DIKIXTI'.I'H PROPKIKTAIRh
IMPRIMEUR
Clment MAQL01RE
Bois-Verna
1358, Bue Amricaine, ISSfi
I NUMERO 20 CENTIMES
QUOTIDIEN
TELEPHONE N- 212
livre... c'est savoirs/est esp-
rer, c'est aimer, c'est admi-
rer, c'est bitn laire. Celui-l a
le plus vcu <|ui, par son
esprit,par son neur et par les
actes, a lu plus ador
Ernest Renan
v
me
,'ANNE N"3U21
PORT-AU-PRINCE (HATI)
SAMEDI 9 OCTOBRE 1026
1 fiiiiT tir niitiii
Deux hommes, deux discours
Pour conservei- |'adin:s
D de l'Allemagne la Soci-
ES Nations loulc s.i signi-
fia ajjon, il :iv;nl i-lc i'oi:\ clin
"| l'aftrfs l:i petite nilo.ailion
(bienvenue prononce par
uNinehiteh. en sa <|ii:illc> de
iwidenl de l'Assemble de
lw.seuls M Slrcseiii:in:i,
IChef de h Dclegalion du
K allemand ri M briand,
"Reprsentant de- lu l'inne
fiwrait'itt lu parole.
Cetlecrmonie revtit ain-
i k caractre d'une inou-
inlc confr.-.nlalion entre L\s
iprscnlaiils des deux grau-
snaliansduiil Icsdillrends
lirent eax-nicmes.n llvi
ope.au iiDinlo cuber, tant de
H
Ces deti\ disconrs venant
par coup, prlciil a de
"*tivescomparaisons. En
jint, l'on sa peroit vite
iStrcsemaui s'adressa
lia rai, 11 les dl
tandis que M. Briand lit
,ppel le .r cur. Le
"ta allemand ania un
"ivulonUireineiil iinperson-
e|. oui l'expression du
juc lui inspira le d-
Brsil et de l'Kspagnc,
[evila
gneuscmcnl tonte
*aune nation part en
^renl'crinanldan.iiine
w neutralit, il laissa
PJequesonpavscncn-
-ldans lu Socit des Na-
voulait traiter avec
Wfelatssans clisliiicliun
'n Pied d'galit par-
NJwtaildclasorlesur
mde la prc doctrine.
Pyent, au contraire,
f^'seloun.aversI'AI-
Jlassuranl de sa con-
*C (lsa loyale collabo-
J.'^jurant de sceller
"" "tenant la reeoneiha-
ftougtemps attendue de
\u* peuples dont les
^nt trop souvent mis
s deux rives
sur
| terrai
fs^ne
[asanyiV
i\n Rhin; el d'achever sans
retard l'uvre de paixesquis-
se Locarno.
Si une si grande diffrence a
pu lre observe dans le ton
des discours des (\c\\\ hom-
me d'Elal ; c\ Si qu'ils par-
laient de conceptions toul
lail opposes.
Pour M. Slresemann, le lac-
leur essentiel de la vie des
peuples,cr par la guerre, est
le lecteur conomique. (Nous
voyons, dit-il, la vie conomi-
que passer par -dessus les
vieilles Frontires nationales
el aspirer des formes nou-
velles de coopration interna*
lionales. La grande tache de
la Socit des Nations sera
donc, selon lui, de supprimer
toul ce qui a spar les diff-
rents systmes conomiques
nationaux . Sans doute, le re-
prsentant de l'vllemagne ai-
taclia-t-il aussi une 1res liaule
valeur ce qu'il appelle
l'me des nations .
Mais, celte inc, il ne la con-
oit que dans le cadre d'une
vaste volution collective des
peuples. L'esprit de svslmc
domine le discours el M. Slre-
semann raisonne en moraliste
pratique.
M. Briand, lui, pense el agit
en pole. Il a de la politique
el de l'histoire du monde une
vision lyrique. Il appelle le
rgne de la paix avec une im
patience pleine de ferveur.
Pour lui, c'est la loi surloul
oui importe. Tandis (pie pour
Mr. Slresemann, Lausannes,
Gnes, Genve, Locaraosont
des actes naturels el logiques,
le reprsenta ni de la Repu-
blique franaise y voit, lui,
1 des espces de prodiges qu'il
ne veut pas essayer d'expli-
quer. Alors que le ministre
allemand ne se dpari pas u\\
instant de sa Iroide assurance,
le ministre franais n'hsite
pas confesser en souriant ce
Imprialisme Amricain
5 to a paru, demie-
'.("'s Union IVan-
produisons pour
lins
i
I >^n,s 1 '"l"0 "e salut
*S "^ihk,,1'1'11^-1"1 lril.nl
V "M|^^venlenlous
E?S8mf 'lo !il vieille
1^ ."'des thmes lavo-
"rS'1'" 11-i.u^lUiili.
Wif dtl^l'iv
"tic. '' ?!",!1 'te ra.ii".
'lUi-U 4,)!,s',:"apptdu
ilau/ A'-'.-nr.uns rc!a
Efc,* "elKo. des Liil-
?iutr'pKrands vertueux
*"<, le saint
donner une bonne leon de
continence. Pas d'argent, pas
de tolies imprialistes.
Nous scra-l-il permis de rap-
peler ces bons .tptl'Cfl la pa-
rabole de la partie et de la p >u-
Ire. Imprialistes, dites-vous,
braves Amricains. Vous ave/
(pi lipus raisons de vous con-
natre, car, en in ibre d'imp-
rialisme, vous pourriez nous en
iv ntrer.
I vous voile/ pas la lace. Les
laits sont la. Kl ils ne datent pas
d'hier. L'annexion du Texas et de
la Basse-Californie 11'a-t-elle pas
t une Vritable opration de
c mqute 7 Les intrigaes et la
el la mainmise conomique an
Mexique ne ressemblent-elles
pas comme des stems aux op-
qu'il appelle i leur .fragilit et
leurs erreurs.
Mme diffrence dans l'ide
qu'ils se tormenl Ions (Wu\
(le la Socit des Nations. M.
Slresemann s'en lait une ima-
ge abstraite, il l'a considre
sous l'angle juridique el pra-
tique. M. Briand, par cjntre,
I entoure d 11 ne sollicitude
passionne, 'l'est pour lui une
ralit vivante el l'intrt ja-
loux qu'il lui voue se traduit
en phrases pathtiques...
