![]() ![]() |
![]() |
UFDC Home | Search all Groups | World Studies | African Studies | Jean Marie Derscheid | | Help |
Material Information
Notes
Record Information
|
||
Full Text | ||
Territoire de RUMO'ciL'-E q2. LROD1 CTI CI*I. A. DC)'-%"-TW2 C~ CART% A ..& 6t . 0 La carte du territoire du t.r- anika est jointe au present rapport renseigrant: a) les limits des circonscripticns indignes: nom s des chefferies et leur nombre de contribuales. b) toutes les rivi-res et cours d'eau evec leurs noms ( il n'y a pas de chutes ni r-pides) c) les routes (achev`e ou prcscue'l en trait plein d) les pistes indigenes ou tronmon de routes a 1'etude ou en construction. e) lee gites et camps servant au Service i,.Jdical pour les prospections Maladie du so:raeil f) les marais g) les forces ou savane b oie. h) liite -vec le Territoire du ururi, avec 10 Territoire dtUsa. i) linite avec o Te*a:nike Territory j) Postoc dicbservatiros -ladie du co:3oil: ;iagara, Rumonge et Nyanza. Il est rcnseig:- en outre sur 1i. carte du Territoire routes les concessions agricoles accordees et en :exloitation. 20 Renuseigneuents utiles au point de vue de la mise en valeur agricole et indus- trielle du Torritoire. a) Possibilitc d'utilisatiorn des chutes et rapides: II n'y a ni chut s ni rapides Cdans 1 Territoire 0) b) Pour le calc.l du dibit des rivibres, vu les changements constants en saison des pluies, scion sa qu.antit d'eau torbde en m.ontagne le calcul en est asseZ difficile, surtoour pour obtenir un chiffre exact et come il n'y a jamais eu d'observationrs a ce 3:t, je pense qu'i sorait utile de faire dtabord des Jchelles d'(tiagc et fire les observations d'une fagon rugul'ere pour mieux se rendre compete apr'z quucl,:ucs 1ois des diffCrents niveaux que la riviere a atteint pendant une certain pruiode de saison des pluies, pour reprendre une ou deux fois en salon secche, ,t in:si obtenir des chiffres exacts. ) c) Toutes les terres conviennent trbs bien 'a pluaieurs cultures. D) Debit des rivibres aux diffirentes saioons, crues p5riodiques. Toutes les rivi*res du Territoire, trois exceptions, notamment a Nyaonza la Luaba, a Rumonge la Mulembwe et la Darna sent de trbs peu d1importance et ce nest qutau moment des grosses pluies qu'elles ont de l'eau. En saison seche elles dese- chent complhterne-.t. Leime la Luaba, la DaDa et. la Mulembwe qui ont un debit assez consequent en saison des pluies contiennent tries peu d'eau en saison seche et ce n'est que par unp mince filet d'eau qu'elles se font remarquer, et aussi par leur situation encaisde. >o) Expose de la nature du terrain au point de vue de son utilisation pour des fins agricoles. La terre trouvee un peu partout dans le Territoire de Tanganika, eat une terre argib-sablonneuse tr's profinde don't le plus grand ennemi toutefois eat la fourmi blanche, nefaste a certaines cultures et demandant beaucoup d'entretleno Dans la region de Nyanza plane, il y a des terres, ruges ferrugineusea. ter-' rains primitifs ou erupti s. A quelques endroits a Kigwena on rouve ee ter< res ,iche en humus dans les bas fonds, terres legeres alluvionnaires des embou-: chures des course d'eau ou des v ll6es. ( (o 2. B. ORGAN: ISATIO:T POLITIj~E ET POLITIQUE INDIGENE. 5o. Le territoire du T-aganika, tel qu'il est actuellement fut cree "a la date du 51 janvier 1929 par decision de Monsieur le Gouverneur du Ruanda-Urundi et specialement pour la lutte centre la maladie du sommeil, comprenant les posters de Rumonge et de :Tyanza, et les parties de la plaine des anciens territoires de Rumonge et de Nyanza, a parties de la borne frontiere No LI frontier du Tanganika territory, a I'Est la cote 1000 et au Nord la frontiere du Territoire d'Usumbura, la rivi're Ruzibazi a 1'Ouest le Lac Tanganika. Touteflois les postes de Rumonge et de ITyanza ont fait parties depuis 1917 du premier territoire de :Tyanza qui fut cree par decision de Monsieur le Comnis- saire Royal Malfeyt en date du 5.XII.17, decision quif aisait dependre ce ter- ritoire de la Residence de 1'Urundi. Ce territoire ainsi cree comprenait les postes de Rumonge, Nyakasu et Nyanza qui en etait le Chef lieu. Jusqu a ce moment le poste de ,yanza et la region qui en dependait faisait. parties de l'Ujiji, avec chef-lieu Ujiji. En 1919, les postes de Iyanza, Rumonge et "yakasu ont 6te rendus independents l'un de l'autre, avec la region qu'ils administraient respectivement et chaque nouveau territoire ainsi former dependait du Resident de l'Urundi. Les postes de Nyanza et de Rumonge n'ont plus change depuis leur creation et cela specialement au point de vue 6conomique. Le poste de Nyakasu toutefois a 6t6 quelques mois apres avoir 4te attache a la Residence de 1'Urundi, transfer a Kimofi en 1918, a quelques kilometres de Nya- kasu, ancien peste allemand. Ensuite ce poste s'est de nouveau transported 'a Nkom en 1921, puis apres 'a Mlukayogoro vers 1922, puis finalement en 1927 a Rutana oh il est actuellement. Toutefois avec de legers changements de frontiers, les limits de cest rois- territoires sont restIes l-s memes que celles en 1917, lore de la creation du Territoire de Nyanza. Le Territoire actuel tel qu'il a ete cre6 il y a quelques mois, come dit plus haut a come limits la cote 1000 a l'Est et forme frontier avec le Territoire du Bururi, nouvellement cre6, et qui slest vu ajouter avec la parties qui d4pen- dait de l'ancien territoire de Rumonge, la parties de la montagne de l'ancien territoire de ITyanza, avant 1929. 4. Oui, le registre des r-pports politiques content de multiples indications sur les raisons qui ont deter,.ine l'adoption des limits, avant la creation du nou- veau territoire du Tanganyika, pour la lutte centre la maladie du sommeil. 5. Pour r4pondre a cette question il nous faudrait reprendre les dates de 1917, creation du premier Territoire. Les chefs Batutsi ntaient en genGral cette epoque des chefs politiques, a exception pour la region dependant du poste de Nyanza, ou deux chefferies 4- taient administr6es p r des W'ahutu, et la parties de la plain 6tait sous l'au- torite d'un Umubwari, anciennement mun enclave. L'autorit6 6tait librement acceptee per tous les indigenes. 6* Donner tous les renseigreenents politiques survenus avant lt4tablissement de la situation actuelle dem nderait certes trop de place. Je vais me border a donner les none des cha feries des 7 pootes *du Territoire *de Nyanza tel qu'il etait en 1917 et par poste, ainsi quo tquelques changements survenus apres: ' Les chefferies citIes ci-apr's sont celle3 que nous avons trouvees dans le pays a notre occupation. . Janvier 1918: NTYANZA: )K M i'a E Rubera (partie plaine) Tanye, Migare, Machemagu, Mbinga, Itiruhoka, Xiburwa, Kanugwe, Kampi, SebagouEa, So:tivyironka, Sebinondwe et Matchali. RUIOITGE: Ndugu, Hararawe, Sekihimbi, i.ikoneye, Biladjuguma, Rushima, Ntahushira, quel- ques sous-chefs de Iwamnbutsa au sud d'Urambi. Je no donnc pas lez nous des chefferies qui dependaient en ce moment du poste de ILyakasu, ce territoire ne faisant plus parties du territoire actuel. Aoit 1918: quelques charngerents deja sont survenus depuis le mois de janvier. Des chefs dcigdes ont c't remplac6s par leurs fils ou bien la chefferie a 4te. annexee a une autre chefferie pour une raison politique. DZautres chefs out ete depossedds, ne covenant pas, ou se