. HYPPOLITE, J. GA-
BRIEL, A. CESAR.
Il était 10h 30 quand le
groupe «BOSSA COMBO?» ou
vrit la partie artistique en
entonnant son salut musi-
cal. R. PH. AUGUSTE, ‘pré-
sident de cette section a
condult avec succés la cho-
rale de la FDS dans V’hym-
ne international des . étu-
diants et dans ~la chanson
folklorique «feuille sauvé la.
vie moins» ot l’étudiant J.
R. GARDINER†déyoila ses
talents de soliste.
(Voir. suite. en;
Aujowd'hui neuf décem-
bre, c'est la féte de la gent 1
le et sympathique Laurence
Camille, alias Mimose Méran
dard. Aux voeux qui lui ont
ete adressés par ses pare: —
Ses amis, et ses nombnews i
mirateurs, nous joignons les
notres, : core x
XXXX ‘
Lundi svir, est rentré de vo
yage Monsieur Richard W. E-
lam, Consul des Etats Un’s
en Haiti:
Le méme jour, sont ren -
trés au pays, venant de Jacks
Sonville, Floride, Monsieur
Ralf Martins, U.S.M.C. et sa
femme née Monika Théard.
XXXX
C'est le.dimanche six Dé-.
cembre dernier qu’a eu lieu Vi
Nauguration du dispérisaire
Vhépital de Darbonne, Léo-
gane. Ce Centre, propriété de
l'Eglise Episcopale, comporte
vingt lits. Sept médec'ns hai
tiens, un dentiste jet une la
borantine assurent son fonc-
tionnement. Environ 1500 ma
lades visitent chaque mois le
dispensaire de Darbonne.
Trots jours de la semaine
sont consacrés aux soins mé
dicaux légers et a la petite
ch'rurgie. Ont assisté a Vinau
guration du Dispensaire Hépi
tal de Darbonne les dona-
teurs et donatrices dont les
(Suite page 6 Col. 1)
La Revue
Le Mercredi Médical
Les diligents médecins qui
dir gent le «Centre Médical»
de Chemin des Dalles vien-
nent de livrer au grand pu-
blic une publication médica-
Je des plus importantes. I]
s'agil de la Revue’ intitulée
«Le Mercredi Médicals. La Re
vue est semestrielle. On y
trouve les etudes fouillées
sur les cas de Médecine géné
rale, de Médec’ne tropicale
qui ont fait Vobjet de confé-
rences prononcées par des spé
cialistes haitiens et étran-
gers..
Le summaire indique les é-
tudes suivantes :
1) Rapport sur le probleme
de la Tuberculose ... par Ie
Dr Eduardo Guerrero Sandi-
no.
2) — Dilatation Extempo-
ranée de l’urétre Stenose ...
par le Dr Antony Camille.
3) — Hygiéne Materno - In
fantile et Planif cation fami
liale ... par le Dr Ary Bordes.
4) —Infection Urinaire par
le Dr Décatrel Mirville.
5) — Bactériémie due au
Protéus Mirabilis compliqué
de shock toxique ... par le
Dr Albert Jolivert.
6) — Quelques Aspects Bio
logiques et’ Psychologiques du
Probléme des Jumeaux, par
le Dr Antoine Pilié. ,
7) -- La Coeliosconid “par
le Dr Fritz Lespinasse.
8) — Les Centres de Récu
pération nutr'tionnelle ...
Dr William Fougére.
et aussi des études du Dr
» Serge M.. ‘Roc, des Drs Yives
Jean Pierre, G. Désir et. des
informations. Seventifiqueson- ‘
mm.
ad
vres littéraires et a leur con-
crétisaticn dans la glaise cu
1éel.
Tout est idée avant d’étre -
fait.
A cel égard, Vhistoire d’Hat -
ti, ceiles de différentes socié-
tés composant ’humanité doi
vent étre bien distinguées en
.tre elles et cataloguées pour -
ceux 1a 4 qui il incombe la
mission d’architecturer, de
panser certaines infrastructu
res sociales archaiques pour
arriver 4 une ‘structure bien
nivelée, fer de lance d'une so
ciété bien équilibrée dont la
composante vivra moins an-
goissée et plus disposée a de
rudes sacrifices sur le plan
du patriotisme et du civisme.
Mon cher Paul,
Analysant le «BOOM: de
l'éducation en Haiti au cours
des deux derniéres cece
et spécialement durant les
treize derniéres années, j'ai
constaté comme vous, qui a-
vez cerné le probléme d’alpha
bét'sation dans le contexte
Socio - Economique, que la
diminution du taux d’lettrés
a favorisé, et favorisera la li
berté d’action véritable de
Vhomme haitien; cette liber-
té, contrairement a une struc
ture libérale suspecte. réside
non pas dans l’indépendance
ch'mérique 4 l’égard des lois
de la nature, de la société car
une telle indépendance- est
effectivement irepossible,
mais elle se situe plutét dans
une éducation bien charpen-
tée; la connaissance .des lois
et les actions fondées sur elle.
fVoir suite en pace 2)
Grand Concours
Wella eo
PRODUITS CAPILLAIRES ¢
DE REPUTATION
MONDIALE
Aprés neuf années de pré
sence sur le marché haitien
au cours desquelles la WEL
LA s’est. -multipliée en ef-
fort pour satisfaire ses in-
nombrables clients des 2 se~
xes, elle croit de son de-
voir d’apporter sa note de
gaieté aux -fétes de fin d’an-
née,.en organisant un grand
concours.
Ce concours | est
aux cosmeétologues, aux étu
diants; aux éléves, au pu-
blic en général. Le sujet 4
lraiter est le suivant:
«L'objectif des femmes a
toujours été d’étre belles,
les plus belles. A cette fin,
la chevelure a joué, dés la
ouvert
plus haute antiauité, un ré
le prioritaire par sa lon-
gueur, sa coweur, son é-
clat. t
Montrer que la WELLA,
par la gamme variée de ses
produits adaptés a tous les:
pays, comble ce profond dé-
sir de léternel féminin».
Les textes doivent étre
dactylographiés avec un ini
nimum de cing paps et 2
interlignes.
Le postulant defra . remet
tre deux enveloppes, Tune
portant la mention «Con-
cours WELLA 70» et conte-
nant les textes avec son pseu
donyme, l’autre -enveloppe
portant le pseudonyme et,
les nom et prénom de l’au-
teur.
Css enveloppes seront en
voyées 4 l'une’ ou l'autre de
ces adresses :
«TAWFIK JAAR» .
«Bazar La Poste*. Avenue
Jean-Jacques Dessalines No.
207,P.0. BOX 393; .
«Frédéric TELEMAQUE, Ba-
zar La Poste», P.O. BOX 622>
Les postulants ont jusqu’au
30 Décembre pour l’envoi de
leurs textes et leg résultats
seront proclamés le 10 Jan-
vier 1971 au cours d’une cé
remonie solennelle.
- PREMIER PRIX $ 150 .
DEUXIEME PRIX †60
TROISIEME PRIX †40 —
Le Jury chargé d’attri-
buer les prix est ainsi com.
posé =
Docteur Raoul PIERRE -
LOUIS
Me. le Professeur
PIERRE-LOUVIS .
M. Guy JEAN-LOUIS, Di-
Ulysse
recteur du Centre d’Art
Culinaire
M. le Professeur Wesner
Emmanuel
Mme Legrand BIJOUX, Di-
rectrice de. COS-COM-.
ART - -
Mme, Solange EDMOND:
PAQE 2
L'ASSISTANCE MILITAIRE
AMERICAINE
WASHINGTON (AFP)
M. William Rogers, Sécré -
taire d’Btat ameéricain et Mel
vin Luird,“Sécrétaire a la dé
Tense, ont présenté mardi de
vant la Sous-Commission Sé
nator ale aux crédits le. pro-
jet gouvernemental d’assis -
tance militaire & Israel et a
divers pays du Sud-Est asta
tique, en particulier au Cam
bodge.
Ce projet vise a lier ces
différentS programmes et a
les confondre dans un ac -
cord global totalsant un mil
liard de dollars. Déja, il s’est
heurté & l’hostilite de la Com
m ssion sénatoriale des af -
faires étrangéres, présidée
par M. William Fulbright,
qui s'est prononcée pour le
maintien de la distinction,
méme si cette prise de posi
tion devait reporter le vote
du projet & Vannée prochaine
Mardi, les theses exposées
par M. Rogers et Laird ont é
galement été violemment, cri
tiquées.
Le Sécrétaire d'Etat ameé -
ricain comme le Sécrétaire a
la Défense ont souligné une
nouvelle fois la gravité de la
situat on au Cambodge et in
sisté sur le fait qu'il est im-
pératif de fournir de toute
urgence une assistance éco
nomiaue et militaire au gou
vernement Khmer.
Il ne s’agit pas, a précisé
M. Rogers, de faire du Cam -
bodge un second Vietnam
mais d'empécher l’adversa -
re de saboter le plan de \viet-
namisation, condition néces-
saire au retrait progressif
du corps expéditionnaire a -
méricain au Sud-Vietnam.
Ul a ajouté que les Etats U
nis continuera ent leurs bom
bardements stratégiques au
Cambodge, mais qu’il n’était
pas question d'y envoyer de
conseillers militaires ni de
forces terrestres américains.
XX XX
‘
LE MINISTRE LIBANAIS
DE L'INFORMATION
ASSTGNE LA BANQUE
ROTHSCHILD EN
Tel : 20.658
TOYOTA — Service spécial en vae dune asia
La voiture économique
TOYOTA :
NOUVELLES DE L’ETRANGER
DIFFAMATION \:
PARIS (AFP)
M. Ghassan Tueni, Minis-
tre ] banais de )’information
a assigné devant un tribunal
parisien la Banque Roths-
child, et son directeur le Ba
ron Guy de Rothschild.