La profonde diffrence qui
se remarque dans les discours
de ces i\vu\ hommes, dont
l'un incarn h Realpoli ik
allemande sous sa l'orme la
plus haute, et l'autre le pur
e sp ri I rpublicain franais,
claire de 1 ion frappante 'es
ternels conflits qui divisent
l'Allemagne el la l-'rance. Mais
maintenant que l'Allemagne
sige ct de la France
dans les Conseils de Ge-
nve, la Socit des Nations
devra fournir,selon laconcep-
li ) 1 wiiso.inienne, aux diri-
geants des deux pays la possi-
bilit de confronter au grand
jour leurs aspirations, leurs
Intrts el leurs points de vue,
el de taire appel, dans leurs
diffrends, nu jugement im-
partial des nul i-es peuples.
II 11 de lche suis doute; mais
qui sera grandement facilite
si, sur les deux rives du llhin
l'on comprenne que les pa
rles de Genve ne sont point
de simples dise ni: s, mais que
les deux Reprsentants des
deux peuples depuis long'
temps livaux, aujourd'hui r-
concilis apportaient I As-
semble le srieuses garanties
d paix.
Souhaitons donc, pour la
paix du monde que la poigne
de main banco-allemande de
Genve projette son ombre sur
les vieilles pages sanglantes
de II [istoire.
rations analogues menes par
les puissances europennes en
l'erse, par exemple ?
Y a-t-d, en Europe, une puis-
sance qui poursuive avec plus
d'ardeur que les Klals-l'nis un?
politique d hgmonie '.' Certes,
la manuvre se dissimule der-
rire l'exploitation du nationa-
lisme chinois. Bile a encourag
les illusions el propag des
idologies qui ont plong ce
malheureux paya dans faoar-
ebie. Mais l'objectif poursuivi
est d'une clarts aveuglante. Il
s'agit de pourchasser l'uiHiu-nce
dis autres nations, iiotan n it
de l'Angleterre et du Ja > > 1.
Pensez-vous que es Mit po ir
les beaux yeux des Chinois I
Dans l'Amrique du Sud. les
Etats-Unia viennent de le lier
un coup qui n'a pas t a
remarqu, mus qui est
difiant. Appels a arbitrer le
vieux conuii de T.k ua et d'Alita
pendant entre le Prou et le
m La nouvelle Corona:^
'Cl> Lu Machine
tcrue
<-*
personnelle
tlLt 'ojoord'hiii.uae nouvalle poqu1
.fl% ,0,im ,-"(,p pour l ('. 0r o n a
;; u\rc li- mojlu <. (>q u aire qu ,
M cril en !i l caraclre dilbrenls el
l^ pnit complet de I i touches mor-
;; Il y r I7 ans que "orona fab '.t\u* et vulgarise la |
p^ machine a crire lgre. ?J5*
.gl^ Depuis lors Coronaiipreiiil prccrsasivement la plaru des 15.
,,-^ir.at hinei lourdes et volumineuses.
CollOW V008 M'I'i.HIK I NK l.i O.NOMIK.
-
*A munn i\ i..\i m.\ _
Phone 375 W
Chili depu'.s le trait d'Ancoa,
ils n'ont trouv rien de mieux
que le tcher de se gliiser entre
les deux parties en lus ml mu-
cher la Bolivie. La vieille fable
de l'lin tic el le Plaideurs,
Il est bien entendu que la
guerre contre l'Espagne a l
faite pour arracher Cuba cl Por-
lo-Rico un joui; o.li.-ux. Il est
de fait que l'aventure s'est ter
mine par une tutelle amricai-
ne plus ou m lins dissimule et
par l'annexion des Philippines.
Parlons des Philippines. O
est le lenrpso la presse transa-
tlantique exaltait les aspirations
d'indpendance des Tagals lut-
tant contre l'oppression moven-
nageuse des h/>pagaol* ? L'in-
dpendance, on l'a promise for-
mellement quand les croiseurs
de l'amiral Dewezoul paru dam
1 1 baie de Manille PSMir se cou-
vrir de gloire en envoyant par
le fond quelques vieilles coques
en bois. La promisse a l re-
nouvele maintes reprises.
Mais chaque fois qu'il s'agit de
tenir, on I oave ni excellent
prtexte pour ajourner.
.Prcisment la question esl
l'ordre du jour. Le gnerai Wood
qui gouverne l'ircllipel
main rude a vu s.' dresser loutre
lui des protestations qui, natu-
rellement, onl trouv des appuis
dans la campagne lectorale
amricaine. Le prsi lent Coo-
lidge a d expdier un commis-
saire d'enqute. M. . Thomp-
son, charg de celte mission, a
donn des conclusions formel-
les. Les philippins sont incapa-
bles de se gouverner eux-mmes.
WtllYS-Kniuht Diligence
A roule 10.").00 milles
en deux ans sur la
Pisti' apache.
I ne Jfoyenne de 20 milles par
gallon de gazoline esl le irait
remarquable d mie perfa-r
iiuincc sur la vieille
piste indienne.
Une auto Willys-Knighl pour
tourisme, a fonctionn com-
me diligence sur 11 vieille pis
teesapa hes dans l'Arizo-
na, U. S. A., en obtenant un n
cord exceptionnel de perfo
mauce et d conomie. Lu voi-
lure avait l achete depuis
mo ns de deux ans el avait
dj roul 105,000 milles sur
la rude pisle indienne Ira
vers le dsert d" trizona.
Cette auto crit W.G, lirun
dage, quila lit Ibnctionnersui
la ligne d'ersai. n'a manqu
qu'un jour de fonctionnement
sur sa roule rgulire vers Me
sa, l.liandler el Gilbert el ses
courses spciales sur la pisle
des Vpacbes, el vers Tuc/.ou
el N'o^des.el a voyag 105,000
milles. Chaque pneu de cette
voilure a l'ail plus de "20,000
milles el l'aulo lail rgulire
menl '20 milles par galion de
gazoline. Mon Willys-Knighl
esl parfaitement en mesure de
CES trois qualit* indispensable aux joueurs de
tennis dpendent d'une nourriture approprie.
Une bonne assiette de QUAKER OATS tous les jours
est le plus sr moyen de rester en pleine forme. CM
l'aliment favori de tous le amateurs de
sport. Nourrissant et fortitiant, il inluisilie
la vigueur, 1- souplesse, l'nergie et l'entrain
qui leur sont i ncessaires. Dlicieux et
facile digrer.
.Quaker Oats
rouler encore 100,000 milles.
C'est le voyage de chaque
jour sur des untes aussi sca-
breuses que celles de l'Ari/o
na qui u rendu la Willyi
Knighl fameuse pour son co
nomie el sa durable rsistait
ce comme le tmoignent les
centaine de lettres non solli
cites qui plein eut dans les
usines W'illvs I Kerland.