montrant absolument trop hostile 1o11 cupation Europeenne. Nyanza voit la parties sud de la plaine ot qui d6pendaitde 1'Ujiji 8tre atta- chee a son terri.oire. Le chef Hararawe, regoit la terre de la region de Nyanza et qui appartenait a son frbre Ndugu, du Territoire de Rumonge. Liladjuguma et Rushina se voient attaches au territoire de Nyanza. Sentivyi- ronka mort, son fr're Kampi prend sa terre Tous les changements survenus dans les chefferies, soit par dec's dtun chef, annesion d'une chefferie a une autre, etc. ont ite faits par decision du R4- sident de 1'Urundi et les renseignements se trouvent dans les archives. Un changement important, du moins pour l'epoque a dG etre fait a Nyanza en 1918. Le Chef Ndugu revendiquait la propriete des terres de la plaine de Nyanza (tel- les qu'elles sont actuellement administrees par son free Hrararwe) et cela jusqu'a la riviere Mushala, terres gerees par le nomi4 Rubera. Voici le r6surit de la palabre ayant amene le chantement et retour de la terre 'a Ndugu, quail a cede a son frere Hararawe. Le p'ere de Ndugu, le chef Sebudaidi, fils de Mwezi Kisabo, exergait son autorit. jusqu'a la Mushala du temps des Allemands. A cette epoqueyun nome6 DAMVIA, Murundi, pr6decesseur de Rubera, audacieux s'6tait menag6 le concourse des' Wabwaris' II d:vait cette autorite a la terreur qu'il avait semee dans la r- r6 gion avec la collaboration des wabwaris arms de fusils et qui 6taient venus . en grand nombre s'etablir au bord du Lac. I1 chasse Sebudandi d'une parties de ces terres. L'autorite que ce chef exergait jusqu'alors s'en trouva fort diminuee et force lui fut de la partager avec ce Damvia, qu'il laissa commae sous-chef dans la plaine. A la mort de ce dernier, les terres don't administration lui 6tait confie . furent partagees entre les nommes Terura et Rubera. Terura etait le fils legitime de Damvia tandis que Rubera 4tait un jeune esolaut'. ve lubD:ari achet6 par Ivinke, frere de Damvia, qui avait pour ce jeune Mubwari i- une grande amiti6. l'admi nistration de la region se ressentit beaucoup du jeune age des deux sous-chefs et ce fut une longue periode de troubles. -.. Terura excite par ses partisans, esseya de chasser Rubera qui s'attirait l'es i-i time de ses administris en leur donnrmant des presents, tandis que Terura-les. i depouillait sans vergogne de leurs biens, et leur enlevait leurs femmes, . Les Allemands mirent fin h ces querelles en envoyant Terura en prison a Usu-. iu: mbura, il ne fut relache quta l'arrivee des troupes belges. Rubera profit du changement de Gouvernement pour se faire passer connme sultan i eu .t .1:4: f .^ 46 de la region et ii declara que les Allemands le reconnaissaient come tel. L'enquete menee a ce sujet nous mit en possession d'une attestation signee du Resident Allemand de 1'Urundi en date du 20 octobre 1910, attestation qui prou- va que les terres don't Ruvera revendiquait la propri4t6 appartenaient au "Mut-, wale Ndugu" Cette important palabre fut tranchee a Nyanza le 9 mai 1918 et les terres furert rendues au chef Ndugu, qui d lgua tous ses ouvoirs a Hararave. Ce dernier prit possession de ses nouvelles terres et Rubera fut considered come sous-chef. II fallait tenir compte des sympathies que Rubera s'6tait cr(es dans les populations de la plain et la politique indigene devait jouer un grand role, pour dviter les troubles, aud 4triment de la strict justice, qui aurait fait corsiderer Rubera come usurpateur. Toutefois Rubera voyait d'un nauvais oeil sa' dcheance et bien qu'il fit acted de soumission envers Ndugu et Hararawe il tachait par tous les moyens d'excitor les gens de la plaine centre Hararawe. Rubera fut relegue en 1919 & Usumbura.l Hararawe est encore actuellement 1e chef de cette parties, qui depend donc du territoire actuel du Talg nika. En 1920, toue les :'..a':~aris qui se trouvaient (parpilles lo long des rives du Lac, furent group-s dans les postes de Tyanza et de Rumonre, 5 leur choix, en de grand villages avant leur tato des chefs ssahili c- me ils slappelaient. Ils sont ind(pondAnts des chefferies ..arundi. Le chef Ntahushirs, evconu trop vicux, re.ottait en 1925 ses pouvoirs a ses files Basharwa ct Katete; Bas:harwa, chef qui d spend du post de Rumonge est encore actuellc:ent 'a Ia tlta de cette chefferie. Comme dit plus haut, les fr.nti'res et liraites de deux terr'toires n'ont plus eu de changements dans la suite. 7. L'ancien territoire de .yanza avec les postes de Tyanza de Rumonge et de Nyakaetu,; fut aiinnistr par Monsieur DUIDX)RT. lonsieur huidart a nris la direction de ce territoire lors de ya creation en 1dceribre 1917 Le porte de ::y nza et la rI, icn fut gr' p;e.r l'-gent Territorial D'HONDT Le poste et la r:ion de Rumonge p'r Agen t Territorial FIOLLE et par l1Agent Territorial BROCK. Le posted de I:yakacu ot Kihofe, par 1'Agent Territorial JORGESS. EN 1920, lors de la creation des territ-ires de INyanza, de Rumonge et de Ki-hofi, cui dpendaient directer.entr. de la Residence de Kitega, le territoire etait'oo- cupe pendant qDuel sruOs ois par loncieur Verstappen, remplagant de 1'Agent' Ter- ritorial Da'Hondt, jusqu'. son retour de congd, debut 1921, qui a administre le territoire dans la suite jusqu'en 1927, en quality dc2rdministrateur et qui vient de prendre le Trritoire Idu TangLnika lors do sa creation en janvier 1929. Le territoire de Rumon1e, fut rezpoctiver-ent addinirtr" par l'Agent Territorial Brock, jusqu'on 1921 avoc interim pendant quelques mois par Mr. erstappen et par l'A.T. D'Hondt, qui le rerit en 1921 a monsieur Van de .iele, Agent Terri- torial qui y restait jusqu'en 1929, date de la creation du territoire du Bururi. Monsieur Vuidart, premier administrator de Nyanza et des ancient territoires de! Rumonge et de Kihofi, a laissc certes des traces de ses passages. Conne -de tous les indig'enes commie un Blanc s'int'ressant a leur sort et tranchant lee pa&- labres avec justice. Son nom indicene "B'JAIA MAFUTA" est encore frequemment entendu dans la region et dans des pali^brs. Le post de iTyanza, tel qu'il est actuellement fut con:truit entierement par ires soins, et le/ territoire dependent de .ce poste fut ger6 ar moi depuse ' 5o 19.17 jusqu'en 1927, et en revenant il y a quelques mois dans la region, j'ai pu constater avoir iaiss" une bo-1ne impression parmi les indigencs qui come par le passe ont confiance. ais il est assez delicate de parler de soi-meme, passions au Territoire de Rumonge, adniinistre par 1'Agent Territorial Van de Wiele depuis mai 1921 jusque fi 1928, d but 1929. r. Van de Wiele a laisse sans aucun doute une impression tries favorable dans la region de la plane ou il a tou- jours beaucoup travail1I et oh il s'est donna beaucoup de peines pour amgliorer la situation des indigenes. I1 continue son travail dans la parties de son an- cien territoire, au delay de c6te 1000, et qui est actuellement le territoire du. Bururi. 8. Pour le nouveau Territoire du Tanganikc, Ir. DIHondt a la date de la creation. 