Avant de devenir Ministre
de Vinformation, M. Tueni é-
tait directeur général du
Journal Al Nahar. Il repro-
che 4 la Banque Rotshchild
de s’étre servie du nom du
Journal dans un placard pu-
bl .citaire, ce qui laisserait
supposer, estime M. Tueni,
que Al Nahar est client de la
Banque. Ce placard publici-
taire avait été publié le 23
novembre dernier par le jour
RECU PAR LES DERNIERS
ATEAUX :
Ciseaux .ZIG ZAG
Rasoirs pour Coiffeurs
Tondeuses
Brouettes a sac , capacité
Brouettes a sac , capacite
Brouettes en fer modéle 334, roues en fer et en caoutchouc
Roues de Rechange pour Brouettes en fer et en caoutchouc
Ball Point Italien qualité supérieure
Cadanas Abus, Hero et Guard
Ciseaux pour Couturieres
Fil & ligaturer
Prélarts pour camions
Vanes
Robinets
Tuyaux galvanisés
Courroies Industrielles, plat et enV
COMMERCIAL WILLIAM NARR 5§.A.
Port-au-Prince, Haiti
Tel 2-2010
nal allemand Frankfurter Al
gemeine Zeitung vendu a Pa
ris. Il s’agissait d’une offre
d’aide financiére de groupes
banca res, dont la Rothchild
International ot figuraient
les titres de six fjournaux
dont Al Nahar. M. Tueni con
sidére que cette référence
peut porter un préjudice con
sidérable & un journal de lan
gue arabe et constitue une
grave atteinte & son honneur
en raison de la situation au
Proche Orient. M .Tueni a 4&
jouté au’a la suite de cette
publcation, il a été Tobjet
des criticues de 1a part de
ses adversaires politiques aqui
Vont oecusé de collusion avec
le sionisme international.
Tet 8B"
Tyâ€
No 6000 5/8â€
No 2
300 livres
1.000 livres
No - 16 - 18
wy" a 4â€
12’? x 14
1 x 18
20’ x 30’
Yo" et 94"
44â€
wy" a 1â€
DECLARATION
SEKOU TQURE
La Guinée et l'Afrique at-
tendent de l'1mportante et
historique conference de La-
gos quelle mette sur pied un
pian opérat onnei visant a laâ€
lubération de toutes les encla
ves colonia:es du continent
africain, a déclaré mardi M.
Ahmed Sekou Touré, Prési-
dent de la République de Gui
née, dans’ une allocution ra-
diodiffusée destinée aux. peu
ples d’Afrique et transmise
par la voix de la Révolut on
guinéenne, captée a Dakar.
M. Sékou Touré a relevé-
qu’é la vellle de la réunion
du Conseil. des Ministres et.
du Comité .de défense de Vor
ganisation de l’Unité Africai..
ne prévue pour mercredi & La
gos, l’Impérialisme faisa t de
ridicules appels a la bonne
volonté africatne.
Le Président Sekou Touré
a exhorté les africairis a ne
yas entendre de tel appets.
Il leur a demandé de se sou
venir que le vingt deux No-
vembre dernier, jour de l’at
taque contre Conakry, toute
l'Atrique, oubliant des divi-
sons artificiellement entrete.
nues par i’étranger s'était mo
biisée pour affirmer sa soli~
darité avec la Guinée}
XXXX
INCIDENTS A ‘!'RIESTE
AVANT LA VISITE EN
ITALIE DU MARECHAL
TITO
TRIESTE (AFP)
Des incidents ont éclaté
mardi & Trieste, avant 1a vi-
site officielle du Maréchal Ti
to en Italle, qu. débutera le
10 Détembre, pour protester
contre l’Administration You-
Boslave de la région.
Le Parti de la Droite Na-
tionale, et le Mouvement So
sial Italien (Néo"Fasciste) a-
, TO a Th In-metileure pout les routes: aetatti
trgente de Places de rechange par avidn pour les clients.
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Â¥ .9000000000000000000000000000000000000000090000000000090000060060006860060600000000000000000000000
D’autre part une bombe a
explosé dans les toilettes d’un
par de Trieste, o4 on & remar
qué: des inseriptions en Slové
ne revéendiqudnt la liberté
pour TResté.
Cette vague de protesta
tions fait suité & des rumeurs
selon‘lesquetiés le Gouverne-
ment talien aurait l'inten-
tion de céder définitivement
la zone B de la Vénétie Ju-
lienne A la Yougeslavie a l’ec
casion de la visite officielleâ€
du Maréchal Tite. Depuis la
seconde guerre mondiale; la»
Vénétie Jul.enne est divisée
en deux zones. La zone A, qu'g:
était sous contréle pritanni-
cue est maintenant adminis-
trée par l’Italie, mais la zone
B est toujours sous contrdéle
-vaient-organisé une manifes- . yougoslave.
tation, & laquelle ont partici
pé prés d’un mi llier de per-
sonnes qui-ont défilé en por-
tant des drapeaux italiens et
des calicots affirmant le ca
ractére italien de la ville. Ils
se sont rendus en cortége au
siége du Parti Soctaliste ita-
lien of fls ont, brailé un dra-
peau rouge qt!. était accroché
a la facade.
La police est intervenue,
en faisant usage de grenades
lacrymogénes, pour disperser
les manifestants.
we
M. Aldo Moro, Ministre Ita
lien des Affaires Etrangéres
a récemment déclaré que le
probleme de Trieste n'était
pas a lordre du jour de ses
entret ens avec le Président
Yougoslave.
—
Pharmacies:assurant
le service ratte nuit.
‘piv rE es
LA PROVIDENCE
Rue de la Réunion
cS cc
Une Juste appréciation da livre de...
Autrement dit, les hommes
les plus libres, ce sont ceux
qui, s‘appuyant sur ia vérité
scientifique et, tenant comp-
te des lois du ‘développement
social, luttent pour ce qu’ est
progressif, cest & dire, avec
la classe montante de leur é
poque.
C'est uinsi qu’au XilTieme
siécle, les Diderot, les Voltai
re et les écrivains de la bour
geoisie, alors classe montan-
Le préparérent la révolution:
francaise en mettant en pie
ce l'ideologle:feedate; en s’at
taquant a tout ce qu’ sem-
blait alors presque sacré ect
inviolable en reconnaissant
ta valeur de la science’ de‘ l’in
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NOUVEL
HORAIRE
Vol 601 Déparit Kennedy. Airport
Arrivée, Pt-au-Pce
Vel 602 Départ Pt-aw-Pce.
Arrivée. Kennedy Airport
nise des vola aupplémentaires.,
4s
8 h'30°A.M:.
11-45 AM
145’ PM.
5 20°R:Me
(Suite de la tére page)
telligence et, en proclamant
la raison. au dessus: de tout.
Aujourd’hui en Haiti, Jes
écrivains, les phtlosophes et
les intellectnels' les plus li-
bres sont ceux qui en défen
dant la cause du prolétarilat
et, en inspirant aux mas-
ses ouvriéres et paysannes,
la foi dans la victoire du na
tionalisrme et de l’intelligen
ce, sont les héritiers des meil
leurs concepts de Toussaint
Louverture, de Dessalines.
da’Henry hristophe, de Salo-
mon et sont les représeritants
les plug’ authentiques de la
nation haitienn® et dé sa cul
ture, £
Plus que tout autre,
somnies épr's' de Hberté, mais
pas de la liberté qui consiste
4 explolter. sory prochain; pas
de la Mberté qui peut s’accom
moder aux: systémes capitalis
tes, communistes, mais de la
liberté que touche de ses
doigts le Président Duvalier
en fafsant de l'‘ONAAC, un
organisme Jevder et en exécu
tant les différentes étanes
d'affranch’ssement de cette
forme d’escla.vage que consti-
tue l'ignorance: une liberté
pure de toute hypocrisie so-
ciale, nette de tout menson-
Ge.
Grace a cet ouvrage que je
: considére; et qui doit consti-
tuer un projet pilote; vous
réaliserez avec des cadres
que vous’ fermerez’ vous’ - mé
me et des moyens days les’
possibilités: d'action du Gou
vernement dela Répwdliaue;
~ la liberté de homme ha'tien
dans les limites*imvosées par
un jugement éclairé... Et elle
se pagnera par l’effort et le
dvnaniisme: Votre’ ouvraze :
(un projet! pllotey’ consécra-
tion des réves chersS du Pré-
sident' Duvalfer dénote plus
d'un acte et’ me contraint a
admiration : L'intelectuel
. de la’ classe movenne apvnelé
cee le le Présidént Duvalfer
a remplir une fonction adm’
nistrative clé, a-t-il compris,
appréhendé son role dans la §
au §
devoir dans la conjoncture ac @
nouvelle société, le sens
tuelle ?
Je réponds dcux pieds assu
xés non pour la plupart ;
Quant & vous,
nymat sur le plan d’action
pratique, semé, comme moi,
au gré du vent et des réfle -
mon cher §
Paul, aprés avoir gardé l’ano §
seth Ty
osevcsdomuniaaseosononseasaas0ay
TOYOTA
BY “9†Décembre 1970
—One
——s
LES MOTS CROISES
XPROBLEME No 7272 F.
TUMNVUMME SZ.
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-Peines beaticoup
2 — Place forte - Vade l’a
vant
3 — Coupe court - En roe
4 — Etait un protectorat
britannique - Chef de l'Egiise
5 — Héros cornélien - Vieil
le pantoufle
, On y va pour le
6 — Un peu monnaie - Pous
sent dans les pays chauds
7 — Servent Valpiniste
8 — Met pour ila premiére
fois - Voyelles
9 — Brémer. - Déchet
' 10 — Fouetter - Conni
xxx.