Changement d'adresse
Le Cabinet de Me Clment
A. Coicou,esl transfr 1 ta
gede l'ancien local du journal
rLaPoste, Hue Dr Aubry.
Consultations ; 8'i 10a. m.
2 [>. m.
MAURICE ETIENNE fils
Angl$ des Hues itu Magasin dt
t'I-'Aat cl aes l'nmls-l'orls
Vient de recevoir f.hapcairx
garni8 pour dames.
Noire iL
... a vu, mardi soir, .lacinla
sortir d'un dancing, accompa-
gne d'un noctambule dont les
pas chancelants laissaient dei >
uer le nombre de petits vern s
(pii.ee soir-l, avaient du traver-
ser son gosier. Mais le gousset du
galant, bu n rempli, avait de quoi
rpondre aux exigences de lu
belle. Ils partirent donc, ple-
mle, l'un soutenant l'autre. A
peine avaient-ils quitt le dan-
cing que No nu (Lu. vil y entrer
A maigre el grand comme un
I ; tpii, comme nue Ame eu peine,
cherchait m moitioui n'est
autre que... .lacinla. Triste, il
s'assit aune table el lescIgB-
ielles se consumaient sans in-
lerr iption : cinq, dix, vingt, les
u paillais "s'en allait ail en liinie.
lilin, Noiiu: (Lu. vil Jaciula
i e parai Ire, radieuse, rayonna nie.
Kl A. alla tendrement elle,
s'excusa d'avoir l en retard el,
bras dessus, bras dessous, le
couple prit le cll( min de la pot le.
L'autre galant, iprs du comp-
toir, mordillait rageusement une
cigarette.
...regardait avec piti les deux
hommes qui venaient d'tre le-,
joujoux cure les mains de la
don/elle.
Souvent lemms varie, bien loi
qui s'y lie !...
... a vu, mercredi sou-, une
veille su Wharl aux herbes, lu
enlaut de 12 ans, Leblanc Oli-
vier, venait de mourir il l'on
veillait le cadavie. Mais celait
une vritable bacchanale, les
hommes buvaient, taient ivres,
les femmes braillaient des can-
tiques entremls de chants pro
fanes, sous la protection obsc-
ne de l'ombre des coins obscurs
des couples se rfugiaient.Seule,
prs du corps glac du petit,
une lampe veillait El Noua;
il eut une larme pour iVn-
niil mort, l'uisse-l-elle avoir,
lii-liaut, son poids dans la ba-
lance du Grand .luge!
... a vu, mercredi soir vers u
licurcs 1 '_' le cocher dubussMo.
1UB3 refuser catgoriquement
d embarquer un piton sous
prtexte qu'il bu fallait d l'avan-
ce savoir o il allait.
La piton vouh.il loui limplt-
( e t se promener el . von de
ses... yeux ce que Port aii-1'riii
ce, celle nuit-l, offrait duit-
reasant. Mais le cocher ne vou-
lut rien entendre el lorce lui au
malheureux (piton de ponrsui-
i --.i pi omsnade .i pied,
... u vu, mercredi soir, lu rue
Amricains, un jeu de ds au-
fi'- MATIN- 9 Octobre 1920
(|iu'l ne prenuaienl pari eue des
pend armes. L'on penserait pie
[ordre le pins panait 3 rgnait ?
C'est le contraire. Messieurs lea
gardiens de rordre, y taisaient
un tapage de tous les diables,
ils pestaient, jouaient, se mena-
aient mutuellement, insultaient
les danseuses, si bien, si lort,
qu'une patrouilles lut mettre
rordre ces gendarmes, trou-
bleuis de nuit.
... i vu, jeudi soir, lu Grand'
atuc, devant les laves de Bor-
deaux, un grand attroupement.
Le buss No ion conduit par
un COeher qui rpond BU nom
d'Horace, stationnait sur sa boi-
te, devant l'Etablissement. Sou
daiu dboucha de la rue Bonn
Fol l'auto au No -77 dont les oc-
cupants avaient besoin le ver-
ser un dernier verre. L'automo-
biliste intima lordie au cocher
de lui cder sa plate. Mais l'au-
tre rpondit qu'elle tait ou pre-
mier occupant et qu'il station-
nait suivant les rglements. Kt
le conducteur de laulo appro-
cha lentement sa voilure lu buss
et, l'aide de sa dlense, se mil
* le faire avancer. Le cocher
IBUtS terre et se mil l'aireilu
ptard. Les gamins 'attroup-
rent. H y eut rires et tumulte.
... vit alors un despataagerade
l'auto, II., en descendre el.aai
lissant le coeber tour h bras,
essayer de le remettra sur sou
sig. Va ne lui pas lacile, c.ir
l'homme gesticulait lort et le
gentleman n'avait pas, ce soir-l,
les pieds et les poignets bien
mus. Lutin, des passants, des
mis intervinrent et les choses
reprirent leur calme.
...a vu,,jeudi soir, la Grand'
Hue, devant les Caves de Moi-
deaux, un de nos alcooliques
pour lequel le Dr Denis prorait
son temps, s'il entreprenait de
le gurir. Les mailles 'd'htel les
cals lui avaient jet quelques
Victuailles, il avait du pain, des
reliefs de jambon et de poulet.
11 mangeait, mais lorgnait les
pelils vei i'-s que les garons ve-
naient dposer sur les petites
tables devant les clients. L'un
le ceux ci lui jeta un mon -eau
de glace, l'ivrogne le happa la
vole. Il avait maintenant san-
dwich et glace. Son sou par tait
complet. El il fallait voir avec
Su il plaisir il taisait londre la
lace ses lvres brlantes et
faisait couler les gouttelettes
glaces Fins son gosier dess-
ch 1
... a vu. jeudi soir, vers 7 h.
1/2, deui marines > QUI lon-
f-aient la (irand'Kue au pas un-
itaire, en faisant rsonner le 1)4
ton sus leurs talons pu frap-
paient la rue en cadence.
Arrivs tout prs le la tiare
du Nord, l'un les icux mai i-
nessaut ide de s'amuser. Il ne
trouva autre plaisanterie pie le
s'approcher les talages les
nombreUSt s marchandes le bis-
cuit';, de sucre-dorge, de bon-
bons, de tablettes . qui bor-
dent la rue et, au lieu d'tre lin
gnreux client, l'aide de son
chapeau, il teignit, l'une aprs
l'autre, toutes Us petites lampes
qui clairaient les modestes
co m nions L'tait inolfensif;
mail las marchanda ne trouv.
rent point la plaisanterie le bon
got et vourent tOUS les lia-
bles, le factieux "marine".
lue tude srieuse Ks Juge-
ments rendus depuis sa cration
jusque sa suppression par le
tribunal de premire instance
de l-'orl-Libeit, sullira assez
pour montrer la ncessit de
rtablir dans le natte Dparte-
ment du ioid, relie tome juri-
diction < tuile.