9. es chefferies se trouvant d ans le territoire actuel du Tanganika sont des parties de chefferies se trouvant au delay de la cote 1000, ct sont des divisions coutumieres. ees chefferics dcpendant du poste de Rumonge, sent Ndarishikijr, ayant une parties dans le sud et une autre parties au nord de la region, le chef Bararufise, ayant succd e a son pere le chef Ndugu, dicede en 1928. Le chef Basharwa et le chef Nyambikiwe, qui vient de recevoir en 1928, une parties du territoire se trou- vant dans le Iord, et don't les chefs qui y etaient ont ite depossedes. Pour le poste de Nyanza, il n'y a que deux chefferies qui possedent une parties de leurs terres dans la plane en dessous de la cote 1000, notamment, le chef Hararawe et le june chef Ruragumye, qui vient de succeder 'a son pere NANYE, mort en 1925. 10. Ces divisions reposent uniquement sur des bases politiques. 11. Les limits du territoire coincident avec les limits de la zone de la maladie du sommeil, fixee 'a la cSte 1000. Cette limited a 4te fixee pour permettre uie lutte efficace centre cette maladie qui ravage les populations. A 1'Est tout le territoire a come limited le territoire du Bururi, cste 1000. Au Nord, riviere Ruzibazi, frontiere politique avec le territoire du Tanganika. Au Sud, borne frontier No 1, avec le Tanganika Territory. A l'Ouest, le lac Tanganika. 12. Non, les limit-s fixees au territoire du Tanganika sont conventionnelles. Oui; Tous les chefs de la plain possbdent am delay de la cote 1000 en terri- toire du Bururi, la plus grande partie de leur chefferie. Quant aux sous-chef- feries elles sent compl'tement dans la plaine a exception de cert&ines sous- chefferies du chef Nyambikiwe, qui chevauchent sur la cote 1000. La plus grande parties des chefferies de Hararawe, Ruragumye, Ndarishikije, Ba- rarufise, Basharwa et Nyambikiwe, 6tant en montagne les chefs ne descendent dans: la prttie de la plains que quand ils y sont convoques par l'autoritg territorial. le, ou pour venir voir leurs plantations. Ils ont chacun un representant responsible dans la plaine qui g'ere en leur noom cette parties de leur chefferie. j -i I Cette situation comporte des inconvenient. II est evident qu'un representant, meme responsible, ne peut r emplacer le chef lui-meme come il le faudrait, bien qu'en general ces repr-sentants qui n'ont pas la tache facile, donnent satis- faction. La situation est difficile a tfancher. "es chefs ne peuvent rester dens la plain uniquement pour les convocations 'a faire pour la maladie du sommeil, et rechercher les manquants aux piqies ou a x prospections en outre la plus grande parties de leur chefferie etant en mont~gne, c'est a qu'ils doivent rester. -'ideal serait d'avoir en plaine des chefs, non des representants. Pour cela.. il faudrait detacher compl'tement la parties plaine des chefferies actuelles, misle cela ne pourra se fire que si la separation administrative actuelle est tout I fait definitive pour 'viter, en cas de retour Za l'ancienne situation, des rdori-- minations et revendication3 de la nart des chefs quxquels on aurait enleve la source d'une partic de lours revenues. La situation a tuelle etant duo uniquernent a 1 existence de la maladie du som- ..- meil dans la plane et aux ~csures prizo pourr combattre cette maladie, un chan; gement ne peut etre espJr5 ou propose avant que la lutte n'ait donnr de( resul-i . tats st'isfaisants pour r .-ener dans la suite la situation ancienne. 15. Chefs NDARISHIKIJE, HARARPAWE, EAS~EARVA, BARARUFISE, URAGUMYE et NYAMBIKIWE. 14. Come touch les chefs ci-dessus dependent en urmeIe temps du Territoire du Bururi, je pense que cest inutile, de fournir pour chacun d'eux la fiche biographique, etant donnei que M.onsieur le legue du ,ururi fournira en meme temps les ren- {*"- seignements avec les riponses au mmne questionnaire. Je me bornerai donnrr pour chacun d'eux un extrait de leur dossier4 15. Je laisse le soin de rc.ondre cette question a mon college Dle4gue du Territ "olr re du Bururi, 4tant donned que la question ne se pose pas pour les circonscrip- tions indigo nes dans la plaine, qui sont une parties des chefferies de la-montag:, et oui ont chacuneleur bhef. 16. Le chef Hararawe fait partie du Conseil des Regents et y replace son frere Ndu - decede en 1920. Le chef Ruraguaye est trop jeune pour qu'on puisse donner une opinion sur sa maniere d'etre vis a vis de l'autorite indigene don't il rel'evel de meme que pour les chefs Bararufise et Niyambikiwe. Quoah aux chefs Basharwa et iNdarishikije, je pense qu'ils sont tr's peu en rala:' tion avec les autoritis indigbnes du pays. 17. De tout temps les chefferies Lu Sud et du Lac ont tes peu senti l'autorit4 du Roi de 1'Urundi. Jamais aucun roi de l'Urundi nest venu dans cette parties et les chefs pour aeu- tant que j'ai pu m'en rendre compete n'ont jamais montr6 beaucoup d'empresseam nt ; a se rendre a la Cour. II est vrai que le roi Mwambutsa est encore jeune et n'a pas encore a vrai dir. la direction de son royaume en mains; la eii&tai situation actuelle changer certes, des que le jeune L.;ami s'occupera et s'int~ressera a son pays, et sur- : tout le visitera. -. .* "--- -- | - c '' ' I : I LI- 1. i C. ORGAlISATION SOCIAL ET FAMILIALE. R6gime de la proprie6t fonci're. 18. Dans la parties de la plane il n'y a pas de Batutsi. 19 *Linfluence des Chefs, et sur la parties de leur chefferie situee dans la plr.ai i repose en meme t eps sur des considerations d'ordre politique que sur des consi durations dtordre economique, etant donned que tous les Chefs sont prbppitairei.I de palmeraies naturelles qui se trouvent dans la plane. En cas ou des Chefs, tels que Hararawe, Ndarishikije et Basharwa qui d4tiennrme l'autorite actuellement grace a leurs richesses devraient etre replace pa' : dtautres ne possedant pas cet advantage, il nten resulterait a mon idee d uun. trouble dans l'4tat social du groupement. Je pense que le systme de r6muneration a accorder aux Chefs selon leur mnrito"l et la fagon don't ils s'acquittent de leus functions est en effet a envisager., 20. En general on peut dire que les prestations coutumieres sont accept6es sans'," difficult par les Bahutu. Elles sont actuellement tries moderes. es refor- mes appeotees par notre administration depuis les dernieres annees oft am.4olir' la situation materielle des indig'enes d'une fagon notable et lee abus de jadii ont disparu, ceci specialement dans la plain. Peut-etre par ci par Ia dans. l'interieur et loin d'un post administratif des abus se commettent encore, miie le muhutu connait actuellement le chemin pour aller presenter sa palabreia a l'Autorite territorial la plus proche et souvent on voir un indigBne qui a ete depouille de son bien par un Chef ou Mututsi quelconque venir exposer soQUa cas. 21. a) Les indigenes vivent en general groups par famille, en un kraal communu. Dans 1e cas ou il y a plusieurs spouses chacune a sa hutte distinct, oh elle i A vit avec ses enfants, tant que ceux-ci sont en bas age. Les enfants males cilibataires vivent souvent chez leurs parents jusqu'a ce. qu'ils aient trouve une spouse. Dans ce cas ils installment souvent leur habie - tation dans les environs de habitationn paternelle.; ' b) Les unions sent en general monogamiques. Les bahutu polygames sont en mi.dl norite. L'union est solide et1 'entente entire epoux est generalement bonne. La femme est rarement battue par le maria, et elle nest pas son enclave. S * deax epoux s'occupent d e installation de leur mason et les corvees sont trU' partagees. .. ... ,* .