VERTIGALEMENT
I — Sautilter:
TI — Avait un bel éclaira
ge - Morceau de tartine: -
carnaval
III — Fleur odorante
IV — Monnaie chinoise - Ni
bleu ni vert
V — Singe - Salvbres
VI — Un modeéle d’avarire
VII —- Ce n'est pas un per
ronnage sérieux
VIII — Lac - Bloe de pierre
dure
IX — Préposition - Ecimées
Solution du probleme précédent
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en Militant avec ceux qu. su 8
bissent le plus directement §..
ces injustices. de la soelété §
haitienne, Je Président Duva ¥
lier vous met en.situation et q
disposition de céntribuer. aus §
si dans votre sphére d’ac - 9
ton A remédier a cet ordre &
de chose, un des solibasse - &.
ments du. sous dévelonve - B
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5 H ‘- Pre > ee, . cy ee
mesberant que me plume. a ote Cartridge Tape player and
des griots au pouvoir, stimu §
lera vos efforts et votre dyna §
Vélu du 22. Sentembre-. 1957.
Espérant que ma: plume.
micme, je vous salue en la & Hatt: parleurs:pour voitures
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la-beauté de: vos: ; Dentta.. Be
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RE cae
MERCREDI 9 Décembre 1970
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=
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mn
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Le
i
ETERNA - MATIC
' oe Bm las
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Cu
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Eterna-Matic Fast beat, le plus récent perfec-
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mit roulement a billes de Cela mondiale. Le
coeur de la montre bat plus vite: c’est pour-
to quoi sa marche est plus précise.
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exquise entre un cadran raffiné et un boitier
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_ de n’aime pas beaucoup,
Je lavoue, le titre un peu
racgourci du dernier lyre
ge. Philippe Alexandre :
«Le Duel» (1) (avec les
noms des... adversaires en
sous-titre : de Gauile-Pomi
dou). Le mot de duel tait trop
penser & un combat singu-
ier, & une action au dénoue
ment rapide et il s’y attache
aussi une idée d‘offenseur
et d’offensé qui n'est pas de
mise. L'auteur du brillant
récit dont les lecteurs du
«Figaro» ont été les pre-
miers a@ lire d’importants ex
traits s’est proposé de décri
re ce que furent les rela-
tions du général de Gaulle
et de M. Georges Pompidou
entre 1944 et 1969, singuli¢-
rement les circonstances qui
ont entouré ce quil faut
bien appeler la disgrace du
Premier ministre au lende-
main des événements de
mal 1968 et la démission du
Chef de Etat, au vu des ré-
sultats du référendum du
27 avril 1969.
De Gaulle, Pompidou. I-
talent-uls sl peu falts pour
se supporter que Pnuuppe A-
jeXanare parait le penser ?
«L’un, écrit-1, la téte dans
les nuées, Monarque d’un au
tre age, qui compte les jours
en slecies et réve la France.
Lautre, choisi parmi cin-
quante muons de FTran¢als,
aAuvergnat, un peu paysan,
attenlr au cycie des saisons
et accueluant comme cno-
ses dues les éblouissants ca
aeaux de la Providence.»
Une collaboration affectueu-
se d'un quart de siecie, pres
que quotidienne pendant
pres de dix années ne de-
vrait-elle pas nous convain-
cre que les oppositions qui
tenalent au caractére aesâ€
deux hommes n’étaient
point insurmontables? Et,
qautre part, la séparation
ou, si l’on préfére, la ruptu-
re tut-elle aussi dramatique
que lauteur du «Duel» le
aonne a entendre? Pour re-
constituer ces événements
et ces péripéties, lauteur
nous dit quil a entendu qua
tre-vingt-dix témoins par~
mi les mieux placés et, Sl
lon comprend qu'il ne les
nomme pas, il est permis de
le regretter. L’histoire ne
s'écrit pas 4 chaud, j’en al
fait souvent l’observation @
cette place, mais en atten-
dant le témoignage capital
des principaux protagonls -
tes, des ouvrages comme ce-
lui-ci qui saisissent l’évene-
ment en train de se_ faire
sont d'une incontestable uti
lité. Le reporter, le chroni-
queur prépare la tache de
lhistorien.
Les
ae Gauue et de
A Lorigine, on trouve une
part de hasard, comme il
arrive
a son
Dominique dans le
occupe
1940 comme
si peu de jours
cabinet Paul
ce cnoix, le général
bhique
let. (Je regarde
tie a& un modeste
fesseur «sans
encore, était
commentaire de
cus». Il se
écrit que le géneral ne conser
vera pas de souvenirs pre- §
ren- §
je n’ai , pas 5
impression, ¥
De Gaulle avait apprécié les *
talents de ce chargé de mus §
sion laborieux et zelé qui a- ®
départ, devait si §
souvent prendre la route de
cis de cette premiére
contre», “mais
gardé la méme
pres son
Colombey pendant la « tra
versée du désert». Person-
ne ne put donc étre surpris §
que ce fat a Georges Pom- §
pidou quvil ait fait appel ,
pour diriger son cabinet
lorsqu’en 1958 René Coty se §
tourna vers «le plus illustre io
des Francais». Et sa désigna &
tion comme Premier minis- a
tre le 16 avril 1962 pour suc &
céder & Michel Debré allait §
de sot pour tout le monde, §
sauf pour quelques groguards &
du gaullisme qui ne consi- @
Georges &
Pompidou commé de la fa--§
dérérent _ jamais
mille. -
triomphe ‘des gaullistes s
aux élections du 30 juin §
4981 ne fut pas comprise §
par l’opinion, !
admise.- Comment. la a
ou: pouval
genera.
LES LIVRES ET LA POLITIQUE *
relations du genéral B
Georges §
Pompidou remontent a 1944. §
souvent. Le premier §
geste de l’homme du 18 juin
retour 4 Paris avail ¥
ete de s‘installer rue Saint- §
salon §
au premier étage quil avait B
en B
sous-secrétaire §
aEtat a la guerre dans le 4
Reynaud, Par
enten- ¥
dait montrer que la Repu- i
continuait. Le cabi- §
net était dimgé par Gaston &
Palewski et par Kené Brouil ;
comme un f
honneur d’en avoir fait par &
rang.) §
C’est Brouillet qui fit entrer i
dans Véquipe ce jeune pro- &
fortune, sans §&
nom, sans passé», mais non F
sans ambition qui, la veille §
occupé & Un §
«Britanni- §
trouvait tout 2 B
coup «en face de VHustoire
vivanter, Philippe Alexandre §
- Ba disgrace au dendemain §
du
encore moins
1
le s'expliquer? Toutes = sor-
tes d’hypothéses ont été et
seront imaginées, certaines
simplement romanesques ,
Philippe Alexandre apergoit
les causes prochaines de la
rupture dans les apprécia-
tions -divergentes que les
deux hommes avaient por-
tées sur les événements ré-
volutionnaires. du
mai — <«insaisissables», dit
mois .de.
alurs le général — et dans
les conclusions qwils en a-
vaient tirées 1’un ‘et l’autre.
(On rappellera que notre
confrére a décrit ces jour-
nées dramatiques dans un
précédent ouvrage analysé
sous cette rubrique :
sée en péril» (2). Il
dire que le
fait d’un: vieil
peu
faut
portrait qiwil
hamme un
pitoyable est loin de
correspondre & Jimage-que
les.Frangais gardaient, qu’
ils gardent encore pour
beaucoup d’entre eux de
Yhomme des tempétes. Quoi
qwil en soit, la brouille ne
fit que s’accentuer et il de-
vint évident qu'il y avait
incompatibilité entre le pré
ssident et son Premier minis
tre. Celui qui avait obtenu
du chef de l’Etat la dissolu
Le secret de Dyna
gener, orienter, , réhabiliter,
sont autant d’objectifs qui re
quiérent de notre part une
action dynamique; et seul le
nom dyna nous a semblé ca-
pable de résumer tout cect
M-C L— Et comment la
Pension Dyna compte-t-elle
remplir sa fonction dynami-
que dans notre milieu ?
Dr L. Bijou — Ici nous re-
cevrons les malades émotion
nels en état de crise aigue et
les traiterons de facon a les
replacer dans leur tnilieu 111
turel avec Je maximum de
succés pour lavenir.
Les externes pourront étre
également traités, tandis que
les anciens pensionnaires con
tinueront leur cure de réha-
bilitation. . '
M-C. L. —. Recevrez-vous
des malades de tous ages ?
Dr L. Bijou — Le Pension
Dyna est réservée aux adul-
tes et aux adolescents. Les en
fants continueront a étre re
cus a l'Institut Dyna en at-
iendant que se réalisent dau
tres projets.
M-C L.— L'Institut travail-
le-t-il parallélement avec la
Pension ?
Dr L. Bijou : L’Institut Dy
na se préoccupe de deux as-
pects de notre programme
(Suite de la lére page)
cahygiéne mentale : la vulga
Tisation et l’ortentation.
Le programme de vulgarisa
tion des principes d’hygiéne
mentale est comme vous le
savez déja, menée 4 travers
1a presse. En ce qui concerne
Vorientation, Institut dispen
se des cours de psychologie et
de psycho - pathologie. Les
cours de psychologie sont o-
rientés vers la pédagogie et
VHygiéne mentale. L’Institut
dispense également un ensei
gnement post - gradué aux
infirmiéres et prépare des au
xiliaires psychiatriques.
Le Service pour enfants
dont nous avons déja fait
mention est appelé 4 s’ampli
fier. En outre, grace au con-
cours de l’Ecole St Vincent,
l'Institut supervise une école
spéciale pour enfants retar-
dés. —
M-C. L. — Pourriez-vous
nous parler Dr du personnel
technique de Ia Pension Dy-
na ? .