Pour s'en convaincre, on
pourra vnjfier les greffes des
tribunaux l'appel des Goualves
et de Cassation de la Rpubli-
que, et m verra certainement
que les Jugements rendus psi
le tribunal supprim, oui l
exceptionnellement ou /'forms
on casss.
Mais, il faut suivie le (io.ivel-
nemenl sur le terrain le l'Eco-
nomie. Ce qui a du cries pro-
voquer la suppression lu tri-
bunal le premire instance le
Fort Libert et d'accord avec
Lui. Nous estimons que le Pr-
sident i oins liorno qui veille su
bonheur de la Malion hatienne
en gnral, daignera bien ac-
cueillir les dolance8 les po-
pulations des arrondissements
lu l'nm, Valliree\ Fort Libert,
rtablir le tribunal supprim eu
Juillet d l'anne 1924, avec la
composition d'un personnel, pa-
reil a celui des tribunaux l'A-
quin cl le l'Anse- Veau; eu
attendant que les ressources
budgtaires Lui permettent de
la ire mieux.
/ n habituai de fort-Liber c
?
Ds qu'arrive le samedi, il
y a un grand point d'interroga-
tion qui se dresse pour chacun.
O aller ?
O trouver UIJ cadre qui re-
pose et l'espritel les yeux'.'
O goter aux liqueurs les
plus lines, aux mets les plus
dlicats ?
O peut on trouver une m usi
que aux Irtlles charmeurs ?
La rponse ce point d'in-
terrogation se trouve dans ces
trois mois :
SI : V SIDE INN
Petite alerte
Les gupes sont toujours des
voisina peu commodes, Aussi,
hier, vers 11 heures 1|2 lu ma-
tin, les habitante, qui logent en
commun dans de n imbreusee
maisonnettes situes dans une
cour, ine Amricaine, tout pies
de la Lie l ilhograohique, vou-
lurent se dbarrasser du dsa-
grable voisinage de hlons pu
ont lu domicile au haut d'un
cocotier, i our cela, on attacha
une torche enllammc au bout
d'une longue gauL el on l'ap-
procha du nid de. gupes. Elles
lurent brles vives, niais le leu
se communiqua au cocotier.
Pour s- dbarrasser d'un mal,
on tait toinb.'- dana un pire.
L'inquitude lui grande dana la
cour Dm comprenait bien
que si le leu gagnait l'arbre lotit
entier, les maisonnettes seraient
n grand danger.
Aussitt 1rs uns accoururent
avec une chelle, d'autres avec
des seau* j'eau el grce tous
ces pompiers improviss letlau
lut conjur. El la cour qui lut
un instant en grand moi reprit
sou calme.
Trou r un Ytl
UN FAUX PAS IA FAIT TOM-
D'ESCALIER
Les contusions et les foulures
soulagent facilement avec
un simple remde.
Echo de Fort Libert
Pour diminuer le nombre des
ittges du tribunal de premire
instance du Cap llaitien. pour
augmenter leuia appointements,
il lallut quand mme supprimer
l'un des tribunaux le premire
instance le la Rpublique. Le
S>rt dsigna Celui du ressort le
Port-Libert.
Cette rsolution, prise par
l'Excutil, est fonde sans doute
sur des rapports intresss
Lui laits par les ad versa ires le
Port-Libert qui ne veulent pas
une cette vifle se dveloppe.
Malgr tOUB ces avantages, les
choses ne vont pus plus vite au
tribunal de premire instants
du Cap. NOUS ne lisons pas pie
la mesure a t injuste. Jamais.
Noua disons plutt qu'une erreur
h t commise de bonne loi,
u erreur rparable beweuae-
i. ent.
FlAbAlLLES:
Nous avons reu la carte de
fianailles de Mlle Paula Adonis
avec Mr llosnherre M. Appolo.t
dea Caves. -Tous nos compli-
ments aux heureux lit.es.
Un simple retnide de famille employ uni
purte de t !>'. i htera le souUeratnt de con-
fualons, foulures et hleamires. C'eat Binai que
noua fc'riv! t frquemment des panonnea du
Continent Amricain.
"Ayant fait un faux paanoua crit une bella
diune de Nice. Franc Je tomba plusitura
marchai d'oacaller. Je me leva um- le corpa
m ....i. et pourant i> :.< 1..' bouger, maia quel-
quoi itjjutu*tini< k'Liniroautde Sloan m'ajva-
rant lu douleur et tirent diaparaltre l'inflamma-
tion."
Pendant bien d'anL&aatdaniW monda entier
la Linjeient de Sloan a t reconnu comoa la
vrai calme-douleur. Une application, aana frot-
ter, icuUtfe U congestion, tonifie laa muadaa
amortie et cause auseitt aon effet curatif. Gar-
die-en U>ujuuri un flacon A votre porte. Ea
vente dani 'jutea !.. pharmacies.
Liniment
de Sloan
Anantit Toute Douleur
riage civil le Mlle Virginie Lor-
quel avec ^r Joseph Marchand1
La bndiction nuptiale leur
a t donne en l'glise parois-
siale le samedi 2 Oct ibre cou-
rant. Les maris ont t conduits
l'autel par Mme J. Martudlv
et Mr Vorbe.
Nos meilleurs souhaita aux
heureux couples.
SAlSSAbCE;
Monsieur et Mada;ti.\ Leor^c
Dauise onl le plaisir iTan'.iosr r
leurs anus l> n ussance de leur
fils : Grar I. |> 'til t': s de notre
ami Barnaveirait. Tousnbs
vieux au bb.'\
DEUIL:
Nous n vous reu le laire-pnrl
lu dct, survenu mercredi
Saint-Ni ire. de Gcffrjrtl Rehlnn,
Doyen du Tribunal de Premire
Instance le celle ville.
Les ru.irailles onl leu lieu le
lendemain en l'glise parois-
siale. Nous envoyons nos
m .Heures cou lolancei aux
parents prouvs.
Convocations
Les membres actifs,les con-
seillers adhrents,les membres
d'honneur composant la sec-
tion masculine ainsi que la
section lniinine de l'Associa-
tion JMi de de l'uvre Chre-
tienne sont convoqus en As
semble plnirc pour le l)i
manche 10 du courant A '. h.
du matin place Sic Anne N"
945.