-' . c) La dot a fortement augmented les dernieres annees et cela avec l'augmentatio du cot de la vie. lle varie de region en region, mais entire Bahutu la dot'-' donsiste souvent en houses, du sel, des pots de biere et meme des taurillonris. Dans la plane de l'argent est egalement accepted faute de betail. Beaucoup de jeunes celibataires se contentment de vieilles femmes ou de veuves, vu le taux l4eve de la dot. Le concubinage ou oi on veut le marriage a l'essai se s pratique assez frequeznent ces jours-ci. Apres quelque temps de cet tat, - lhomme 6tant parvenu a rcm sser un peu d'argent paye la dot pour eviter que: les parents ou la famille ne viennent rdclamer la femme et la marier a5leur.s d) Les parents fournissent a leurs enfants le gite et la nourriture. Tant qu'ils sent jeunes les enfants font de menus corvees, telles que porter :de I'eau, porter du bois de chauffage, garder le grand et petit betail. Plus j. grands ils cultivent les chan s. ' : I I i ,, : II Les enfants dependent du p're. En cas de deces de celui-ci la femme va che. son frere ainc, avec ses enfa-ts, ceux-ci sent traits par leur oncle paternel ccmme s'ils 4taient sec e~~nfants e) les champs 'a la mort d'un indigene sont partages entire sa femme et son fr'e aine. S'il a des enfa:ts adults, ils se partagent les champs avec leur oncle paternel. La ferme en regoit une parties. Chez les pauvres les successions ne sent nullement compliquees, chez les Batul.si proper 6taires de betail cela done lieu souvent 'a des palabres sans fin. Chea les C efa indignes les successions provoquent intervention de 1'administrati. B6tail: S'il existe un h'ritier male, il regoit le b tail laisse par .on pbre decade. Toutefois, s'il est 3n bas ge c'est souvent sa mere qui en a la gard .: Si le. d6c"de ne laisse ni Jpoude ni descendant le fr're aine herite du b4tail, : Le regimc des success a 3s est trbs toi.dcu ct on ne peut que citer lea cas g ,one. raux. .. ,. Un celibataire qui meurt et laisse des biens, ceux-ci passent a sa famille, si. Ie pere eat en vie ou la m.re, selon le cas, un des deux. S' pus de parents, a la famille du cote patsrnel, si plus de famille, dans le temp es biens pass ent au Chef de la terre. Si un hommz marie vicnt mourir et laisse sa femme pour laquelle il a pays lai dot, les biens vent U la. feaine. Si l'homme de4cde laisse tn. feime et des enfists, les biens restent chez la femme, qui lea garde pour les enfants. Un veuf qui vient a mourir, les enfants hlritent et leurg bien est garden par un tuteur, qui est design,, soit par l'a faMille si elle existe, soit par les nota- bles du village. f) La propri:t6 fonci're n'oxiste en principle pas. La terre est le bien de la.. communaute. Le chef dispose des terres inoccupees qu'il donne moyennant une certain redev nce, cello-ci est on pots de bibre. Cetter edevance peut etre. consid6rIe comnme un loyer. Si le ben'ficiaire vient 'a mourir sans laisser d'hdritier, la terre dedevient libre et le chef ou sous-chef en dispose a nouveau. Les redefances ne se paint que pour les terres mises en valeur. loutefois sent considcr4es come proprietes, les arbres tels que les Mirumba, que l'occupant plante sur sa terre, ou les bananiers, cela est reconnu dans 3-I: pays. Dans la plaine un indiggene qui plante du cafe, ou du palmier sur sa terry en est le proprietaire a'isolu. Dans le temps pas mal d'abus se commettaient et des Chefs peu honnetes dispo-':I, saient frequeument des belles terres que le pauvre Muhutu avait mises en valeur pour dormer 'a un favori 'uelconque, mais actuellement vu l'occupation du payye, le muhutu depouille de son bien ne manque pas d'aller exposer son cas a l'autori. te territorial. Propri te du bitail: Le betail est tree peu nombreux dans la plain. En g64n&r6 il est le bien de chaque individu ayant 4te achete ou change par lui. Lvacqsy sition par achat confere la proprie4t pleine, de meme la remise dtune tSte do E tail pour servi-es rendus, celle-ci devient la pleine proprite. Le betail est et a ete de tous temps la cause de nombreuses palabres, souvent. tr's compliquees, et il est souvent tres difficile, surtour si la palabre r~cQp te a plusieurs annees de se prononcer si on ne connait pas les coutumes du paqf. g) Lninfluence des sorciers et des guerisseurs a diminue fortement depuis que notre administration leur a fait la guerre, mais cela n'empeche que beaucoup +E'|.-: regions a l'interieur en competent encore a i'heure actuelle. Dans la plaine et depuis mon retour ici, je n'ai pas encore eu un cas ou palbll ou on citait l'interventiond 'un sorcier et je ne perse pas qu'il en ait qui exerce leur m6tier dans la region. es indigenes de la plane sont d'ailleurs moins superatitieux que ceux de la nmntagne. D. IMPOiS ET PRESTATI023 CO:TUMIERES. 22. Les chiffres donnes ci-aprBs sont ceux de la parties de la plain, c.a.d. du Territoire du Tanganika, pour les 5 chefferies qui ont la plus grand parties de leur terre en montagne: Chefferie: Contribuables de 1929 et Hombre de T.B. -Ex.1929 Hararawe 1428 255 Ruragumye 191 47 Ndarishikije (Sud) 604 368 Bararufise 416 128 Basharwa 214 47 Ndarishikije (Nord) 418 65 Nyambikiwe 620 70 Il rete h ajouter les villages swahili ou arabis6s de Rumonge et de Nyanza: Rumonge 425 n6ant Nyanza 216 neant 25. Pour ce qui concern la region de l'ancien Territoire de Nyanza ou je suis. rested de 1917 jusqu'en 1927, je puis dire que de tout temps l'impot a ete pergu d'une fagon individuelle, paiement par les contribuables de leur impSt contre premise de l'acquit ou du jeton. Les premieres anrnes de notre occupation l' mpot se faisait et cela jusqu'en 1920 contre remise d'un acqui qui tait enleve d'un carnet a souche, l'impSt forcement devait pour Stre blen fait se faire nominativement, et chaque indigbne devait se presenter lui-meme. 1 se presentait parfois qu'un pere payait en meme temps pour son fils, ou le contraire quand un des deux etait empech6, malade ou absent de la chefferie. En regle general l'impot etait pergu indi- viduellement. Pour ce qui concern l'ancien Territoire de Rumonge, je pense que Monsieur Van de 'iele faisait 4galement la perception individuellement et jamais collective,' Cet exercice-ci de 1929, h P.umon-e et la region qui depend de ce poste dans le Territoire du Tanganika l'impot a 4te pergu individuellement et nominative- ment. Le recensement avait 6t6 fait par le clerc des Chefs et les gens qui a- j vaient echappe au recensement, soit par absence du village lore du recensement sont venus s'ajouter aux listes premierement tallies, de facon qu'on peut estimer avoir tout le monde. A Myanza, j'avais a l'ipoque donn des instructions de fire l'impot de cette fason 4galement, soit noninativement. L'impot de capitation et de polyga~ei des villages swahilis eat toujours fait nominativenent, d'apr's les registres d'immatriculation se trouvant au poste, et les inscriptions des numiros des acquits sont faites seance tenant lore du paiement. 1 Dans les concessions, pour ce qui-concerne les travailleurs, l'impt8 a gale' . ment 4te perqu individuellement et ncmin.tivement. _' " Les recensements ainsi faits et tenus 'a jour permettent de contr8ler aiasme t ] la situation au point de vue contribuables et pavement de l'imp8t. 24. A Ny.nza ii n'y a eu aucune exemption d'imp$t me signal le D4letgu4-Adoint.I A Rumonge, il y a eu quelques exemptions, deux indigBnes de la chefferie Nd- rishikije Nord, ont te6 exempt's parce que mutil4s et inaptes a tout travail manuel. En plus il y a une dizaine dtexemtions pour des malades de sommeil, tertiair.o qui se trouvaient au lazcret des trypanoses. 