Dr. L. Bijou — Le person-
nel technique de la Pension
Dyna se compose de plusieurs
psychiatres dont un psychla-
tre ~ directeur — un neurolo
gue, une assistante sociale —
des assistants psychiatres, 2
theurapeutistes occupation-
nels, deux infirmiéres spécia
lisées — deux auxiliaires et
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né, apte 4 assister les mala-
des et a accélérer. leur réha-
bilitation. Il y a bien lieu d’é
tre fier Dr d’avoir pu mettre.
sur pied une maison de ce
genre ?
Dr Bijou — Nous le sommes
Lous ici, sachant combien il
est important de se préoccu-
per de la santé mentale dans
un monde chaque jour plus
complexe. En tant que cito-
yen nous sommes également
fiers de mettre nos connais-
sances au service de notre
pays.
C'est sur cette derniére dé
claration que nous avons pris
congé du Dr Bijou le laissant
aux nombreux autres visi-
teurs qui étaient venus eux
aussi le féliciter pour 5011 heu
reuse initiative.
En vompagnie de Mme Bi-
jou, aussi active et aussi dy-
namique yve sun époux, nous
avons fait le tour de la Pen-
siun Dyna . un vaste Immeu
ble doté de chambres indivi-
duelles et de chambres dou-
bles et tout le confort pro-
pre 4 une maison de santé.
Notons que ja vallée du Ca
napé Vert ot se trouve pla-
cée la Pension Dyna contri-
bue grandement 4 en faire
un cadre idéal pour les ia-
lades émotionnels.
Nous en félicitons une nou-
velie fois le Dr Bijou et tau-
te la brillante équ’pe qui se
dévoue de facon si rema:qua
ble au bien étre de la coilec-_
tiviré,
M. C. L.
SIROP PECTORAL
tion de l’Assemblée et qui
venait de faire entrer a la
Chambre Ja plus forte majo
rité gaulliste qu’on ait ja-
mais vue se voyait écarté du
pouvoir, mis «en réserve de
la. République». Lorsqu’il
anifon¢a, au début de 1969,
a Rome, qu’il serait, le jour-
venu, candidat 4 la premié
re magistrature du pays, le
général ressentit cela com-
me un outrage. L’échec d’
un référendum mal engagé
allait précipiter l'heure du
destin de Georges Pompi-
dou.
«Quelle belle sortie!» se.
serait écrié le général, En
tout cas, son départ, son se-
cond départ, aprés dix an-
nées de régne qui appartient
a Vhistoire, était conforme
& son personnage comme 6
Vidée qu'il se faisait de sa
fait-on dire 4 ses - _intimes,
il faudra que la vieille secié
té trouve une nouvelle voie.
Alors les Frangais compren-
dront et me rendront. justi-
ce... Je laisse anx autres les
regrets. Ou les remords.-Je
m’en vais la conscience
tranquille.» L’Etat avait été
restauré. Le nom de la Fran
ce sonnait haut dans le mon
de. La Cinquiéme république
avait pris un bon départ
«Ses héritiers’ ini doivent
tout, écrit Philippe Alexan.
dre, Il ne feur doityrien, T
savoure sa-liberté.» Une foi:
de plus, Charles de Gaulle
a retrouvé: son ami de tou-
jours, la solitude. Il emploie
ses derniéres forces 4 ache-
ver ses souvenirs, son Mé-
morial. Quelle place le crue
malentendu si vivement . é-
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LE- MASSAGE ,
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MASSOCHO FAIT MAIGRIR ET ACTIVE EA CIRCULATION OU SA
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Affections des Poumons
ee:
MERCREDI 9 Décembre 1970. /
Un journaliste de Port-au-
Prince aisait, avec le déta-
chement aun sceptique et
da’'un homme qui n‘etait pas
Incié a toute cette nistoire,
que Latmosphere était sur-
chauttes, Surchauttee, en
eliet, celle était, et méme
c’elalt comme si un orage al
lait eciuter. Les visages 6é-
talent crispés, les gesvtes brus
ques, ies regards anxieux et
l'on se pariait & voix basse
avec un accent concentré,
Pour se pégager de cette
atmosphere et conserver
leur 1uciuité, les hommes ae
pouce aymient du mal wu op-
tempérer a la vouonté de
leur cnef. Iis se rendalent
compte qu’lUs parialent un
langage difiérent des au-
tres et qui Les cnoquaient. En
les ecoutant aans ieur de-
-sir deéclairer les taits, l’on
ouvrait ae grands yeux. Que
dit-u, celui-ia, i1 est dans
la lune, c’est ce que vou-
laient : dire ies ‘regards de
leurs interlocuteurs.
De plus, cette atmosphere
expuquera le comportement
de Maaame Marce: et de ses
filles, une fois appelée a la
gendarmerie. Pour Madame
Marcel, certes, l’opinion que
son mari aurait livré sa fil
le au démon pour satisfaire
son ambition, n’était pas va
lable. Mais une autre thése
était aussi discutée parmi
les habitants. Et Madame
Marcel, en partie, semblait
lavoir adoptée. >
Le coup recu & la tempe
n’aurait pas suffi pour que
meurt Germaine. Elle est
morte d’une syncope, c’est
en tombant qu’elle s’est co-
gnée la téte contre une pier
re. On lui avait jeté un mau
vais sort, c’est de quoi elle
est morte. Aprés les funé-
railles, poursuivaient les au-
tres, son corps aurait été dé
terré et transporté dans un
houmfort (sanctuaire de ma-
gicien), of on on lui aurait
redonné vie. Et ensuite elle
est vouée pour quelques
temps & de durs travaux
dans une plantation?
La pauvre femme! la mal-
heureuse mére. elle ne for-
mulatt aucune thése avec
précision. Loin de 14. Mais
dans la furie oi la plon-
geait sa douleur, cette fem-
me paisible et obéissante a
Yordinaire, laissait enten-
dre ses sentiments par un
Luce Chate
Rue: Toussaint: Louver‘ure
| L’Envers
mot, une monosyllabe. Elle
Par : Jacques GALLA:
(ROMAN FOLKLORIQUE)
eccurence. Elle n’entendait
était en pleine crise. Par mo pas les paroles tendres de ses
ment, elle se lamentalt. com
me une pleureuse d’Hgypte.
Aprés, elle se taisait dans
une prostration de tout son
étre, se repliant sur elle-mé
me comme une fauve, afin
de rebondir avec plus de
violence.
C’était une violence diri-
gée contre des ombres. Et
c’est la qu’on la comprenait
le mieux. Elle eut voulu se
précipiter dans les champs
ol sa fille travaillait peut-
étre sous le fouet de quel-
que monstre de lenfer. OQ
‘douleur! jamais l’on ne vit
de transports si brusques,.
une gesticulation si désor-
donnée. Trois mois de dou-
leur, au Iieu de l’apalser, a-
vait augmenté son émotion.
Elle ne se possédait plus.
Jl fallait la tenir par les
membres, par les épaules,
par les hanches, afin de mo
dérer ses élans. Pas de con-
solation possible en cette
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Ave Jn Jacques: Dessalines
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Rue: Panaméricaine.
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Autoroute Delmas.
filles, ni les mots aimables
des voisins et des voisines,
ni les grondements rauqués
de son mari.
C’est dans un tel état qu’
elle arrivait & la gendarme-.
rie ov la police, sans pitié,
l’avait appelée pour une con
frontation. Une confronta-
tion. Avec qui? Avec le dia
ble? Tels étalent ses propos
en
garde.
Tl fallait la calmer. Sa
belle robe du dimanche. é-
tait chiffonnée. Les che-
veux crépus étaient comme
hérissés. Du sang sortait de
sa bouche écumante. Elle
ressemblait a une bacchante
en pleine exultation, Elle ne
se calma qu’au. moment ot
Jacques Bontemps fut amené
devant elle. Et puis +:
— Jacquo ! éructa
me Marcel. Et elle
Mada-
tomba
dans les bras du jeune hom
‘
de la mort
me, en répétant : Jacquo,
sobriquet affectueux quelle
lui accordalt du temps ot
il était le flancé de Germai
ne.
Un moment de _ silence,
long comme.un siécle parmi
les assistants. Un autre grou
pe s’approchait. Tante Léda
et Suze Donnar_ entraient
dans. le poste de-police. La
petite piéce attenant 4 la pri
son qui se trouvait au fond
abordant le sergent de était encombrée. Tout ce mon
de, augmenté de Modé, le
chef de:la;:Police’ de. Port-au
Prince,. ‘d’un: lientenant des
Recherches: Crimineliés, d’un
sergent, de deux gendarmes
et deux détectives, c’en était
assez, l’on respirait a peine
par cette chaleur accablante.
D’autant plus que, dans
‘ia rue et méme sous la gale
rie, malgré la défense des
hommes de police, une foule
grouillante grossissait. Vi-
siblement, tante Léda s’é-
tait hhabillée 4 la hate, sa
robe s’ajustait mal & ses é-
paules, son chale tombait
sur son dos, ses bas tom-
baient sur ses talons.
Quant & Suze, plus que
jamais. avec ses yeux eX-
horbités, elle paraissait élé-
gante, Jacques Bontemps lui
sourit. C’est la seule person-
ne quil paraissait avoir re-
marquée dans cette piéce
ou Von étouffait.
Que se passait-il? on se
le demandait par des coups
d’ceil imterrogateurs. Dans
la rue, parmi la foule, l’on
entendit la voix éraillée,
presque triarde de Cocotte.
Madame Marcel qui un mo-
ment s’était calmée, commen
cait a s'agiter.
Nouve
CHERCHES
RIO DE JANEIRO (AFP)
Plus de 24 heures aprés l'-
enlévement de _ 1]’Ambassa-
deur de Suisse au Brésil, au
cun message dont lauthenti
cité ait pu ére confirmé par
la police, n’a été recu mardi
des auteurs de lVenlévement
Les recherches continuent
dans toute Ja région nord du
Grande Rio. les patrouilles de
Yopération Peigne Fin ont
été méme- intensifiées dans
les secteurs de la Barra de
Tijuca, région balnéaire qui
abrite de nombreux hotels
discrets. De nombreuses vil
las entourées de jardins soi
gnés couvrent cette région
entre les pentes abruptes des
versants bolsés.