MARIAGES:
Jeudi aprs-midi eut lieu dans
les salons du Dr Jeannol le ma-
riage ei\ il le Mlle Nina Jeannol,
sa tille, avec Mr Jean Maptisle
Alexandre.
les maris avaient pour l-
moins: MM. Dieudonn Charles,
1). fn-Jeacques, Joseph Rrzault,
Dr Emmanuel Mercier, lnient
Polhi'l el Alphonse .In-.loseph.
I a bndiction nuptiale a l
donne le mme jour. A la Ca-
thdrale, aux nouveaux con-
joints. Mme Mtellus liciioil et
le Dr Jeannol les accompa-
gnaient a l'autel.
Le Jeudi. 30 Septembre
derni< r eut li t. fi Saint-Marc,
dans les s lions de Mme Vve
Riiheiaonil Marchand, le ma-
Cornpaon'e Gnrale
Transatlantique
Le steamer Macoris l parti
de Bordeaux le 3 crt est atlen
du Port au Prince vt rs le 1 ">.
Il repartira le lendemain pour
Santiago de Cuba el les ports
du Sud.
La suite de I itinraire se a
fixe l'arrive lu paquebot.
Port au Pri i c, le 8 Octobre
1920
Gen d'autre/oi*-.
Vieux souvenir8\.
PAR Pierre Eugne
de LESPINASSE
En vente \u\ Armes de
Paris et la Maison Hobelin.
Prix du volume 1 dollar.
le rglement
de la guerre
Les tractations
conomiques
Pauls 7 Octobre On dclare
dans le milieu* etfte'St* que la
France, l'Italie t la Uelfeiques'el-
torcent \\'u*l-iiigt->n d surmon
ter l'opposition de l'administra-
tion amricaine la ton raereiah-
rttlOB des oblignlions des chemins
de fer allemands et OB espre qu'-
o {our.a obtenir au si tiQ' soca
DSIBipSitsttte su titre d> rpaia
lions t t-f d lli ulls ai' crs "i't
anmoii s i ooibiv ses. L'une des
principales e.-tque l'A 1 ma^n.; ne
consentira probablement pas
raetlreees litres en dollats. D'an
Ire prl on craint qnela vente l'u
ne Iraacbe de ces obligations lie
soil lillicile, l'on ledoute que d'au
trs Unes ne soient plut tard laa
.'es m. r le march.
le gouveiarneat Irsaca's qui
^lait oppos la eoDO erciabsalion
t's oh in- -.iiiin- en iai on ( esgau*is
Hiciifices qu'il serait oblige de lune
pu: r re. ir<: |tl litKS aftUySB'l
uiix iin.tric.oii-.iei i; mai.iL iniiin
letant loitemut r. projet rnr
que l.s dollaf qui seiaient obi -
nui par le pluci im r>t de el obii^a
lions conliibuen.itet U itebi -
latiotl du l'rar.c. La w ce pou-
lail eu outre payer p ai mei t
-.. : te degueireim Eteta Uni .
C wt pourquoi elle chsiehe ala i
que l'Italie tt la Belf'qu* | ei-
u der le go.vtin m n amriniin
(ciu.i'.iie lui bloque* ko&i.*
cames s'intresser au projet.
I'aius Le DIOji I Je comme' cil
lion des obligations des clumins
de fn hlli-mands st le suivant:
L'Allemigne aetirail Mtr le mai-
he 2 milliards de maki d ; ces ti
trs. Os espre qu'en coaaidei*
lion de I vacuation de U Hlina-
uie lAllemiigne s.eia't disp. se
augmenter I intrt le c s hties
qui est li\ H.i 0|0 dans le p'ao
Dawes. i> u- le tas coi t*ad e. les
litre i seiaitnt olleits au put l
dans les environs de <>_> 112, com-
me la France a droit >2 om du
p o iui; de cette opration el e re
livrait f>() mi IlOba de tnaiks or
eu $ 102 millions.
W'ASHI.NGIUN Au Dpare
mtnt d'Etal ou u'a in;u aucune
communication oliicielle sur le d
tir des gouvernement- allis ou
d Allemagne de mettre sur le mar
th amricain les obl'gstiOBS ds
chemins de ter allemand-. Le prsi
dent(;o)!idg' a dclar qu'il y s
plusituis jours que le gouverne
meni de Waabli gton nVi ViaSBSrait
pas l'ach tpour lui um de ces
oblintioaa ; on ignore cepemlant
qu'elle est l'illilude de l'adminis
tra'iou au i ujet da U vmlede c s
titres d des paiticulicis.
Le Gouvernement
Poincar et l'ac-
cord Brenger-
Mellon
Le ministre demandera
sa ratification
Le Parlement niiora M Poincar
mais en faisant les rserve*
Far bie I an.;iis
Paius a L, F gr.i annonce
que le gouvernement a dc.d la
ra'iiicati n de i'^cc rd des dettes
suis rserve
sits de la
p:lit:qu>- I f>ul conclure une re
nouvelle par une srj:e dreisien con
cil ia n I l'iioluiiidle ibIiI cation
avec les vu unaainea i* l'opi-
nion, ajoute ce jouinh'.
Paris La quesiion des rser-
ves que la Fiai.ce lomj.le h-ire va
loir en ce qui conu ne 1 accord
de- dettes l'Amrique ce prsen
te lujourd ln.i sous une nouvelle
roi me. Uu satocail Imr qae Mr
Poioesr prcouieral la ratilica
bond, l'ace ri Mello -Brengr
avec toulta ls ic^.ves verba es
que le Pariemoal j g r..it bm tu
lare. O ans son non IN d BU-
io tdh i- Lc Iso "d claie ai,
le prsid-nt du conseil aurait I U
s ixoir Simon pr s ienl de la co a
m.sioB les iasaeea de la ehuu-
b:e que le gouvei nement de W i
bblasioa serait d spo.- prendre
eu oousidrdiion les rserves a y dit
liait aux clauses le garantie SI di
transfert si cesr*trves taieot pre
a uttssous forme d lettre corn-
i.,e celle quia bgur la coi d de
Loadrea autre ter Cbarchil chan
i-iitrddlihiquiirH Mr t'.aillaux.
i. s rserves. a|oatt bicehnor i
fe aient l otjet d'un pieambule
la raUlieatiea Lropremcut dile de
laccoid des dette ce qui peimet-
trau la ihambie dtails euregh
t er ton pou,! de vue sans moditier
la texte mneda l'arcord.
Mr Poiacar est convaincu
l'hmre actuel e que iesul moyen
d taiairlM Ruaacea de la Fiunce
usi de rtuifUi l'accord dea dalle.