25. Oui, lea grands chefs fournissent en general du b3tail, d'autres un certain' nombre de charges de sel, d'autres encore des paniers a nourriture, des .pot. . lait, des etoffes de miruaba, d'autrea du miel, etc.. Cela depend un peu de la: region.. - 26. Je ne connais pas de cas semblables. 27. Depuis ma presence dans l'Urundi et dans les territoires du Lac, je ne suis ~ji. mais intervenu eQ n'ai jamais Fte amene intervenir dans la furniture des preOe tat ions. 28. Comme les chefs qui dependent en parties du Territoire du Tanganika ne ase rouvenr pas dans la plain il m'est impossible de dresser la liste des prestations. Jo .e suppose toutegois que mon college du Territoire du Bururi qui a tous lea ch i. chez lui sera a meme de fournir ces renseignements. 29. Je n'en connais pas, et n'ai jamais 6te a meme d'en juger, mais il est proba-' ble que certain petits chefs, surtout jadis ont commis des abuse. .. 50. Les prestations a fournir par les indig'nes de la plain 'a leurs chefs sont .trlr e minimes et ont ete ainsi de tout temps. Lea indigenes des regions a palmier, une parties a Rumonge et une parties a N ya i doivent fournir, d'apres la coutume la moitie du rendement des noix palmist-e. -. a leur chef. Ces indigenes ont llusufruit des palmiiers et la furniture de'la' moitie de la production des palmiers et la furniture de la moitie de la.prot duction annaelle des noix palmistes, consist en some, et equivaut *a une taxes. " de location. Ily a en outre les prestations en main d'oeuvre: Les chefs Hararawe, Ndarishikije et Basharwa qui possedent une plantation d.'a dans la plain emploient chacun pour sa plantation, une trentaine d'indign . ceci pour l'entretien. Pendant la periode des recoltes ce nombre eat augmented de quelques unitee saelo., les besoins. Ces travailleurs se remnplacent entire eux environ tous les 10 ..j c) la duree decl'absence de ces travailleurs, come dit environ une dizairnei'dfli^. jour s. - d) la nature des teaches qui leur sont imposees; entretien de la plantation e*. recoltes. e) la fagon don't ils sent traits pendant la duree de ces trivaux. Ils sont nourris et logs par le Chef, regoivent du bois ie chauffage et de la biere. f) Repercussion qu'entrainent ces prestations en travail sur le developpement des cultures? Les corvees sont trop ninimes pour avoir une repercussion sur les cultures, la duree de la corvee est trop court. g) la repercussion qu'elles entrainont au point de vue morbidity et mortality des travailleurs designs pour ces corvees? Aucune, les indig'nes occupies a ces corvees etant dans les mnmes conditions de vie que chez eux. 51. Oui, pour ce qui concern la region de la plaine, done pour le Territoire. 32. Comme dit au numiro precedent, pour les chefs qui possadent une plantation de cafe, une parties des indigenes travaillent dans cette plantation et ne doivent plus fournir aprbs aucune autre prestation. Quand il y a des reparations fire au Boma du Chef les sous.phefs appellent leurs indignes qui effectuent ce travacil, mais lea Chefs dependent du terri- toire n'ont qu'un tries petit orma, qui n'ect en some qu'un pied a terre, ' leur passage dans la plane. II n'y ont pas de betail. . Quand le Chef est de passage dans la plane les sous-chefs lui portent de la biere et de la nourr ture. 55. Come dit sous le 1 ,0, la region du Lac, oh il existe des palmeraies'naturel- les qui sont la propri'tC du Chef, les indig'nes usufruitiers qui exploitent ces palmeraies doivent cu Chef 'arnnulle:ient la moiti" de la production des noix - palmistes. 11s -euvent dispmser de l'huile a leur gre, mais les usufruitier ont comme devoir de ,p-rder chez eux les noix jusqu'au moment ou le chef les demand. Actuellerent cette corv~e '. t- plus ou moins simplified pour les indigenes et ce nest cqu tous les troic rois 'c les noix sont portees chez le Chef. Pour (viter los_ suites 've.t'.tells dans l:es cuntit'-s h porter, il a 4t convenu que. des que la imoiti est -rrivie chez Ic Chef, et ':ue celui-ci a pese les quantit4sl qui lui sornt dues, los ir-.di .s or.t e droit de ve-dre la parties qui leur,'reate. Cette prestation cons'ti' ~. naturcllemnent unre asseoz rande perte de teraps, le concassage des amandes ft int f'-it re fzaon touted rudiaentaire au moyen de pierree 1'une servant d'enrluxn, l'autre de -r.rteau, et on voit "e la period de livrai- son des palr.nites des f-.illes c-ti.eres defant la hutte occupas a ce travail.. De plus or plu. les ini.'.nes t-ch'nt d e se soustraire a cette prestetion, mais. co:rde dit, les .S1::ercLies aoparten~ant dtaprs la coutume aux Chefs, les indigeniee qui en ont liusufruit, en Jdori. n la .roiti de o la production des palmistees a08 quittent ainsi de lsur tx:xe de location. Cette prestation do .ne deto`ut teams lieu a des palabres. Le Chef exerce un control -le sv'ere sur le reondeent tant donnr cue la vente des palmistes lui assure un*. magnificue revenue annuellemint. 11 serait certes preferable que les indi-gnes puissent arriver a s'affranchLr j. de cette corv'e en- faisant 'une plantation du meme nombre de palmiers qu'ils ex. .I ploitent et par sous-chef'ferie pour coupte du Chef, mais jusqu'a present on n'tit- pas parvenu : le leur faire coiprondre. Je vais tpacher cotte saiso:-ci a :.ener la2 indigLnes de la region de Rumong~ e. a tablir des plantations dans chaque sous-chefferie. Au point de vue economic -- que pour le Territoire ce strait certes tr's int"ressant, le rendement dtici quelgues annies en huile Gt p:.1IliCtes pourrait etre double. II n'existe pas d'autres prostations coutuuiBres specials h la region. '- 5 ;I 12: Er. TRY.U T. LICS. 54. Paani les depenses ordinaires engages il y a les depenses pour le service territorial, clerc, messagers, police territorial, enseignement, entretien post, agriculture. Ces depenses sont engages concurrence du douzi'ee par mois, d'aprs lea credits alloues l'annee passee, et selon les directives de la Residence. Come depenses extraordinaires actuellement engagees dans le Territoire-il y a les depenses pour la construction de la route pour la Maladie du sommeil, et*.- sous l'article I.G. du B.E. 1928, lettre N0745 de Monsieur b Gouverneur du Ruanda-Urundi. Les depenses du budget extraordinaire pour la maladie du sommeil, debrousse- ment, some allou6e 5000 francs par la lettre No 568 du 14.5.29 de la Residences. sont engagees jusqu'e 4puisement du credit alloue. 55.Le salaire journalier des travailleurs employes au post, entretien, etc.. oU sur les routes est de 1 franc par jour, sans ration, d'apres le taux fixe par la Residence. Les travailleurs employs par des entreprises privees regoivent en genetal 1e meme salaire, il varie de 1 franc a 1.50 franc, selon le travail (ceci pour un ouvrier agricole bien entendu) en plus ces travailleurs touchent une ration hebdomadaire actuellement encore partout dans la region en espece, variant de 7 frs 'a 10 francs. Ces travailleurs sont logs par leur martre et regoivent egalement au moment de l'engagement la rouverture, le kapitula et la vareuse. 