Trois lettres, selon certains
cing, selon d’autres, ont été
recueillies par la police lun
di soir aprés des coups de
téléphone anonymes, Aucun
document n’a pu étre retenu
comme émanant du comman
do Juarez Guimaraes de Bri
to.
Ces documents deman-
daient que 60 & 70 prison-
niers soient échangés contre
M. Bucher. Pour les considé
rer comme authentiques, la
police attend qu'ils solent ac
compagnés d’une note ma-
nuserite de Ambassadeur
lui-méme.
Toutes les pistes suivies
lundi par les voitures de po
lice et des hélicoptéres n’ont
s’emble-t-il, abouti & aucun
résultat. L’Ambassade de
Suisse a recu de nouvelles
assurances du Gouverne-
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es Recues |
de l’'étranger
INTENSIFICATION DES. RE-.ment brésilien’ revétant que
tout serait fait pour obtenir
la libération du diplomate le
plus tOt possible.
Les autorités brésiliennes
connaissent les risques que
court M. Bucher et savent
qu'il est aux mains d’hom-
mes déterminés et préts 4
mettre & exécution leurs me
naces_ Celles-ci sont conte-
nues (sous une forme cepen-
dant modérée) dans le tract
laissé sur les Wieux de i’enlé
vement et qui constitue jus
qu’& présent le seul docu-
ment authenique venant des
révolutionnaires de l’avant-
garde populaire.
Le tract affirme que le
put de lopération est d’ob
tenir la lbération des cama
rades prisonniers pour quils
ne meurent pas comme Joa
quim Camara Ferreira sous
la torture.
Dans leurs pages da†infor
mations les journaux pu-
blient de longues et nom-
breuses dépéches sur 1’enlé-
vement et les détail< des o
pérations policiéres massives
conduites dans toute la ré-
gion de Rio et sa périphérie.
Mais aucun journal ne donne
le texte du tract laissé sur
.la place par les hommes du
commando Juarez Guima-
raes de Brito, aucune radio
n’a méme mentionné la dé
couverte du tract sur les
lieux de l’enlévement.
En revanche, les journaux
publient avec de nombrex
détails la mort, samedi der
nier & Sao Paulo, de deux.
membres des groupes armés
de Vex-capitaine Carlos La-
marca, responsable de lenlé
vement du diplomate Suisse
Les deux terroristes, selon
la police, ont été tués au mo
ment ot ils allaient étre ar
rétés. Les ravisseurs de M.
Bucher pourraient accuser
la police de les avoir abat
tus de sang-froid, comme
dans le cas de Joaquim Ca
mara Ferreira, et durcir d’
autant leurs conditions.
EXXX
LONDRES (AFP)
La déeouverte de nouvel-
les réserves de gaz naturel
dans le Yorkshire ont été
annoncées mardi par Home
Qil of Canada, BP Petrole-
um et le gaz Council dans
le Yorkshire. Ces réserves,
situées & moins de 20 km de
Lockton pourralent permet-
tre une extraction quotidien
ne de plus de 600.000 métres
cubes. C’est la troisitme
nappe de gdz naturel décou
verte dans la région, ot se
constrult en ce moment 1:
usine de traitement
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DECLARATION DE L’OBSER
VATEUR DE LA FEDERA
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DES DROT DE L’HOMME
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AGENT : DON MOHR SALES CORP.
RRRPRPAYATATL AEE
Le procés de Burgos est @eOasteaote
fi
ra
en réalité celui d’une orga-
hisation de résistance au
Franquisme, a déclaré mardi
soir Mme Giséle Halimi, dé
léguée par la Fédération In
ternationale des Droits de 1’
Homme comme observateur
judiciaire au procés. des sei
ze nationalistes basques. Par
lant & une ~ conférence de
presse, elle a affirmé que les
accusés avaient tous été tor
turés. Ce que lon pourrait
reprocher d’aprés le dossier,
a dix d’entre-eux, a ajouté
Vavocate francaise, c’est seu
lement un délit d’opinion et,
pour certains, une détention
d’arme. Quant aux six au-
tres qui risquent la peine
de mort, il n’y a contre eux
aucune preuve. Certains élé
mentsdevraient méme jouer
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TRANSMISION
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NERA IOEIOEIOE IRI I IIASA SATIN SP TA
Voici an b : au Cadeau de Noél
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en leu rfaveur. On ne peut
reprocher' & ces hommes et
a ces femmes que d’étre des
militants politiques a souli-
gné Me Halimi.
On n’a pas laissé parler
les inculpés aussi libérément
qu’on a pu le dire, et je
crains en outre qu’aprés le
verdict, leurs avocats, qui
ont presque tous été dépor
tés ou internés dans le pas
sé, ne fassent Vobjet de me
sures administratives ou pis
a-t-elle conclu,
Daniel Mayer, Président
de la Fédéraion Internatio-
nale des Droits de ’Homme,
a de son coté appelé & agir:
sur Vopinien publique inter
nationale en faveur des in-
culpés du procés de Burgos.
BROWN -{
ECONOMIQUE
MONOBLOQUE
“MERCREDI 9 Décembre 1970
«LE NOUVELLISTE>
Féte des Bleus a la Faculté des
A 1ohds Ro Julien, PL Ger-
main, Yo Bistraite, Wo Bien
Aime, I ‘Thermidor du ¢o-
mite de reception amoree -
rent Je copienx buffet prepa
reéoen da etreonstanee
Apres te premeir tour du
buffet Vetudignt PoP. Char-
les enosa qual té de dirige mnt
de da féte prononea une adres
wn
i An
he
ae
PROPR
-RHUM BARBANCOURT REPUTE D:
se nux Bleus ow il leur fit
comprendre Vuniversalité de
Venseignement quwils vont re
eevolr a la FL. D. S.
Egviement animateur de la
fete P. P. Chorles devait sus
pendre wn moment le cérémo
nial pour demander une mi-
nue d'attention a la mémoire
du professeur de Math. Y.
(Sulte de la lére page)
Ogez tombé l'année derniére
& la suite d'un complexe car
dinque. HU rappela que Y. O-
vez fut yn membre de la mis
sion cullure franca se qui a
enscigné pendant (3) ans &
la FLD. 8.
Un moment assez sublime
de la féte fut encore le bap
téme des bleus.. Dans un ges
LA MONTRE SUISSE
DE RENOMEE MONDIALE
[ETAIRE : GEORGES
Le Soleil
SE TROUVE AU MAGASIN
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cate itty el atta aa AY
4
pd we eau.
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Chercnez ta section correspondant au
et vous trouvere2
satire de natssance
vous fignalent les autres
VOTRE HOROS
Par Frances Dr a
DELECTABLE ! TOBLERONE
Ce chocolat au lait, amandes et miel
si appréciable dans le monde entier
J
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COPE
he
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juur de votre anniver
les perspectives que
pour demain.
ay
5 et See
(ate
wae os
Drott de reproduction totale ou parttelle rése7veé.
Propriété King Features
Syndicate — Exctusivité
«LE NOUVELLISTE>
JEUDI 10 DECEMBRE 1970
21 MARS au 20 AVRIL (BE-
LIER :
Les progres sur le plan du
travall ou de Vargent peu-
vent étre un peu plus lents
mis la lutte sera pius inté
ressante. Accueillez idées nou
velles et surpestions construc
tives.
21 AVRIL au 21 MAT (TAU-
REAU)
Ajustements, — révisions, sl
tuations inattendues se pre-
senteront Prenez-les avec
philosophie et orientez judi
cieusement vos forces
92 MAI au 21 JUIN (GE-
MEAU®)
Vous pouvez dormir sur
vos succés passés mais pas
trop longtemps. Reveillez-
vous car si Vinitiative vous
fait défaut, vous @fes cer-
iain de régresser.
92 JUIN on 23 JUIT LET
(CANCER)
Votre don de mener a
bien les taches difficiles, de
dominer les situations inal
tendues ou délicates, sera
mis maintenant a Vepreuve
Soyez pré! a laction
24 JUILLET au 23 SOUT
(LION)
Les questions personnelles
vous troubleront. Etudiez-les
calmement et compl4tement
Peut-@tre exagérez-vous cer-
tains détails. Il n'y a pas
lieu de vous inquiéter.
24 AOUT au 23 SEPTFMBPE
(VIERGE)
Voici le moment de yous
servir de vos dons de prévoy
ance, de batir un program-~
me, de réorganiser avec des
méthodes modernisées ou
complétement nouvelles. Ti-
rez-en le meilleur parti. .
94 SEPTEMBRE au 2° OCTO
BRE ( BALANCE)
Evitez une tendance 4 1’-
{mpulsivité. Pas de jugement
nhatif et ne sautez pas & des
conclusions baclées ou vous
commettriez de facheuses er
reurs, ., wo
24 OCTCBRE au .22 NOVEM
BRE (SCORPION) :
Attendez-vous & une Ccerr
taine opposition. Si vous étes
préparé, vous laffronterez a
vec davantage d’aisance.
23 NOVEMBRE au 21 DECEM
BRE (SAGITTAIRE)
Prudence dans les ques-
tions quotidiennes et un peu
plus dans les situations bi-
/sarres ou inhabituelles. 1)
faudra peut-étre modifier
certaines méthodes
22 DECEMBRE au 20 JAN-
VIER (CAPRICORNE)
Agitation intérieure et vi
ve anticipation vous fe-
raient sortir du bon chemin
dans la pensée comme dans
laction. Faites un effort spé
cial pour ne pas dévier ce
votre route
21 JANVIER au 19 FEVRIER
(VERSEAU)
influences contrastées vous
apportant avantages et desa
vantages. Etudiez avec soin
toutes les situations avant de
prendre vos décisions.