^o:ubre de dputes, dclare "Et-
ce dor', sont loin Ij partager sa
la; B d : voir et ce n'es q i eu don
Baal a la chambre toute latitude
pi n l'ai e valju ses r eivts que
le iiiii ut du coi^eil peut esi>
r:: abteair I* ratifies io i ava t l.t
lin de l'aBOe ccinrne il le dfiro
Mr Poiacar est. psi ai -il, pei>u
d d'obtenir s.ili faction |Ac> s
son n uveau pi u ei i semble que
Mr Siaioj .e suit range: b son opi
uion. Lelu -ci a dclar l'Lcho
de Psrlj que t>i elle FaOOB d agir
tait no.iVclle eu France, elle avait
t emp oy e a .lusie rs repr.ses
aux biais L'OIS. Les rserves ou
isspreaslou t* r erv.s.li -i ,pu
vent pre d>e la toi AS i une pbra
v incoipore au p: ainb le com
m: pu ex mille '* .n-ilraut pie
le p sent aeeorJ ne p ut c le v..ia
b
CO updgu di
et le iraafert
,.tuses d; gira.it e
Troubles
Athn s
Par cble franais
ATIILM^S Un malaise rgne
AAboee. Nets minuit l alarme
u le doaue el eu quelques lus-
tiutj toute la gsraisua aiait sur
pitd. L)e tons utaihemonls p-
trouillent les rues de la ville. Un
anuo-ice dd 8 urce olli'-iebe pie
l'alarme a t donne te ^it<*
dj b uil d un me ling secret d ci
fila et d'jllieiers da
Galit/.', biuu qui a . reconnu
ans fjcd:m:nt.________
Accident de mine
Par cble franais
HOCKWOOD Neuf cadavres
ont t retirs de la mine de char
b .u de la compagnie de Koane Iron
dius laquelle une explosiou lutidi
avi t emplisjuu p us d : 30 nit-
Deuis a tro's mi leJ dans l'inl
lieur de la montagne L.a caia
vres horriblemeut uliguis de J
mineurs ont cii ia oeue I. sur
face tard dans la jourote par une
quipe qui avait travaill depuis le
RKMPUKenuBi*
Prte pour les mil|lers
de mois avec une seule
aspiration pu |,jslon
Pas de m
perdus
Tas
de doigta
salis.
l'as
de vteasj
tchs
Ne coula
pas cl ne
barbouille
pas
WAffLm
( om iiniun Io
emsim
THE W.VHL COMPin
New York,N.Y.,U.aU
MOlllt >\ LAI 1U0, Aj>m
Port au Prioei
railiu ''e lonne heure aasl
vrir un cli-jmin jusqu' l'H
de l'exp'ouon o ou croilst
reste encore 1S cadairn.
La grve noire
en AngMJ
Par cble 'ranaa_
LO.NDRF.S Mr Balasif
m la fdratio.) Jei o-r"
char'ion qne l offre f
ment pour t*ire cesser I
ri retire a m'io* q",*" '
a-cepte bref dlai.Uae e*
cdes db'gusdes mioeuisl
nira demain, mais od k"
l'offre du giuveroeawitl
le. Les londoniens onr
' njuiler sdii-us ruenld
ge pour l'ii v;r
ledj un dollar Im eus!
Mi Frdric tat
AVOCAT
Au hautjde l'Ancienael
que du Canada.
v> 11'2 ."> 11'2 heures.
Capital : Or 1
Eii(j.LeBossf'
Agents Gnraux
= T-li7^ A li](l= A' DE MATT'S & CO, npprtoenlani* Vut
B*
I.E MATIN
g (V >hro "*p
mm^mmwm^^^^^g Parisiana
Z* til le plus
fin que cet
acier peut
avoir
La Compagnie
Gillette n'assu-
me la responsa-
bilit du parlai!
lonctionncmenl
del vraie lame
Gillette que lors
qu'on s'en sert
fVic le vrai la-
soir Gillette.
'as
chu
V
.\i!m
La lame GILLK l'Il. a deux Iran-
chaula ai linemeut aiguise qu'elle
rasera la plus rude ou la plua l-
gre barqe de la mme manire
agrable sain la moindre sensa-
tion d'eflorlou d'ennui*
<'et(e lame est le rsultat de nom-
breuses iBttS de r< cherches et
de dveloppement, une pice su-
prieure d'Hcier cre j.our un but:
Obtenir unebarLe bien taite.
La vraie et merveilleuse lame
Gillette employe il.ils le vrai ra-
soir Gillette, garantit une barbe
agrable chaque lois qu'un en use
Achet/.-les chez vos fournis-
seurs. Tous les bons marchands
ont en stock les vraies lames
GILLETTE.
!":
Dimanche
/ a Dame
de Mo, .sor; au
d'Alexandre- Dumas
Version en Couleurs
Entre : 2, 3 et 4 gdes
Kroc tioos ftes
I) aprs mi-, informations il
s'est constitu un > ouiil com-
pos de dames patronneeaca cl
de membres protecteurs qui
prendront Initiative d'organi-
ser! la lin tic l'anne, une srie
de ivtes de charil au prolil de
l'Orplielinal de la Madeleine
(.'est l une excellente ide el
nous sommes d'avance persua-
d que les organisateurs trou-
veront dans le public les plus
grandes marques d'encourage-
ment.
ftafta les Sport*
LU S. S. II. avise que les
Clubs de deuxime catgO equi
dsirer-1 participer SU i am-
pionm de la saison 11 .<; 1927
doivent adress r leur d rande
d'inscription par lettre au Secr-
taire de l'inion, en se conloi -
inant aux prescriptions de l'ar-
ticle 11 des rglementa relatif
la cotisation annuelle et au droit
d'inscription.
-/
^O^ps^
M
Mes
"n
M
0**"
NU5A.
j\\\Ctt^3^ooV^
Genuinas^
NO
HO
Mj
* I 405 S*"*
hou tue, ^aar**^(
ette
^***^*^$$^^^^fff^^^^^^
Firent' ne
A le plaisir d'annoncer un^
1. te baisse sur les Pneus ftt
Chambres a air de qualit
l-iiestunc par suite d'une nou-
vel baisse sur le caoutchouc
Je viens de recevoir un nou-
vel envoi de toutes lesdiincn
sions de Chambre a air cl
pneus Corc1 ( lleavv Duly )
Bol" ;. Tir el tubes ballon
dt- la qualit:
FI' bSTONE
qui (i une le pins de kilom-
tres pur Dollar.
Un Pneu dont vous serez i-
tislait.
Eli vente chei
L. Praetzmann Aggerhol.il
Hue du QaJ
--r'<*> '
in
k
VU
i
Le lait tu poudre le (.lus <
^rtue aux Ktalf-L'ait.
!*'ur l'ilimeatstion des b
bis et des convalocept-.