56. En general on trouve les travailleurs, mais pas de volontaires, il faut I'in-. tervention du Chef ou du sous-chef. Les travaux d'entreticn proprement dit, des routes existantes incumbent aux ' chefferies. Lespopulations dans tout le Territoire 6tant groupies le long de la route central, l'entretien n e est facile et se fait assez regulierement. Les travaux de construction ou modification de trace, sont remunmres a raison. de 1 franc par jour. 57. A vrai dire il n'y a pas de rccrutement dans la region de Rumonge, les indi-u genes vont offrir volontairerent leurs services et s'engagent sans contrainte aucune. LtAdministration n'y apporte aucune aide. Dans la region du post de Rumonge, plus de 25% de la population est engage dans les entreprises privees, et a Nyanza le pourcentage est d'environ 20. Les contracts de location de services sont soumis tous au visa, chaque contract soumis est acconpagne d'ung certificate d'aptitude physique, fait par le Medeoin de 1'endroit. En natiere d'hygiene et de e'curite des travailleurs le contro"^1 est fait par Mr. le ii~decin Chef de Mission Maladie du Sommeil, qui reside L 1 Rumonge pour ce qui concern les travailleurs des entreprises de la region. i Tous les trois mois des prospections sont faites et en meme temps des exa cari au point de vue aptitude physique, visits au camp etc.. En matiere lgc:le le control est exerce par des visited faites dans lesa concessions . F. PERSO: L IllDIGTjE. .. 58. II n'y a pas de secrtaires indigenes employes dans le Territoire. 59. Les policies indig'nes en r'gle -gn'rale no donnent pas satisfacti on. Une parties des d-tachensrts e 'yanz et do Rumonge fut recrutee sur place, 11'autre a Kitega. Pour ceux recrutes 1 Kite-., l:,ur formation consiste, au course d'un sejour de di.x e* a trois moi- au centre d'in-truction A fire quelques exercices, travaux de construction ot recevoir quelcues theories, mais on constate jour- ; nelleoent que cette foration -t loin d'Stre complete. Il y a parmi eux des dl~nts .ui pourraientovnir L mCis e sour dans un centre dtinstructiai devrait etre de plus lon.u;U dur-e, Il serait necessaire galement de leur apprsndre unre l;a.,ue, cell p -rle o r'naral dans le Ruandda-Urundi, le kis- ::ahili, plusieur. de ces policiers indi,-nes, apr's un petit sejour dans un poste ne comprennont plus leur propre lancue ni le kiswaili qu'on leur pare. Pour pouvoir fire ou obtc.ir do moillours elements, je pense que la tenue in- tervient aloent on prti. La tenue en k niki, -toffe trop lgere daill6urs1 ne convent pas, uais une bonne blouse et kapitula, avec un beau fez, donne- raient certes unc ,eilleure allure a nos policiers, leur prestige en augmente- rait et ils prcndraiont -gout au oJtier. Leur mission dans les pcotcs conCiste -a faire les gardes de bureau et des '. priconniers, alemcnt your porter des convocations dans les chefferies pour des questions de justice. A certain d'entre eux on peut certes confier des teaches delicates, fire op--. rer des arrest-tions, faire tun peu despionnage pour des cas suspects, soit de' fraude, soit de vol etc.. 40. II n'y a pour le moment aucune cole dans le Territoire3 L1'cole de Rumonge . a du etre fermee, faute d'instructeur, parti pour fin de contract. Ii stest engage dans une entreprise privee pour plus que le double de son salaire au Gouvernement. H. ITSTITUTI~OS RELIGIEUSES. 41. II n'existe aucune mission d ans le Territoire. 42. - I. TR I .UIU'iAU: ITDIGEITES. 45. Depuis la creation du Territoire du Tanganika et la separation de la r6gion- de la montagne et de la plaine, le tribunal indigene ne fonctionne plus dans , les postes du Lac. , Les chefs indigenes ne descendant que rarement dans la plaine, ii nest pas ,-.<*< possible actuellement de reconstituer un tribunal indigene dans cette parties .. ci, faute d'llenments convenables. rMU. -1.1 J. ETABLISSELZENTS COiCERCIAUX. A Rumonge: ESTAF, Firme Belge, Gerant Mr. Melckenbeeck, Belge Kara Hassan, Hindou Hamed bin Selemani, Arabe, Rashi d Yan Mahomed, Hindou Hamed bin Said, Arabe, Nasor bin Salim, Arabe Ianji Jamal, ircndou, Abdallah bin Haaed, Arabe Said bin Rachid. Arabe Damji Gopal, Hindou Mahomed Rashid, Hindou Nasor bin Hamud, Arabe. -'' A Nyanza: ESTAF, Firme Beige, Gerant Arabe, LIaholed bin Abdallah Nasor bin Salim, Gerants Arabes Hamud bin Mohraed, Arabe, Gerant Arabe , Kara Hassan, Hindou, Gdrant IToir Nanji Jamal Hindou " Damji Gopal Hindou " Affaires traitees: vente de narchandises de traite en general. Achat aux indigenes de vivres et specialement pour 1'Estaf, achat de peaux de gros et de petit betc-.il. Pour le commerce de i'amnne 1928 ci-apr's les chiffres d'exportation et d'importation: : Exportations tonnage 709566 Kos valeur 2.004.405.16 fra. Importations 5. 46.551.- frs. Pour les trois trimestres de 1929, les chiffre sont: Exportations tonnage 418.717 Kos-valeur 1.266.905.70 Pr :ra Importations 1.550.651.48 Frs. : -400 Les products 'a importation sont les 6toffes, les indigo, du sel en sacs et O. vihigas, des perles, les fils de fer et de cuivre pour la fabrication dea brab celets, lampes, c asseroles, vetements, cigarettes, allumettes, etc. Les products a 1'exportation sont lea peaux de bovides, l'huile de palme, naiotj palmistes, cafr, peu d'autres vivres. Les chiffres ci-dessus augmenteraient certes des que 1'exportation des vivr w serait autorid e. . ---------------------------------4 'x .'' . a ' , 450. :r; i .,. .~ .i .i ~ i r .: ' .`i~ i'r ; ::~ : '' 1. '" '~' ~ : K. AGRICULTURE; -POSSIBILITES D'INSTALLATION POUR ':- DES EITTREPRISES EtUROPEEI'ES. 46. a RUMIONGE: II existed dans 14 region dependent du post de Rumonge au Nord do Ii. riviere Ndama et jusqu'a la riviere Kisuka, une bande de 8 kilometres enviro. i qui entierement inoccup.e par les indigenes semble convenir pour des entrepris.am europeennes. Je pense mene qu'une Societe pour le Kapok a dans le temps solli. cite le terrain, mais jusq&th present il est toujours inoccupe. 'i C'est 'a peu prs le se-. ondroit d'une etendue suffisants ou des concessions puissent encore etre accordees. Tout le Sud du poste, entire la riviere Mu%- lembwe, ou dej'a la Soci't. Agricole de l'Urundi a demanded une concession de . 4000 Ha et oh la Comp-gnie du Kivu a un terrain de 500 Ha. et oh le restim nt est occupy p-r les indienes n'est done plus accessible a des entreprises.. a N TANZA: To1ute la vll1 e de la Lu.ba, partir de la colline Mugerama, est libre de droits et dcoccupation indigenc, sauf pour ce oui concern les droits de passage et de coupe de bois. Sa mise env aleur par les indi'nes nest pas a provoir a cause de la maladie du sommeil, et aussi p.r mnanque de population. Les populations qui s y trou- vaient jadis inmtallc s --r petits groups, en ont n 4t enlevees par ordre du service dical, on 1925-1926. Lcs entreprises uropI.ennr.d dizpo:sn do oyens puisoants pouvant on assurer le ; dobroucsement permanent pourraient enf aire la mise en valeur. A l'extrome sud du Territoire, ontre la riviZre Mushala et la Borne frontire ' No 1, il xciste encore des terrains d'une assez grande etendue, ou egalement les indigence de l'ancienne chelferie tanyo, actuellement Ruragumye ont ete.' . enleves 'ac La.use de la :.nladie du so~mrieil. Le terrain y est tres fertile, maais :l malheurousemeont infest de tse-tsz; sur la presque totality de sa superficie. I 47. On peut prendre corm-e moyerne et sans exa-grction.et par farmille, autrement dit par ::raal, une 6tendue cultivee de 15 ares de manioc, plus quelques area. de cultures de maa's, haricots patates douc's, soit environ au total 20 areS? : Dans ces conditions la superficie approximative cultivee serait: pour la region de RuFonge, environ 620 Ha. pour la region de iyn-za, 520 Ha. Le peu de btail de la plain, environ 1000 totes, a suffisamment de terres: pour ses paturages. I1 n'e:ricte as de terres reserves exclusivement 'a cet usage. 