20 FEVRIER au 20 MARS
(POISSONS) .;
Bonne journée si vous €-
tes prét a agir, bien organt
ser, raisonnablement méthodi
que avec pourtant une intel
gence assez souple pour ac
cepter des méthodes et des
idees nouvelles et réalisatri-
ces,
SI VOUS ETES NE AUJOUR
D'HUI :
Vous avez une brillante i
magination et un grand appé
tit de savoir La recherche
vous plait et vous connaitriez
un grand succés dans le do
maine de la science ou de
la littérature. Vous étes ex-
trémement divers et pourriez
monter trés haut que ce soit
sur le plan des affaires ou
des arts, Dans le premier,
voug pourrez étre un direc-
teur’ q’entreprise ou un fi-
nancier de grande classe ;
dans le second un grand mu
sicien QU auteur dramatique
Caractéristiques, a\dominer -
sénsibilté “extessive et goat
Gangereux pour le jeu.
Naissunce ae César Franck,
compositeur de musique.
J
AAR
‘
teeta 1 U
ete rttterti ge aurryettngetnytteategnenyereattyerigeteth tea ttgntggtteettgnte tte antg teeta ategnteetea teeta getter tater Innitty
te cérémonial chaque bleu,
sous la flamme des cierges te
nues par leurs marraines M.
Monosiet et M. Ph, Auguste
chaque bleu recut un crayon,
symbole d'outil de ’ingénieur.
S'ensuivit le «Clearing» des
téles avec le matériel néces-
saire ciseaux, -tondeuses,
poudre magique. etc.
La partie, art stique a été
réussie dans l’ensemble. Bien
agrémentée par les blagues
et les piécettes a signaler la
fameuse «Gison» interprétée
par le quartuor : J. Lorthe,
Jr Lescouflair, C. Préval, A.
Verna; elle fut génée cepen-
dant par l’action de l’assis-
tance surch7uffée et diffici-
le a se contenir. Les propos
plutét forts de A. Verna et
de A. César et la frappe étin
celante de Bossa ont permis
de maintenir la gaieté néces
sare jusqu’a Ja derniére mi-
nute. La cHentéele féminine si
pauvre aA la Faculté des
sclences « montré, en dehors
du bulfet, son talent dans la
partie artistique également.
En effet, M. Ph. Auguste.
M. Monosiet ,L. Duval, V. Jo
licoeur impeccables dans Jeur
tenue paysanne ont été d'un
grand appui a la chorale.
La «out of sights M. Mono
siet ne se surpassant dans le
noeéme «Petit baiser» de Rf.
Philectéte a réussi & secouer
le bleu Noel pourtant assez
corpulent.
V. Jolicceur a été trés gou
tée dans Ja chanson de Bar
bara «Dis quand reviendras-
tu ? Il faut lui en étre uré
de s’étre si bien tirée et aus
si louer Vaccompagnement
improvisé el réussi du grou
pe Bossa Combo. Bravo 4 lor
ganiste !
ao
SAT a B
A 12 h 45 les bleues, Giséle
P. Antoine et Solange Dor-,
céan ont ét quittes pour quel
ques bonnes minutes. de sus-
pense quand P.P, Charles an
non¢a la phase de «déshabil-
lage». A ce propos il est pon
de rendre un hommage & la
valeur morale de l'étudiant
Gérard André (Wawa) qu’ a
exécuté, avec une,, attitude
exemplaire les consignes de
circonstance. a
La féte se termina 4 1h 25
Avis Matrimonial
Le soussigné Gérard Lau-
rent, déclare au -public en gé
néral, au commerce en parti
culier qu’il n’est plus..respon
sable des actes. de son épou
se née Daremise Etienne. -U-
ne action en divorce devant
lui étre intentée pour catse
d'adultére.
Boston 3 décembre 1970
Gérard Laurent
;
LAR ADA
Lae
"gad PR he
scien
0}
ish a &:
ces
sur les notes joyeuses et in-
lassables du groupe Bossa
Combo, fears :
Et les étudiants Jr Lescou
flair,-et C.-Hlisma .véritables.
Préfets de discipline de.la fé
te depuis sa préparation jus-
qu’a se réalisation purent
prononcer un
gement. —
Le Comite. d’Qrganisation
réellement satisfait, adresse
ses sincéres ..remerciements,
au corps professoral, aux Mai
sons de Commerce, aux étu-
diants R. Rimpel, Roro Ri-
chard, F. Métellus, E,. Lamo-
the, J. Salgado qui ont accep
té la délicate mission de tou
cher le publ.c.. z
Les remerciements se re-
nouvellent 4 l’endroit de Mon
sieur Olaf du. Groupe Bossa
Combo, & tous les membres
du groupe Bossa, enfin’ 4 tou
tes les personnes qui a un tl
tre ou & un. autre ont aidé A
la réulisaticon de cette féte.
Bat
WRABLABRVEVVN SS
Avis aux Commercants
de la Place
Ulest porté a la connaissance des Ktablisse
ments commerciaux, que Ja Fish Industry of
Haiti, S.A met A leur disposition ses chambres.
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U LAIT SUISSE AVEC AMANDES ET MIEL
Discours du président de la...
(Suite de la lére page)
Aussi, sans vouloir souses-
timer Ja vocation de pilus
d'un, nous avons tenu quand
méme 4 vous habiller de la
peau d'un futur médecin a-
fin que parmi nous, il n’y ait
pas des ¢léves mais des € -
tudiants. C'est pourquo’.
nous vous invitons a4 voir
dans la féte des Bleus non
pas une simple tradition,
mais plntét une Initiation
au méme titre qu’une initia
tion maconique ou sacerdo
tale. En effet, cette féte n'est
-elle pas l’équ valent des cé
rémonies aui devaient avoir
lieu lors de ladmission des
nouveaux membres des cor-
a : na,
RUSSO & CO.
Vous présentent
3 membres de Ja famille
Bulova
La Montre Caravelle
La Bulova
et
La Montre
porations occultes et ésoteri
ques de l’'Antiquité ou de Vor
dre des Temptiers, des ma -
cons du temps de Salomon,
Et encore, n’est-elle pas
f le des traditions sacerdota
les des couvents du Moyen-
Age qui, eux-mémes, ont été
a Vorigine des Universités.
Voila pourquoi la Féte des
Bleus demeure une tradition
universitaire internationale
épousée par notre Faculté de
puis prés de 13 ans.
Notre ambition cette an-
née, c’est de faire miroiter de
vant le bleu la personnalité
et les devoirs d’étudiant et
de futur médecin sans les -
Accutron
RUSSO & CO.
Rue Bonne
Foi no. 17
P.O. Box 38
Tel: 2-1336
: Ville, soit A Bourdon,
quels il devient insolite dans
le monde médico-social. Pour
cela, nous avons essayé de
trouver un dénominateur
commun & toutes les peines
physiques et morales de cet
te initiation. Et ce dénom. -
nateur commun c’est le
«Symbolisme> sans lequel la
Féte des Bleus perdrait son
vrai Idéal.
Ainst vous n’avez sans dou
te pas pensé qu’en vous dé -
pouillant de vos cigarettes
nous avons voulu faire souf-
trir votre économie pour qu’
& Vavenir vous soyez dispo -
sés A offrir vos soins volre mé
me des médicaments & un
malade dont la vie dépend
. de votre générosité. Vous n'a
vez pas pensé également que
la chemisette ou la blouse
qu’on vous a fait nouer au -
tour de votre bras doit vous
rappeler que .vous devez é -
tre disposés a utiliser méme
Je tube de votre stethoscope
pour ligaturer le membre
d’un accidenté qui saigne a-
bondamment dans la rue. De
méme si on vous a demandé
denlever vos chaussures dés
le début de la féte c’est. pour
symboliser la pureté que
vous devez emprunter avant
de pénétrer dans notre al-
ma mater. .
Par ailleurs, nous voulons
croire qu'il n’y a pas. un seul
parmi vous qui n’ait pas été
tondu et celui-la aurait été
* {ndigne de. porter notre blou
se. Car n"oubliez pas que le
Doyen, le jour méme devo
tre rentrée, vous a appris
que cette Faculté est le tem
ple du. savoir. Il est donc né
cessaire que tout prétre appe
1é A précher dans .ce temple
part, si vous aviez.eu les che
veux, ébouriffés,et le visage
sali A la peinturgset 4 lami
don c’est pour que vous n’a
yez pas a vous plaindre. d’é-
tre oblicés d’allef sans gran
de toilette au Gnevet dun
malade aui comrte des mi-
nutes pour mourir d'un shock
a affermer
On.demande & louer ou.a.
affermier une bonne maison,
nun meublée, de 3 ou 4 cham
bres a coucher, soit & Pétion-
r soit
ans lea hauteurs de Port-au
Prince.
-Bladvessers.auu;No~24--Ruecdant
Roux ou Bonne Foi & Port-au
cette Faculté. °
allergique & la pénicilline
par exemple.
Maintenant la derniére
partie de cette féte vous re-
vétira de votre peau d’étu -
diant en médecine. Car no-
tre faculté a ses tabous, sa
hiérarchie, ses traditions
que vous devez agcepter --et-
respecter. Or, vos habitudes
de collégiens et de Iycéens
représentent .& nos. yeux des
parasites..psychologiques qui
ne pourront. étre. abrités sous
le méme toit que nous. C’est
pourquoi, le: Doyen, conscient
de la gravité du probléme 2
délégué Viéquipe des épidé -
miologistes de la-3éme année
afin de..détecter tous les cas
suspects. Ceci, dans le but
de prévenir par une prophy}
laxie adéquate la contamina
tion des ainés. o
Aprés un travail acharné
et fructueux, les..épidémio-
logistes ont, découvert cer -
taines entités pathologiques
qui sont .justiciables d’un
traitement radical définitif.