Le bul ait en pou r* ui
col lient les trois vitamines.
irs
a
|t"lr*irid;-pensables lments i la tulii'ion.
[ J'^ot Mnlh d'aprs le procd Juat-llatmbke
Jl'ILKest le
i!r',u',it maternel. De dii-alion facile, c'e.-t l'aliment idal
[r*rlei bbs.
I En rente chez : ,
IJJ>Vleni, ATred Vi.u, I A. Boit, Raphal Bronsrd.]
lasmoM L. II. Uorei | Savions tfartin, Petol Jeat.1
I^EJJ'IB k Company Inr. Gai. JFANSKME & Ce
"RCRCIIESTEK A CENTS
wl
H
I i.n-il ItUi*.
m
Alnminum Liae
New-Orlans *USouth America
Steamship Co (oc- __
I^roelnaixas dparts d i rect s poiu^
Port-au Prince "JHCaitx pj
le steamer "Snelaml" laissera lew-Orlans le/^i
5 Octobre directement pour port-au-rince. %
Fin Ctl>l IIWII1 I IKCllI'i VnUf Hl 1,'rint II' Ifi (ll'lll V^A
Dn stermer laissera New-Ob'-ans le 16 QolO-H
bre directement pour Port-au-Prince. *
Un Steamer laissera VeW-Orlans le 5 octobre
------ ^....... i.......,i T\..tu p........ h.............fJ
icirrii'i i.u-.x-i.-i \ew-UiM.nis lu JJ uriuinriai
pour Gaves, JacmH, petit-Goave, I raijQaneJtt
Jrmie. M
Dn steamer laissera New Orlan le 19 octobre!:
pour les ports du nord Cap | (ailien.
Port-auPrince, le 7 Octobre VM
A- de IATTEIS 4 Co
agents
IENSUB, H, Ru:
Nril
Ifjl
APRES UNE MALADIE
SRIEUSE
|>s "I .i.iefir. el'aalli- |aj t.Ar mm
mm Mi'lsr'i i'i""'iiii(1 n< lr n*-u
t rrU"iarl d. t,.r.+m.
Insurance Co
j^e des plus fortes Gompatinies
canadiennes d'assurantes
sur la vie.
Nul II iKTl'-j i- jUP l'bllll* d< fl"J*
riii'i u.-. K'-'''' * tttmlii***. *( '*
plus bvlManl '!-" i < iiaiituatita
pour ]-i* on val i M*nl
Ualliaramnt. l plupart de
prA< ne peuvent l.i prcitiire 4 rfluie
.'" i. iSOt t -! ton i l*UI r.
t r'Mt p.iurqut i la
uj-- ird nul 9 I
PoU d Morue* MeCo) 1 ni la.llun
tai tout kuaal Moacj
I>t>man<1*i vntr** :-. i MX n un
boit* d tablettes d'ilullv
Mo u M aajrabUa
au K'>t Reconstituant narglojll l <
rapide.
i
B
CAROINER & 0
An;|le Bues Rpublicaine et Frou
PORT-AO PRINCE. Hati.:
lUtphom W P.o. Bo.i 63,
A 1'occassion de la rentre des classes, les familles trou.
otmatenet G A RDI HE h ttCod du prix avantageux.
i IVIS CLASSlijL'liS(Irammaire Larive et Fleurv.tiram- i^i
maire J Hedel anne enfantine. Grammaire t'.lauJe /.",-,; an- ^C
ne,- turaiitiiie .v l/menltlis Grammaire Calv.t et thompiet O
eoars moysns. Kitretoa Urivt t Heurv. Urouns : AobIvm
et sNi.these logiqaM, Dtelas Larive et Pleur y. C. et MOV
Rdaction aaas pffparaloiratl 1re arme. L. MOY: Kcila-
litn anne, prparatoire.
AKIlllMIITIiji i:S: Uyssanaa nue urparaloire. BeJei :
inns enfantins, ltoyar Court : Cours Iftmsoiairs et ours
BOye... lover, Arithmtique du Brevet Jmaotaire. Cammsa
i/m".' T* T'" ",0yfcn; ,amman : Al8L ' clments. n
Jtme I J.oqtnepue 1er cyoie A. (ieomlrie plane tt rP-
speco. Huoloo de proesseors: Problmes sur las rglai l
bsarcieea de t'Hii'ui mii les t rgles. '
LlXTlhi:.^ Syllabaire Belse simples. Syllabaires Hel.'ie
avec rl,e. bjfUeWr Pothel. Uedei; le.tnre courante.
wLSillHK4 SSl/2 i00t,evo"- l-00 devoirs:
IIIslOIHI s Hedel histoire sainte enlantine. tJeuanl.l.iu
re sslnU p.parato.re. P.U histoire lmentaire et cours mo
yen Second : PUle hbtoirs g,
raie. Bel.garde : U.stoUe d HsTll, luatruclion civique a m -
raie SCfeNCB : A. Bram.ot: Physique a, chmS H. K im.
Histoire Naturelle Ulomb : Sciti.cs ..Insinues Brevet lAm
t[TnZhT\\ ','1 Wl : E"-^^.q.cienluqua^r!f9\
1re anne. .1. hedel : Leons da Sboast "
Gojrsplne. hmppalia s cours lmenlalia, h'ampella,
couis moyen. Bedel : anne enfantine. Chauve! : Goir.nhii
d liait, Umenta.re. (hauvet et aaolll:gogn.ph.a d Ha.u auars
moyen. lu fonnaues : l'lit Larousse Sluslr, Laiou.se
cUsstqua illustr. Larousse lmentaire illustr. A. Zed ... tit
..- .onna.re ,anc,s. Elwsll : DicUoauaira anglais-ftsajas
du: onna.re fjanais anglai b.Uugue. UofbJlB? angl;,i,-',ra
QSIS al Mce versa, t l.lton: anglais Iranais et ice versa >ulv
d.ctioina.re liuncais espagnol et vice versu.