48. Les prircipales cultures indigenes du Territoire sont le manioc, le male's, les patates douces, les haricots, la banane. i Le manioc. -a plantation par boutures se fait pendant toute la saison des 0 pluies, et meme encore au drbut de la saison seche. Le mars. dans les narais ou bas fonds en saison seche, au debut de la saison i des pluies et en cas de saison normal encore des semailles au mois de fevrierr. Haricots. tr'es peu cultives en plaine et egalement principalement dans lee terres noires des bas fonds. La plantation se fait concurremment avec utne .utre souvent avec le main's. - Sorgho. Peu, tr~e peu cultiv6 en plaine, on voit par ci par I quelquea petite '-i :~~~ *:.'^il 1. .:' champs, mais je perse que come le sorgho se devoloppe plus lentement que le mars et qu'il lui faut environ de 6 8 mois avant dt'tre a maturity, et que les pluies ne sont pas aussi reguli'reS en plaine, que-l'indigene a pour cette i. raison abandonne la culture. Patates douces. La patate douce a besoin dOune terre bien meuble et il est a eviter de la mettre dans des terres humides. Dans la plane, les indigenes ne la cultivent pas en tr's grades quantity's. Elle fait neanmoins parties des .cul* tures qu'on rencontre dans la region de la plane. Pois. Pas cultiv4s en plaine. Riz. Cultive uniquenent p-r les swahilio. Semis vers le mois de nomembre. Jadis , le riz etait cultive be ucoup plus qu'actuellenent et cela provient de ce quo certain marais ont eti ddfendus aux indigenes 'a c-use de la maladic du sommeil. I RECOLTES: Mai's D'aprAs es experiences personnelles, je pense que l'indig'ene dolt semer r environ 40 kilos de grain par hectare pourrecolter entire 1500 a 2000 kilos. Pour la recolte tout depend de la preparation du terrain et des distances obser-. vees entire les lines, ou poquets. En general ltindigene ne s'me pas avec regularity et n'observe pas la distance. I de meme il seme son mats dans un champ de manioc entire les buttes et on volt couramment mnme que dans la suite quand les jeunes tiges poussent l'indigne - seme encore des haricots, qui employment ensuite les.tiges du ma's comme guide pour grimper. Un memet terrain a done trois cultures differentes. Patates douces. Si l'indigene lLssait le temps a la patate de se former et ' darriver a maturity et n'enleverait qu'une a une les; plus grosses patates par plante, donnant le temps ainsi aux autres de se former il obtiendrait bien plus de rendement que n:aintenant. Il est assez difficile de dire combien de kilos un indigene retire de son champ 'a 1'hectare. On peut je pense prendre come chik fre approximatif environ 3 tonnes. Arachides. Pas beaucoup cultive. Semis vers le mois de novembre. Murit entire 5 et 4 mois, et selon l'ep'bce. On volt ici dans la plane la petite rouge, je pense qu'on leur donne le noma d'arachidesdu Senegal? Amtour de chaque hutte on voit un peu d'arachides que l'indigene plante plutt - comme friandise, mais nullement pour en obtenir un grand rendement pour la vented. ees swahilis plaaix parfois en cultivent plus pour en extraire l'huile qu'ils emploient soit pour la preparation de leur nourriture, ou come huile de toilette II faut environ 75 a 100 kilos de semences l'1hectare qui peuvent donner si le chap est soigne, sarcl' et bin" 'a tempo une recolte de 1000 a 1500 kilos 'a 1'hectare. Il faut eSglerent t'n bon terrain, pas trop humide. Le meilleur est celui qui est argilo sablonneux. On en trouve partout dans la plaine, qul a I cette composition. Canne a sucre: Avant los mesures prices pour- combattre la naladie du sommeil, : la cannoe sucre 4tait cltivee en assez grsnd quantities dans la plane de Ru- monge, mais comme cette culture demand des terrcs marecageuses et les marais, sont defendus a cause de la ts'-tsa, les indig)r.es ont abandonn4 ces plantatio~s no pouvant plub se rendre dans les 2.arsis lIcng^ des rivibres Ndama et Muleabwe. Cette culture procurait dans le tiiemp sux indigncs de la region du post, de belles resources. . Banae. La culture i. aai cr est assez rpsan.due dans Ia plaine et speciale- ment 1'esp ce dort Is fuit servent fair e d la bi're qui est consozmee dans la region en quantities inorzes. Cou:e nourriture la :rbnane est ccns3.-.e crue ou cuite, mais gsinralement de l derni'ere fcgon. n re fabrique -as de farine de bananes dans la plaine. I1 y a peu d'espces de bcones .aneans mangeables par l'Europeen; les asiatiquee en posse dent un peu. , La culture du ba~anier est r'glementie egalrement a cause de la maladie du som- meil, surtour qu'il aime la Grande chaleur et l'hunidit6, endroits prf'er6es par les glossirns. Les grades banaaneraies ont ;t suprimes il y a quelques annees d6ja pour cauel de la maladie du sornzeil, mais pour parler francherme:t il y en a encore de trop i dans la plaine, lcs indighnes boivent trop. Dec quantities 6normes de biere sont. absorbees journellement, malgre le prix exagere qu'on demand pour un pot conte-j nant environ 10 a 15 litres. On en de:.nande de 50 & 60 francs. 11 y a un tas de palabres cause de cette biere. Hanioc. Le manioc eat la base de l'alimentation dans la plaine du Lac* C'est'.- en general le manioc amer qui est cultive dans cette region-ci. C'est auddi l'espece la plus productive. 'I Le sol de la plaine convent a~diirablement bien au manioc, il est profound et sablonneux. On peut estimer quo les indi'enes d'apres leur mode de culture et leur manque de soins et dlentretien en general des champs, obtennent un rendement de 10.000k 12.000 kilos a l'hectare. Ce chiffre pourrait etre double, si le iMurundi se donnait la peinc de soigner ses champs. Les rendements sont toutefois variables de reion a region. Je pence quo le rendement a Nyanza pour la meme superficie de terrain est superieur a celui de Rumonge. i A Nyanza le manioc est trh. repandu et il y a des grandes 6tendues dans la plain ou on ne voit cue des champs d e manioc. La farine est fabricquce dans cette region en vue de l'exportation et lee chif- fres d'exportations montrent, combien l'indig' e a comprise l'utilit6 de cette plantation et s'est rendu compete des resources qutil pouvait en tirer. A Rumonge la fabrication de laf arine cour la vente se fait tres peu, les prix pays pour les carottes sont d'ailleurs trb. supIrieurs 'a ceux de. Nyanza. ,. Les pois cajan cultiv-s tr; s peu, servent couvent a d6termierr les limits de deux champs. Dans la parties sud de Rumonge on trouve, a Kigwena et a Nyanza - egalement. La jachere est pratiquce, mais elle n'est pas generale. Par les arabises plus que par les I'arundis, bien que ce nest pas le terrain qui manque a ces derniers: dans la plaine. . [ * . 