Citons: la «débraillomanie:,,
Vimpertinentia frequentii .
l’saphromanie parasi
taires, la «barbomanie i -
mitative>, le tabagisme clan
destin pendant les. cours, la
borlettese épidémique récur-
rente aigue», la «minijupose
provocatrice- chronique» etc.
Alors devrons-nous acecep-
ter que: de « telles . tares--:se
greffent si scandaleusement:
a la personnalité psychologi
que: des fils d’Busculape-?:.:..$2-.
Non,:-car contre les antigé
nes. de*tes tares nous som -
mes: les véritables.anticorps
et nous déclencherons . une
réaction anaphylactique telle
|recoive Ia tonsure. D’autre qu’aucun antihistamimique de
synthése ne saura controler.
Ainsi, sur le feu de la bou
gie:qui symbolise la lumiére
intellectuelle vous allez récl
ter.’agte de contrition des
Bleus.-. ‘
«Grand Eusculape, je me
recennais encore indigne
d’entrer dans votre progé=.
niture spirituelle si je n’en- _
terre pas au cours de cette’;
initiation tous les préjugés
et toutes les habitudes de-
ma vie profane. Je promets
en outre de me préter & tou
tes.Jes mesures thérapeuti -
ques ou juridiques qui pour-
raient éventuellement. étre
prises contre mol dans le
butyde meériter les avanta ~
ges intellectuels et sociaux
Janta iA bénéfigier de
Amen.
oa be Je oe
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Yves le vendredi 11 décem-
bre 4 6 h AM pour te repos
de ame de la Défunte.
Cette annonce tient lieu
dinvitation aux parents eta
mis,
Ce 3 Décembre 1970
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te,
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«LE NOUVELLISTE>
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*
MERCREDI 9 Décembre 1970
INSTANTANES†~~~
(Suite)
Homs sulvent :
Mudume Grover C.-Boling 8
Monsieur et
R., Le Révérend Pére Barrow MOSCOU (AFP)
et son épouse, Monsleur Tho
Dygurd ect son épouse.
Ces dix ¢trangers sont repar-
(is pour les Etats Unis hier
mus J
La Pravda accuse ce matin
Israel et les Etats Unis de
trainer dans l'espoir de voir
matin. A Vaéroport, ils furent entérée la résolution du Con
salues par le Révérend Pére seil de Sécurité concernant le
Octave Lafontant, Curé
Darbonne et par plusieurs
uulres membres de l’Eglise E
piscopale. J
X XXX
Mier matin, est paruie pour
la Floride Madame Suzanne
Mangones. Elle sera de retour
dans quatre jours.
Le commercant Georges
Dacarett, qui est parti a des-
{inat on de New York Ie mé
me jour, nous reviendra au
début de la semaine prochal-
ne.
xXXX
Monsieur Roland Brulotte,
un professeur canadien, est
arrivé au pays lundi - soir.
Nous lui souhaitons la bien-
venue et un excellent séjour.
I] passera un mois en Haiti.
Monsieur Brulotte logera &
Hotel Plaza.
XXEKX
Hier matin, par un ayion
de la Transcaribbean, est par
tie pour New York Mademoi-
sele Ginette Décius. Son pré
nom constitue le motif dela
jolie broche qui ornait son
corsage. Alors que j’expri-
mais mon admiration pour le
bijou, je vis sour re la belle
voyageuse.
exécuté n’est pas loin,» me
dit-elle. Et je fus agréable-
ment surpris d’apprendre
que "homme qui se tenait
derriére elle, et qui écoutait
d'un air modeste les qualifi-
catifs sincéres que m’ava‘t
inspirés cette broche, n’était
autre que Jean - Baptiste Pé
riclés, un réel orfévre en la
matiére.
XXXX
Le séjour 4 San Juan, Por
to Rico, de Monsieur Elie Tur
guemann n’a duré que deux
jours. Monsieur Turguemann,
qui est rentré au pays hier
matir, est le Chef de la Mis-
sion Technique Israél’erme.
XXXX
Hier rffatin, sont partis
pour Amarillo, Texas, en vue
d’y passer la Noel, Je Pasteur
Walter Crow,. sa femme, et
leurs trois filles Lori, Juli, et
Keli. Cette derniére n’est 4-
gée aue de quelques semai-
nes. Lori et Juli, deux fillet-
tes denviron neuf et sept
ans. parient créole, franca’s,
et anglais. Elles sont si sym-
pathiques. si charmantes,
aun emniové de Vaéroport
aii m'n demandé de taire son
nom. n'a on s’emvécher de
leur offrir deux magnifiques
pounfes indigénes. Le Pas-
teur Walter Crow annartient
A l’Relise du Nazaréen.
Centre Médical 27
Chemin des Dalles
Conférence du Mercredi ¥
Décembre 1970 a 8 h p.m. «La
HATI et son oeuvre en Hal-
tii. par le Dr Mortimer Har-
ris. :
de régiement du confit Pruche-
Oriental.
Tel Aviv et ses protecteurs
de Washington tentent mani
festement de trainer, affir-
me le journal escomptant,
peut étre, que la s.tuation de
ni paix, ni guerre se prolonge
ra indéfiniment, permettra
Venterrement de la résolu-
tion du Conseil de Sécurité ©
de Novembre 1967 et contrain
dra les Etats Arabes a accep
ter le fait accompli de l’uccu
pation israélenne de leurs
territoires écrit le quotidien
moscovite, cité par l’Agence
Tass.
XKXX
SAIGON (AFP)
Les defenses anti - aérien
nes vieveuug Ont adattu mar
a2 UN Dewcupre.e umericain
dopservauou UH-6 qui sest
ecruse el a ete detruit Guns
la roviuce couere dae Binn
‘Tnuan, a envicun cent cin-
quanute km au Nord st de
Daigo, @ annonce Mercredi
le VoImManaeMent americain
Lun des deux memoreg d e-
quipage a eve tue et quire
Qiesse. Pendant la nuit de
murdi & mercredi les artil-
leurs du Front Nationai de Li
Conference
au CKESHS
Jeudi 10 Décembre 1970 a
7 iH. 30 P.M. aura veu au lo
cal du Centre de Recher-
ches en Sciences Humaines
et Sociaies la grande Ouver-
ture des «Jeuais du CRE
SHS» (Année Académique
1970-1971). En cette occa-
sion, le professeur Rony Du
rand, Docteur en Sciences
Economiques de l’Universi-
té de Paris, Chef du Dépar
tement des Sciences
Economiques et des Statisti
ques au CRESHS prononce-
ra la Conference intitulée
«Stratégie du Développe-
ment économique d’Haitir.
Les Professeurs, les Diplo
mates, les Officiels du Gou-
vernement, la Presse, les E-
tudiants, le public en géné-
ral sont cordialement invi-
Bienvenue & tous.
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F
- 1)
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4) .
Avenue Christophe et Rue 6
beration onl bombardé a la
Roquette ou au mortier six
positions ou installations a-
meéricaines et sud vietnam en
nes sur Vensemble du terri-
toire a ajouté le porte parole.
KXXEX
NATIONS UNIES (AFP)
Par 30 voix contre vingt
deux et cinquante absten-
tions l’Assemblée Générale a
reconnu que le peuple de Pa
lestine a droit a légalité de
Droit et & Vautodétermina-
tion contormément a la Char
te des Nations Unies.
L’Assemblée Générale a é-
galement déclaré mardi que
le respect ent.er des droits
inaliénables du peuple de Pa
lestine était un élément indis
pensable de l’établissement
d’une paix juste et durable
au Proche Orient.
Cette résolution avait déja
été approuvée par 46 voix
contre 19 et 37 abstentions le
3 Décembre par la Commis-
sion Politique spéciale au
cours du débat sur le rap-
port de l’Organ’sation de 1’O
NU aux réfugiés de Palestine.
L’Assemblée Générale a dé
cidé que cette résolution ne
constituait pas une question
importante soumise 4 la ma-
jorité des deux tiers. ,
XXKXX
HANOI (AFP)
Une délégation de l’Associa
tion des étudiants améri-
cains, qui séjourne actuelle-
ment au Nord Vietnam pour
établir un Traité de paix a-
vec le peuple vietnamien au
nom des étudiants des Etats-
Unis dénonce, dans un com-
mun‘qué publié mercredi le
meurtre récent a Quinhon
(Sud - Vietnam) d’un_ colé-
SENSATIONNEL!
‘SENSATIONNEL!
BIENTOT, SOUS LE CIEL
MERVEILLEUX D’HAITI
DANS UNE: AMBIANCE
MEXICAINE
Nuit Internationale
1970
Ce sera certainement le
great event de la saison, que
vous offrira cette année en-
core, le Ciub des Femmes de
Carrieres Libérales et Com-
merciales de Port-au-Prin-
ce. _
NUIT INTERNATIONALE
1970 !
Une ambiance de vaité dans
un décor f€erique !
Des costumes de toute beau
té, d’Asie, d'Europe, d’Ameri
que, d’Afrique et des Antuil-
les, qui seront portes avec
élégance par des jeunes hai
tiennes, spéciaiement en-
trainées par la grande cho-
régraphe Lavinia Williams!
Cwsine haitienne et mexi-
caine!
Danses folkloriques!
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enchantement un groupe
MARIACHI, venant tout
droit du Mexique nous ap-
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fertes par des maisons de
commerce et des établisse-
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Cours semi-Intensif (lere Année : Janvier - Juillet
—
BATA haa Maa AANA ada adalah
gien sud - ‘veltnamien
Wn soldat américainy
“Aprés avoir affirmé qtie ce
meurtre n’était pas un inci-
dent isolé, le communiqué a-
jJoute . en tant qu’étudiants
qui furent témoins:l’an der-
nier, du meurtre de quatre é-
tud ants a l'Université dE-
tat de Kent et de deux étu-
diants de Etat de Jackson,
et qui chaque jour appren-
nent d’autres meurtres de la
police contre les panthéres
noires, ces actions ne nous
surprennent pas.