Lunyues Etrangre Sevrelle : cours prp danclais el
cours moyen. Bare. : ima anne le grammaire ai glus.i te
ann.eA.au, : Cours lmentaire d'epagnol si corn mo en
\. de Bouge : anglais, espagnol, allemand, sans matre, *
Mthode Gasppy-Olto-Sauer-
t.:aude & petite grammaire allemande. Lanuue allemande
tu^ne'T ande' Mafe ^ Val'eUe: ^STg
u x. Prcde la'n't'SaS .l^Graa^- *****>l littrature M
fl J,reci8|af,a|i,,ner'urc. Doumic : Histoire de la littrature ^
Ouvrages de Lat.u : l'lit macgin Grammair,. 1er. el -nm
anne complte. Kxercice 1re anne STP1-* V *m*
fagon Gramma.re bUtt. \gJSXL tinl U
tort saca-.Cornelii NapotU il ". Phdrr MlJSlK T
Bibos. Ctron: laliiinaires. l'ra .W faWe,-De v,r,s M
i
m
I
B
il
WJ 0 filfU lil
Oil Tablets
Drages d'huile do Fcie de Morue
lui stock chez :
Geo. JEANSr.ME *GaAgwita
m
Bar Termines
Pro|iiatair' :
A.WJmaQr
A l'houneur d'informer sa bienveillante clientle
qu il a installe 1 ta^e de son tablis sment, un salon
exclusivement rserv aux familles o l'on trouvera
des consommations de premier choix el o des lunchs
seront servis sur demande.
'i'-'lopii mo \o 78d,
') RE costume de bain....votre costume de ui|r...Ba
votre costume de soire uns compter loua les!
autres arliclas dont vouafavex besoin sont chez|
PAUL i: aixila
les pnx restanujles mmes....
.
'
-MATIN 9 OCTOBRE VM
IiM^rW ^ H atA H 1 "" ^ "
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De FlUNCE
I. P. PATHIZI, Propritaire
Cet l'.LiMiss imnl renomm don! I loge n'est pi is u lairc
vient d'tre co npltemenl restaur et remisa neiii. l-es
chambres ont tout le conforl moderne, le service lire
proehnble, le Kealauranl soign esl de tout premier
ordre.l'Hotel n'ayant rien nglig pour finie plaisir a su
oharmante clientle.
Mr. L'ATHll, qui pari bientt, apportera a son retour
de Fronce de nouvelles amliorations qui donneront la
plus cul ire satisfactions lous
DEUNEK la CARTE. TABLE dHOTE
PLAT du JOUK au CHOIX
Pension au mois, la'sentaire, ont four
Caiagc' misgratuilemenl a la disposition des voyageurs
Bains, Douches toutes les heures
,, ;h
Dans les Magasina souches i'HoL'I.ou trouvera ton
,,.s so,t, iv provisions, Vins, Liqt'KURS, Cigmustti s,
Vmsd i. iKtde BoLUGOGSE.d'lT.vuE.tJiuND choix de
CONSEHVES.
On v l'oiivc l'arrive, pendant le sjour ou au ue-
iiorl tout ce nue l'on dsire au
Lit AND IK)| EL de KllANCI : JM\ PATnizi. roprietaire
Occasion exceptionnelle
I ai un le de tout leurs lollorij w** fixons.
C i.v. I...-, Uitmleas, Mcuclioir,Bao e I ebanayetia.fines al oroi
mu et, itiulei de icilelte, Mf n'rw lvul, B::Oolerie fine et
or- inh le. aiiclcsde nci.veai.le fitOSItei ilalienic:m -
i c mi.
El Clmp" i.x de toute, forme de toute marre- de 10UJ
les inx. Chapeau, pour hc.mmea, dames et enfants.
Chapeaux Panamas Panamas en couleurs.
Toul le plus cliic et le plus conomique se trouve en gros
et fit di'l.nl rlie/
Genaro Hurtado
w
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3
S*
Frd. Gaeljens
|o II? Rue, L'ou ou Bonne Foi, lio 117.
Tlphone r 667
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t'en l li pour liqueur. 8or llsae blanc e! roj.J'*
il dtail. Sucre granul ,*- JJJ gJ _J
dttail Ri/ oerwc et par livre- -- fcirop, Orgiet.Orenaaine,
Pt ( te -- aStaiiK ttahW. Cernai, haatadar,
enta-rti.- Cal *> pur livra, *r , uoudr ^
liire PabeafaoftV. t bampega* Ma* Wjilh h^
,, (mi peut rlvali n avec avantage avec h'ii o le ..ueiie
KKafL'E ahaa. C ha. pagne laueon P-^JJC
Via blanc DsrfbiuUt Um gallon. Vin looge pi bouteille,
,1 gallon., qualit*. r-up rieurs UUMa utile ptf barrique.
, Salions! Bafln la lemeui Rbam Nectar, hi. .s non moi.it
i:n..M.-e AoiMlt. ilaVais Fr.d-.ic Cu'j-n?.
Vemz laire une vbilt, vojs n f0 111/ aii laits.
leciiine- Granul Brewer
I e plus aciil des Reconstituant*
Fortifie le cerveau, la inlle piuire, les os el le
reins. Rend puissants et vigoureux les binants dbiles,
les icmincs faibles. Les personnes uses pur des travail)
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Rivera, E-i. E-*t
lsir, J. H lonlay.lme l. II. Doret. i IMil
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GEO, JEANScME & Co, Agents fe
Mi
S
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La muI Hlum qui, tlr# d Alcools nalur;ls obtenna
irec'.menl pa'fiilili.lticil Sllllplo di Sirop des Cacne*.
d'un 0'tii|i"'- e,l lOUJiurstnme plantation at;le aaulqui,
vieillit par l'action d. trnip. dn le* dpts ave etoluaion
rrgoureuse de lois dargereoi Ji C.relfl We I bricallO i
et sans adjoictio'i d'aucun ingrdient d'ui'.. ci serve mi
in{.ement le la plu; ail de nos No'aliHlS -l s et BUJ
\( t l'apprciation !. bona aroaleoie, la auvi incomparabU
.tu lioi!c;iiet et les piu lemarqiiablo quarts hyginiques.
Mon e pris avec excs. Khan N
duil pa t'AieMtiama la longue, cooa ne kl tafae iroduits
s-m.iiaiits cl comme es autres spiritu a.
Ce qui n'a jamais l fail
Ce qui ne peut tre dpass.
Kola Champagne j
Y Sjourn
Prpare dans des conditions riqoureuses"
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Prparation el Vente
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Souvenez vous que les pneus
les plus solides, el lea ireil-
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pur iiiii.s'iom:.;
Pirestune l'ull Si/e i',11111
DipiMxl Dallnons sonl |i s plus
connus el les plus reelicrehs.
institution TiPreahauer
Enseignement Classique
Secondaire.
/vtcime Seclion Prparatoire.
PlBiration Spciale .1 toute s
Ecoles Suprieure. : Diolt, Md-
ciue, Science Appliquiez Entai-
gnement pratique.
Anglais, Sluo- attjlo, Cimpla
bilit.
Les lves de la Deuxime S;.:
tion, b .nfii e.iit Kratuitemaol tl.i
C>i.r Pratique d'anglais. B'ot-
vrant le i u idi oc obr pr;i h du
7 h. p 1 .
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