49. Les indigcnes cultivent en general sans aucune mthode. II est evident que la collaboration europeenne, peut et doit donner des resultats, tant au point de vue de l' augment at ion des rendements qu'au point de vue de 1'introduction do. nouvelles variet4s a rendementplus leves. I : Des essais ont ete faits deja jadis, en amenant des varittes de patates doucee et d'arachides, egalement du riz, mais pour obtenir des resultats et pour pou- *. voir lutter centre le disinteressement des indigenes il faudrait que le servi i. de 1'a riculture puisse s'occuper specialement d'etablir dans chaque sous-cho e ferie des champs d'exp.rience. De meme distribuer ees seaenees grati a in itj digene est une erreur a mon avis, les lui vendre amenerai n rsultat meil eur t S ': .i En dormant des szmences l1'indigrne, lui avec sa mentality, croit que c'e,. encore pour qu'i travaille r rien et a come devoir apres la r~colte de ceder toute isa rod-tcti n, de ce fa' il se d6sint resse de la chose. En lui vendcnt les seences, il sait que c est son argent cu'il met en terre et il: est plus soi gileux. 50. Le princi-al outil agricole de l'indigene est la houe. La houe est fabriqude dans le pays, ~vis dans certain regions seulement. es gens a proximity6 de la frontiere se la ~ rocure dans l'Uha, en territoire anglais. Le prix est ac- tuelleomtt de 5 francs environ. C'est la petite houe, en forme de coeur. C'est d'ailleurs cell que 1'indigene du pays prefere. 11 y a des houses d'origine europienne. Il est aise de s en procurer sur les: march des posters. Le comLnerce local est implement pourvu de cette marchan:xit dise, il n'y a pas lieu de pr.voir intervention de administration dane ce domaine. L. PROTECTION DES FORETS. 51. Historique somraire des forts du Territoire (enquete aupres des Missionnaires et des indig'nes) A propreaent parler, il n'existe pas de forts daos me Territoire du Tangaric. Tous les versants, come le renseigne la carte annex6e au present rapport, sont fortement boisdes d'une savane dense et petites forkts epineuses. Sur presque la totality du Territoire, 4tendue d'environ 80 kilometres, on rencoa' tre cette savane. Quelques bas fonds et vallies sont boises igalement et d Kigwena on rencontrea deux toois endroits qui renferment des essences de boie covenant come bols de charpente et de construction. 52. Le principal dsboisement est du aux indigrnes. Toutefois les essences couples 6tant de peu de valeur, la prosp6ritr du pays n'est pas menace. II existed trs' peu dtessences haute futaie. Comne dit au N0 pricemdent, Kigwena on trouve un peu de bon bois De nombreuses tentative onst et faites en vue d eobtenir des bois d'eucalyp ... tus, les rdsultats ont etf mediocres, tant 'a Rumonge qu1a Nyanza. 53. Forcts existantes: Neant.t On trouve quelques arbres 1ulenvia Kigwena, mais le bois nest pas trs dur' et convent uniquement pour fire quelques objets de mobilier. Ce bois' est vite attaqud par les fourmis blanches. M. INDU) TR IES INDIGENES. 54. II n'y a vraiment aucune industries indigene dans le territoire. Ile xiste quelques forgerons, qui fabriquent des lances des couteaux et desr hoe sa. Les matieres prermieres proviennent de houes usagees, de fers feuillards pro v. nant des commercants. es procedes de fabrication sent sommaires. Quelques potiers fabriquent les pots n4cessaires a la consommation sur plaeo.l''. Ces industries sent peu importantes et ne sent pas appeldes 'e se d4veloppe. 1 T*I2 55. Les d5tenus son-t Goi"r/s lorqu'ils tombent malades au course de leur deten- tion, & rxnonge par .:onsieur le IJdecin Chef de Mission laaladie du Sommeil,. et a Iyanza par 1'g-ent sanitaire qui se trouve attach .a ce poste. Les malades s nt envc;y s 1 la visit avec le calier des maelades tout come le personnel de la force publique ou de la police territorial, et le nmdecin ou c ent sanit-.ire y marque le genre de maladie et ses observations quant au travail ou repos L donner -ux Laalades. Les detenus, une fois condaiarz.s sent envoys a la visit medicale pour Stre examines au point de vue aptitude physique tuberculose ou maladie du sommeil. Un cashier spEcial, d'arr's les instructions reques a cet effet accompagne le ou les det-nus et dans lequel le IcLdecin ou agent sanitaire consigne ses ob- servations. Huit jours :-vant l'jlargissenent de tout d!tonu,c elui-ci est encore examine par le service mEdical. Les ditinus trouv.s bladess du zcomoeil, cont envoys au lazaret les jours des piqures et sonLt mi au repos le jouiaeme. 0. IVITAILLiZ2ET DES CENTRES EUROPEENS. 56. Pour ce ,ui concern la furniture des vivres n6cessaires a l'Administration pour les policies, la troupe, pour le lazaret des trypanoses a Rumonge, ces fournitures sont faites par le commerce local, es indigenes n'interyionnentn nullement. Ce sys-'-ee a "te inaugur" il y a quelques mois, vu l'impossibilitd de se procurer parfois les vivres n'cessaires et pour ce qui concern Rumonge la chose devenait nccessaire vu le nombre de malades hospitalises et lee changements dans la situation. Le bois seulement est fourni par les indigenes, qui sont pay s chaque fois qu'ils en apportent a raison de 0.50 francs, la botte. Ceci pour le lazaret des trynanoses. Pour ce qui concern lo lait, le prix est paye a un garden de betail du Chef Basharwa ( a Rumonge) araison de 90 francs par mois et 0.50 fr. la bou-: teille. Les oeufs sont achetes quand on en apporte, come ils sont rares dans la plai- ne, il a e4t necessaire de faire 1'6levage soi-me'me. La viande de boucherie est ahcet6e au march comme tout le monde. Le beurre pour Rumonge est four - ni par la laiterie du Chef lTdarishikije 'a Kwitaba, a raison de e 9 francs le kilo, plus le transport, 4 francs par envoi. A Nyanza le beurre eat four-i ni par le chef Hararawe au meme prix. De temps 'a autre il est dit au Chef du village swahili a Rumonge .(la m~me chose se pratique -Tyanza) de procurer du pdssen, qui est pay6 au prix de 5, francs le kilo. Ce poisson est alors amene directement des que les'pe- : ; cheurs rentront et nest plus transport au marche. Les particuliers achetent dans les memies conditions que les representantB de ltAdministration, i-decin et Dilegue, D6l6gue-Adjoint et Agents Sanitaires pour Nyanza, les vivres frais que les indigenes presentent en vente au march ,6 P. COUT DE LA RATION. 57. A RUMOIGE: au debut de 1929 la ration coutait 15.25 fr. par home et par semaine. actuellement la ration composee come suit couCe par home et par semaine 14.20 frs. farine de manioc 5000 gr. a 1 fr. le kilo haricots 1000 gr. 1 fr. le kilo huile de palrme 400 gr. a 5 frs.le kilo viande 1.4 kgr.a raison de 4 frs.le kilo legumes -bananes 1000 gr. sel 0.17 gr. par jour bois indemnity de 0.10 fr; par jour 5.00 frs. 1.00 frs. 1.20 frs. 5.60 frs, 0.30 frs. 0.40 frs. 0.70 frs. 14.20 francs* . La meme ration au I.T.28 ou a-,roximativement le meme type eut coite de ::: 9.95 frs. 12.10 fra. A NY1ZA : au dobut de 1029 la ration coutait 9.00 frs. par homme et par, semaine. actuellement l1a ration coute, compose come suit: 10.15 frs.; farine de manioc haricots huile de palrme 5000 gr. a 0.80frs. le kilo 1000 gr. ". 1.- fr. le kilo 1-00 gr. a 2.- frs. le kilo viande 1.4 kgr. a raicon de 5.- frs. le kilo Igunmes frais sel 1C00 gr. a 0.50frs. 100 gr. 2.- fr. e kilo 4.00 frs. 1.00 fre. 0.80 frs. 4.20 frs. 0.50 frs. 0.20 frs. 10 .50 fre. La merme ration au 1.1.28 cou^tait 5.80 francs. TRrI'TCIRE DU 'TA :GAIKA:Rumnonge le 1 novembre 1929 Le Dlgue du RQsident D'Hondt (s) Auguste D'Hondt. . -- : :. . t I '~;' I .: , . . L jl i : .-.. |