Nous sommes plus convain
cus que jamais, déclarent
d’autre part ces étudiants a-
méricains, que tout le peuple
vietnamien ne souhaite rien
dautre que la paix, l’indé-
pendance et lauto-détermi-
nation, qui ne peuvent étre
obtenues que par le retrait
complet des troupes améri-
caines.
Cette délégation est compo
sée de onze membres (dont
deux jeunes filles) pour la
plupart Présidents des divers
mouvements quiv composent
lAssociation Nationale diri-
gée par un jeune noir, étu-
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légat‘on-compte séjourner u-
ne ,quinzaine de jofirs au
Nord - Vietnam.
xxEXX
SAIGON (AFP). —
.« Des combats ont éclaté
mardi, & 20 Km. de Saigon,
tandis que dans le Delta les
opérations de ratissage se
sont poursuivies, causant de
lourdes pertes aux forces
vietcong, a déclaré mercredi
le porte - parole de l’Armée
sud-vietnamienne.
Une trentaine de vietcongs
ont été interceptés aux por-
tes de la Capitale, dans la
Province de Gia Dinh, par
une compagnie de rangers
sud-vietnamiens, Malgré la
de lengagement,
qui n’a duré que 10 minu-
tes, les forces gouvernemen
tales, soutenues par des tirs
a partir dhélicoptéres, ont
tué 10 ennemis et fait pri-
sonniers sept autres, sans
subir aucune perte.
D’autre part, d’importants
combats se sont déroulés
dans le Delta ou ladversai-
re a subi de lourdes pertes,
a déclaré le porte-parole.
Le bilan des opérations qui
se poursuivent dans la forét
de U Minh, zone marécageu
se devenue une importante
base opérationnelle viet-
cong, et dans la Province de
Kien Hoa, située &4 70 Km de
Saigon, fait état de 160 en-
nemis tués dans la journée
de mardi.
X XXX s
MANIFESTATION
A WASHINGTON
WASHINGTON (AFP)
Une quarantaine de jeu-
nes, pour la plupart arabes,
ont manifesté mardi aprés-
midi devant la Maison Bian
che contre le Roi Hussein de
Jordani en visite 4 Washing
ton.
Certaines des
brandies par les
tants accusaient le Souve-
rain hachémite d’avoir été
le boucher d@’Amman, en
comparant la répression de
la rébellion palestinienne du
pancartes
manifes-
mois de Septembre dernter
au massacre de My Lai.
D’autres pancartes procia-
maient : Vive la Révolution
Palestinienne.
En raison d’une
nance municipale
men passée, les. manifes-
tants se sont vus_ interdire
le trottoir qui longe les gril
les de la Maison Blanche et
ont da se rassembler de Vau
tre coté de l'Avenue de Penn
sylvannie, dans le Square La
fayette. .
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VI SSSSSSLASAS Af
4s M-Ames, Hotel
' LEnvers de la Mort
(Sui . de la 48me page)
Les deux détectives sorti -
rent pour offrir une place a
Cocotte, dont le sourire, un
rictus grimagant signifiait
son triomphe. Tel guédé, ce
dieu de ia plaisanterie, elle
salua : Monsieur-Dame, la
société, en esquissant de ses
mains desséchées un geste
Jarge et comique.
— Psip! Psip! dit le ser -
gent, pour mettre fin 4 sa
jubilation.
Mais Cocotte dévisagea Jac
ques Bontemps :
— N’est-ce pas, c’est ici que
je devais vous rencontrer,
dit-elle en un créole pitto -
resque et plein de gaité.
Interrogée par Modé, dont
en ce moment la courtoisie
parut exquise, Cocotte racon
ta comment, un soir (elle
dit une nuit) Jacques amena
Germaine dans un bosquet, â€
non loin du centre de Tho -
“mazeau. Il évoqua sans mé -
nager la pudeur de ces in -
terlocuteurs la scéne d’a -
mour qui s’en_ suivit, le dé
part de Jacques qui repen -
dant retourna peu aprés, et
retrouva Germaine étendue
dans la position ot il la -
vait laissée, étendue sur le
sol, la robe en désordre. En
suite, vint la lutte a la fin
de laquelle la:jeune fille fut
assallie par son amant.
Naturellement, plus d’u -
ne fois au cours du récit,
Madame Marcel rageuse,é-
chevelée, Vinterrompit. Ain
si, sa déposition dura plus
de deux heures. A la fin, el-
le se tourna vers Jacques et
ricana.
— Mais pourquoi, dés votre
arrestation, n’ayvez-vous pas
révélé l'auteur du crime.
A nouveau, Cocotte rica -
na. A Thomazeau, dit - el -
Je, on la persécutait, en re-
fusant de la _ nourrir: Je
mourais de faim chaque
jour, dit-elle. Tandis que,
dans la prison, au moins
deux fois par jour, elle man
geait, sinon & sa faim, mais
assez pour ne pas étre affa buts — 2 Dorsainvil,
mée, comme a Thomazeau.
Done, elle préférait Ja pri -
son de Port-au~Prince 4 la Pierre, Beiotte,
liberté a Thomazeau.
Votole bee conclut-elle,
’étais libre de mourir de
faim.
Messe de Requiem
@ anniversaire
A Voceasion de l’anniver-
saire de la mort du regretté
EDGARD DALLEMAND, son
épouse et ses enfants font
chanter une messe de souve
du Sacré-
Coeur de Turgeau le samedi
12 décembre 4 6:00 a.m. pour
nir en JlEglise
le repos de son ame.
Cette annonce
dinvitation
amis du défunt.
Le 9 décmbre 1970
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froidissement, bronchite,
toux, mal de gorge et méme
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cot, ,Argélus, Jean, Boursicot
‘Calixte, Dély, Jn Marie, Gas-
pard, Fanfan, Benoit, ,Vorbe,
Nazaire 1 but.
Hier soir, au Stade Sylvio
Cator, le Racing a rermporté
une pénible victoire sur Ex
celsior par 1 but & zéro. Ce
fut un match de niveau tech
nique trés bas et 5000 specta
teurs présents, ne manqué-
rent pas de siffler les 22 ac-
teurs pour les nombreuses
passes 4 l’adversaire, les drib
bles sans inspiration, et en-
fin le manque de percant des
divisions offensives.
COUPE ACCRA : 1 Emma-
nuel Sanon 33 points.
2 — Philippe Vorbe 32 pts
3 — Bernard Audal, Théo-
dore Jn Bapt ste, Alix Paul
noc, Jean Paul, Rony Pierre,
31 points.
4 — Ernst Jn Joseph 30 pts
5 — Guy Dorsainvil, Hervé
Brice, Bermilus Cadet, .29 pts
6 -—— Wilner Nazaire, Yves
Gaspard, Wilfrid Louis 28 pts
7 — André Dély, J. C. Ro-
mulus, 27 points.
8 — Pierre Bayonne, Guy
Francois, Roger St Vil, Jn Ma
rie, Paul Jacques, Guy Laro-
gs liére, Roosevelt Jean, “rnst
Belotte tous a 26 points.
Seuls les quelques arréts
parfois miraculeux de Jean -
Claude Désir, le gardien de
VExcelsior apportérent
note de satisfaction dans ce
match, ott les défenses eurent
la plupart du temps le pas
sur les attaques. Le Racing
domina le plus souvent, mais
ne réussit son unique but
qw’A 15 minutes de la fn par
Nazaire.. COUPE 4 SAISONS :
(Meilleure attuque) 1.- Don
Bosco de Pétionvlile, 11 buts
—- 2. Violette 9 buts — 3. Ra
cing, 8 buts. 4— Aigle Noir,
6 buts — 5. Excelsior, Etoile,
5 buts. .
LES EQUIPES -
RACING — Duchatelier (5)
— St Jean (5), Nazaire (6),
D. Antoine (5), Auguste (4)
— Dorsainvil (6), Théo (5)—
E. Antoine (5), Domingue (4)
E. Plerre (4) puis Caspard
(4), Léandre (4).
COUPE PIERRE 0. GABRIEL
(Meilleure défense)
1. — Violette 3 buts encais
sés — 2. Excelsior, Don Bos-
co 5 buts — 4. Aigle Noir 7
puts — 5. Rac’ng. 8 buts —
6. Etolle, 14 buts.
EXCELSIOR — Deésir (7),
— Delfils (5), Brice (5), Mi-
chel (4), Destiné (4) — Lai-
bhen (4), Gaspard (5) — Jn
Joseph (4), E. Jn Baptiste
(4), Jh Marie (6), Naudy (4).
Dambreville (3).
Carnet Social
Cest. avec u reei plai-
sir que nous’ saiuons ati-
yourdiu Y Vecemmre Lan-
tuversale ae Nalssalce dau
peul keMY, Charmant fs
ue M. mopert Pirrmmn et
wime nee Joceiyne MiLLS.
Nous protitons de cee
heureuse occasion pour pre
senter nos sinceres comph-
ments a ses pere et mere M.
kopert Pinnnk et Mme. et
Laroche, 2 {0s voeux de robuste sante
Blis- a Remy.
. tl
LES CLASSEMENTS
COUPE PRADEL — 1 Violet
te 8 points — 2 Don Bosco de
Pétionvlile 8 points — 3 Ra-
cing 5 points — 4 Aigle Noir
5 points — 5. Excelsior 3 pts
— 6 Etoile 1 point. -
COUPE RNM — 1. Sanon 5
St Vil,
Cadet 3 buts — 3 Raphael,
Guy Francois, Théo, Audal,
anne cera Tenn arayeetaeeeengerteyatngetteentngneceqetteaeeenget terete qntteaeteneeteeqactegd ter esteq ett
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